Histoires Des Invités

 

La Revanche De L'Étudiante

Par lavette.

 

C'est au hasard d'un stage de formation professionnelle que j'ai eu
l'occasion de travailler avec Christelle. Rien ne semblait prédisposer cette
jeune beauté blonde de vingt deux ans, aux grands yeux bleus, au teint de rose, au charmant sourire agrémenté d'un grain de beauté sur la lèvre
supérieure à devenir une dominatrice. Elle ignorait d'ailleurs absolument
tout de mes activités extra professionnelles et ne s'en serait sans doute
jamais doute, si elle n'avait eu, un soir l'idée de venir sonné chez moi,
pour que je l'aide à terminer un travail très urgent qui lui poser quelques
problèmes. Cette tache s'étant avérée plus longue que prévu, je lui offris
de passer la nuit à mon domicile, ce qu'elle accepta gentiment.
Elle eut un hoquet de surprise en apercevant, dans la chambre, l'esclave nu, enchainé aux pieds de mon lit par la laisse amarrée au collier qu'il portait au cou. Il s'était prosterné a notre entrée et rampa pour venir embrasser mes pieds, comme il sait devoir le faire chaque fois que je pénètre dans la chambre.
Ce n'était pas mon esclave intime mais l'un des nombreux que je possède, disséminés dans plusieurs villes, et que j'utilise au gré de mes
déplacements. J'expliquai rapidement cela à Christelle et, après que le
chien m'eut rendu l'hommage qui m'est du, j'invitai la jeune fille Ã
s'avancer pour qu'il la salue de la même manière. Elle refusa d'une voix
fluette et légèrement angoissée, tout en fixant la nuque blanchie du
quinquagénaire prosterné devant elle. Je n'insistai pas et fis relever
l'esclave d'un coup de talon sur le crâne. C'est alors que la jeune fille ne
put réprimer un petit cri de surprise. " Ha ça par exemple ! Laissa tomber
sa jolie bouche aux lèvres pulpeuses. - quoi vous ? Vous le connaissez ? "
Il est toujours ennuyeux de faire se rencontrer, dans de tel conditions, des personnes de la même ville qui se connaissent, et dont l'une n'est pas de la partie. " Si je le connais ? reprit la jeune fille avec une sorte de petit
tremblement dans la voix. C'était mon prof de math ! Ce porc m'avait fait
des avances et je l'ai envoyé paitre et. Grâce à ses mauvaises notes, j'ai
du redoubler ma seconde. Je me suis toujours promis de me venger. "
J'éclatai de rire. Ma petite, si le cour vous en dit, il est la pour tout
supporter "
L'esclave avait pali en baissant la tête. Visiblement, il n'en menait pas
large. Christelle fit un pas en avant. Lèche mes chaussures, espèce de chien ! Ordonna telle, d'une voix vibrante de colère. L'esclave s'écrasa à ses pieds et sa langue parcourut avec avidité le cuir des escarpins noirs, sur lequel il saliva d'abondance, dans son souci de plaire à cette toute jeune fille qu'il s'était permis d'offenser, quelques années plus tarts.
Christelle se tenait droite, les mains sur les hanches, ses longues jambes
finement galbées, tendues sous la mini robe de toile bleue qui la couvrait
jusqu'a mi-cuisses.
Brusquement, elle s'accroupit et, d'une main ferme, saisit les cheveux
grisonnants de l'esclave, lui tirant la tête en arrière. Tu as été un prof
minable, mais je te vois aujourd'hui à ta véritable place. Lécher les
souliers des filles, tu ne dois être bon qu'a ça ! Si j'avais su cela a
cette époque, je t'aurais fait user ta langue sur mes godasses !
Siffla-t-elle, des éclairs de colère dans ses beaux yeux bleus. L'esclave
leva sur elle un regard implorant de chien battu. Alors, elle n'y tint plus.
Par deux fois, elle lui cracha en pleine figure. J'avais profité de cet
intermède pour saisir la cravache que j'avais jeté sur le lit. Deux coups
secs zébrèrent le bas du dos de l'esclave. Qu'est ce qu'on dit chien ? Merci maitresse, merci¦ balbutia-t-il, tandis que la salive de Christelle lui
coulait sur les joues. La jeune fille tourna vivement la tête vers moi.
Marika, s'il vous plait, pourriez-vous me prêter cette cravache ? J'aimerais tellement corriger cette misérable larve comme elle le mérite. Il est toujours délicat de mettre ce genre d'instrument en des mains inexpertes.
Sentant naitre, chez la jolie blonde, une vocation de dominatrice, je
décidai de lui inculquer les rudiments indispensables à l'art de devenir une cravacheuse, qui sache se donner du plaisir en faisant mal à sa victime, mais sans le mettre en danger. J'ordonnai à l'esclave de se mettre à quatre pattes et invitai Christelle à prendre place prés de moi, sur ce banc improvise. Nous étions confortablement installées, moi sur les reins et les fesses de l'esclave et elle sur les épaules, appuyées au montant du lit qui faisait office de dossier. Je distillai ma leçon de savoir cravacher durant une bonne demi-heure, pendant laquelle l'esclave banquette eut le bon gout de rester rigoureusement immobile sous notre double poids. Après quoi, je le détachai pour fixer sa laisse à l'espagnolette de la fenêtre, lui ordonnant de rester debout, les jambes écartées. Saisissant la cravache, Christelle se mit à lui cingler alternativement le dos, les fesses et le devant des cuisses, dessinant sur la peau nue un réseau de sillons rouges qui s'entrecroisaient avec d'autres, plus anciens. Elle y mettait toute son ardeur juvénile, jointe à la rage et au désir de vengeance qui l'habitait depuis si longtemps. Je vis que la sueur commençait
à filtrer sous sa robe, à l'endroit des aisselles, et en perle de rose sur
sa lèvre supérieure. Lorsque le coté pile du supplicié fut convenablement
rosi, j'ordonnai à l'esclave de se retourner et conseillai à la blonde
échevelée de n'épargner ni les épaules, ni la poitrine, ni le devant des
cuisses qui sont faits, chez le soumis, pour être flagelles.
Est-ce que tu te comprends comme tu avais tord, stupide animal ? Ne vois-tu pas quelle bonne élève elle est dans la pratique de la cravache ?lançai-je avec ironie à l'esclave qui gémissait de douleur et pleurait sous
l'avalanche de coups que son ancienne étudiante lui distribuait, avec un
plaisir qui se lisait au fond de ses grands yeux bleus. A la fin n'y tenant
plus, le misérable tomba à genoux et s'écria ! Pitié. Je vous demande
pardon, maitresse, pitié ! Christelle lâcha sa cravache et se rua sur lui.
Des deux mains, elle le gifla à toute volée, puis elle lui tira les cheveux
et lui meurtrit le ventre et les cuisses à coups de pieds. Je dus intervenir
pour calmer cette jeune furie, la prendre dans mes bras, lui expliquer qu'il
faut éviter d'esquinter un esclave, si on veut pouvoir user et abuser de lui sans limite. Je lui exposai que l'humiliation de l'homme peut donner lieu à une vengeance aussi efficace que la correction, et bien moins fatigante. Pour lui prouver, je dégrafai ma jupe de cuir, fis glisser mon slip le long de mes jambes et intimai au pauvre prof l'ordre de venir entre mes cuisses, la bouche ouverte. Avec quelle joie la jolie Christelle m'imita quelques minutes plus tard ! Elle retroussa sa mini robe et ôta son slip de dentelle, pour se poser à son tour sur la bouche de l'esclave¦ découvrant par la même occasion qu'il est inutile qu'une femme fasse l'effort d'aller aux toilettes lorsqu'on possède un esclave à sa disposition !
Jamais elle n'avait imaginé que sa vengeance put être aussi complète, et le regard qu'elle jeta à son ancien professeur, qui la remerciait humblement de sa générosité, n'avait plus rien d'un regard de haine, seuls, s'y lisaient le mépris et le dédain qu'une dominatrice arbore la plupart du temps, en quittant la vasque humaine dans laquelle elle vient de se soulager. La nuit, déjà, était très avancée. Je suggérai à la ravissante blonde qu'il serait préférable de se mettre au lit et de remettre à plus tard la punition de cet imbécile. Ses yeux et son sourire reflétaient l'excitation que cette situation et cette séance avaient fait naitre en elle. Elle tomba dans mes bras et se mit à m'embrasser avec une surprenante ardeur. Agenouillé à nos pieds, l'esclave baissait la tête et, se tassant, reprenait son souffle à grand peine.
Vous êtes merveilleuse, Marika, j'ai envie de vous, susurra ma belle élève.
Est-ce que vous aussi ? Quelle question ! Elle était si jeune, si fraiche,
si blonde, si belle, si craquante dans ses colères, si sincère dans sa
vengeance, qu'il aurait fallu que je sois en acier pour n'avoir pas envie de
faire l'amour à cette jeune chrysalide qui venait d'ouvrir si joliment ses
ailes de dominatrices. Je rattachai l'esclave par sa laisse au pied du lit,
après qu'il nous eut déshabillées et qu'il se fut allongé sur le dos, pour
nous servir de descente de lit. Mais avant de l'abandonner là en lui
ordonnant de rester éveillé et a genoux, je le coiffai avec la délicieuse
petite culotte de dentelle que Christelle avait ôtée. Son entrejambe était
poisseux à souhait, et je ne doutai pas que ce pauvre chien ne passât une
nuit voluptueuse à respirer et à lécher les secrétions intimes de son
ancienne élève.
Enlacées et nues sous le léger voile du drap, nous nous prodiguâmes force
caresses et je découvris que Christelle, dans les jeux de l'amour saphique,
méritait une mention très bien et un bac plus !
Tu sais m'avoua-t-elle dans un court moment de pause, j'en ai beaucoup voulu à ce salaud, mais il faut reconnaitre que j'étais très nulle en math ! Nous pouffâmes avant de reprendre nos ébats. Au matin, tandis que l'esclave s'agenouillait pour nous présenter le plateau du petit déjeuner qu'il venait de nous préparer, je demandai à la belle enfant, tout en butinant sa jolie bouche : veux-tu que je te donne cet esclave ? Vous habitez la même ville.
Tu pourrais en faire ton chien quotidien et l'utiliser à ta convenance !
Christelle accepta avec joie. Sans doute étais-ce le meilleur moyen
d'éviter, une possible indiscrétion de la jeune fille. L'esclave ne
sourcilla pas. Il n'avait pas était consulté et n'avait pas à l'être. Je
venais de le donner, il n'avait rien à dire et rien d'autre à faire que de
se mettre à la totale disposition de son ancienne élève. J'ai su, depuis,
que Christelle avait quitté le domicile de ses parents et qu'elle régnait,
en maitresse absolue, chez son esclave.

Marika Moreski

ŠLE CERCLE BDSM 2007