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Histoires Des Invités

 

La Carotte Nantaise 17

Claude D'Eon

 

CHAPITRE 17: UNE PETITE FILLE AU PARADIS.


Mes chers voisins avaient enfilé des tenues décentes, très décontractées. Denis en polo, bermuda et sandales, et Diane, une amusante jupette de tennis et un chemisier léger. Ils nous invitèrent à prendre l'apéritif et à souper à côté de la piscine. Apparemment, ils avaient l'air calmés, côté hormones. Diane s'expliqua :
- " J'espère que ça vous dérange pas, mais je n'ai pas fait grand-chose à manger, juste quelques salades, charcuterie et fromage. J'avais beaucoup de boulot, d'ailleurs je n'ai pas fini. D'habitude, je suis plus studieuse, mais ce week-end j'étais très… dissipée. Voilà, bon appétit ! " Moi, j'adore saucissonner entre amis, c'est très convivial, surtout quand on finit les doigts dans le beurre… Mais ce n'était pas au programme. Nous avons mangé comme des gens tout à fait bien élevés, puis nous avons pris un bain tous ensemble, nus, bien sûr. Nous nous sommes enlacés par couple, devisant gentiment. L'eau, chauffée toute la journée était très agréable, d'autant plus que Denis avait prévu des alcools pour siroter tout en marinant. Il ne m'a pas demandé sa fellation, et heureusement, car je n'avais pas pris mon tuba…

Il était seulement dix heures et demie quand Diane nous expulsa :
- " Désolée, mes amours, mais j'ai du travail à finir, Denis va m'aider. Vous pouvez rester si vous le désirez, bien sûr, mais nous, on va y aller. Demain, je pars toute la journée, et je ne reviendrai peut-être qu'après demain... Je ne sais pas encore. " Denis rajouta :
- " Moi, je vais contrôler l'arrivage de marchandises au dépôt et je dois aller voir quelques clients. Je risque de rentrer tard, aussi. "

Je me concertai rapidement avec Chloé, et nous décidions de partir, après avoir débarrassé la table et mis un peu d'ordre. Au moment de nous quitter, Diane prit Chloé par les épaules et lui dit en la regardant dans les yeux :
- " Voilà, tu vas t'en aller... Mais avant il faut que tu me donnes ta réponse : Je sais que tu es partagée et que c'est une décision difficile à prendre, mais je dois savoir. " Chloé baissa les yeux :
- " Je… Je sais pas. Je suis désolée… J'ai peur... Je crois que j'ai trop peur. Je peux pas. Plus tard, peut-être… Il y a trop de démons que je dois combattre avant de faire une victime soumise. Ne m'en veux pas, je t'aime, tu sais… Bien que tu sois complètement dingue ! " Elle rit et l'embrassa rapidement sur la bouche. Elle fit la bise à Denis qui avait remonté dans son estime -elle avait pu le juger à son état naturel-, puis nous sommes rentrés. Nous nous sommes brossés les dents puis nous sommes allés directement au lit. Je me suis dit que c'eut été dommage de ne pas profiter d'une aussi belle nuit, aussi j'entraînai Chloé au dehors, nus, une couverture sous le bras. Elle semblait ravie de respirer les senteurs du jardin à la nuit tombée. Seulement, nous n'étions pas les seuls à profiter de cette soirée, et j'allumai les torches anti moustiques. La région est assez humide, propice à la prolifération de ces affectueuses petites bêtes. Je posai la couverture sur l'herbe, sans la déplier, et fis à Chloé d'une voix sensuelle :
- " Dis-moi, ma chérie, tu as déjà fait la bête sauvage, nue dans la nature ? " Elle semblait inquiète :
- " Hein ? "
- " Carole et moi adorons ça : nous nous promenons nus dans la nature -notre jardin, ou les bois- chacun de notre côté, nous nous rencontrons, je la renifle, elle s'enfuit, je lui cours après, je la séduis puis lui fait l'amour, sur -ou contre- un tronc d'arbre, ou dans l'herbe. J'adore aussi la prendre en photo comme ça, vivant sa vie de créature libre et belle, des feuilles mortes dans ses cheveux en bataille, buvant au ruisseau ou cueillant des baies… Je te montrerai les photos. Mais ça te choque, que je parle d'elle ? " Chloé était un peu boudeuse :
- " Ouais, un peu, quand même. Tu as de la chance que t'es pas tombé sur une fille comme Caro, elle t'aurait déjà écrasé les couilles entre deux pierres ! " Je ris :
- " Il y a peu de chance que je me retrouve dans ses bras… Dieu merci ! Alors, ça te branche, la sexualité bucolique ? " Elle fit la moue :
- " Bof, pas trop… Pas comme ce que tu m'as raconté. Par contre, je veux bien me balader toute nue dans ton beau jardin, mais avec toi. Après, on verra… " Elle m'embrassa et me prit par la main. Ouissecasse vint à notre rencontre, venant de je-ne-sais-où, et se frotta à nos jambes. Chloé le prit dans ses bras, et je posai le mien sur son épaule. Elle commençait à avoir froid, aussi nous sommes revenus nous emmitoufler dans la couverture, allongés dans l'herbe, toujours en compagnie du Ronronnator. Comme d'innombrables couples amoureux le faisaient au même moment, nous nous noyions dans le vertige infini du cosmos. Je l'éblouis par mes connaissances sans borne de l'univers :
- " Tu vois cette étoile, là ? La grosse rougeâtre qui scintille un peu ? " Elle roucoula :
- " Oui, mon chéri ?... "
- " Hé bien, à mon avis, elle marche au mazout et ses injecteurs doivent être bouchés. " Je me souvenais de vagues propos de mon chauffagiste. Elle rit :
- " Quelle science ! Hubert Reeves, à côté de toi, c'est Groucho Marx ! " Je lui fit, froidement :
- " Pas de politique, je te prie... Sérieusement, sais-tu que si le vingt-septième chiffre après la virgule de la masse de l'électron avait été différent de ce qu'il est, tout ce que tu vois là n'existerait pas ? Je ne crois pas en Dieu -le dieu régional des douze tribus d'Israël- mais plutôt en une force universelle qui nous relierait à tous les points de l'univers. C'est ce que je ressens en contemplant cette immensité glacé et muette, qui fait vaciller la raison quand on essaie de l'appréhender. " Elle me répondit après un grand silence :
- " Dis-donc, qu'est-ce que tu causes bien… on dirait un escroc... C'est l'évangile selon Saint Luc, ma parole ! " Je ne relevai pas ses sarcasmes, mais je commentai sa dernière remarque :
- "Figure-toi que ma maman m'a appelé ainsi en l'honneur de Saint Luc, justement. Elle aurait aimé que je sois prêtre." Elle haussa les sourcils :
- "Toi ? Un prêtre ? Tu serais plutôt un sodomite, un digne citoyen de Sodome ! "
- " Ah non. Je me sentirais plutôt de Gomorrhe… "
- " Ah ? C'est quoi, la différence ? "
- " Les habitants de Gomorrhe avaient des vices tellement pervers que même la bible n'ose pas le mentionner. "
- " C'est sûr… Si tu avais vécu à cette époque, tu aurais certainement été élu maire de ce bled ! "

Elle rit et se débattit quand je fis mine de l'étrangler. Elle se coucha sur moi et m'enlaça. W tentait de rester au chaud dans la couverture, mais il était un peu malmené. Ah ! Si on avait pensé à stériliser tous ces humains, comme il aurait été plus tranquille !

Elle m'embrassa amoureusement, lentement. Ce n'était pas une grande fougueuse, elle prenait son temps, et elle avait bien raison. Je caressai son corps de haut en bas, la sentant vibrer sous mes caresses. Elle me fit pourtant d'une petite voix plaintive :
- " J'ai un peu froid… On rentre ? Si tu veux, on pourra jouer dehors demain… " Je mouchai les torches et emportai W enfermé dans la couverture, sur mon dos, comme un baluchon. Chloé me gronda, mais je lui fis remarquer qu'il ronronnait toujours : Il est comme Carole, c'est une bonne pâte...

Chloé se jeta sur le lit et se glissa sous les draps en frissonnant. Elle finit par pouffer et me dire :
- " Quand même... Qu'est ce que tu peux sortir comme conneries... Et tout ça avec ton sérieux de croquemort ! "
- " Ouais. J'aurais pu travailler aux PFG*. " Elle haussa les sourcils :
- " C'est quoi, ça? Un club de foot ? " J'esquissai un sourire en coin :
- " Ouais... Le Paris Faint-Germain... "
Elle passa à autre chose, une fois un peu réchauffée : elle fit voler les draps et prit des poses lascives pour m'aguicher. Je me grattai le menton :
- " J'ai l'impression que tu cherches à me dire quelque chose, mais ce n'est pas très clair. " Elle me sourit et écarta ses cuisses en grand, en se caressant les seins. Je tentai :
- " Je sais ! Tu as pris rendez-vous chez ton gynéco ! " Elle pouffa et me tira sur le lit :
- " Tu ne comprends rien aux femmes... Je disais : Chéri, paye moi ce vison que nous avons vus ensemble, celui que tu trouves si cher ! " Je la toisai de haut :
- " Tu exagères. Tu en as déjà un beau, là. Et là. " Je désignai sa toison, puis Ouissecasse qui n'avait pas tardé à nous rejoindre. Elle l'attrapa et le blottit contre son cœur en l'embrassant :
- " Comme je t'aime, toi ! Tu es bien plus craquant que ton maître... Et tellement moins con ! " Je lui caressai la cuisse en imitant le gros beauf qui nous avait draguées au pub :
- " Oh ! Les filles ! Ça vous dit, une partie à trois ? " Elle rit et déposa W au pied du lit pour me prendre dans ses bras :
- " Oh oui ! Avec Alicia et toi… "

Nous avons fait l'amour simplement, libérés de nos stupides rancoeurs. Pour une fois, je me suis allongé sur elle, la pénétrant sans préliminaires. Elle était déjà bien émoustillée, et me serrait bien. Je lui demandai de desserrer son étreinte, car j'avais du mal à me contrôler. J'ai même dû me retirer pour résister plus longtemps : je suis plus endurant, d'habitude, ce devait être la position qui me faisait ça. Je la fis patienter un peu en la léchant, puis la fis venir sur moi, et c'était nettement mieux.

Je soupesai sa jolie poitrine quand elle eut son orgasme. Je ne savais pas alors si c'était volontaire, mais elle me serra si fort que j'en eu très mal, juste au moment ou moi aussi allais prendre mon plaisir, si bien que je ne savais même pas si je l'avais vraiment pris. Elle resta assise sur moi, me serrant encore bien fort, et me fit d'un air sévère :
- " Alors, je t'ai fait mal ? "
- " Ouais, et pas qu'un peu. C'est normal ? "
- " Oui. J'ai envie de te dominer. Diane m'a donné envie de te faire souffrir un peu. À vrai dire, elle m'a confié cette tâche, parce qu'elle, elle n'a pas le temps de s'occuper de toi. C'est une belle salope, celle-là aussi... "
- " Je croyais que tu l'aimais bien… "
- " Oh oui, je l'aime… C'est un compliment que je viens de lui faire là. Et toi aussi, tu es une belle salope… J'ai entendu ce que vous avez fait avec Denis dans les chiottes du " Lolitas… " Bravo, c'est du propre ! Heureusement que je t'avais dit de ne pas faire de vagues… "

Elle resserra un peu plus son étreinte sur mon sexe encore bien dur. Comme je grimaçais, elle me fit d'un ton assez cruel qui me rappela celui de Diane lorsqu'elle m'avait surpris avec Denis :
- " Ça te plait de te faire maltraiter comme ça, hein ? " Je lui répondis entre deux gémissements :
- " Oui, J'aime me faire torturer, surtout par une jolie fille comme toi. Ne te gêne pas, tu peux me faire tout ce qui te passe par la tête, me frapper, m'humilier, me ligoter…" Elle se radoucit un peu :
- " Je voudrais savoir ce que ça fait. Moi, ça me fait peur, de me soumettre complètement. J'ai quand même aimé que tu me frappes ce matin, bien que tu m'aies fait vachement mal : J'ai plein de bleus, maintenant. Surtout quand j'ai vu l'effet que ça te faisait, j'avais l'impression d'être… utile. C'est con, hein ? "
- " Non, tu as raison. C'est une forme d'abnégation, on se sacrifie pour son maître, et on est heureux que s'il retire du plaisir à faire ce qu'il nous fait, surtout à notre détriment. " Chloé se releva un peu :
- " Je ne comprends pas tout, mais je vois ce que tu veux dire. Tu as joui ? " Je lui souris :
- " Je ne sais pas. Tu m'as broyé alors que j'en étais sur le point. " Elle tira sur mes épaules pour me faire descendre et s'agenouilla sur mon visage :
- " Bouffe-moi, tu verras bien si j'ai le goût de sperme. " Elle m'étouffait presque, mais je la léchai docilement. Je crois qu'elle continuait à me faire payer ma conduite de ce matin, mais ce n'était pas pour me déplaire, bien au contraire. J'ai toujours eu un faible pour les femmes autoritaires. Sauf pour Ghislaine…

Chloé s'allongea sur moi et m'embrassa :
- " Alors, tu m'as remplie ? " je fis une mine abattue :
- " Non. Rien. Pas une goutte " Elle rit :
- " Je suis bien contente de pouvoir te couper le sifflet sur commande. Je veux que tu me refasses l'amour, jusqu'à ce que je te dise quand jouir. Mais pas avant, compris ? " Je lui répondis d'une petite voix :
- " Oui, Maitresse. " Ce titre l'amusa beaucoup. Comme j'étais un peu ramolli, elle me fit me caresser pour redevenir " utilisable. " La vive douleur avait remis mon compteur à zéro…

Elle me chevauchait allègrement, se caressant les seins en fermant les yeux, me reléguant au rôle d'un godemiché monté sur socle. Elle me serrait modérément, mais elle m'écrasait brièvement par moments pour me rappeler de bien me conduire. Je résistai assez bien à ses sollicitations, tenaillé par la peur de la douleur qu'elle ne manquerait pas de procurer si je venais à défaillir. Elle reprit son plaisir après un bon petit moment. Je la soupçonnai de retarder la venue de son orgasme pour me pousser à la faute, mais j'ai tenu bon. Elle se coucha sur moi et m'embrassa :
- " Tu es un bon petit esclave sexuel. C'est comme ça que Diane t'appelle, tu sais ? "
- " Oui. " Elle croisa ses bras sur ma poitrine, me faisant assez mal, et me demanda, d'un air amusé :
- " Tu veux te vider les couilles, mon trésor ? "
- " Ce n'est pas ce que j'aurais dit, mais oui, je commence à avoir envie. "

Elle se laissa rouler sur le lit, à côté de moi, la tête maintenue relevée par son bras. Elle me souriait vicieusement :
- " Eh bien, branle-toi. Je veux te voir te gicler dessus. " Je me masturbai en la regardant : elle me surveillait avec intérêt et amusement et me fit :
- " N'y mets pas autant de cœur… Je ne veux pas que tu y prennes du plaisir. Vide-toi, c'est tout. " Je fermai les yeux et me caressai mécaniquement. Je les rouvris pour me voir éjaculer abondamment sur le ventre et la poitrine. Je m'arrêtai à la disparition de mon érection.

Chloé était impressionnée :
- " Dis donc, quelle hémorragie ! Tant de jus dans une si petite carotte, ça tient du prodige !… Encore. Recommence. " Je repris mon petit sexe gluant entre le pouce et l'index et tentai de lui redonner vie. Chloé se moquait de moi :
- " Tu n'as pas honte de martyriser cette pauvre limace ? En plus, tu patauges dans ton jus, gros dégueulasse. " Il m'a fallu quelques minutes pour reprendre une érection normale. J'aimais assez me masturber sur commande : Chloé est une maîtresse amusante.

Elle m'arrêta en désignant un gros filet de sperme épais qui coulait le long de mon ventre :
- " Arrête, ça coule. Mange. " Je récoltai mon sperme tant bien que mal avec ma main et la léchai de façon provocante en fixant Chloé. Elle me souriait, l'air dégoutée :
- " Tu es dégueu, de bouffer ça… Tiens, tu me dégoutes, tu me donne envie de gerber. Allez, reprend ta petite branlette. " Je repris le manche, mais j'avais du mal à conclure. Je commençais à avoir mal, et je manquais de " support visuel. " J'aime regarder des photos pornos -de Carole, entre autres- quand je me masturbe. Chloé commençait à soupirer et à trouver le temps long. Elle compris que je manquais d'inspiration, se leva et se planta au pied du lit, en face de moi, me tournant le dos. Elle se pencha en avant et s'écarta les fesses, m'exhibant son petit trou interdit :
- " Regarde, si tu avais été moins con, ce matin, tu aurais pu me prendre par là. J'ai un beau cul, tout le monde me le dit…Préviens-moi quand tu vas gicler, j'aime bien regarder ça, et je ne voudrais pas rater le spectacle. C'est dégeulasse, mais ça m'a toujours fasciné. " Heureusement qu'elle m'avait prévenu, car la vue de son orifice qui me faisait de l'œil me donna un coup de fouet. Je fis, le plus stoïquement possible :
- " Je viens, maîtresse. " Elle se retourna juste à temps pour ne pas louper le spectacle, bien moins impressionnant cette fois.

Ce coup-ci, j'étais vanné. Elle s'agenouilla sur le lit et contempla mon sexe recroquevillé et mon corps couvert de mon sperme. Elle ne put réprimer une grimace de dégout :
- " Allez, mange-moi tout ça. Moi, ça me débecte, je vais boire un coup. Tu iras prendre une douche quand tu auras fini. " Je l'entendis fouiner dans le frigo. Je la croisai comme je sortais de la chambre, avec quatre bières dans les bras. Elle avait l'air d'aimer ça…

Quand je revins me coucher, frais et légèrement humide, elle était allongée sur le lit, les jambes écartées, et avait déjà fini une bouteille. Comme je me couchai à côté d'elle, sans un mot, elle émit un long rot sonore. Venant d'elle, ça m'a à la fois choqué et terriblement excité, une sensation bestiale, impossible à décrire. Elle décapsula deux bières et m'en tendit une :
- " Tiens, j'ai envie de t'embrasser, mais après ce que tu viens d'avaler, je préfère te passer la bouche à l'eau de javel. " Elle avait une bonne descente… Moi, je sirotais péniblement ma bière.

Elle avait déjà fini sa deuxième alors que j'en étais encore qu'à la moitié de ma première, et se leva d'un bond :
- " Oufff ! J'ai envie de pisser, il faut que j'y aille. C'est où ? " Je la maintins fermement par la main :
- " Je suis là, maîtresse. Inutile d'aller bien loin. " Diane m'avait laissé sur ma faim, la dernière fois, et depuis j'avais terriblement envie d'essayer ça : J'espérais juste tenir le choc. Elle se débattit :
- " Mais non, c'est fini, ces conneries… Je joue plus. " Je resserrai mon étreinte :
- " Moi, J'en ai envie… " Elle commençait à être inquiète et à paniquer :
- " Mais lâche-moi, merde ! Moi, j'ai pas envie de faire tes saloperies ! " Je la lâchai donc, à contrecœur :
- " Désolé, ne m'en veux pas, s'il te plait... Viens, je vais te montrer. " Je l'accompagnai jusqu'aux toilettes qu'elle aurait bien pu trouver toute seule, mais je tentai d'assurer le service jusqu'au bout. Je lui fis à travers la porte qu'elle avait tirée sur elle, sans la refermer :
- " Je peux te nettoyer, si tu veux… " Je me repaissais avec délectation du bruit de son jet dru sur la cuvette. J'adore ce bruit, il m'a toujours excité, depuis l'école primaire où j'écoutais les filles faire leurs petits besoins à la récréation, les toilettes étant contiguës. Chloé referma brusquement la porte sur elle, et je l'entendis s'essuyer nerveusement. Elle ressortit plutôt énervée :
- " T'es pas net, à vouloir à tout prix servir de chiottes ou de papier cul. Arrête avec ça, moi, j'accroche vraiment pas ! " Tant pis… Restons classiques.

Nous nous sommes recouchés sur le lit, et je finis ma bière en silence. Chloé me caressait la poitrine, se faisant enfin plus câline :
- " Prends ton temps, finis-la doucement. Excuse-moi pour le rot, c'est pas mon genre, d'habitude. C'était volontaire, pour te choquer… " Je l'embrassai :
- " Ne t'excuse pas. Moi aussi, je vais peut-être te choquer, mais une fille qui rote comme tu l'as fait, ça m'exciterait plutôt. Tu connais mon côté assez… cochon… " Elle me fit un sourire en coin :
- " Ouais, j'aurais dû m'en douter. Dis, tu aurais voulu que je te pisse dessus, ou quoi ? J'ai peur de comprendre ce que tu voulais faire exactement… "
- " Tu m'aurais pissé dans la bouche, j'aurais tout bu, et je t'aurais soigneusement nettoyée. " Elle grimaça, visiblement dégoûtée :
- " Bahhh… C'est encore pire que ce que je croyais. Tu fais ça souvent ? " Je la regardai dans les yeux :
- " Je l'ai jamais fait. J'ai failli, avec Diane qui était complètement saoule, mais elle s'est vite ravisée. Tu sais, je voulais t'être agréable, je ne voulais pas te faire peur… " J'avais fini ma bière, et elle me regarda d'un air étrange :
- " Et toi, tu as déjà fait dans la bouche d'une fille ? Ça doit être plus pratique, avec ton petit bec verseur… " L'idée ne m'avait même jamais effleurée :
- " Ah ! non, jamais… Tu serais tentée ? Je commence à avoir envie, moi aussi… " Elle secoua énergiquement la tête et le doigt :
- " Oh ! Non, non, non ! Tu ne m'as pas comprise !… Je ne suis pas tentée par tes expériences glauques. Je voulais savoir, c'est tout... Bon, maintenant, on arrête avec toutes ces cochonneries. J'ai envie de tendresse, et de te faire l'amour longtemps. C'est pour ça que je t'ai fait te vider… "

Elle m'embrassa et caressa mon corps, en évitant soigneusement mon sexe. Je l'enlaçai et flattai ses courbes comme elle descendait embrasser mes pieds. Etant très chatouilleux, elle n'insista pas longtemps. Je l'allongeai sur le ventre et lui rendit la politesse : Je m'agenouillai au-dessus de ses épaules et contemplai sa jolie croupe bien ronde :
- " C'est vrai que tu as un beau cul, et je ne m'en suis pas beaucoup occupé jusqu'à maintenant. Tu permets que je l'embrasse, à moins que tu aies encore des réticences ? " Elle ne semblait pas inquiète :
- " Non, vas-y, fais-moi tout ce que tu veux, mais ne m'y mets pas tes doigts, c'est la seule chose qui me hérisse. Heu… Ta queue non plus, au fait ! " Elle avait rajouté ça en riant : Elle avait l'air de s'être détendue… Je m'allongeai sur elle et caressai ses fesses en les pétrissant avec passion. Elle m'en fit la remarque en riant :
- " Tu devrais travailler à la boulangerie avec moi, tu as le coup de main pour pétrir les miches ! " Je souris :
- " Figure-toi que j'avais évoqué les miches de la boulangère avec Carole… C'est marrant, au fait, elle ne sait pas que la serveuse de la boulangerie et du " Lolitas " sont une seule et même personne… " Elle pouffa, mais ne releva pas. Je repris mon ouvrage en déployant ma langue redoutable au plus profond de ses replis intimes. Elle se laissa butiner en émettant de petits grognements de satisfaction. Elle avait l'air assez réceptive à mes avances, et me caressait comme elle pouvait en retour :
- " Tu fais ça très bien, c'est très agréable. Juliette avait raison, tu es un petit cochon. J'ai bien fait de me laisser faire, en plus, ça n'engage à rien. Je ne veux toujours pas aller plus loin, j'espère que je ne t'ai pas donné de faux espoirs... " Je m'assis sur le lit et lui dit :
- " Ce n'était pas mon intention... Tourne-toi, que je te débarbouille la face sud. Rassure-toi, ce coup-ci, je ne te violerai pas : J'arrêterai quand tu me le demanderas. " Elle m'adressa un sourire méfiant :
- " Ouais, Y a intérêt : tu m'as déjà baisée deux fois ! Enfin, façon de parler… " Je m'allongeai sur elle presque en position de soixante-neuf : je ne voulais pas lui imposer mon sexe. Je la léchai doucement, bercé par les mouvements de son bassin et ses soupirs. Elle me tira doucement en arrière :
- " Viens sur moi, mon chéri. J'ai faim de toi. Fais moi l'amour… " Je m'allongeai sur elle. Chloé me laissa la pénétrer facilement puis m'enserra délicatement. Elle modulait ses contactions pour en faire de délicieuses caresses. À ce train là, je risquais de ne pas faire long feu, malgré ma double masturbation :
- " Oh ! Chérie, tu es trop bonne… Tu vas me faire jouir si tu continues à me faire ça… " Elle me sourit tendrement :
- " Mais toi aussi, tu es très bon… Sors un peu, alors. " Je me retirai et m'allongeai sur le dos pour faire tomber un peu la pression.

À ce sujet, Chloé décapsula la dernière bière. Elle m'en offrit quelques gorgées avant de reprendre la bouteille. Cela me rappela que j'avais toujours envie de pisser :
- " Je reviens, je vais me repoudrer le nez… " Elle se releva :
- " Tu vas pisser ? Attends moi ! " Elle m'immobilisa devant la cabine de douche et me souffla, très excitée :
- " Il y a un truc que j'ai envie de faire depuis toujours, c'est de faire pisser un garçon. Toute petite, j'enviais une copine qui s'occupait de son petit frère. Je la matais quand elle prenait son petit zizi dans ses doigts pour qu'il fasse sur le bord du chemin… Ça te dérange pas que j'essaye ça avec toi ? " Je souris :
- " Mais non, avec joie, même ! N'hésite pas à me confier tes fantasmes les plus tordus, si je peux t'aider à les réaliser… " Je lui désignai du doigt l'endroit exigu dans lequel elle voulait me faire faire mes petits besoins : " Tu ne préfèrerais pas qu'on aille dehors, plutôt ? "
- " Oh si, ce serait mieux. Je vais même t'habiller un peu, si ton envie n'est pas trop pressante… " Elle m'enfila mon short et mon Tee-shirt, et elle, elle passa la robe de chambre de Carole. Une fois dans l'herbe, à pieds nus, éclairés par la lune et une lampe de la maison, elle passa la main dans mon short et sortit mon petit zizi par une jambe. C'était très dur de ne pas avoir de nouvelle érection… Heureusement, l'air frais m'aidait un peu.

Chloé m'encouragea :
- " Vas-y, fait pipi, mon petit Luc. Tata Chloé va t'aider. " Je me vidai sur les rosiers de Carole, et manquai d'arroser W, parti en maraude et attiré par nos bruits. C'était agréable d'être tenu par une main amicale, même si elle s'amusait à faire des zigzags avec mon urine. Elle m'égoutta maladroitement, me rangea dans mon short et me raccompagna dans la chambre en me tirant par la main. Je lui dis en souriant :
- " Merci, Tata Chloé, c'est gentil d'aider un petit garçon maladroit. " Nous nous sommes déshabillés et recouchés sur le lit. Elle m'enlaça et me fit d'un air soupçonneux, après un temps de réflexion :
- " Tu te moquais de moi, là ? " Je lui souris tendrement :
- " Mais non, pas du tout... Alors, c'était bien ? "
- " Oui, mais pas autant que j'aurais cru. " Je soupirai :
- " Eh oui, c'est le propre des fantasmes… Une fois réalisés, c'en n'est plus. "
- " Merci quand même d'avoir joué le jeu, c'était gentil. " Je me tournai sur le côté pour la regarder dans les yeux :
- " Dis-moi, ça va peut-être te braquer si je te dis ça, mais je pourrais peut-être jouer le rôle de ton oncle qui t'a traumatisée, et ainsi tu pourrais te venger et le " tuer ", au sens psychanalytique du terme, bien sûr… " Ses yeux se perdirent au plafond :
- " Tu crois ?… ça me semble une bonne idée, à priori, mais je ne sais pas si je serais assez forte pour l'affronter, même en position de force… On en reparlera, promis, mais là, j'ai envie de faire l'amour à Luc : Mon gentil petit amant. "

Chloé m'embrassa et se lova sur moi, frottant sa toison rêche sur mon membre qui se dressa rapidement. Elle m'enfonça en elle en se trémoussant, sans même s'aider de ses mains : elle est vraiment très habile de son sexe... Elle me faisait l'amour sans bouger, juste en contractant son vagin, ou plutôt les muscles de son périnée tout en embrassant mes tout petits seins de petite fille, comme elle dit. J'ai l'impression que nous avions tous deux beaucoup de souvenirs troublants remontant à l'enfance…

Elle se mit à aller et venir doucement, tendrement, sans passion, en me bécotant distraitement et en me mordillant le cou. Je lui caressai les seins en les faisant épouser le creux de mes mains, presque sans les toucher. Elle me souriait gentiment, et je lui rendais son sourire. Nous voulions que cela dure le plus longtemps possible, et nous faisions de longues pauses. Elle se relevait parfois légèrement pour que j'embrasse ses seins, ou elle, les miens ou mon sexe. Nous étions si peu frénétiques que nous avions fini par nous endormir l'un sur l'autre : Je fus réveillé par son léger ronflement à mon oreille. Sur le coup, je fus un peu vexé qu'elle puisse s'endormir sur moi, jusqu'à ce que je réalise que je dormais aussi… Je la réveillai en la basculant doucement sur le côté et éteignis la lumière :
- " Hein ? Oh… Je me suis endormie, ou quoi ? Je suis désolée, ce n'est pas flatteur pour toi… Ce doit être la bière. " Je l'embrassai :
- " Mais non, ce n'est rien... Pour tout te dire, je me suis endormi aussi. Bonne nuit, ma chérie… "
Cette fois je n'eus pas droit au frotti-frotta nocturne. Je l'ai juste entendue se lever pour aller aux toilettes.

Elle me réveilla par une délicate fellation, au petit matin. Je fis d'une voix ensommeillée :
- " Oh ! Ouissecasse, comme tu as la langue douce ce matin… " Chloé me répondit par un " Mrraw ? " de matou amoureux et vint se blottir dans mes bras :
- " Je suis désolée, mon chéri, je suis une bien piètre amante. J'ai honte de m'être endormie sur toi… C'est la première fois que ça m'arrive. " Je l'embrassai :
- " Rassure-toi, c'est que tu devais être comblée et sereine… J'ai fait pareil, alors, n'en parlons plus. " Elle me fixa d'un air coquin :
- " Tu veux faire pipi ? "
- " Pourquoi, tu veux me faire faire dehors ? " Elle rit :
- " Je pensais plutôt à faire l'amour, mais maintenant que tu me le dis… " Je me levai d'un bond :
- " C'est parti !... J'ai envie, Tata Chloé… " Elle me prit la main et m'entraîna dehors, nus tous les deux. La fraîcheur matinale m'aida à me libérer rapidement dans un buisson de genévriers. Après m'avoir égoutté, Chloé me masturba en se mettant à genoux. J'étais inquiet :
- " J'ai fini, Tata, qu'est-ce que tu fais ? " Elle me répondit d'une voix sourde :
- " Regarde ton petit oiseau comme il grandit quand on le caresse…"
- " Je sais, mais tu fais mal. Pourquoi tu fais ça ? "
- " Parce que Tata Chloé n'a pas de robinet, et elle aurait voulu en avoir un. " Je paniquai :
- " Tu vas pas me le prendre, dis ? " Elle criait presque :
- " Mais non, mon petit Pierrot, je vais juste te le manger et le mettre dans ma foufounette ! " Je m'enfuis en pleurant pour me réfugier sous les draps. Elle me rejoignit silencieusement et je sursautai quand elle me caressa les fesses à travers la toile. Elle cherchait à m'amadouer d'une voix douce qui ne me trompait pas :
- " N'ai pas peur, mon petit Pierrot, Tata ne veut pas te faire de mal… " Elle glissa sa main sous le drap et caressait mes fesses avec insistance, en respirant très fort. Elle enfonça brusquement sa main entre mes cuisses, saisit mes testicules avant que je n'aie pu esquisser un geste de défense et me les broya d'une main de fer. Chloé reprit de sa voix sourde :
- " Sois sage, sinon je vais être très méchante. Tu as compris ? "
- " Tu me fais mal, Tata… " Elle tira un coup sec sur mes attributs et répéta, un ton au dessus :
- " Tu as compris ?! " Elle m'arracha un cri et je me mis à sangloter :
- " Aïe ! Oui, Tata... Mais ne me fais pas de mal… S'il te plait… " Elle me fit de sa voix enjôleuse :
- " Je ne veux pas te faire de mal, mais tu n'es pas gentil avec ta tante… Moi, je suis gentille, je veux juste jouer avec toi à la poupée. Laisse-toi faire gentiment… " Je reniflais :
- " Je vais le dire à Maman ! " Elle souriait :
- " Ça m'étonnerait… Moi, je lui dirais que tu es un petit vicieux qui regarde sous les jupes des filles. À ton avis, qui elle va croire ? Un petit vicieux pleurnichard ou sa grande sœur adorée ? " Je ne dis plus rien, honteux. Elle me caressa la raie avec son autre main et m'y enfonça un doigt brutalement :
- " Tu sais, si j'étais un garçon, je crois que je mettrais mon zizi dans ton petit trou. Ça te ferait très mal, mais j'aimerais bien ça. " Je tremblai à cette idée : je sais comme ça peut faire mal…

Elle me retourna et me masturba un peu. J'étais dramatiquement humide et ne pouvais pas cacher mes réelles émotions. Elle se mit à me faire une fellation gourmande, sans lâcher mes bourses. Elle resserrait sa poigne à chacune de mes tentatives pour me dégager.

Elle me dit en souriant :
- " C'est pas désagréable, une bouche de fille, non ? Plus tard, tu apprécieras mieux. " Je restai de marbre, crispé, tétanisé, avec une belle érection quand même... Elle s'agenouilla de toute sa hauteur au-dessus de mon sexe et me présenta le sien :
- " Tu as déjà vu une foufoune de femme ? C'est comme une grande bouche, sans dents. Ça sert à avaler les petits zizis comme le tien. " Là dessus, elle s'assit sur mon membre et me chevaucha, en enserrant de nouveau mes bourses de sa main de fer derrière elle et jouit rapidement et bruyamment.

Elle rit devant mon air hagard :
- " N'aie pas peur ! Quand les grands font ça, ils sont tellement contents qu'ils crient. Tu verras plus tard... Mais je te montrerai un film où il y a des messieurs et des dames tout nus qui font ça. Tu verras, c'est drôle. " Elle descendit du lit et me serra les testicules une dernière fois, à me faire gémir :
- " Ça, c'est notre petit secret à tous les deux, mon Pierrot... Ne dis rien à personne, sinon je te ferais vraiment du mal, comme si j'avais un zizi. Compris ? " Je sanglotai :
- " Oui Tata. C'est promis. Lâche-moi, tu fais mal. " Elle me lâcha et me fit un petit bisou sur la bouche en souriant :
- " C'est bien, mon petit Pierrot. Tu es un grand garçon, maintenant. "

Elle s'allongea en me tournant le dos, poussant un profond soupir :
- " Merci mon chéri, tu as été super... Tu es un excellent comédien ! Je l'ai bien baisé, mon oncle, tu trouves pas ? " Sa voix était apaisée, joyeuse.
- " Il s'appelle Pierre ? "
- " Oui. Et il est très gentil, à part ce moment d 'égarement qu'il a eu il y a une trentaine d'année. "
- " Tu te sens libérée, maintenant ? "
- " Oui…On dirait. Mais on verra avec le temps... Sinon, je ferais quelques piqûres de rappel… Essaie de me caresser comme je n'aime pas, pour voir ?… " Je glissai un doigt dans sa raie.
- " Bof… On dirait que ça me fait plus pareil…Allez, prends-moi, moi amour… " Je me collai contre la croupe qu'elle me tendait et je lui fis l'amour doucement. Elle me prodiguait des caresses voluptueuses avec son sexe habile, et je ne tardai pas à jouir à mon tour.

Nous sommes restés sans bouger un petit moment. W revenait de sa tournée d'inspection matinale et se blottit contre les seins de sa grande copine en ronronnant. Chloé me fit d'une voix inquiète :
- " Dis-moi, est-ce que vous faites des cochonneries avec vos animaux ? " Je souris, mais elle ne pouvait pas le voir :
- " Bien sûr ! Carole se fait mettre par son âne pendant que je saute les biquettes. " Elle était interloquée :
- " Ah bon ? " Je soupirai et fis, consterné mais amusé par tant de crédulité :
- " Mais non… C'est pour rire… Pourquoi cette question ? On a l'air donc si pervers ? " Elle rit :
- " Oui, ça, c'est sûr… Non, c'est que quand je caressais ton bourricot, il avait une petite érection -C'est impressionnant, ces engins- et il cherchait mes seins… "
- " Ah… Ça, on ne sait pas, il a toujours été comme ça. Pour les seins, il a peut-être été sevré trop tôt, mais pour l'érection, je crois que ça leur arrive quand ils pissent, ou qu'ils sont contents. Mais Carole est plus au courant que moi -elle est vétérinaire amateur- et elle ne m'en a jamais parlé : Ça ne doit pas être bien grave... "
- " J'ai vu aussi des harnais, des bricoles d'attelage et une selle. Ça vous sert à quoi ? "
- " Ça, c'est pour équiper Carlos -c'est le nom de l'âne. On le promène dans les environs et il balade les gosses du village sur son dos, il adore ça. Sinon, on l'emmène en randonnée, il porte notre barda. D'ailleurs, on devrait en faire une dans les prochains jours. " Chloé s'excita :
- " C'est vrai ? Je peux venir ? J'adore la marche ! " Je tempérai ses élans :
- " Il faut que j'en parle à Carole. En principe, on part à deux, car on fait des choses… Dont je t'ai déjà parlé d'ailleurs. Et on part environ trois jours, coupés du monde. " Elle était toujours aussi remontée et trépignait :
- " Mais j'ai envie -j'ai envie -j'ai envie ! "
- " Okay, je verrais ce que je peux faire. "

Je regardai ma montre :
- " Merde ! J'espère que la boulangère n'est pas passée… Carole met un mot sur le portail, d'habitude… " J'enfilai une robe de chambre, pris le bloc notes réservé à cet usage et me rendis au portail, en priant qu'elle ne soit pas déjà passée. L'été, la boulangerie était souvent fermée, leur commerce se limitant au ravitaillement d'habitués paresseux -comme nous- et aux nombreux restaurants du coin. Je vis sa petite fourgonnette arriver comme j'accrochais le mot que je chiffonnai aussitôt. La boulangère, assez sympathique, approchait de la cinquantaine -et de ma personne par la même occasion- la taille moyenne, légèrement enveloppée, les cheveux auburn. Je lui fis, toujours charmeur :
- " Bonjour, princesse… C'est rare que je vous voie… " Elle me détaillait avec intérêt : j'avais passé la robe de chambre de Carole, plutôt transparente. Surtout à contre-jour…Elle me fit d'un sourire en coin :
- " Vous allez attraper froid, Monsieur, à vous promener ainsi tout nu… " Je lui prit deux baguettes, un sac de pain sec -restes d'un restaurant, presque cadeau- et quatre croissants.

Dans la cuisine, Chloé se bagarrait avec la cafetière. Je vins l'aider à préparer le déjeuner. Je fis des bons œufs à la coque avec du bon pain frais, pour son plus grand bonheur -et le mien. Elle, elle se gava en plus de lait de chèvre.

Après le déjeuner, j'habillai Chloé avec les vêtements de travail de Carole -elles avaient à peu près la même taille, bien qu'elle soit moins " voluptueuse " et moins robuste que mon épouse. Je lui proposai d'aller s'occuper des bêtes et lui confiai le précieux sac en la mettant en garde :
- " Fais gaffe, ce sont des fous furieux. C'est pire que si tu te promenais au milieu de la foule avec un sac de billets de banque. " Pendant son action humanitaire, je fis un peu de ménage et la vaisselle, puis me remis au travail. C'était lundi…

J'avais gagné plus de deux cent euros, plus cinq cent trente grâce à mes collègues. La découverte de pétrole au pays d'Omar avait boosté mon secteur, l'Afrique. Mes amis n'étaient pas en reste, surtout Henri qui me fit enfin profiter des retombées de ses " affaires. "

Je quittai mon poste de travail et allais voir si Chloé était toujours en vie. Je pris W dans mes bras mais il se débattit à l'approche du portillon : Carole m'avait raconté qu'il s'était fait bouffer la queue par les oies, il y a quelques temps. Ce désagrément m'étant déjà arrivé, je comprenais sa nervosité...

Chloé avait les cheveux en bataille et trayait les chèvres : on aurait dit une vraie fille de la campagne, comme Carole. Elle se retourna et me fit un grand sourire épanoui :
- " Tu viens m'aider ? J'ai bientôt fini : je trais celle-là et j'arrive... Tu peux prendre les œufs, ils sont dans le panier. " J'étais admiratif :
- " Dis-donc, tu es une vraie fermière ! ça a été, avec le pain ?" Elle rit :
- " Ah, tu parles ! Tu m'avais mise en garde, mais c'était pire que ce que je croyais… Pendant que je donnais du pain aux volailles, ton bourricot m'a arraché le sac des mains et s'est barré avec. Heureusement, il s'est déchiré et j'ai pu le récupérer. Je me suis quand même fait pincer le cul par une oie pendant que je ramassais les morceaux. Je comprends mieux maintenant pourquoi tu veux me les refourguer… " Son récit me donna une impression de déjà vu.

Je pensais déjà au repas de midi :
- " Ça te dit, des pâtes avec des œufs au plat, une salade de tomates et de concombre ? " Elle referma le portillon :
- " Ah ouais, ça me va tout à fait ! "
- " Viens, on va cueillir les tomates. Je crois qu'il reste un ou deux concombres au frigo, si Diane et Carole ne se sont pas tout envoyé cette fameuse nuit... " Je la guidai jusqu'au potager qu'elle n'avait pas eu le plaisir de voir, encore. Vraiment, tout la poussait au ravissement :
- " Ouah ! Vous avez déjà des tomates… Et des concombres ! Et là, des melons ! "
- " Les melons ne sont pas encore mûrs. Si tu en veux, Ils en vendent à côté du " Lolitas ". Si les légumes sont si précoces, c'est qu'ils ont grandi en serre : on vient juste de la démonter... Un peu trop tôt, peut-être, vu le temps pourri qu'on vient d'avoir. Apparemment, il n'y a pas eu de dégâts. " Je la laissais cueillir les fruits. Elle s'amusait comme une gosse :
- " Oh ! Des tomates cerises ! J'en ai jamais goûtées, des fraîches… Je peux ? " Je souris en secouant la tête :
- " Mais oui… vas-y, moi, j'aime pas trop ça, c'est pour Carole. Mange tout ce que tu veux, Elle est partie pour quelques jours. " Elle en mangea bien une quinzaine, et en cueillit une dizaine supplémentaire pour " plus tard. "

Pendant que Chloé préparait la salade de tomates -je la surpris plusieurs fois à en engloutir subrepticement une tranche-, je m'occupais du concombre :
- " Son frère a eu moins de chance. C'est celui qu'on a mangé hier à midi : Carole et Diane l'ont bien amoché… " Elle rit :
- " Qu'est ce qu'elles ont bien pu faire avec, donc ? " Je haussai les épaules :
- " Ah, ça… Elles ne s'en sont pas trop vantées… En plus, elles ont bouffé une banane. Enfin, je ne suis pas sûr qu'elle soit entrée du bon côté de leur anatomie…"
- " C'est à dire ? "
- " Disons qu'on va passer à table, et que je te laisse deviner ? "
- " Ouais, je vois…Alors, à table ! "

Le repas terminé, Chloé m'aida à faire la vaisselle et ranger la cuisine. Je l'embrassai :
- " Alors, ma poulette, qu'est ce que tu veux faire, cet après-midi ? " Elle n'hésita pas une seconde :
- " Me promener avec ton bourricot ! " Je secouai énergiquement le doigt :
- " Ah non, pas question ! Cette bestiole est ingérable, c'est bien trop dangereux. Il n'obéit qu'a Carole, et encore... Tu voudrais pas aller te promener avec les oies, et aller les noyer dans le Loing**, plutôt ? " Je me suis aussitôt rendu compte que c'était idiot de vouloir noyer des palmipèdes, bien que les cygnes y arrivent très bien***.
- " Nan. Et si on allait barboter dans la piscine ? On peut, non ? "
- " Ah oui ! Bonne idée. Je prends le matériel, à boire et on y va. Je ne voudrais pas piller la demeure de mes chers maîtres… "

Chloé avait tenu à emmener W. Une lubie… Surtout qu'il faisait régulièrement le tour du grand mur pour aller taquiner leurs poules naines. De plus, nous étions assez chargés, surtout moi : J'avais emporté pas mal de bières -le reste de mon maigre stock- des sodas, des biscuits, de l'ambre solaire et tout le matériel adéquat. Sauf les maillots, bien sûr…

Elle posa Ouissecasse sur un bain de soleil et se coucha sur un autre pour que je l'enduise de matière grasse. Les parasols protégeaient bien du soleil, mais certainement pas des rayons de la mort, comme j'appelle affectueusement les ultraviolets. Chloé me rendit la pareille, et folâtra un petit moment entre mes fesses bien huilées. Elle savait que j'aimais ça, mais n'alla pas plus loin : Dès qu'elle eut fini, elle poussa un cri de guerre et plongea dans la piscine. Le pauvre W, qui inspectait les environs, sursauta.

Je l'ai rejointe dans l'eau, mais beaucoup plus sobrement : Je n'aime pas trop me faire remarquer, sauf quand je me promène en tenue sexy et en escarpins. Chloé nagea vers moi et s'enroula autour de mon corps, en apesanteur. Elle m'embrassa tendrement et me sussurra :
- " Tu l'as déjà fait, dans l'eau ? " Je lui répondis, pince-sans-rire :
- " Caca ? Oui, mais il y a prescription, j'étais très jeune… " Elle pouffa :
- " T'es con… Tu vois de quoi je parle… "
- " Mais oui, rassure-toi… Jamais. Tu veux essayer ? " En réalité, j'avais déjà essayé, avec Carole, dans l'océan atlantique. L'eau était si froide que mon érection était inutilisable. Repartons sur des bases saines…

Chloé me fit un large sourire et disparut sous les flots. Ma truite avait trouvé un asticot et tirait sur la ligne. Je ne sais pas si elle respirait par mon tuba, mais elle resta un temps relativement long sous l'eau. Elle remonta enfin en inspirant une grande goulée d'air.
- " Eh bien, tu as du coffre ! Tu fais de l'apnée juvénile**** ? " Elle rit :
- " Je fais pas mal de sport, quand j'ai le temps… Et je n'ai pas de mérite, j'avais mes bouteilles ! " Dit-elle en me caressant les bourses. " Sinon, tu as aimé ? " Je lui fis un sourire béat :
- " Oh oui… J'avais l'impression d'avoir le zigouigoui dans un taille-crayon…" Elle m'éclaboussa abondamment :
- " Ingrat ! Après tout les efforts que j'ai fait pour t'être agréable ! "
- " Je plaisante, bibiche ! C'était très bien... Maintenant, j'ai plus mal quand tu me suces. " Elle se jeta sur moi pour m'entraîner la tête sous l'eau, en riant :
- " Petit con ! "

Nous nous embrassions passionnément quand W se dressa sur ses pattes arrières, aux aguets : il avait entendu du bruit. Nous aussi, quelques secondes plus tard : quelqu'un jouait avec le portillon pour essayer de l'ouvrir. Il était assez tordu à manipuler, et seuls quelques initiés -dont moi- y parvenaient. Les pas se rapprochaient, et Ouissecasse battit prudemment en retraite sous la haie, le ventre contre le sol. Ce n'était que Juliette, équipée elle aussi comme pour aller à la plage. Elle fut aussi surprise que nous :
- " Tiens, vous êtes là, les enfants ? Je vous dérange pas, j'espère ? Je m'en vais, sinon… " Nous criions en chœur :
- " Mais non, restez ! " Elle sourit et s'installa. Elle avait emporté son petit univers : ses mots croisés, un livre -en italien-, un poste de radio, une bouteille d'eau minérale, de la lotion solaire son chapeau de paille et ses lunettes. Elle se déshabilla entièrement : elle avait bien un maillot de bain, mais elle l'enleva aussi après une brève hésitation :
- " Après tout, vous m'avez déjà vue nue… Mais ça vous choque peut-être, une grand-mère, toute nue ? " Chloé rit :
- " Mais non, ne soyez pas stupide. Vous êtes encore très belle ! Vous nous plaisez beaucoup. Viens, Luc, on va lui passer de la lotion. " Juliette baissa les yeux à notre sortie de l'eau. Elle nous jeta tout de même de brefs coup d'œil :
- " Vous êtes très beaux, tous les deux. " Nous la pétrissions chacun d'un côté, et elle semblait apprécier beaucoup. Chloé la caressait en la regardant langoureusement et tenta de lui voler un baiser. Elle se détourna brusquement :
- " Non, moi je ne suis pas attirée par les femmes. Excuse-moi... " Chloé lui sourit :
- " C'est pas grave, je t'en veux pas… " Juliette s'épancha en souriant :
- " Luc, c'est peut-être un peu tôt, mais j'ai commencé à asticoter mon mari ce matin. Il m'a traité de vieille truie perverse quand il m'a vue en petite tenue, et surtout parce que je faisais mine de l'ignorer. J'ai même été jusqu'à mettre… ma main dans ma culotte. Il est parti en bougonnant, et je me suis enfermée un moment dans ma chambre en poussant des petits cris et en remuant sur mon lit. Quand je suis sortie, il ne m'a pas dit un mot, mais me regardait d'un air rêveur, et inquiet aussi. Après un bon moment, il m'a demandé d'une petite voix s'il y avait un autre homme, et j'ai souri d'un air de dire : " Qui sait ? " ...Il est complètement chamboulé, le pauvre chéri... " Je lui fit un grand sourire :
- " Mais c'est très bien, tout ça ! Vous manoeuvrez comme un chef ! Laissez-le vous tomber dans la main. " Chloé était choquée :
- " Vous vous laissez insulter en souriant ? "
- " Oui, Luc m'a dit que c'était bon signe. Alors, oui. Je l'aime beaucoup, mon vieux bonhomme… " Chloé ne comprenait pas tout. Elle ne dit plus rien, mais secoua la tête.

Comme elle entamait l'onction de ses cuisses, elle les souleva et me dit :
- " Vas-y, mon chéri. Elle aime bien ça, et je sens qu'elle en a envie. Je terminerai de lui passer l'huile. " Juliette était un peu réticente, mais se laissa vite aller. Elle commençait à être rodée… Cette fois, je m'apesantis un peu plus sur sa raie, et elle leva son bassin pour me faciliter la tâche. Chloé lui pétrissais les seins, luisants de crème solaire. Lorsque Juliette eut son orgasme, elle n'a pas eu à retenir ses cris : Chloé l'embrassait à pleine bouche, les mains toujours sur sa poitrine. Elle nous repoussa mollement :
- " Petits monstres… Vous allez me tuer… C'était si bon… Merci, mon Dieu. " Je lui fit en lui tapotant la cuisse :
- " Mais non, restons simples, appelez-moi Maître ! " Chloé lui passa un doigt dans le sexe, ce qui la fit sursauter, et le suça avec délice en la fixant dans les yeux, puis elle m'embrassa:
- " Maintenant, chère Juliette, nous allons faire l'amour pour vous. " Elle s'agenouilla de profil et me fit une fellation très sensuelle, digne d'un film porno. À vrai dire, c'était une projection privée, pour une seule spectatrice... Chloé se releva, m'embrassa et me chuchota à l'oreille :
- " Fais semblant de m'enculer… " À Juliette :
- " J'ai l'impression que vous êtes très interressée par ce qu'on va faire, et je vais vous montrer comme c'est bon, par derrière… " Elle s'inclina juste devant moi, les mains sur les genoux. Je m'accroupis pour faire couler ma salive dans sa raie et lui caressai son petit trou de manière assez appuyée. Si elle voulait simuler, autant en profiter... Elle gémissait sous mes caresses, et m'invita à la prendre. Je me glissai dans son vagin en forçant -elle s'était contractée pour renforcer l'illusion, et elle poussait des cris et des soupirs. Juliette n'y voyait que du feu, et était passablement fascinée. Chloé m'invita à accélérer la cadence et à la " défoncer. " Elle hurla son plaisir en m'écrasant le pubis à grand coups de sa croupe, et je l'ai rejointe aussitôt. Elle se retourna, s'agenouilla et me suça encore un peu avant que mon érection disparaisse. Chloé se laissa enfin tomber au sol, à mes pieds. Elle fit à Juliette, dans un état second :
- " Mon dieu, quelle bonne enculade ! Si vous saviez comme c'est bon, de se faire défoncer l'arrière boutique… Et Luc est un artiste en la matière… Vous avez vraiment tort de vous en priver... "

J'avais un peu compris le but de la manœuvre… C'était gentil de sa part, mais c'était un peu de l'escroquerie, quand même… Juliette était embarrassée, et tiraillée par un dilemme :
- " C'est vrai que Luc est un petit dieu -plutôt un petit démon- de l'amour, mais j'hésite à franchir ce pas. C'est une chose qui sent le souffre, pratiquée par le diable et ses fidèles. Franchement, je ne sais pas. " Chloé en remit une couche :
- " Vous savez, presque toutes les épouses le font, au moins pendant leurs règles ou leur grossesse, ou par facilité. Il n'y a rien de diabolique là-dedans. Et puis, l'église n'y connaît rien, elle ne couche pas. Officiellement… " Juliette éluda le débat :
- " Oui… Je verrais plus tard. "

Elle attrapa ses mots croisés et alluma sa radio. Nous commencions à l'indisposer, et nous n'insistions plus. Chloé me fit à l'oreille :
- " J'ai simulé… j'ai encore envie. " Je lui répondis à voix haute :
- " Allonge-toi au bord de la piscine, les pieds dans l'eau. " Je plongeai, et attira ses fesses au bord du bassin. J'étais à bonne hauteur pour lui brouter son exubérante cressonnière. Elle se laissa faire quelques instants, puis me rejoint dans le bassin en m'enlaçant. Chloé me fit à l'oreille :
- " Tu l'as déjà fait, dans l'eau ? " je lui répondit, toujours pince-sans-rire :
- " Pipi ? Oui, à l'instant. Et il n'y a pas prescription. " Elle me dit en souriant :
- " T'es dégueu… l'eau est assez chaude, c'était pas la peine… "
- " C'était encore pour rire, rassure-toi. " Elle me caressa quelques secondes pour s'assurer de mon érection et s'empala sur mon sexe, et je la laissai prendre son plaisir sur moi. Elle semblait apprécier que je la laisse faire à sa guise, et jouit bientôt à mon oreille.

Elle m'embrassa et me dit, d'un air sérieux :
- " Voilà. Tu l'as déjà fait, dans l'eau. " Nous avons barboté un bon moment dans la piscine, bu des bières et des sodas, si bien que je commençais à avoir vraiment envie de pisser. Mais pas dans la piscine… Je proposai une attraction à ces jeunes filles :
- " Dites, je vais aux toilettes, dans la maison, j'ai les clés. Si ça vous dit… Et aussi, il y a des vidéos que je voudrais bien vous montrer. " Elles se levèrent comme un seul homme : Diane leur avait longuement parlé de ces vidéos, et Juliette n'en avait pas vu grand-chose jusqu'à présent.

Nous avions passé quelques vêtements, la maison étant assez fraîche, puis je laissai la priorité à ces dames. Elles avaient en fait plus envie que moi, mais n'avaient pas osé évoquer ce sujet. Une fois soulagés, je les guidai jusqu'au bureau de Denis et leur montrai la vidéo de mon baptême, et celles de notre soirée avec Carole et de la " nature morte. " Je ne les avais pas encore vues, Denis s'était assez bien débrouillé. Il manquait une petite touche artistique, mais le fond était là.

Les prestations de Carole ont profondément troublées Juliette :
- " Je n'aurais jamais cru que Carole puisse faire ça : Jusqu'à ce que je le voie de mes yeux, je t'avoue que je croyais bien que tu étais brouillée avec elle, depuis que je l'ai vue partir hier matin, en pleurant. " Je lui fis avec un sourire en coin :
- " Et encore, nous ne savons pas ce qu'elle a fait toute la nuit avec Diane… " Chloé était songeuse :
- " Oui…J'ai vu l'état du lit, c'était pas beau à voir… " Juliette retourna au bord de la piscine, elle avait un peu froid. Chloé me caressa la main, et dit d'une voix hésitante :
- " Dis, j'ai envie d'essayer ta machine… Je peux ? " Je l'entraînai par la main en souriant :
- " Bien sûr, viens ! "

Elle caressa la dure planche de bois brute, polie par endroits par quelques peaux soumises. Elle joua un instant avec les sangles et les manivelles, puis grimpa dessus:
- " Attache moi. Je veux voir ce que ça fait. " Je lui fis essayer toutes les configurations possibles et lui infligeai quelques sévices et attouchements pour mieux lui faire ressentir la position délicieusement inconfortable de l'esclave soumis aux caprices de son maître. Elle semblait intéressée :
- " Ouais, ça me fait des sensations… Mais il faut avoir une grande confiance en son partenaire pour faire ça. Tu aurais pu me violer dix fois, et comme tu en as envie, en plus… " Elle me fit un clin d'œil, mais je la grondai :
- " À ce sujet, tu es gonflée de faire la propagande de la sodomie à Juliette. Tu n'es pas la mieux placée pour ça… "
- " C'est qu'on en a beaucoup parlé entre filles, pendant que toi tu pratiquais… Juliette nous a confié qu'elle n'arrête pas de te revoir en train de te faire mettre -ce n'est pas le terme qu'elle a employé, tu t'en doutes- depuis qu'elle a vu ta vidéo, et elle se dit que ça doit être très bon, mais que ça doit faire un peu mal…Bref, on dirait qu'elle retourne le truc dans tous les sens. Nous deux, on a rien dit : On n'en est pas du tout fan, mais on ne voulait pas la dégoûter. Pour nous, c'est un truc de mec, pour asservir les filles, les humilier et les priver de plaisir en leur faisant mal, en plus. Un peu comme l'excision, quoi… " Eh bien… je la croyais plus ouverte que ça…
- " Je dirais même comme l'infibulation***** ! Comme tu y vas…Tu ne connais aucune fille qui aime ça ? "
- " Oh, qui tolèrent, qui apprécient moyennement, qui supportent, qui simulent pour abréger le vidage des burnes de monsieur, oui. Mais je n'ai jamais rencontré de fille qui aime vraiment ça. " Je soupirai :
- " J'espère que Carole ne m'a pas menti… Mais je ne crois pas, ce n'est pas son genre. Bien qu'a la réflexion, elle ne m'avait pas semblé très enthousiaste... Tant pis, je continuerai à offrir mes fesses. Moi, au moins, je sais que j'aime ça ! "

Nous sommes retournés quelques instants au bord de la piscine pour tenir compagnie à Juliette, et barboter en faisant les fous, puis nous sommes rentrés. W était retourné à la maison depuis longtemps : il préférait le calme arboré de son domaine. Chloé voulait revoir les chèvres et les traire une dernière fois, ainsi que Carlos et les volailles. Elle aimait aussi beaucoup les canards qui la suivaient en devisant sans arrêt : Elle leur jetait un reste de pain de ce matin dans leur mare -ils n'avaient pas tout mangé. Les oies étaient restées au fond du champ, à trompeter contre le chien du voisin qui aboyait en retour, séparés par la clôture. J'enserrai la taille de Chloé et lui embrassai le cou :
- " On dirait que tu te plais, ici… " Elle me caressa la nuque sans se retourner :
- " Oh oui… Quelle chance tu as… Tu fais quasiment rien, tu as un petit paradis… " Elle étendit la main et fit un geste circulaire pour embrasser mon domaine " …tu as une épouse à faire baver la terre entière, et tu fréquentes plein de monde -hommes et femmes- en même temps. Je t'envie, tu sais… "
- " Si tu veux, et si Carole est d'accord -elle l'est toujours- tu pourrais vivre ici un petit moment, prendre des vacances, et même, si tu y consens, nous servir de bonne dévouée, si tu vois ce que je veux dire… " Elle rit :
- " Comme Alicia ? Ce serait rigolo ! Pour le boulot, ça me ferait pas peur, je suis hyperactive. Par contre, pour le sexe, je ne changerai pas, tu n'aurais rien de plus. Moi, par contre, j'aurais la volcanique Carole… "
- " Ça me va, je n'en attendais pas plus de toute façon. Allez, on va faire la popote, quand tu auras fini avec tes rongeurs. " Elle rit, en disant que je ne connaissais rien aux animaux : C'est vrai, pour moi, la grande famille des rongeurs va du canari au percheron. Je continuai :
- " Mais avant, on ira te remplir de tomates cerises. D'ailleurs, je n'ai pas revu celles que tu avais cueillies pour plus tard, soit disant…" Elle rit en tapotant son estomac.
Nous avons fait un passage au potager, pour cueillir quelques légumes et arroser un peu le jardin : la pluie récente s'était déjà bien évaporée... Chloé cueillit des tomates, des concombres, et toutes les tomates cerises assez mûres… pour plus tard, bien sûr.

Nous avons mangé le même repas frugal, terminé sur du fromage : elle faisait une cure de fruits et légumes chez nous. À vrai dire, je n'en avais pas vu beaucoup dans son appartement, à part mes roses… À la fin du repas, elle sembla songeuse :
- " Dis-moi, Tu pourrais m'emmener à la boulangerie, demain matin à huit heures ou ça te fait trop tôt ? " Je suis peut-être une marmotte oisive, mais je ne suis pas un monstre :
- " Ah ! Mais oui… j'avais projeté de te ramener ce soir à ton orphelinat après avoir abusé une dernière fois de ton corps, mais ça me va. " Elle m'embrassa amoureusement :
- " Mais avant, il faudrait passer chez moi pour que je mette ton bon lait au frais. Et tes bons légumes. " Je serrai les dents :
- " Tu ne crains pas d'abuser ? " Elle me fit un sourire ingénu :
- " Oh non… Prends-ça comme une avance sur mes gages… Et je me lèverai tôt pour traire les chèvres et te piquer des œufs une dernière fois. " Je secouai la tête :
- " Tu es un vampire : tu as pompé presque toutes mes bières, vidé mon potager et asséché mes bêtes... Sans parler de mon pauvre petit poireau. Allez viens, on va jouer dehors. "

Je l'entrainai sur un banc de pierre tiède pour profiter de la fraicheur. Nous avons devisé un long moment, jusqu'au crépuscule. Le ciel était couvert -un léger voile nuageux- donc pas de contemplation des étoiles. Je me levai :
- " Tu viens, on va se baigner… " Elle soupira :
- " Encore ? Mais il fait noir, et j'ai eu ma dose de chlore pour aujourd'hui… "
- " Non, petit monstre assoiffé de lait de chèvre, dans une baignoire. À l'étage. "

Elle ne se fit pas prier, et m'accompagna avec plaisir :
- " Ouah ! Elle est plus grande que la piscine ! " Je tournai les robinets :
- " N'exagérons pas... Il y a deux places, en vis à vis. Et il y a même des bubulles… " Je rejoignis Chloé qui s'était déjà installée et jouait avec le bain moussant. Je la mis en garde :
- " Fais gaffe, n'en mets pas trop ! Avec les bulles, ça risque de tourner à la soirée mousse. " Elle cria :
- " Oh oui ! Je boirais bien une petite mousse, avec ça ! " Je la calmai :
- " Mais tu es une vraie éponge ! Tu veux pas une pipe, aussi ? " Elle changea de sujet :
- " Elle est vraiment chouette, ta baignoire... Tu aurais dû me la montrer plus tôt. C'est mon rêve, une baignoire. Alors, une comme ça… "

Elle poussa un soupir d'aise en se calant dans son fauteuil moulé lorsque je mis le bulleur en route. Elle s'amusait à serrer les cuisses et à faire jaillir les bulles par intermittence :
- " J'adore péter dans mon bain ! Et ça sent même pas ! " Quelle gamine… Je les attire, on dirait. Elle avança sa main sous la mousse et saisit mon membre pour me caresser sensuellement :
- " Tu peux me faire pareil, si tu veux… " Je ne me fis pas prier et glissai ma main dans son sexe avide. Les bulles qui remontaient entre ses cuisses devaient être à l'origine de son excitation…

Nous nous sommes caressés doucement, les yeux dans les yeux, jusqu'à ce qu'elle jouisse en silence. Je l'ai arrêtée avant qu'elle ne m'achève, à sa grande déception :
- " Je préfère ne pas me répandre dans la baignoire, on va en avoir partout. Je l'ai déjà fait, et c'est pas beau à voir… "

Je la laissai savourer son plaisir tranquillement. Elle souriait, les yeux fermés... La pauvre avait besoin de souffler, à force de vivre sa petite vie morne et laborieuse. Je la tirai de sa somnolence en attrapant le téléphone à côté de la baignoire : j'avais pensé à en placer un ici, car, c'est bien connu, il suffit d'entrer dans son bain pour qu'il se mette à sonner :
- " Je viens de réaliser que je n'avais pas de voiture, et Denis doit avoir besoin de la sienne pour son boulot. Je vais appeler Juliette. " Le téléphone sonnait déja depuis plusieurs secondes, et j'espérais qu'elle ne soit pas déjà couchée. C'est Roland, le mari de Juliette qui décrocha après un nombre conséquent de sonneries :
- " Allô ? " Il semblait énervé. Lui non plus n'aime pas ces engins.
- " Bonsoir Roland, c'est Luc, votre petit voisin. Je vous dérange pas ? "
- " Non, non… C'est qu'à cette heure, ce sont rarement de bonnes nouvelles. Tu as un problème ?" Chloé avait trouvé sur le rebord de la baignoire, dans une boite, toute une famille de canards en plastique jaune -les jouets de mon épouse- et se mit à jouer avec dans la mousse en chantonnant et en leur faisant la causette. Exactement comme Carole. Quand je disais que je les attirais… Roland l'avait entendue :
- " Mais tu n'es pas seul ? Juliette m'a dit que Carole était partie pour quelques jours… "
- " En effet. J'en ai profité pour louer les services d'une prostituée à la journée. Ça coûte assez cher, mais me change de l'ordinaire… " Chloé pouffa, mais Roland me croyait à moitié. Il me connaissait trop bien :
- " Ah bon… Mais qu'est-ce qui t'amène ? "
- " Juliette m'a proposé de me prêter sa voiture. Je voudrais savoir si elle était d 'accord pour me la prêter demain matin… J'en aurais besoin vers sept heures, si c'est pas trop tôt… " Chloé faisait " coin-coin " en promenant maman canard et ses canetons à travers la mousse. Il réfléchit un long moment :
- " Heu… Tu sais, elle est plutôt bizarre, en ce moment : Là, elle s'est enfermée dans sa chambre et je me demande ce qu'elle y fait. Je vais lui dire que tu veux lui parler, ça va peut-être la faire sortir… " J'attendis un long moment : Je l'entendais crier et s'énerver, puis il revint au téléphone, un peu à cran :
- " Bon, elle a pas voulu sortir. Elle est d'accord, et elle t'embrasse. Passe demain matin à la maison, on sera debout. Tu ne saurais pas ce qui lui arrive, par hasard ?" Je le remerciais en éludant la question, juste en émettant l'hypothèse qu'elle devait avoir ses règles. Vu son âge, ça le fit tout de même sourire.

J'ai eu un mal fou à sortir Chloé de la baignoire : Elle avait rangé ses jouets et se laissait porter pas les bulles, dans un état second. Je lui déposai une bise tendre sur la joue. J'adore les petites filles qui n'ont pas grandi, comme elle... Chloé me rendait l'absence de Carole supportable. Car Carole me manquait terriblement, et il me semblait presque la retrouver chaque instant en elle.

Je descendis me coucher, mais avant je lui montai un verre de lait de chèvre. Elle me l'avait déjà piqué, de toute façon : qu'elle le boive ici ou chez elle… Je la tirai de sa torpeur par un autre baiser. Je crois qu'elle dormait :
- " Tiens, ma chérie, du bon lait de chèvre. Tu va faire un gros dodo, avec ça. "
- " Mmm ? Oh, c'est gentil… Tu es un amour… "
- " Je redescends. Je t'attends en regardant un peu la télé, il y a un moment que je ne me suis pas tenu au courant des informations. Dans mon boulot, c'est une faute grave. Ne t'endors pas ! " Elle m'embrassa, pleine d'amour et de reconnaissance.

J'avais été bien inspiré de regarder les informations : ils parlaient du pays d'Omar, des richesses de son sous-sol et de l'influence des multinationales qui voulaient se partager le gâteau. Pas encore un mot sur la découverte de pétrole, mais ça ne devrait pas tarder. Juste un petit commentaire à la fin du journal, évoquant cette possibilité, mais c'était une information à vérifier. En espérant que ce ne soit pas une intox visant à faire monter artificiellement les cours de la bourse…

Je me brossai les dents et retournai sur le lit, en zappant sur toutes les chaînes : il n'y avait pas grand-chose d'intéressant. J'éteignis la télé et me mis à bouquiner un peu en attendant Chloé. Ne la voyant toujours pas revenir, je suis allé la chercher : elle s'était profondément endormie, le verre vide entre les mains -à moitié immergé- et ronflait paisiblement. Je l'éveillai de nouveau d'un baiser, la tirai hors de l'eau et la séchai énergiquement.

Elle alla se laver les dents, toujours endormie, et se laissa tomber sur le lit. Je la bordai et lui fit un tendre bisou sur la joue : Elle ne tarda pas à ronfler de nouveau, et je m'endormis aussi, pour ne me réveiller qu'à à l'aube. Seul.


À suivre dans " La carotte Nantaise 18: Mais qui garde les enfants ? "


* Les Pompes Funèbres Générales.

** Jolie petite rivière traversant notre village.

*** Les mâles se noient en maintenant la tête de leur rival sous l'eau.

**** Maladie des jeunes plongeurs.

***** Une des pires abominations infligées aux femmes, par des femmes, pour le plus grand plaisir des hommes.

 

ŠLE CERCLE BDSM 2010

 

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ŠLE CERCLE BDSM 2010