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Histoire D'une Fétichiste.

Par Rubberjohn

 

Depuis la découverte inopinée de mon attirance pour les vêtements en vinyle, dans mon adolescence, à la fin des années quatre-vingt, je n'ai cessé de rechercher des opportunités pour explorer ce désir que je considérais initialement comme atypique, avant de découvrir qu'il s'agissait d'une pratique assez courante dans la grande famille des fétichismes qui prennent des chemins parfois très singuliers. Mais le fétichisme des imperméables brillants, et de façon générale des vêtements qui protègent avec des matières comme le cuir, le vinyle, le latex, est largement répandu. Très vite je recherchais des informations et mes sources furent diverses, du catalogue des Trois Suisses aux magazines féminins, des séries télévisées comme Chapeau melon et bottes de cuir aux nombreux films qui mettent en valeur des femmes vêtues en vinyle, en cuir ou en latex. Avant de rencontrer celui qui allait devenir mon mari, et qui allait m'inciter activement à poursuivre ces explorations pour entrer dans une longue série de travaux pratiques, je me suis intéressée au cinéma. Je suis tombée sur de nombreux articles sur les femmes en ciré au cinéma, j'ai analysé les situations et décidé d'entrer à la rencontre de mes héroïnes en me mettant à leur place, plus exactement dans leur peau de vinyle.

La première rencontre fut avec Romy Schneider qui interprète Lily aux côtés de Michel Piccoli dans le très beau film de Claude Sautet, Max et les ferrailleurs. Romy y arbore pendant tout le film un magnifique ciré en vinyle épais, noir et luisant comme je les aimes et les porte. Je n'ai pas eu de peine à me procurer un tel vêtement, intemporel, que les fabricants et designers mettent chaque saison à leur catalogue, comme Mango en cet automne 2017. A l'époque je n'avais guère d'expérience sexuelle intense et je perdais ce film avec avidité en me mettant nue sous mon long ciré noir et en me caressant longuement, seule, en rêvant de me faire pénétrer anonymement par un client comme Piccoli. A l'époque, j'ai aussi visionné très souvent Belle de Jour, de Bunuel, où la superbe Catherine Deneuve s'encanaille chaque après-midi dans un bordel, où elle se rend avec un ciré noir qui, je crois, était un Dior...

Lily hantait mes rêves et mes nuits. J'avais envie d'arpenter le trottoir luisant avec mon seul ciré, avec sa décontraction et son style, mais j'étais morte de trouille...Mes séances de masturbation solitaire ne me suffisaient plus. Il fallait que je passe à l'acte. Un soir d'octobre, où il pleuvait, je décidais de me rendre Porte Dauphine, à Paris, où je savais qu'il y avait des activités interdites car j'hésitais à me rendre dans un quartier où il y avait des prostituées, craignant de me faire rosser. Je prends tout simplement le métro, nue sous mon ciré, étroitement ceinturé, avec une paire de bottes en vinyle noir. J'avais le sentiment que tous les passagers de la rame me regardaient, brillante et puissante de pluie. Mais à 22H00 les passagers se raréfiaient en arrivant Porte Dauphine et il n'avait que quelques voyageurs assoupis. En fait je retrouvais mon courage en sortant du métro et en me dirigeant vers la place circulaire où quelques voitures tournaient. Je voyais quelques voitures arrêtées, des couples discutant, puis les voitures partaient en convoi vers des destinations que j'imaginais érotiques et qui enflammaient mon sexe nu sous le vêtement et déjà humide. J'avais pris soin de le raser intégralement ce qui à l'époque était moins fréquent qu'aujourd'hui. Je me sentais à la fois sublime et pathétique, seule, sous la pluie, dans ce lieu étrange, fière d'avoir osé venir, inquiète de mon sort, mais je me rapprochais du trottoir, les jambes vacillantes, le coeur en folie, mes pointes de sein frottant contre la doublure du ciré. Au bord du trottoir, je reprenais confiance, je me redressais et commentait vaillamment à scruter les voitures...

Beaucoup d'hommes au volant, quelques femmes, des gens rentrant chez eux, peu de voitures ralentissant à mon niveau même si je devinais quelques regards intrigués... La pluie redoublait et la circulation se raréfiait, mais personne ne s'arrêtait. A l'abri sous mon ciré, confortablement protégée dans cette nuit encore tiède du début d'automne, je sentais la confiance s'installer. Oui je monterai avec le premier venu, oui je me ferai pénétrer, oui je franchira ce soir mon premier pas de pute en vinyle. je me répétais ce mot, "pute en vinyle", avec délectation. Cette vulgarité m'effrayait et m'attirait. Peu importe les conventions, les inhibitions de la jeune fille que j'avais été il y a peu encore. J'étais une femme libre, mon corps m'appartenait et j'avais une immense envie de jouir, là, maintenant, sous la pluie, dans mon ciré trempé et protecteur. Instinctivement, je déboutonnais les boutons inférieurs du ciré, écartait les pans et portait la main droite dans ce pli humide et chaud où mon doigt familier retrouvait sans peine un clitoris durci. J'étais sur le point de m'abandonner quand je vis de l'autre côté de la place les gyrophares bleus d'une voiture de police qui me ramenaient à une réalité brutale. Et si les flics m'embarquaient ?

Tout à coup, mon désir s'évanouit, je fis volte-face et me précipitais vers le métro proche pour rentrer chez moi. Sans me retourner, sans rien voie autour de moi, je retrouvais mon petit appartement le coeur battant et sans me déshabiller je fouillais dans mont tiroir secret pour extraire deux longs godes que j'enfilais sans précaution ni ménagement l'un dans mon vagin trempé, l'autre dans mon anus. Je mettais la vibration à fond et rabattant la capuche trempée sur mon visage jusqu'à l'étouffement, sensation que je commençais à explorer avec terreur, je m'envolais dans un orgasme total qui me plongea rapidement, exténuée, dans un profond sommeil... Je me réveillais au milieu de le nuit, en sueur, les deux godes éteints encore enfouis dans leurs écrins de chair, mon ciré toujours confortablement ceinturé.... Je décidais de rester ainsi jusqu'au matin. Je décidais aussi de recommencer. Et cette fois de passer à l'acte. La pute au ciré noir... Je le voulais ardemment, sans nuance, sans chichi. Je voulais vivre cela.... Ce soir, demain. Sous la pluie battante. Avec n'importe qui.

Je me réveillais dans mon ciré, encore humide, et mon premier geste fut spontanément de me caresser avec le gode vaginal par de rapides va-et-vient sans délicatesse mais qui réveillaient mon désir. Ce geste brutal me replongeait dans mon aventure de la veille et j’imaginais la suite si cette voiture de police ne m’avait pas stupidement effrayée et brisée dans ma détermination à passer à l’acte. L’accélération de la pénétration, sa profondeur, commençaient à lubrifier mon vagin et détendre mes lèvres qui s’entrouvaient progressivement pour faciliter la pénétration, alors que le gode anal bien enfoui dans son fourreau emplissait tout l’espace. De ma main gauche je commençais à caresser le clitoris, lui aussi revenu à la vie, et je restais ainsi à mi-chemin entre le rêve de pénétrations bien réelles, la moiteur du ciré et la vigueur de la pénétration. Mon orgasme vint sans prévenir, rayonnant du clitoris vers les profondeurs du rectum et de mon vagin, envahis par les contractions du plaisir. Je ne me souviens plus si je criais réellement ou si c’était mon rêve, mais les mots « pute en ciré noir » raisonnaient dans mon esprit assailli par tant de sensations intenses…. Mon réveil finit par sonner et je décidais enfin à me lever pour me diriger vers la salle de bains où j’extrayais mes deux godes. Me vint alors sans réflexion l’idée de prendre le gode anal et de le pousser dans ma bouche, tout maculé par les sécrétions de la nuit. C’était la première fois que je goûtais à ce plaisir qui auparavant m’aurait révoltée, et j’auto-pratiquais une pénétration profonde me provoquant un haut-le cœur que je cherchais à maîtriser, une pute devant être capable de cela me disais-je devant l’énormité de ce geste vulgaire. Encore bouleversée par cette audace nouvelle, je rentrais dans la douche avec mon ciré, dont je relevais la capuche, pour prendre une longue douche tiède.

Enfin, un bon café finit par m’extraire de ce monde érotique et je m’habillais sagement, un jean, des chaussures basses et un shetland très à la mode à l’époque, sous un blouson de cuir d’aviateur bien usagé pour me rendre à mon université. La pute en vinyle avait disparue sous la sage jeune femme parisienne, classique et passe-partout. Mais pendant toute la journée je ne pensais qu’à renouveler l’expérience, et surtout à la conclure !

Ce ne fut pas possible le soir-même et je dus laisser passer le week-end, prise par la préparation de partiels. Il se trouve que le mardi soir j’étais disponible et alors que mon esprit avait été occupé par des tâches sérieuses, l’idée de recommencer commençait à chatouiller mon bas-ventre, accélérer mon battement cardiaque, symptômes bien connus de ma frustration. En fin de journée je décidais de fureter du côté des magasins du boulevard de Clichy et je rentrais dans un de ces magasins que le web depuis a tué où on trouvait toutes sortes de vêtements en vinyle et latex, souvent médiocres. Mais il n’y avait guère de choix, les magasins de vente par correspondance mettaient des semaines à livrer. Je trouvais un mini-jupe en vinyle noir, de bonne qualité, et un blouson que j’achetais en payant en liquide une somme rondelette. Mais l’idée que l’on puisse connaitre ma vraie identité m’inquiétait face au geste que je m’apprêtais, cette fois, à commettre.

Rentrée chez moi j’abandonnai mon uniforme d’étudiante pour enfiler la jupe et le blouson, puis les bottes… Je voyais dans la glace une inconnue bien désirable, menue, brune aux cheveux courts, à qui la jupe et le blouson convenaient parfaitement. Je décidais de ne pas me maquiller pour ne pas accentuer le caractère provocateur de la tenue et j’enfilais mon ciré que je serrais au maximum à la taille. Je sortis sans faire de bruit dans les escaliers, de peur d’éveiller l’intérêt de mes voisins, et je me retrouvais dans la rue. Par chance il pleuvait à nouveau ce qui rendait mon ciré tout à fait acceptable et adapté au contexte climatique. Depuis je n’ai plus de besoin de ce prétexte pour enfiler mon ciré, même par 28° ! Je décidais à l’instinct de retourner dans le même quartier du 16e, en remontant de la porte Dauphine vers le Bois de Boulogne. En quelques minutes j’avais identifié un coin un peu éclairé où je pouvais être vue, ma silhouette brillante ne pouvant passer inaperçue. Et là je pouvais capter les conducteurs quittant Paris vers le Bois sans m’enfoncer trop à l’intérieur. Mon esprit calculait tous ces éléments en marchant sous la pluie, je me réjouissais du confort de mon ciré épais et réconfortant, et me sentais bien, certaine cette fois de ma détermination. Je ne tardais pas à m’immobiliser et je faisais en sorte que ma tenue et ma posture ne laissent aucun doute sur mes intentions : capter mon premier client. J’avais la confiance de Lily, la tenue de Lily, je devais gagner très vite en expérience. La première voiture à s’arrêter à mon niveau me sortit de mes réflexions oniriques. La fenêtre fut baissée et une voix d’homme me dit sans ménagement « tu prends combien pour une pénétration anale ? »… je n’avais pas imaginé cela, ni l’acte, ni le prix et je lançais « 500 francs ». Sans répondre l’homme redémarra en me laissant sans voix au bord de la route, les jambes flageolantes, presque ravie que ma première transaction ne fut pas concluante car je mesurai dans quel degré d’impréparation je me trouvais. Il n’est pas facile de se jeter aux pieds d’un inconnu et tout à coup je pris conscience des risques. Le SIDA commençait ses ravages, je n’avais pas de préservatif, je n’y avais pas pensé… Mais je n’ai guère eu le temps de réagir car une seconde voiture s’arrêtait et le même rituel reprit. Cette fois le client voulait une pénétration en levrette, dehors, sous la pluie. J’acceptais pour une somme plus modeste, 350 francs je me souviens, pourquoi pas 349,99 pour faire un geste commercial… Il ouvrit la portière et me dit, presque avec douceur, « Monte, il fait meilleur ici »… Je m’installais, en faisant soigneusement crisser mes vêtements vinyle, pour me rassurer, m’exciter et tenter maladroitement de l’exciter. J’attachais ma ceinture et la voiture démarra doucement en direction des zones moins éclairées du bois. « Tu n’es pas prostituée ici, toi, je ne t’ai jamais vue ici, je passe ici tous les soirs en rentrant chez moi à Saint-Cloud ? ». Je répondis gaillardement « Si, bien sûr, je suis là tous les soirs, mais pas nécessairement vêtue comme cela ». « Oui, j’ai remarqué, superbe ce ciré, de marque ? Un Ramosport ? ». Oui, je répondis. « Mais je persiste à penser que tu n’es pas pute… Enfin c’est ton choix, je te respecte, nous allons nous arrêter dans ce bosquet ». Muette et transie de peur, je descendis de la voiture et comme pétrifiée j’attendis, figée, les instructions… « Avançons par-là, dit-il et mets-toi-à genoux. Tiens, prends tes billets d’abord, tu n’as même pas pensé à les demander… Tout travail mérite salaire ! Attention à ne pas te faire arnaquer quand tu fais ce genre d’extra ! », dit-il en riant.

Je m’exécutai en me mettant à genoux sur l’herbe mouillée, cela sentait bon le sous-bois, les champignons. J’allais me faire pénétrer la première fois par un inconnu et pour de l’argent. J’étais subitement fière, mon sexe déjà trempé comme l’herbe alentour. Il me poussa le torse vers le sol, je me mis sur mes avant-bras pour retrouver mon équilibre, écartant les genoux pour libérer le sexe. Il entrouvrit les pans du ciré, remonta la jupe, puis, vérifiant l’état de mon vagin avec une main inquisitrice,, me dit « Au moins toi tu aimes ça, encore une preuve que tu n’es pas une professionnelle, mais une amatrice bien stimulante ! Tu t’appelles comment ? » . N’ayant pas prévu la question, pourtant banale, je balbutiais « Lily »… Bien, Lily, allons-y et joignant le geste à la parole il enfilât un condom sur son sexe que je sentis immédiatement, dur, à l’entrée invitante de mon vagin. Sans attendre il me pénétrât profondément d’une seul coup et commença un mouvement de va-et-vient doux, sa main gauche cherchant de façon experte à stimuler mon clitoris. Je luis dis comme dans un rêve « garde ton sperme, je le veux sur mon visage »… Il ne répondit pas mais je sentis un ralentissement du rythme qui me convenait bien. J’oubliais l’instant, les circonstances, je me concentrais sur la pluie qui tombait, ce sexe inconnu dans mon sexe familier, ne pensant plus à l’incongruité de cette situation… Soudain il se retira et me poussa sans ménagement sur le sol, sur le dos… Se mettant en face de mon visage, il éjacula longuement sur mes yeux, ma bouche, mes cheveux. A la fin, je trouvais la force de lui demander dans un souffle « urine-moi dans la bouche, urine moi partout, sur mon ciré ! ». Sans être surpris par la requête, attendant quelques instants la déturgesence de son sexe, il s’épandit longuement sur mon visage, écartant les pans du ciré pour que l’urine de répande entre mon blouson, ma peau et mon ciré, que j’en sois totalement imprégnée… Cela dura quelques minutes et j’étais merveilleusement bien. L’orgasme avait été rapide, mes cheveux sentaient la terre mouillée et le sperme. Il me tendit la main pour m’aider à me relever… « Je te dépose où , dit-il, puis , ajoute-t-il, veux-tu refaire ça à plusieurs , tu seras bien payée ? » Je répondis sans réfléchir, « Oui, je le veux bien, mais soyez durs avec moi… ».

Je me réveillais une fois encore dans le désordre de mon ciré humide, mais cette fois j'avais aussi une jupe et un blouson vinyl. Et surtout j'étais fièrement passée à l'acte ! Les traces sur mes vêtements , le sperme séché sur mon visage et mes cheveux, et même cette urine qui collait à la peau étaient les preuves bien tangibles du fruit, défendu, de ma détermination. La sage étudiante brillante avait monnayé son corps comme la plus expérimentée des professionnelles, même si justement la technique et lss réflexes professionnels faisaient encore bien défaut. Je crois que c'est cette ingénuité qui justement avait plu à mon premier client ! Il fallait que je garde cette distance froide à la Isabelle Huppert : aller au bout tout en restant détachée, insubmersible ! C'est à ce moment là que je compris comment je pourrais concilier une carrière que je souhaitais brillante et cette passion pour le sexe incarnée par le port de ces vêtements vinyle qui sublimaient mon désir, et mon attractivité, donc, ma valeur marchande. Je portais la main à la poche où je retrouvais humides les billets représentant la valeur de la perte de ma virginité morale... Loin de culpabiliser, je me disais que c'était sans aucun doute le moyen le plus agréable et le plus efficace de m'offrir les vêtements vinyle que je convoitais dans les vitrines des designers...Sortant des calculs, convertissant en impers, robes, pantalons et jupe vinyle ce que je pourrais tirer de ce divertissement tarifé à mes clients, je me dirigeais vers la salle de bain pour prendre, toute habillée, une douche régénératrice et dont avaient bien besoin mes vêtements souillés par mon exercice champêtre. L'eau tiède glissait sur le ciré que j'avais reboutonné, je restais longtemps sous cette pluie bienfaitrice, découvrant les plaisirs du sexe sous l'eau que j'allais ultérieurement largement perfectionner. Je saisis la pomme de douche que je glissais sous le ciré, puis sous la jupe, pour plaquer le jet vers mes lèvres. Le jet tiède écartait les plis de mes lèvres et entrouvrit les parois du vagin, j'écartais les jambes pour faciliter cette pénétration douce. De l'autre main je caressais subtilement le clitoris saillant et l'effet combiné du jet et de l'eau à l'intérieur du vagin me conduisit rapidement à l'orgasme. Mais je ne voulais pas arrêter cette expérience... Je divisais la pomme de douche et je fais pénétrer le tuyau de quelques centimètres dans mon anus et rouvrit doucement le robinet. L'eau tiède pénétrait mon corps, éveillant cette zone rectale que j'avais jusqu'alors très peu explorée. Je sentais l'eau remonter doucement dans mon côlon, en écartant les parois, me remplissant avec douceur jusqu'au moment où je sentis la première crampe se contracter. N'ayant aucune expérience je fus étonnée par cette douleur agréable et je continuais. Mon ventre se remplissait, je commençais à m'inquiéter et je fermais le robinet, laissant la crampe se développer jusqu'au moment où je dus expulser le liquide, ce qui provoquât une forme d'orgasme toute nouvelle qui me laissa épuisée... Nettoyant les effets secondaires de ce premier lavement, pratique dont j'ignorais la dimension ô combien érotique, je,savonnais soigneusement les vêtements de vinyle , les rinçais puis après m'être déshabillée, je me savonnais longuement le corps et les cheveux pour effacer toute trace de ma première déchéance volontaire... Je m'é"tonnais d'avoir pensé à ce mot, déchéance, alors que je trouvais dans cette aventure une excitation que je considérais toute légitime. pourquoi avoir du sexe une vision normée, rationnelle, alors que le plaisir, emprunte de multiples chemins qu'il faut tous explorer. Ce matin là, je décidais que je serai une exploratrice, que je développerai ma sexualité sans limite et que je placerai sur l'autel de mes désirs le fétichisme que je découvrais avec gourmandise. Les années qui suivirent me donnèrent l'occasion non seulement de jouir de cette liberté fétichiste, mais d'en faire profiter mes nombreux admirateurs, le monde de l'internet ouvrant à tous le moyen de partager ces passions naguère soigneusement cachées sous le manteau.

Je réendossais mon costume d'étudiante sage pour aller à mes cours où malgré l'intensité de ce que j'avais vécu je n'ai eu aucun problème à me concentrer sur les plaisirs moins pimentés de l'économie et de la gestion ! Je regardais mes camarades d'amphi avec un nouveau regard : qui d'entre eux connaissaient ce que j'avais vécu et que de façon claire et assumée je m'apprêtais à revivre.

Je me remettais doucement de cette première soirée de prostitution volontaire, sans remords ni regrets. J'assumais ce désir profond de provocation, de tension sexuelle, d'intensité du plaisir... Cette rencontre de ma jeune passion pour les vêtements en vinyle et de mon désir sexuel inassouvi me poussaient à amplifier mon expérience. J'avais aimée être pénétrée par cet inconnu dans l'obscurité du sous-bois et je m'apprêtais à le refaire consciemment. Mais l'expérience aidant, je préparais mieux ma future sortie. D'abord je fis les boutiques de prêt-à-porter classiques, rue de la Chaussée-d'Antin, à Sèvres Babylone, rue de Rennes où je trouvais finalement un nouveau ciré noir au vinyle épais, m'arrivant dessous du genou ( ma petite taille m'a toujours posé un problème de longueur de cirés, mais finalement j'étais mieux protégée que les grandes dont les cirés arrivent à mi-cuisse et qui sont trempées ! revanche !). Je dénichais chez un soldeur une jupe vinyle et une paire de bottes vernies noires à hauts talons. Je trouvais dans une sex-shop de la rue Quincampoix un chemiser en vinyle noir également et même, pour la première fois, un chemisier dans une matière qui m'intriguait, le latex. Ainsi parée, je faisais des séances d'habillage devant ma glace entre deux exercices scolaires et je pris l'habitude de dormir en vinyle, sensation qui rapidement devint une nécessité. Je me masturbais longuement avant de m'endormir ainsi vêtue. Dans mes recherches je mis même la main sur une combinaison vinyle stretching anglaise, She and me, très confortable, heureusement en solde car en XS, ce qui me convenait tout à fait. Cette combinaison devint rapidement mon pyjama d'intérieur et je ne la quittais plus que le matin, humide de ma sueur et des résultats de mes masturbations intenses. La lecture d'Histoire d'O était un des déclencheurs de ces soirées intenses. je relisais chapitre après chapitre, je me voyais les yeux bandés confiée à un inconnu par mon amant pour un dressage terrible qui me pousserait aux extrêmes de mon désir... La lecture me conduit à mesurer que je devais parachever ma préparation anale, très insuffisante et j'entrepris d'acheter des godes de taille croissante qui chaque jour me permettaient de dilater mon anus et préparer mon rectum à de vigoureux assauts. Je découvrais que la double pénétration anale et vaginale dans ma combinaison de vinyle me conduisait des orgasmes intenses et cet entrainement sportif bien solitaire me poussait à rechercher une jouissance encore plus intense et plus concrète.

Je prenais régulièrement pour me rendre à l'école le RER A qui aux heures de pointe est très chargé. Dans la foule anonyme des matins d'automne, mon ciré noir et mes bottes (j'avais une seconde paire vernie, certes, mais aux talons raisonnables) étaient anodines, surtout les jours de pluie, mais attiraient quelques hommes qui non contents de m'observer cherchaient à se rapprocher de moi pour frôler mon ciré. Je ne fus pas étonne de ce manège, d'autant plus que j'avais repéré, aux mêmes heures du matin, deux ou trois messieurs qui sans trop de subtilité chercherait à me repérer sur le quai pour monter dans la même voiture que moi. Un matin de novembre, alors que nous étions bien tassés dans la rame, je sentis derrière moi un main insistante sur mes fesses qui caressait le ciré. J'écartais doucement les jambes, autant que la masse de voyageurs le permettait, afin que la main baladeuse comprenne que je n'étais pas hostile à la manoeuvre. Enhardie, elle continua son exploration et trouvait la fente arrière de mon ciré et écartant le vêtement se heurta à ma jupe vinyle elle très serrée... ceci ne le découvert nullement et il continuât son travail de massage... Je dus descendre non sans luire dans un souffle "demain à la même heure"... Ma journée de travail se déroula sans problème, mon cerveau étant en mesure de déconnecter les passions de la raison, processus que j'ai eu tout le loisir de développer plus tard dans ma vie professionnelle !

Le lendemain, j'étais ponctuelle à la station, toujours vêtue de mon ciré, mais j'avais pris la précaution de ne pas mettre ma jupe, pliée dans mon sac, ni de culotte. Montée sans remarquer mon voyageur de la veille, je ne dus pas attendre très longtemps pour que l'homme se manifeste et cette fois, sans précaution particulière car il savait qu'il ne serait pas chassé ! C'est donc hardiment qu'il entrouvrit mon ciré et qu'il découvrit que le chemin était libre. De sa main gauche il écarta les fesses alors que de sa main droite il prit le chemin de l'anus qu'il pénétra dans nuance du majeur, puis du majeur et de l'index, les faisant tourner dans mon rectum accueillant. Je me félicitais de mes efforts de préparation car cette pénétration facile se révélait délicieuse. Je lui facilitais la tâche en écartant les jambes et il fit entrer un troisième doigt, profondément, en écartant les chairs... Je me pliais à cette pénétration quand je sentis que la main gauche était partie à la recherche de mon clitoris et, l trouvant facilement vu mon état d'excitation, commentait à le masser . Totalement humidifiée, je n'eus pas de peine à sentir la jouissance monter rapidement, mais le train s'arrêta brutalement entre deux stations, l'homme très vite se dégagea puis se mêlant à la foule à la station suivante disparut... Je repris mes esprits, sortit du RER, entra dans un café pour prendre un expresso et me rhabiller dans les toilettes, puis je repris sans émotion visible le chemin des cours.... Néanmoins cet inconnu m'avait démontré que ma recherche de plaisir était parfaitement mûrie et maîtrisée, et qu'il fallait que je continue dans cette voie prometteuse ! Dès ce soir je décidais de retourner au Bois.

Rentrée chez moi après les cours, je me précipitais vers la douche pour me laver soigneusement, éliminer toute trace de pilosité pubienne, et, comme je l'avais lu, me vider le rectum en improvisant un mini-lavement avec le tuyau de douche. La pénétration de l'eau tiède me rappela les doigts hardis du RER et je sentis mon désir de pénétration profonde renaître. J'évacuais le contenu liquide, ce que je trouvais agréable, me promettant de me documenter sur les lavements érotiques. Il n'y avait pas encore le web, mais le minitel offrait quelques services excitants sur le 36 15, hélas facturés de façon prohibitive obligeant à se réfréner pour ne pas faire exploser la facture téléphonique, que payait et contrôlait encore mes parents. Je n'avais aucune certitude de retrouver mon premier client, mais cette envie me taraudait, dissipant toute inquiétude pour cette seconde fois. Il ne pleuvait pas ce soir, mais cette fin octobre était encore douce. Je m'habillais rapidement - jupe vinyle courte et évasée, pour ne présenter aucun obstacle aux pénétrations, bottes vernies hautes, chemisier en latex noir et ciré épais, en trapèze, maquillage discret. Je quittais discrètement l'appartement vers 9 heures, prit le métro pour la Porte Dauphine, où seuls quelques étudiants qui sortaient de cours me jetèrent un regard dubitatif. Puis je traversais la place pour pénétrer dans le bois de l'autre côté, me postant de façon visible près d'un bosquet non éclairé, mais exposée aux phares des véhicules qui se raréfiaient. J'attendis des minutes qui me parurent interminables, terrorisée à l'idée d'être reconnue, m'enfonçant un peu plus dans l'obscurité dans les sous-bois humides des averses de la journée. Soudain, une voiture ralentit, je me rapprochais du trottoir et dit sans réfléchie "Mille et je fais tout ce que vous voulez". La réponse fut immédiate et claire. "Monte à l'arrière !". En fait je n'avais pas vu qu'il avait dans cette berline allemande quatre hommes, jeunes, en cravate, ce qui, bêtement , me rassurait. Le conducteur me dit "Nous sommes une bande de copains, nous allons en boîte à Versailles, mais on s'est dit qu'on pourrait peut-être préparer la soirée. Nous ne nous sommes pas trompés !". Cette fois je demandais mon paiement immédiat, chacun contribuant... Les eux hommes sur la banquette arrière commencent à me palper les seins à travers mon ciré, sentirent le chemisier latex, la jupe vinyle . "Nous sommes tombés sur une spécialiste les gars, vous aimez ça le caoutchouc ? Pute sado ou maso?". Je répondis "Pute soumise, faites ce dont vous avez envie, mais protégés ". Les deux de l'arrière commencent à chercher mon sexe et mon cul, qu'ils trouvèrent sans problème tant j'avais facilité l'accès...J'écartais les cuisses pour faciliter leur exploration, j'ouvris la braguette d'une premier, puis du suivant, et commençant à sucer l'un je branlais l'autre qui était déjà très dur... Celui-ci me saisit par les hanches et m'empala sur son sexe, mes lèvres déjà trempées facilitant cette pénétration sans nuance. Son compagnon abandonné au milieu d'une fellation prometteuse protesta et demanda au chauffeur de s'arrêter. Il prit un chemin sombre s'enfoncent dans le bois, arrêta le véhicule et pendant que le premier jouissait dans mon vagin tout le monde descendit.... Je me mis à genoux dans l'herbe mouillée, et les suçait l'un après l'autre, sans capote, sentant l'odeur de leur sexes, palpant leurs testicules, y enfonçant délicatement mes ongles, essayant sans trop de succès à tenir des gorges profondes mais mon inexpérience en la matière me fis vite renoncer... Néanmoins ces quatre sexe vigoureux se déversèrent tous dans ma bouche et j'avalais en prenant mon temps. Ils me demandèrent de me mettre en levrette, et commencèrent à tenter de pénétrer mon anus, mais leurs sexes devenus mous ne parvenaient pas à forcer l'anneau encore serré, alors que mon vagin largement lubrifié se montrait plus généreux. Je me mis donc sur le dos et commençait à les accueillir un à un basculant mon bassin pour renforcer la pénétration . Certains retrouvèrent ainsi leur vigueur et leur jeune pénis se logeait dans mon vagin distendu avec bonheur. Je sentais leurs contractions et je jouis également à deux reprises. Puis l'un d'entre eux voulut revenir vers mon entrée arrière, en levrette, et je l'aidais de la main gauche jusqu'à ce qu'il trouve le chemin et s'enfonce totalement dans mon rectum, le distendant avec talent, trouvant toute sa place pour pénétrer très profondément en m'emplissant ainsi pour la première fois. Je découvris plus tard qu'il était noir et que la légende des BBC (Black Big Cocks) n'était pas usurpée, observation anatomique que je me promettais de vérifier statistiquement. Je me retrouvais à nouveau sur la dos, le ciré commençant à être maculé de boue et me réjouissant de ne pas être fétichiste des impers en coton ! L'un d'eux me releva les jambes très haut pour faciliter la poussée de son camarade, ce que j'appréciais particulièrement adorant les pénétrations profondes qui font vibrer l'intérieur du corps... Je sentais toutefois l'enthousiasme de mes clients se ralentir et je leur proposa de nettoyer mon ciré et m'urinant tous dessus... Ils ne se firent pas prier et je fus copieusement arrosée, irriguant au passage ma bouche sèche de ce précieux liquide... Le chauffeur sonna la retraite, chacun retrouvant une tenue digne, ils m'aidèrent à me relever, toute trempée et me proposèrent de me raccompagner à la Muette à une station de taxi... Je rentrais chez sur un nuage, enchantée de cette nouvelle expérience multiple... Je pris une douche toute habillée, rinçant longuement mes vêtements éprouvés par la soirée et m'étendit nue, ivre de sommeil, le corps douloureux mais pleine de cette expérience enthousiasmante qui dissipait mes appréhensions !

 

 

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