Pour naviger sur le site en utilisant le glossaire BDSM
Pour naviguer sur le site en utilisant le glossaire technique
 
Page d'accueil
À propos de nous
Articles BDSM
Editoriaux BDSM
Notre groupe de discussion sur Yahoo
Histoires BDSM
Galerie BDSM et divers
Humour BDSM
Liens BDSM
Sondages BDSM
Évènements BDSM
Annonces personelles BDSM
Pour nous écrires
 
To navigate the site in English
 

 

 

Histoires Des Invités

La corde (suite)

 

Par morningstar (Warren)

Traduit par Rose Mimbo

Il y a plus de deux semaines que mon Maître m’a fait cadeau de la corde et est venu me rendre visite. Mais aujourd’hui, Maître est là. Sans vraiment de cérémonie, nous allons dans ma chambre. Là, Maître sort la corde et la pose sur la table. Puis Il ouvre Sa valise et, spire après spire, il en retire d’autres cordes. Je le regarde, debout, nue, au pied du lit, les mains derrière le dos, et à chaque nouvel anneau qui sort de la valise, mes yeux s’écarquillent.

Enfin, Maître se retourne et vient se placer devant moi. Je baisse les yeux et je retiens ma respiration. Chaque nouvelle séance avec Maître commence ainsi, avec des contractions nerveuses de mon corps. À chaque fois que Maître vient à moi, c’est comme la première fois.

Il met sa main sous mon menton et soulève légèrement ma tête jusqu’à me regarder dans les yeux, à l’intérieur même – me semble-t-il – de mon âme. Il demande :

« Es-tu prête ? »

Dans un murmure, je réponds :

« Oui Maître. »

Il s’empare d’une petite corde, la passe autour de ma taille et la noue dans mon dos, un peu comme une ceinture. Je prends une profonde inspiration et la tiens brièvement, la laissant lentement quitter mon corps, essayant de débarrasser mon corps de la tension qui s’y est installée.

Je sens la main puissante de Maître sur mon dos, qui me pousse vers le bas tandis qu’il ordonne :

« Penche-toi, mets le haut de ton corps sur le lit et écarte largement les jambes. »

Je fais ce qu’Il me dit, mon cul se dresse en l’air. Maître attrape le lubrifiant et le petit plug anal, qui a deux trous de chaque côté de sa base. Dans ces trous, Maître passe une corde. Lorsqu’Il a fini de lubrifier le plug, Il se met à lubrifier mon trou du cul, ce qui rend mes jambes toutes faibles. Lentement, très, très lentement, Maître se met à m’insérer le plug en le faisant tourner ; Il sait combien cela me gêne et m’excite à la fois. Alors que le plug est presque entièrement entré, Maître le fait tourner une dernière fois et dit :

« Redresse-toi, bien droite. »

Lorsque je suis à nouveau debout, Maître prend une première corde et la fait passer dans celle qui est autour de ma taille où Il l’attache. Puis Il prend la deuxième corde et recommence. Maintenant, le plug est fermement inséré en moi et attaché. Maître tire sur les cordes et je sens le plug remonter plus encore en moi, mon cœur bat fort !

Maître choisit une corde jaune vif et se tourne vers moi. Il place la corde autour de mon cou, et fait descendre un des bouts sur mon ventre jusqu’à ce que les deux morceaux soient de même longueur. Puis, alors que je regarde, il fait un nœud entre mes seins. Maître fait passer les cordes sous et sur mes seins et les serre fort. Je sens que respirer est difficile, mon cœur bat bruyamment dans ma poitrine. La peur - ou est-ce la tension ?- grandit. Maître dit :

« Penche-toi. »

Lorsque je m’exécute, ses mains saisissent fermement mon sein gauche et il entoure la corde plusieurs fois autour, en tirant de plus en plus sur la corde à chaque tour. Puis il fait de même avec l’autre sein et ordonne :

« Redresse-toi ! »

En me relevant, je jette un œil vers mes seins qui jaillissent hors de la corde jaune, tétons érigés, ils se propulsent vers l’avant et tournent déjà au rouge rubis. Je sens le sang qui martèle mes seins de l’intérieur, je regarde ma peau qui se met à passer du blanc crémeux au rose sombre, les veines deviennent visibles sous la peau. La corde est maintenant en train de passer sur mes épaules, vers mon dos. Mes mains, toujours croisées sur ma nuque, sont attachées serrées par la corde, je sens le sang qui essaie de se frayer un chemin pour passer dans les veines et y accomplir son travail. Je sens mon cœur qui bat plus vite, je sens la première goutte de sueur qui se met à descendre sur ma poitrine.

Maître se redresse et admire Son œuvre, un petit sourire éclaire Son visage. Sa main ajuste une corde ici, un nœud là. Je ferme les yeux et respire fort en sentant les cordes qui ne font qu’un avec ma peau, avec mon corps même. J’entends Maître bouger et j’ouvre les yeux. Il est en train de prendre une autre corde, blanche cette fois. Il vient se mettre devant moi. Il tire fort la corde de ma taille, vers le haut, ce qui fait entrer à nouveau le plug profondément en moi. Je gémis doucement. Maître passe la moitié de la corde dans celle de la ceinture qu’il a confectionnée, en laissant pendre les extrémités. Maître s’agenouille, il prend la corde dans Ses mains et se met à la mesurer sur mon corps, contre mon clitoris. Je regarde ses mains qui font des nœuds sur un morceau de la corde. Pour chaque ensemble de nœuds, il mesure et les place sur mon corps, les nœuds appuient sur mon clitoris, se fraient un chemin entre les lèvres de mon sexe et viennent finalement reposer contre la base du plug. Le temps semble s’arrêter. Par la fenêtre, j’entends les gens qui vont au travail, j’entends également la douce respiration de mon Maître ; j’entends mon cœur battre, et je sens la traction dans le bas de mon ventre. Finalement, Maître paraît satisfait et la corde est disposée en moi, littéralement dans moi ! Chaque nœud repose sur un endroit sensible, frotte sur la zone qui lui est assignée, tandis que Maître continue de mettre de la corde autour de mes jambes et place le dernier nœud à la base du plug. Puis Maître passe la corde dans la ceinture de corde, à l’arrière. Je sens qu’il la tire vers le haut, serrant les nœuds et la corde en moi. Puis elle est attachée bien serrée, alors que je retiens ma respiration, debout sur la pointe des pieds, j’ai peur de me détendre, j’ai peur des nœuds, de la corde, mais plus encore des sensations qui sont en train de se former en moi.

Je sens les mains de Maître qui touchent mes mains liées, il les caresse gentiment, sentant leur froideur. Maître me tourne autour et vient se placer devant moi, Ses mains caressent mes seins à présent violets, il tire mes tétons et les tord en regardant mon visage qui affiche douleur et plaisir. Doucement, il murmure :

« Tout va bien ? »

Je réponds en murmurant également :

« Oui Monsieur. »

Maître s’agenouille et je sens Ses mains qui jouent avec la corde et les nœuds entre mes jambes. Ça pince et ça tire et je gémis fortement. Il arrête un instant et dit doucement :

« Reste tranquille, pas un bruit ! »

Je me mords les lèvres tandis qu’il continue à me forcer en ajustant les cordes qu’il sent me mordre profondément à l’intérieur. Maître s’empare fermement de mon clitoris et je Le sens qui le tire vers l’extérieur, je sens les cordes qui s’accrochent dessus et le tiennent bien serré. Les mains de Maître relâchent mon clitoris et les cordes prennent le relais et le tirent à l’extérieur de mon corps. Le contact de l’air extérieur dessus est froid. Les doigts de Maître tirent à nouveau dessus, puis Maître lui donne des chiquenaudes et je saute en arrière en me mordant fort la lèvre pour éviter de crier.

Maître se lève et s’éloigne de moi. Mon corps est ébranlé par les sensations, Il doit sûrement en avoir fini à présent ! Mais à ma grande surprise, je vois Maître qui s’empare d’une autre longueur de corde et revient s’agenouiller devant moi. Il ordonne :

« Les jambes serrées. »

Je serre docilement mes jambes l’une contre l’autre, je sens mon petit clitoris qui pointe vers l’extérieur, même avec les jambes serrées. A nouveau, un gémissement m’échappe. La pression dans le bas de mon ventre est à présent un besoin brûlant. Comme je voudrais sentir Son contact sur mon clitoris, sentir ses mains me caresser, sentir un peu de soulagement ! Mais Maître a commencé à enrouler cette corde autour de mes jambes. Il ne s’interrompt que momentanément pour passer la main à l’intérieur de ma cuisse, y prendre l’humidité qui s’y trouve et soulever Sa main en disant :

« Nettoie-la. »

Je baisse alors ma bouche pour y prendre ses doigts, je fais rapidement tourner ma langue autour et les aspire profondément dans ma bouche en gémissant doucement au goût douceâtre de ma mouille, je les nettoie rapidement en les léchant, je voudrais tellement plus ! Mais NON ! Maître retourne à sa tâche d’enrouler la corde autour de mes jambes en l’entrelaçant dessus et dessous à chaque passage, de telle façon que, lorsque j’ose abaisser le regard, je saisis d’un coup d’œil un ensemble de nœuds qui descend tout droit entre mes jambes vers mes chevilles. Je retiens ma respiration, c’est un spectacle magnifique – cette corde à nœuds le long de mes jambes. J’oublie que je ne peux pas bouger – que je ne dois PAS bouger ! Et je chancelle. Mon Maître me saisit vivement et me tient fermement. Il a maintenant fini. Et Il se relève.

Maître se dirige vers Sa valise et en sort deux objets : le bâillon redouté et un masque. Il s’approche de moi et essaie de mettre le bâillon dans ma bouche. C’est plus que je ne peux en supporter. Je secoue la tête, les larmes emplissent mes yeux. Je le supplie avec les yeux : s’il Vous plaît, pas le bâillon ! Le visage de Maître prend l’air sévère que j’ai appris à craindre. Secouant la tête, je continue de refuser d’ouvrir la bouche. Il pose le bâillon et le bandeau sur le lit. Il se tourne vers moi, attrape une poignée de cheveux d’une main, tire ma tête en arrière, et de l’autre main, Il pince un mamelon et le tord brutalement entre Ses doigts musclés. La douleur déchirante traverse mon corps et mon esprit. Les larmes coulent sur mon visage. Je plaide avec Lui :

« Pas le bâillon, Maître, s’il Vous plaît, pas le bâillon ! Je déteste le bâillon ! »

Mais sa main se contente de me tenir encore plus fermement, elle tire et tord avec plus d’insistance. Lentement, à contrecœur, j’ouvre la bouche. Sa main lâche mon téton. Je gémis doucement. Sa main lâche mes cheveux et je redresse la tête. Il se retourne pour prendre le bâillon. J’ouvre la bouche et Il y enfonce profondément le bâillon, tire les lanières autour de ma tête et les attache bien serrées par derrière. Je lutte pour ne pas m’étouffer sur cette bite en caoutchouc qui cogne le fond de ma gorge. Je ne peux plus respirer. Les cordes resserrent insidieusement leur prise sur moi. Mes seins me martèlent, mon clitoris me lance, mes bras et mes mains me font mal. La peur envahit mon esprit. C’est si réel que je ne peux y goûter ! La sueur coule sous mes bras, sur ma poitrine et dans mon dos. Je ne peux pas respirer, Je ne peux pas bouger. Mon esprit crie :

« Maître ! Aidez-moi ! »

Mais mon Maître se contente de placer le bandeau sur les yeux, le monde devient noir et obscur – là où la peur aime à se tenir, où la peur devient forte et vivante !

Je sens mon Maître qui me soulève doucement et qui m’allonge sur mon lit, sur le dos. Mais mon monde est sombre et exempt de la plupart des sentiments. Mon corps est attaché par des cordes et des nœuds qui mordent. Il n’y a pas aucune douceur, aucun confort, seulement une sombre peur. Mon corps est maintenant trempé de sueur. Je la sens qui coule sur mon corps comme si je travaillais dehors sous le soleil de midi. Mes pensées tourbillonnent dans mon esprit, il n’y a pas de paix ! Je lutte contre les liens qui me tiennent. Je me soucie peu de ce que mon Maître peut regarder. Je me débats contre la peur qui submerge mon univers. Je me débats, ça ne sert à rien. Il n’y a pas d’échappatoire à la corde ! Je suis allongée, immobile comme une morte. Je gémis doucement. Mes gémissements, les mots que je murmure sont ignorés. Je lutte à nouveau, roule d’un côté ou de l’autre, je sens les cordes qui entrent encore plus en moi, je sens le plug qui frotte à l’intérieur de moi, je sens mon pauvre clitoris exposé qui bouge involontairement, pour se libérer, je sens mes nichons qui me martèlent, mes mains engourdies et inutiles. Je fatigue vite. Je suis à nouveau immobile. Cette fois, je prends une profonde inspiration et je la retiens. Lentement, l’air siffle à travers mon nez. J’ai besoin, j’aspire à la tranquillité de mon âme. Je prends une nouvelle grande inspiration et la laisse lentement sortir de mon corps, emportant avec elle une partie de la tension, une partie de la peur. Je laisse mon esprit explorer mes sensations. La douleur et le plaisir de mélangent dans mon corps. Mon cœur commence à ralentir. Les muscles se détendent. Ma respiration redevient plus profonde et mon esprit revient à présent dans mon corps. J’accepte les sensations ! La queue est maintenant la queue de mon Maître et je passe ma langue dessus du mieux que je peux, ressentant la joie de Lui plaire. Mes seins sont à présent des boules violettes pour Son plaisir. Mon clitoris est un bouton lancinant du plaisir que c’est à Lui de me donner ! Maintenant, ma respiration est profonde et rythmée. Mon esprit flotte le long des cordes, il se promène ça et là dans mon corps. La sueur a séché sur ma peau et l’humidité est maintenant entre mes jambes, elle coule librement sous moi, mouillant les cordes qui entravent mes jambes. Je suis Son plaisir. Il est mon plaisir.

Soudain, je sens les mains de mon Maître qui détachent lentement les cordes qui attachent mes jambes. Je suis surprise. Combien de temps s’est écoulé ! ? Ses mains fortes enlèvent les cordes qui entravent mes jambes Ses mains se promènent le long de mes jambes et les massent, elles chatouillent mes plantes de pieds, ce qui me fait me tortiller. Je sens la main de Maître qui saisit ma cheville gauche, la tire vers le bord du lit et l’y attache avec les entraves de lit en cuir. Puis ma cheville droite est tirée du côté opposé du lit et attachée serrée. Je sens ensuite les mains de Maître sur le bandeau et tout à coup, je suis aveuglée par la lumière de la pièce. Comme j’aimerais me frotter les yeux ! Je cligne furieusement des yeux pour clarifier ma vision, pour voir le visage de mon Maître, saisir un regard, peut-être un sourire. Je tourne la tête et je vois Maître debout près du bureau, en train d’allumer une bougie rouge foncé. Mon esprit ne peut saisir que la séance n’est pas encore terminée ! Mon esprit lui hurle :

"Pas de cire brûlante, Maître, S’IL VOUS PLAÎT !"

Je fais rouler ma tête d’un côté à l’autre, tentant désespérément de lui montrer que c’est au-delà de ce que je peux endurer ! Le dos de Maître est à côté de moi. Il est debout, bien droit, grand et calme, il bouge à peine. Il prend le bougeoir et la bougie et s’approche du lit. Mes yeux sont comme des soucoupes qui Le fixent, qui veulent qu’Il éteigne la bougie et m’épargne ça ! Maître connaît ma crainte de la cire brûlante. Jamais, auparavant, nous n’avons fait ça alors que je suis attachée et bâillonnée. Avant, j’avais toujours droit au confort de la sécurité – le confort de disposer d’un glaçon, d’être libre de tout bâillon et pouvant donc le prier de cesser lorsque c’était trop pour mon corps ou mon esprit. Maître pose la bougie sur la petite table à côté du lit. Il tend la main et ajuste les cordes. Sa main descend sur mon corps jusqu’à atteindre mon clitoris exposé. Il le caresse, le tire, le tord. Puis Il tourne Sa tête vers moi et sourit. Je ne peux me contrôler, un cri perçant primitif envahit mon esprit.

Maître se raidit et prend la bougie. Je Le regarde qui la déplace lentement le long de mon corps, puis revient vers mon ventre. Je ne peux plus respirer, mon cœur bat la chamade et tout mon corps tremble. Je regarde la bougie qui s’incline lentement sur le côté. Je regarde pendant ce qui me paraît des heures que la goutte de cire passe l’extrémité de la bougie. Puis je regarde, horrifiée, qu’elle semble tomber dans un mouvement lent plus bas, plus bas, plus bas… jusqu’à ce que je sente le liquide brûlant tomber sur mon ventre. Je me tords frénétiquement et me tourne en essayant de m’éloigner de la cire. La goutte suivante atterrit sans que je la voie, juste à côté de la première. Ma panique augmente, je gémis fort, essayant de supplier mon Maître d’arrêter. Je me tortille, me tords et me tourne, je me cabre, essayant désespérément de me mettre hors de la portée de Maître. Maître arrête et repose la bougie sur la table. Il se tourne vers moi. Je vois Ses sourcils froncés, je m’en moque ! Mon cœur bat et mon esprit explose de cris. Maître tend la main vers la tête de lit et en tire l’entrave à bras. Puis Il me fait asseoir et détache seulement mes mains. Lorsqu’elles sont libérées, je tends mes mains vers mon Maître, je saisis Sa main pour essayer de Le supplier. Des larmes roulent sur mes joues. Maître me rallonge fermement sur le dos et tire mon poignet gauche vers le haut pour y attacher l’entrave. Il passe de l’autre côté du lit et répète le geste avec mon poignet droit en tirant l’entrave de telle façon que je suis maintenant complètement écartelée et dans l’incapacité de bouger sur le lit.

Je regarde avec horreur Maître repartir chercher la bougie. La bougie est placée directement au-dessus de mon ventre et inclinée à nouveau. La cire coule par-dessus le bord de la bougie et goutte sur mon ventre. Je hurle sur la queue qui est enfoncée dans ma bouche. Maître continue de déplacer la bougie de haut en bas, laissant des coulées rouges de cire en travers de mon ventre.

Horrifiée, je regarde le bras de Maître qui se déplace si lentement vers mon corps, jusqu’à se placer juste au-dessus de mon nichon protubérant. Je regarde une goutte de cire qui tombe de la bougie, je ferme les yeux et je retiens ma respiration lorsque je sens sa chaleur brûlante frapper mon mamelon. Mon corps se cambre au-dessus du lit, mes yeux s’ouvrent tout grands, juste à temps pour voir d’autre cire couler vers mon sein. Je n’ai pas le temps de me concentrer, pas le temps de respirer, les gouttes de cire brûlante se répandent sur mes seins. Puis Maître arrête et pose la bougie sur la petite table. Il tend la main et me caresse le visage ; il se penche et me murmure à l’oreille :

« Tu te conduis bien, ma petite. À présent, prends le temps de te concentrer, sens la chaleur sur ta peau, sache que c’est de la chaleur que je te donne, c’est un cadeau ! »

Je prends une profonde inspiration, je laisse mon esprit vagabonder à nouveau, le long de mon corps. Ce n’est pas de la douleur, seulement une chaleur qui se répand sur ma peau, comme lorsque le soleil la touche. Je respire profondément, je bouge à l’intérieur de cette chaleur plutôt que de m’en éloigner, je me permets de l’apprécier. J’ouvre les yeux et je regarde Maître, je le regarde prendre à nouveau la bougie, et cette fois, je regarde son bras descendre vers mon clitoris exposé. Je respire encore plus fort, plus lentement. Je regarde la bougie qui s’incline et la cire qui coule de son extrémité, je sens la chaleur qui frappe ma cuisse, je sens un motif qui se dessine de haut en bas, d’abord sur une cuisse, puis sur mon mont de Vénus, vers l’autre cuisse. D’avant en arrière, la bougie se déplace et crée ses motifs, à chaque fois de plus en plus bas. Puis je sens la première goutte de cire toucher mon clitoris exposé et je pousse un fort gémissement. Mais la chaleur n’est pas douleur, elle est plaisir, un don de mon Maître. Mon esprit se détend dans la chaleur, mon corps s’incline presque vers le haut pour accepter cette chaleur, ce cadeau. La cire commence à durcir sur mon corps, elle se resserre. À présent, mon corps flotte, non, il ne flotte pas, il monte en flèche, comme un aigle dans le ciel du matin – LIBRE !

Maître soulève la bougie vers Ses lèvres et l’éteint amoureusement. Il me sourit. Je Le regarde à travers mes paupières mi-closes. Il s’assoit à côté de moi sur le lit. Sa main caresse mon bras, mon visage, mes cheveux. Mon corps fond à Son contact. Je souris. Maître se penche et me murmure à l’oreille :

« Maintenant, comment vais-je ôter cette cire de ton corps ? Aimerais-tu sentir le martinet ? »

J’acquiesce rêveusement. OH OUI ! Le martinet, la joie du martinet ! Tous les muscles de mon corps sont détendus, c’est comme si j’étais une poupée de chiffon. Maître se tient au pied du lit, il lève le martinet pour que je le voie. Je souris et je ferme les yeux comme pour dormir. Je sens le doux contact des lanières qui se mettent à l’œuvre pour retirer la cire et apaiser mon âme dolente. Encore et encore, elles descendent sur mon clitoris, mes cuisses, mon ventre, mes tétons et mes seins. Mon cœur et mon âme s’envolent à nouveau ! Mon corps brûle sous les baisers du fouet, et je suis satisfaite.

Lorsque Maître a fini, Il se rassoit tranquillement à côté de moi. J’ouvre les yeux et essaie de les concentrer sur Son visage. Maintenant, j’aspire à Le toucher, à Le remercier. Je ressens tant de joie, de gratitude ! Il n’y a pas de mots qui peuvent exprimer ce que je ressens dans mon cœur pour cet homme, mon Maître !

Au bout d’un moment, Maître tourne ma tête et retire le bâillon. Avec reconnaissance, je fais bouger mes mâchoires. Il se lève et va au pied du lit pour détacher les entraves qui tiennent mes chevilles. Puis les cordes enroulées autour de mon sexe et de mon clitoris sont ôtées rapidement. Maître soulève ensuite mes jambes et les pose sur ses épaules. J’entends, bien avant de le sentir, le bruit d’un vibrateur. À présent, mon esprit se glisse dans ce son. Je me sens m’ouvrir, mouillée, je le désire et je le veux. Le vibrateur glisse lentement dans mon sexe mouillé. Les vibrations touchent tous les nerfs qui sont dans mes entrailles, même le plug qui est profondément enfoncé dans mon cul reçoit les vibrations. Il ne faut pas longtemps à mon corps pour se mettre à bouger en suivant le vibrateur, il se cambre pour saluer son entrée, recule lorsqu’il se retire. Je sens la douce odeur musquée de mon humidité. Je sens le corps de mon Maître contre mon cul. Je remue plus vite en gardant du temps au vibrateur, je sens le début de mon orgasme qui démarre comme un feu intérieur qui s’étend à l’extérieur. Je lève les yeux vers mon Maître et le supplie :

« S’il vous plaît, Monsieur, s’il vous plaît ! Est-ce que je peux jouir ? S’il vous plaît, Monsieur ! »

Il me regarde et me dit doucement :

« Non, je ne crois pas, pas encore ! Retiens-toi pour moi ! »

Je secoue la tête d’un côté à l’autre, gémissant à cause du besoin. La douleur est presque plus grande que ce que je peux endurer ! Maître se remet à faire entrer et sortir lentement le vibrateur. Mais maintenant, il me regarde de près, évalue mon besoin, mon désir, et cesse lorsqu’ils deviennent trop forts. Mon esprit est embrumé et je ne peux pas me concentrer, tout ce que je sens, ce sont les vibrations, le sang qui bat dans mon sexe, le BESOIN ! Je sens chaque muscle de mon corps qui tremble sous l’effort qu’il faut pour retenir l’orgasme. Je supplie à nouveau Maître :

« Ohhhhh ! S’il vous plaît, Monsieur… S’il vous plaîîîîît, puis-je jouir ? »

La seule réponse retentit :

« NON ! »

Et le vibrateur continue d’entrer et de sortir de moi implacablement. Je n’ai plus qu’un faible contrôle de mon corps, il tremble de fièvre, il se secoue de manière incontrôlable, luttant contre l’orgasme qui menace d’être plus puissant que la volonté même de mon Maître. À présent, je hurle :

« Maître, S’IL VOUS PLAÎÎÎÎÎÎÎT ! »

Il répond calmement :

« Qu’est-ce que tu voudrais ? »

Je suis forcée de lui répondre :

« S’il vous plaît, Maître, s’il vous plaît, est-ce que je peux… S’il vous plaîîîîît, est-ce que je peux jouir ? »

Je halète sous l’effort ! Maître retire le vibrateur et le pose sur le lit. Il me regarde, un petit sourire aux lèvres. Sa main caresse mes jambes et en calme les tremblements. Maître dit :

« Non, tu ne jouiras PAS ! Tu ne fais que penser d’abord à ton plaisir ! »

Je détourne la tête, je ne peux pas le regarder, je suis un mélange de colère et de ressentiment, et de tristesse. Je n’ai pensé qu’à moi ? Mon cœur saigne. Mais mon corps souffre, la douleur dans mon ventre est bien concrète. Je gémis doucement.

Maître se penche et murmure à mon oreille :

« Maintenant, ma petite, tu vas Me montrer une gratitude adaptée. »

Il retire les entraves de mes poignets puis vient se placer à genoux au-dessus de moi, ses jambes musclées sont de part et d’autre de ma tête. Je sens le doux contact de la queue de Maître qui frotte mes lèvres. Ma langue se glisse hors de ma bouche et court sur la tête de Sa queue en la touchant à peine, en la taquinant. Puis, toujours lentement, ma bouche s’ouvre et les lèvres se referment sur le bout de Son sexe. Ma langue s’agite autour, elle trouve le petit trou et le titille. Lentement, ma bouche aspire le sexe plus profondément, pendant que la langue tourne autour en le goûtant et en l’excitant. Maître se met à entrer et sortir Son sexe de ma bouche, tandis que ma langue parcourt la ligne dure du dessous, jusqu’à sa base. Ma bouche suce Son sexe et l’attire plus profondément en moi à chaque succion. Maintenant, c’est notre désir à tous les deux qui est la force dirigeante. On ne pense plus. Le sexe de Maître glisse plus vite en et hors de ma bouche, ma langue et mes lèvres le caressent. Doucement, j’abaisse mes dents sur Son sexe pour créer une friction, une friction excitante. Je n’oublie pas ma langue qui s’agite autour du membre pendant que ma bouche suce plus fort, aspire plus fort. Je sens que Maître commence à palpiter, je sens Son cœur qui bat à travers Son sexe. Je travaille plus fort et plus vite. Mon plus grand désir est de Lui faire plaisir, de Le remercier, de Le satisfaire ! Puis je sens les muscles de Ses jambes qui se contractent contre ma tête, je l’aspire profondément en moi, suçant le plus fort possible, je m’ouvre pour Lui, je L’accepte, je Le veux, j’ai besoin de Lui. Et le doux jus jaillit de Lui en moi, je gémis bruyamment, mon propre corps se cambre, comme pour Le prendre tout entier en moi.

Maître se retire de moi et s’assoit tranquillement dans le fauteuil près de la fenêtre. Je n’ose pas bouger. Mes yeux se ferment. Je sens toujours la douleur profondément à l’intérieur de moi, et je sens mon odeur musquée qui emplit l’air. Je me lèche les lèvres. J’entends Maître se lever, j’ouvre les yeux et regarde vers Lui. Il revient vers le lit et prend le vibrateur en disant :

« Tu m’as fait plaisir. Je vais t’accorder une récompense ! »

Je Lui souris et j’ouvre plus largement mes jambes pour m’offrir à Lui. Rapidement, Maître enfonce profondément le vibrateur en moi. Mon corps se cambre immédiatement en accueillant cette queue en moi, il la veut, il en a besoin ! Il ne faut qu’une ou deux poussées et je me retrouve à supplier Maître :

« S’il vous plaît, Monsieur, s’il vous plaît, puis-je jouir !? Ohhhh dieu ! Maître, s’il vous plaîîîîît !? »

Rapidement il me répond :

« OUI ! Jouis, MAINTENANT ! »

Et j’explose, j’explose littéralement ! Mon dos se cambre au-dessus du lit et je parais être suspendue là, empalée sur cette queue vibrant profondément en moi, tandis que les vagues se succèdent et s’écrasent sur mon corps. Lorsque c’est terminé, je m’effondre sur le lit, inondée de sueur. Mais je n’ai pas le temps de me reposer, Maître recommence à faire bouger le vibrateur en et hors de moi, vite et fort, et dit en même temps :

« Jouis encore, MAINTENANT ! »

C’est ce que je fais, en hurlant :

« MERCI MONSIEUR ! »

Puis Maître jette le vibrateur sur le lit à côté de moi et je sens ses doigts qui me fouillent, à la recherche du « point », du déclencheur. Je sais ce qu’Il cherche et ce qu’Il veut. J’incline mon bassin vers Lui en appuyant mon dos sur le lit, et en ouvrant mes jambes et mon con à Ses doigts. Je ferme les yeux, j’apprécie Sa douce chaleur en moi. Je sens Ses doigts qui entrent, sortent et tournent, et la voilà, LA SENSATION, c’est trop difficile à expliquer, mais je sens mon corps qui se serre autour de Ses doigts, je sens ce serrement qui pousse presque vers Lui. Puis je LE sens, ce que Maître veut ! Mes sécrétions font éruption hors de mon corps, elles jaillissent hors de moi, recouvrant Son bras, Le trempant Lui, moi, et le lit.

Maître change de position et se rassoit à côté de moi. Il glisse Ses doigts dans ma bouche et je les suce avec gourmandise, je les nettoie en les léchant, mes yeux se ferment pour apprécier la douceur de Ses doigts, le goût sucré de la mouille. Maître s’allonge à côté de moi. Ses mains caressent mon corps tandis que Sa respiration et la mienne reviennent à la normale. Prenant son temps, amoureusement, il détache les cordes qui restent.

Demain, les cordes seront lavées et séchées, puis enroulées à nouveau pour la prochaine fois, et je souris joyeusement.

 

 

© THE BDSM CIRCLE - LE CERCLE BDSM 2020