Histoires Des Invités

 

Histoire

Chapitre 2

Par alain

 

Chez Noémie

Noémie rentra enfin, combien de temps s'était-il écoulé depuis son départ, plusieurs heures c'était sur, j'étais enquilosé, ma position bras tendus et écartés verticalement devenait inconfortable. Quant à France, elle ne pouvait bouger, et devait trouver le temps long. Noémie était joyeuse, jeta son manteau sur un fauteuil et entreprit d'enlever son tailleur, apparaissant bottée en body et collant, elle était très excitante. Sans bruit, elle s'approcha de moi, retroussant ma robe, elle concentra ses efforts sur mon ventre, cela l'amusait de m'exciter et en quelques secondes, une forte érection récompensa ses efforts. Dans la continuité, elle se baissa et engloutit mon sexe, elle atteignit son but en quelques secondes. Se relevant ensuite, elle fit comme si de rien n'était et dit à voix haute
- Je vais vous libérer car il était plus de vingt heures et que nous devions quand même rentrer.
J'étais quant à moi resté attaché près de neuf heures d'affilé.

Elle commença par détacher France, sans toutefois lui enlever le cadenas qui fermait sa cagoule, la conduisit d'urgence aux toilettes, et la ramena quelques instants plus tard. Elle entreprit de l'habiller sommairement, lui fit enfiler un collant opaque noir et un gros pull à col roulé rouge, puis mettre des ballerines noires. La laissant ainsi, elle partit dans l'entrée et revint portant des gants de ménage et un rouleau d'adhésif large. Lui mettant les gants, elle fit trois tours d'adhésif autour de chaque poignet empêchant de les enlever sans ciseau ou couteau approprié.

Satisfaite, elle lui enleva enfin la cagoule et je constatais que cette dernière était équipée d'un petit bâillon gode incorporé, le supplice pour France avait été total. Elle réagit peu en se voyant ainsi parée, la fatigue se faisait sentir.
Elle abandonna France pour me libérer à mon tour. Tout d'abord, elle enleva mon mors, ce qui me permit de faire quelques mouvements avec la mâchoire, mais aussitôt après, prenant la cagoule que portait France, elle me la mit sur la tête et consciencieusement la ferma, ce qui me bâillonna et me replongea dans le noir. Je ne savais plus ce qui se passait. Le cadenas du collier fermé, elle entreprit de me détacher et me fit sortir du placard. J'entendis un bruit de chaîne et sentis qu'elle entourait ma taille l'attachant avec un cadenas. Elle me tira et je sentis la chaîne se tendre, puis un autre clic d'un cadenas qui se fermait. Pour que je comprenne, elle dit qu'elle m'avait relié à France par la taille et que nous disposions de quarante centimètres de liberté l'un vis à vis de l'autre.
Noémie expliqua alors que nous n'étions pas totalement libres, d'abord, mes vêtements étaient toujours chez Martine, ceux de France étaient déjà dans le coffre de la voiture, quant aux clés des cadenas qui nous reliaient, elles étaient aussi chez Martine ! Donc pas le choix, nous devions revenir chez elle…
Bâillonné, je ne puis rien dire, quant à France, elle était furieuse, mais que faire ? La nuit était tombée, Noémie enfila son manteau, nous tirant par la chaîne, elle nous fit traverser le jardin, ouvrit la porte coté passager, fit monter France, puis moi. Je sentis qu'elle me mettait la ceinture, et rapprochant mes poignets, elle relia les deux bracelets par un cadenas qu'elle ferma, puis vinrent le tour de mes chevilles qui eurent droit au même traitement. Un bout de corde finalisa le tout en attachant mes genoux entre eux.
Enfin elle tendit les clés de la voiture à France en lui disant qu'elle espérait que la police ne nous arrêterait pas car nous aurions du mal à expliquer notre situation. Il ne nous restait plus qu'à retourner chez Martine, parcours d'une quarantaine de kilomètres. France réalisant alors que j'étais à nouveau attaché et lié à elle, elle dit à Noémie
- Comment vais-je faire chez Martine pour descendre de la voiture ?
T'inquiètes pas répondit-elle, tu n'auras qu'à klaxonner, de toute façon je la préviens de votre arrivée. C'est ainsi que nous entreprîmes le voyage retour.

Cela prit près de trois quarts d'heure, France s'évertuant à conduire en respectant le code de la route et prenant parfois une petite route plutôt que la nationale. Enfin nous arrivâmes chez Martine. Elle répondit de suite au coup de klaxon et ne put s'empêcher de rire en nous voyant ainsi. Elle avait les clés des cadenas de la chaîne et les défit aussitôt. France libérée, elle la fit rentrer dans la maison, le froid se faisant sentir, puis vint s'intéresser à moi, essayant les clés, elle ne put ouvrir les cadenas, surprise, elle dit :
- mais qu'a fait Noémie, ou sont les clés ?
Ne trouvant pas la solution, elle décida de rentrer la voiture au garage pour me mettre à l'abri et ensuite repartit à la maison pour téléphoner afin d'avoir la solution.
Ce ne fut que dix minutes plus tard qu'elle put enlever les cadenas, leurs clés étant au fond d'un sac plastique dans le coffre. Dernière espièglerie de Noémie de la soirée. Martine me fit entrer dans la maison, me complimenta pour ma tenue et me libéra de la cagoule. Nous retrouvions notre liberté ce dimanche soir, il était près de vingt deux heures. Rapidement rhabillés, France et moi reprîmes la route pour rentrer, je proposai à France de rester chez moi ce soir, puisqu'elle ne travaillait pas avant vingt heures le lundi, ce qu'elle accepta rapidement. Au cours du trajet, elle m'avoua que ce week-end n'était pas le fruit du hasard, elle avait minutieusement préparé ce piège avec Martine. Se rappelant qu'un jour nous avions parlé de fantasmes, il lui avait semblé que je n'étais pas insensible à cela, quant à elle, elle adorait le bondage et pratiquait régulièrement le self bondage chez elle. Je lui dis que j'avais adoré, même si j'avais trouvé le temps long ainsi attaché. Me travestir était aussi une expérience que je n'avais jamais osée. Puisque ce goût nous était commun, elle me proposa, vu notre entrain de recommencer ces expériences

Chapitre 3

 

ŠLE CERCLE BDSM 2007