Histoires Des Invités

 

Histoire

Les Passions

Par alain

 

Chapitre 1 - Fin de semaine


Plusieurs voyages m'ont tenu loin de la maison. Cela ne m'empêche pas de continuer à vivre mes envies et ma passion pour les dessous féminins. Nous sommes début juin, j'ai devant moi quelques jours de vacances et ce jeudi matin, alors que je prends mon petit déjeuner, le téléphone sonne, c'est Aline.

- Allô, Marc, tu es de retour, justement je pensais à toi, j'ai besoin de tes services pour un dossier très urgent pourrais-tu le voir aujourd'hui ?

Étant libre, je lui propose de passer à son bureau elle me dit alors.

- J'ai des réunions toute la journée et ne serai pas disponible avant ce soir, mais je vais te faire porter celui-ci par une de mes collaboratrices, tu pourras le regarder et je passerai chez toi en rentrant.

Je lui dis qu'il n'y avait pas de problème et que je l'examinerai rapidement. Elle ne peut s'empêcher de me dire :

- C'était bien notre dernière sortie non ? Que portes-tu en ce moment ?

Je lui réponds que j'ai un combiné gaine, des bas avec les chaussures à talons et une robe longue fourreau en satin, à manches longues, le tout de couleur noire. Elle réplique :

- Tu n'as pas changé d'avis, tu es toujours d'accord pour accepter mes directives ?

Je lui réponds que oui, ma passion pour les dessous et les jeux de bondage est intacte.

- Parfait, alors tu vas rester comme ça, et tu recevras ma collaboratrice ainsi habillé.

Je réponds que je ne la connais pas et que cela me gène. Elle réplique aussitôt :

- Alors tu mettras en plus un bâillon anneau et la cagoule, fermée avec un cadenas jaune, tu te rappelles que j'ai conservé les clés de tous les cadenas qui ont un point jaune ? Par contre, laisse tous les accessoires dans le sac. Comme cela, elle ne verra pas ta tête, et tu ne pourras pas la draguer. Peut-être lui donnerais-je, en plus, quelques directives à appliquer... Tu verras bien.

Je lui dit que j'allais lui obéir.

- Tiens, tu vas lui préparer un café, tu la recevras avec ton petit tablier de soubrette et tu lui serviras le café au salon, je vais lui donner mon appareil photo, comme ça elle pourra garder les preuves, n'oublies pas d'ouvrir la porte quand elle arrivera.

Finalement je suis assez excité par la tournure que prennent les évènements, je n'attends personne aujourd'hui. M'ayant avisé qu'elle serait là vers 10h30, je finis de déjeuner tranquillement et après un passage à la salle de bains, me dirige vers ma chambre, sortant avec plaisir de la commode le sac rouge, la cagoule de cuir et le bâillon anneau. J'ajuste celle-ci (je ne l'avais pas utilisée depuis notre dernière expérience) la lace, ferme la glissière métallique qui part du haut du crane, engage l'anneau du fermoir dans le collier, serre celui-ci fermant l'ensemble, et termine en posant le cadenas (dont je n'ai pas les clés). Prenant le bâillon, je le positionne, passe les sangles dans les brides de la cagoule, le fixe derrière ma tête et termine en posant un autre cadenas bloquant définitivement celui-ci. Me voilà de nouveau dépendant d'Aline.

A 10h20, une voiture s'arrête devant le portail au bout de l'allée de la maison, discrètement je regarde, il en descend une jeune femme très belle, aux cheveux blonds coupés courts, j'en déduis que c'est elle la nouvelle collaboratrice d'Aline. Elle est vêtue d'un tailleur gris, ses jambes sont gainées de bas fumés et chaussées d'escarpins à talons. Je me dépêche de me mettre dans l'entrée, vérifiant ma tenue. Elle remonte l'allée, hésite un moment, puis avance vers la maison. Elle me voit, s'arrête, et prends le temps de me regarder.

- Bonjour, vous êtes Marc, je m'appelle Mireille et je suis la nouvelle collaboratrice de Madame Julien. Ou puis-je poser ces papiers ?

Je lui indique la table derrière moi.

- Ne bougez pas, je dois faire quelques photos de vous pour Madame Julien.

Elle pose le dossier et prend deux photos de moi.

- Bien, maintenant vous devez aller chercher le reste du dossier dans le coffre de ma voiture.

Je la regarde surpris, la voiture est garée devant mon portail, bien que distant de la route principale d'une centaine de mètres, on peut me voir, et me reconnaître, surtout si ce sont des gens du village !

- Allez, ce sont les ordres de Mme Julien, je dois faire des photos de vous, montrant votre action, allez-y.

Je n'ai pas le choix, elle me tend les clés de la voiture et me voila parti, elle prend plusieurs photos. Je me dépêche, autant que me permet l'étroitesse de ma robe, craignant à tout moment de voir une voiture. Heureusement qu'à cette heure-ci, c'est plutôt calme. Je reviens vers la maison, le bruit du moteur d'une voiture qui arrive me donne quelques frayeurs.

- C'est bien dit Mireille, posez-le avec les papiers, vous avez du café prêt m'a-t-on dit, je vais m'asseoir sur le canapé.

Elle s'installe confortablement, croise ses longues jambes. Je vais chercher le plateau avec le café et quelques gâteaux secs, le pose sur la petite table devant elle.

- Mettez-vous à genoux devant moi et faites le service, je pense que Mme Julien appréciera la photo ainsi.

Je fais ce qui m'est demandé et l'ayant servie, je reste sans bouger, le buste droit, les mains dans le dos, attendant qu'elle le boive, ce qui prends quelques minutes. Ensuite, elle se penche vers son sac, attrape une enveloppe, ce qui me permet de voir qu'elle porte des bas, apercevant un bref instant une jarretelle rouge.

- Je n'avais pas le droit de l'ouvrir avant d'être ici, mais je dois vous lire les instructions de Mme Julien à haute voix et les appliquer à la lettre.

Elle ouvre l'enveloppe en sort deux autres plus petites, sur une est écrit "à ouvrir en premier" sur l'autre "attendre". Elle ouvre la première et commence à lire à haute voix.

- Bien, vous êtes prêts tous deux, puisque Mireille lit, Marc, s'il ne l'est pas doit être à genoux, mains dans le dos. Mireille, tu te mets devant lui et tu vas enlever ton tailleur, ensuite tu continues à lire.

Sans être surprise, elle pose la lettre, déboutonne sa veste, l'enlève apparaissant en soutien gorge rouge, puis baisse la fermeture de la jupe, la quitte, et pose l'ensemble sur le canapé. Mireille revient alors vers moi vêtue de ses dessous, en string, p-j, et soutien gorge le tout assorti d'un rouge intense. Reprenant la lettre, elle continue sa lecture.

- Voila, vous faites ainsi connaissance, Marc peut te voir, et t'admirer, mais interdiction pour lui de te toucher. Tu vas le préparer pour la journée, il doit te conduire vers son bureau, fermes tout d'abord la porte d'entrée et pose les clés sur la tablette à gauche de la porte.

Pendant que Mireille s'exécute, je prends les affaires et me dirige vers mon bureau. Elle me suit, je pose les dossiers et elle reprend la lecture.

- Bon, maintenant, Mireille, tu prends la ceinture de cuir dans le sac et tu équipes Marc, en attachant aussi le bout d'une chaîne, fermes le tout avec un cadenas jaune ensuite, tu vois le radiateur fixé au mur derrière son bureau ? tu vas y attacher l'autre extrémité en laissant la longueur nécessaire pour qu'il puisse s'asseoir et accéder à la photocopieuse.

Mireille, consciencieusement exécute l'ordre, puis reprend la lecture.

- Prends une photo de Marc dans cette position, ensuite tu lui donne l'appareil photo et tu vas te mettre face à lui de l'autre coté du bureau, sur le canapé devant la fenêtre, quand tu y est, tu vides le sac, prends l'autre ceinture que tu mets, comme pour Marc, tu attaches l'autre extrémité au radiateur sous la fenêtre, avec environ deux mètres de chaîne libre. Tu utilises les cadenas rouges, ils sont ouverts, les clés sont dans la petite pochette rouge. Surtout laisse les clés dans la pochette fermée.

Mireille s'exécute et se retrouve elle aussi enchaînée rapidement. Elle reprend la lettre et continue la lecture à haute voix.

- Maintenant, tu vas t'asseoir, et lire le contenu de la deuxième enveloppe.

Mireille s'assied et déplie l'autre lettre.

- Demandes à Marc de te photographier, ensuite tu vas t'équiper de la cagoule de cuir avec le bâillon, bien la fermer, toujours avec les cadenas rouges, ensuite tu prendras les quatre bracelets reliés par les chaînes, tu mettras une paire à tes chevilles avec des cadenas rouges, et avant de mettre l'autre paire à tes poignets, mains dans le dos, tu fixera le bandeau sur la cagoule. Comme cela tu seras dans le noir. Ensuite, tu attendras mon coup de téléphone, le bureau est équipé d'un répondeur, je te donnerai les instructions pour la suite, tu te libéreras et viendras me retrouver à 15h précises. N'oublies pas. Marc prendra bien sur quelques photos au cours de tes actions. Allez, exécution.

Mireille commence alors à exécuter les ordres et dix minutes plus tard ,elle est couchée sur le canapé, dans le noir, attendant le coup de téléphone d'Aline. Je ne peux m'empêcher de la regarder, c'est un petit avantage, il est 11h15 et je commence alors à travailler, de toute façon, je n'ai pas le choix !!!
Plongé dans le dossier d'Aline, je ne vois pas le temps passer, Mireille complètement aveuglée, s'est endormie et je la regarde de temps en temps, elle est magnifique d'autant plus qu'elle est alanguie sur le canapé et me fait profiter de ses formes, mises en valeur par ses dessous affriolants.
Le téléphone sonne tout à coup, réveillant Mireille en sursaut, je regarde la pendule, il est 13h00.

- J'espère que vous êtes tous deux dans les positions que j'imagine ? Bien, Mireille je t'autorise à te détacher, je te donne 3/4h à partir de maintenant pour venir me rejoindre, dépêches-toi.

Elle raccroche aussitôt. Je vois Mireille chercher à tâtons la pochette contenant les clés, puis essayer de trouver la bonne clé. Au bout d'un long moment, elle n'y arrive pas, elle s'arrête puis reprend méthodiquement chaque clé. Le temps passe, elle ne parviens pas à se détacher. Après plusieurs essais, elle comprend que les bonnes clés ne sont pas là. Deux solutions, soit Aline s'est trompée ou soit, elle l'a fait exprès!!! J'aurais tendance à pencher pour la deuxième solution, la connaissant.
Mireille s'agite encore un moment, grogne dans son bâillon, puis finalement se recouche sur le canapé, fataliste. Que va-t-il se passer maintenant ?
Tout à coup je réalise que c'est le jour ou la femme de ménage vient, pris de panique, je réalise qu'elle va nous trouver dans une drôle de situation, j'en ai des sueurs froides, tout le village va être au courant de mes penchants pervers et de plus je ne suis pas seul. Elle arrive vers 15h d'habitude, il reste 1h30 avant son arrivée, je me lève et dans la limite de mes mouvements, cherche quelque chose pour m'aider à me libérer. Je fouille dans les tiroirs du bureau, mais peine perdue, il n'y a rien, les cadenas sont solides. Après une demi-heure d'efforts, je me résigne à cette situation, envisageant les conséquences de cette découverte.
Je ne peux m'empêcher de regarder fréquemment la pendule. Mireille de son coté ne bouges pas, sûrement résignée elle aussi.
A 14h50, le téléphone sonne, c'est Aline une nouvelle fois.

- Mireille, tu es très en retard, aurais-tu eu un problème... de clés ? Sûrement, j'ai par inadvertance "oublié" de laisser les bonnes clés !!! Tant pis pour toi, tu vas tenir compagnie à Marc toute la journée, puisque je ne suis pas libre avant ce soir. Mais je suis bête, vous êtes bâillonnés tous les deux !!! Dommage, on m'attends, passez une bonne après-midi. Au fait, Marc, j'ai avisé ta femme de ménage, elle ne viendra pas aujourd'hui...

Elle raccroche aussitôt, je pousse un ouf de soulagement, elle m'a, pendant plus d'une heures fait craindre le pire. Mireille, qui entre temps s'est assise sur le canapé semble de son coté avoir accepté la situation.
Nous passons l'après-midi comme cela, il fait nuit et nous sommes dans le noir, la dernière fois que j'ai pu voir l'heure, il était 20h, je n'ose pas allumer, cela laisse penser qu'il n'y a personne à la maison. Mireille allongée s'est assoupie, jusqu'à quand Aline va-t-elle nous laisser ainsi ? Enfin une voiture s'arrête au portail, des pas sur le gravillon et j'entends la porte s'ouvrir, ce ne peut-être qu'Aline qui arrive.
Effectivement, la porte s'ouvre et la lumière jaillit.

- Oh, mais vous êtes dans le noir, et sages à ce que je vois.

Je regarde la pendule, il est 21h00, cela fait dix heures que nous sommes attachés. Aline s'approche du bureau et prends l'appareil photo.

- Voyons voir si tout à été respecté à la lettre.

Elle fait défiler les photos en ponctuant de temps en temps par des "bien, bien". Elle s'approche de Mireille, lui enlève le bandeau des yeux, détache sa chaîne du mur, puis ôte celle des chevilles et la fait se lever. Elle la tire avec la chaîne de sa ceinture et l'amène vers moi.

- Alors, vous avez fait connaissance ? Qu'en penses-tu Marc, elle est belle, non ? Tu as compris que comme toi elle adore les jeux de bondage, cela promet de belles rencontres. Tu as de quoi manger sûrement, Mireille va nous préparer quelque chose, moi j'ai envie de prendre l'apéritif, tu vas me le servir pendant ce temps je vais examiner tes propositions pour mon dossier.

Elle me libère à mon tour de la chaîne ce qui me permet de retrouver ma liberté, mais je garde tout le reste. Mireille va à la cuisine alors que je me dirige vers le bar. Je reviens portant un plateau avec bouteilles, verre, glace et amuses gueule pour Aline que je pose sur la table basse, elle me dit :

- Viens ici et mets-toi bien droit, ne bouges pas, jambes légèrement écartées.

J'obéis aussitôt, elle se lève du canapé, vient vers moi, prenant la poche d'accessoires. Elle commence alors par mes chevilles qu'elle équipe de bracelets et poursuit par mes poignets. Ils sont tous fermés par de petits cadenas. Lorsque Mireille revient, elle l'équipe elle aussi de bracelets, enfin elle dit.

- Voilà, vous êtes pareils tous les deux, mettez-vous dos à dos, je vais vous photographier.

Avec quelques cadenas, elle relie nos mains et nos chevilles deux à deux, puis satisfaite elle prend plusieurs photos.

- C'est très bien, le temps passe vite, il est 22h30, je vais vous laisser un peu et aller manger, ensuite j'aviserai.

Elle part vers la cuisine ou le bruit de la radio, qu'elle a allumée, couvre ses mouvements. Lorsqu'elle revient, elle décide de nous faire manger, commence par nous enlever les baillons anneaux et ensuite nous fait prendre de petits sandwiches préparés par elle, et boire. Elle nous laisse alors un peu de répit, puis nous bâillonne à nouveau. Les bandeaux viennent compléter la fermeture de la cagoule, Aline n'oublie pas de passer les sangles dans les passants latéraux de la cagoule, ce qui empêche tout glissement, et bien sur toute possibilité de les ôter et pose un cadenas.
Elle se plaque contre moi et ses mains me caressent les fesses, voyant que je ne suis pas insensible à ses gestes, elle entreprend de pincer mes tétons, puis lâchant l'un, sa main droite, passant sous ma robe, saisit ma verge lui donnant de la vigueur.

- Que vais-je faire de vous cette nuit ? J'ai une idée, je vais déployer le canapé et vous coucher dessus.

Elle me lâche alors et je l'entend ouvrir le canapé, celui-ci contient un matelas. Elle nous détache l'un de l'autre.

- Parfait, je vais vous coucher dessus, je commence par Toi Mireille.

J'entends le basculement de Mireille, soutenu par Aline.

- Allez, roule, voilà c'est parfait. A toi Marc.

Elle me pousse alors en arrière, ses mains accompagnant le mouvement, je bascule sur le canapé.

- Bouges-toi un peu, pour te mettre bien droit.

Je m'efforce de suivre ses mouvement, puis elle m'attache les poignets dans le dos.

- Encore quelques photos, vous êtes bien tous les deux, ainsi cote à cote, mais il ne faut pas que vous tombiez, je vais y remédier.

Je sens Aline attacher une corde à l'anneau du dessus de ma cagoule, apparemment, elle l'attache au dessus de ma tête, sûrement à la structure du canapé, quelques instants plus tard, ce sont mes pieds qui sont concernés, attachés de la même façon. Aline tire ensuite sur chaque corde en riant.

- Essayez de vous soulever un peu pour voir, toi d'abord Marc.

Je ne peux bouger beaucoup, mais je sens les cordes ayant une certaine élasticité.

- A toi, Mireille essaye de bouger aussi.

A ce moment là, je ressent les mouvements des cordes, je comprends alors qu'Alice nous a reliés l'un à l'autre, nos cagoules ensemble ainsi que nos pieds.

- Vous avez compris que vous êtes attachés l'un à l'autre, mais les cordes passent entre les ferrures du lit, vous ne pouvez donc pas vous toucher vu la largeur du lit. Bon, eh bien, je vais me coucher moi aussi.

J'entends Aline monter à l'étage, puis faire couler l'eau dans la salle de bains. Un moment plus tard près de nous.

- Finalement le canapé est large, je vais me coucher entre vous deux, ce sera très bien.

Elle m'enjambe, s'appuyant sur ma poitrine et se couche. Je la sens contre moi, effectivement, il y a de la place pour trois !
Je n'arrive pas à m'endormir, à coté de moi, rien ne bouge, dorment-elles ? A cet instant, je sens la main d'Alice se poser sur moi, elle caresse ma jambe, ses doigts glissant sur le satin de ma robe, puis remonte sur ma verge. Celle-ci se tend aussitôt, prise en main par ma voisine. Aline ne bouge pas, sa main seule s'active. Si Mireille est réveillée, elle ne peut se douter de ce qui se passe à coté d'elle !!! A moins que connaissant la malice d'Aline son autre main soit partie en exploration de l'autre côté ? Il m'est impossible de le savoir.
Aline serait-elle endormie dans cette position ? Elle ne bouge plus, et moi par contre le fait d'être dans cette situation m'empêche de dormir, la main qui me tient a des contractions par moment, me conforte dans l'idée qu'Aline dort !!!
Je ne la rejoint dans son sommeil que longtemps après.

Vendredi matin...

Ce qui me réveille est un traction sur la corde de ma cagoule, cela veut dire que Mireille est réveillée, et cherche à bouger. La voix d'Aline se fait entendre.

- Alors vous êtes réveillés tous les deux, il est 7h et il faut aller au travail, Mireille, je te détache, tu te prépares.

Je sens Aline s'activer et Mireille, se lever du lit, mais elle ne me détache pas, je bouge un peu sur le lit, les cordes liant ma cagoule et mes pieds sont libres. Aline est près de moi, sa mains m'attrape, me caresse à nouveau.

- Mon petit Marc, toujours en forme à ce que je vois, tu es en congés, j'ai bien envie de te laisser comme ça encore quelques heures... Qu'en penses-tu? Tu ne dis rien? Le problème est que ta femme de ménage va venir, j'ai une idée.

Mon bâillon anneau occulte toute manifestation de ma part, cela l'amuse semble-t-il. J'entends des pas dans le salon, Mireille doit être revenue.

- Mireille, Marc est puni, on va le laisser attaché, mais il faut le sortir de là, on va le mettre au placard, il va en profiter comme ça un maximum. Tu aimes être attaché, tu vas être servi.

Le placard occupe un pan de mur, il y a des étagères d'un coté, mais de l'autre, c'est vide, le fond est équipé de barres verticales métalliques.

- Aides-moi on va le faire se lever et l'amener jusqu'au placard.

Ainsi fut fait, quelques instants plus tard, je suis installé dans le placard, les filles m'ont attaché aux barres, je suis doublement immobilisé.

- Très bien dit Aline, on va fermer la porte à clé, sa femme de ménage arrive vers 9h00. Tu as compris, Marc ce que cela veut dire, profites bien de la situation...

Sans autre mot, elles me laissent la et ferment la porte à clé. Me voilà prisonnier, impossible de bouger, même la cagoule a été attachée, par son anneau en haut !!!

Elles sont parties depuis longtemps, lorsque j'entends la porte d'entrée s'ouvrir, c'est la femme de ménage, elle commence son travail, je l'entends aller et venir dans la maison, elle a mis la radio, ce qui me permet d'avoir un repère dans le temps.
Alors que la radio diffuse les informations de midi, la femme de ménage s'arrête, je présume qu'elle va faire sa pause repas. Je l'entends s'activer dans la cuisine, puis elle revient vers le séjour, j'en déduit qu'elle va manger ici. Elle allume la télé. Anna, ma femme de ménage à environ trente-cinq ans, c'est une belle fille, lorsque je l'ai engagée, après avoir passé une petite annonce il y a trois mois, j'avoue avoir fait mon choix sur elle car c'était une brune typée, mince et que ce jour là elle portait un ensemble noir. Elle dégageait une personnalité affirmée, ce qui m'a plu aussitôt.
Mais les choses en étaient restées la jusqu'à ce jour, il est vrai qu'elle s'occupe de ma maison pendant mes absences en fait, je ne l'ai rencontrée que deux fois depuis qu'elle vient ici. Il me vient tout à coup une pensée : comment Aline a-t-elle pu la contacter pour différer sa venue hier alors qu'elle ne la connaît pas ?

Anna qui a fini son repas, reprend son activité, elle est proche du placard, heureusement qu'il est fermé, elle ne se doute pas de ce qu'il contient.

Elle continue un moment, je sursaute tout à coup, le placard près du mien est ouvert, que cherches-t-elle ? Elle fouille à l'intérieur quelques instants, je retiens ma respiration, même si ma réaction est idiote, la cloison fait écran entre les deux parties. Tout à coup, la clé est mise dans la serrure du placard, puis la porte s'ouvre en grand, je panique, Anna est la, soudain devant moi...

- Bonjour monsieur Marc, vous êtes bien attaché à ce que je vois, madame Aline m'a laissé un mot vous concernant, je dois m'occuper de vous cet après-midi. Voyons, par quoi dois-je commencer.

Comment Anna est-elle arrivée ici ? Qu'a fait Aline pour cela, je suis dans une drôle de situation, complètement abasourdi par ce qui se passe. Anna parle à nouveau.

- D'après le mot de madame Aline, vous êtes ici depuis ce matin... Vous devez avoir une sacrée envie de vous soulager... Je vais mettre mes gants et m'occuper de ça.

Ses mains viennent au contact de mon ventre, soulèvent ma robe, et s'infiltrent, m'extrayant totalement.

- Oui, effectivement, il y a urgence semble-t-il.

Je sens le contact d'un objet dans lequel elle introduit ma verge.

- Allez, soulagez-vous dans ce récipient. Cela ira mieux après.

Je me laisse aller, effectivement depuis un moment je commençais à penser sans arrêt à cela, craignant me soulager sans pouvoir me retenir. Je sens un linge froid sur mes parties et le contact des gants de plastique, Anna minutieusement me nettoie, agissant lentement, ce qui me redonne une certaine vigueur qui a l'air de la satisfaire.

- Mais c'est bien joli tout ça, je ne savais pas que mon patron avait des goûts pour ces jeux, je comprends pourquoi madame Aline m'a fait postuler pour votre petite annonce sur le journal maintenant.

Elle me laisse, puis le bruit de l'aspirateur se fait entendre, elle a repris ses activités. Elle revient un moment plus tard.

- Vous devez avoir soif peut-être, je n'ai pas la clé du cadenas du bâillon, je vais trouver une solution.

Cinq minutes environ plus tard :

- Allez, on y va, j'ai trouvé un entonnoir, je vais l'enfiler dans l'anneau du bâillon, rassurez-vous je l'ai bien lavé avant.

Le tube entre dans ma bouche doucement. Elle verse l'eau.

- Buvez doucement, vous n'allez pas vous étouffer! J'ai l'habitude des vilains garnements comme vous, cela faisait longtemps que je n'en avais pas rencontré, le hasard m'a fait croiser Madame Aline, finalement je ne suis pas déçue.

Elle me redonne à boire, puis s'exprime à nouveau.

- Voyons la suite de ses ordres, je vais devoir vous changer de place et vous mettre ailleurs. Ce sont ses directives, il faut que vous soyez en place pour son arrivée.

Elle commence par me détacher, me fait sortir du placard et avancer de quelques pas, puis, après m'avoir enlevé ma robe, me prend par le bras et m'entraîne. Elle me tire à nouveau, cette fois au bruit je comprends qu'elle ouvre la porte fenêtre donnant sur la terrasse, me demandant ce qu'elle va faire de moi.
Nous continuons sur la terrasse, puis elle me fait descendre l'escalier du jardin, enfin elle me lâche.

- Ne bougez pas.

Me prenant les poignets ,elle ramène les bras sur le devant. Un "clic" et mes poignets sont attachés à une chaîne. C'est alors que le palan électrique se met en action et mes bras sont petit à petit tirés vers le haut, celui-ci s'arrête lorsque mes bras sont bien au dessus de ma tête. Nous sommes donc dans le garage, ou se trouve le palan.
Elle me déchausse alors ce qui a pour effet de ne plus me laisser de marge, mes bras sont bien tendus.

- Je vais maintenant vous préparer comme le souhaite Madame Aline.

Anna commence alors à m'enlever le combiné et mes bas, me mettant nu, puis elle me met autour du corps ce que je perçois comme un corset de cuir, elle le positionne, puis commence le laçage. Celui-ci dure un long moment, Anna prend le temps de tendre chaque lacet, puis de s'assurer qu'il ne se détend pas. Celui-ci m'enveloppe du dessous les bras au bassin.

- Voila qui est bien, enfilons les bas maintenant.

Soulevant ma jambe, elle m'enfile un premier bas, celui-ci remonte presque jusqu'à l'aine. Elle attache alors les jarretelles, puis la deuxième est parée à son tour. Anna me renfile alors les escarpins qu'elle attache avec les brides.

- Vous voila bien paré, cachons ce qui dépasse maintenant.

Elle m'enfile ce que je crois être un slip de cuir, équipé de lacets latéraux qui permettent de l'ajuster. Ma verge est prise et comprimée dans la gangue de cuir. Je ressens la pression d'autant plus que cela m'excite et contraint ma verge. Anna m'ajuste alors les bracelets aux chevilles et nouveau cadenas relie ceux-ci, m'obligeant à rester bien droit..

- Bien, c'est ce que souhaite Madame Aline, je vais vous laisser, c'est l'heure de partir pour moi. Elle s'occupera de vous quand elle rentrera du travail, je vais lui envoyer un sms, comme elle me l'a demandé lorsque j'aurai fini de vous installer.

Anna me laisse, je l'entends encore un moment dans la maison, puis elle revient au garage.

- Voilà, j'ai terminé ma journée, il est 16h, madame Aline m'a dit de bien fermer, au revoir monsieur.

Le bruit de la voiture me confirme son départ, me voilà dans une nouvelle situation, dépendante de ma maîtresse.

Une voiture s'arrête, je commence à avoir des crampes aux bras, j'ai l'impression que cela fait longtemps qu'Anna est partie. Des pas, sur le gravillon de l'allée, me font comprendre que quelqu'un arrive, un moment plus tard ,la porte du garage s'ouvre, tout à coup une main se pose sur moi, fais le tour de ma taille, tire sur mes jarretelles.

- Anna a bien travaillé dit Aline, il es beau comme ça, n'est-ce pas Mireille ? Constates par toi même, vérifie tous les laçages.

Les mains de Mireille entreprennent alors de tirer sur les lacets, le corset étant chaud sur moi, elle retend celui-ci, puis elle se concentre sur les liens du slip.

- Je vais t'aider, dit Aline, tu pourras mieux le serrer.

Elle pose alors ses mains sur moi et plaque le cuir fortement. Mireille refait alors les nœuds de part et d'autre me contraignant au maximum.

- Tu vois dit Aline, c'est beaucoup mieux comme ça, agaces-le un peu, il verra comme ça qu'il est bien ajusté.

Mireille se colle alors contre moi, dans mon dos, ses mains entrent en action et s'efforcent de m'exciter. Je sens ma verge gonfler à la limite de ses possibilités.

- Ne bouges pas, Mireille, aides-moi.

Mes chevilles sont libérées du cadenas, le palan est manœuvré, mes poignets sont détachés du crochet, mais toujours reliés par un cadenas.

- Mireille, attaches lui les poignets contre les cuisses.

Mes poignets sont détachés, je laisse mes bras retomber le long du corps, aussitôt un lien, placé par Mireille, fixe les bracelets contre les cuisses. Elle passe la corde plusieurs fois entre mes cuisses, ce qui m'excite, ramené à la réalité rapidement par la gaine de cuir qui me contraint.

- Attaches-lui aussi les bras, ce sera mieux.

Aussitôt dit, aussitôt fait, mes bras sont maintenant parfaitement collés au corps.

- Bon et maintenant allons prendre les affaires, nous allons partir rapidement.

J'entends alors la porte du garage coulisser, puis le bruit de la voiture qui s'approche. Aline dit :

- Allez, tu vas monter dans la voiture, Mireille va t'aider.

Qu'a-t-elle décidé, ou veux-t-elle me conduire ? Je n'en sais rien, une main me prend par le bras et me fait avancer, je dois ensuite monter dans la voiture, ce qui n'est pas facile, je m'assied, je la sens contre moi, elle m'attache la ceinture, puis s'occupe de mes jambes, le cadenas reprends sa place entre les bracelets des chevilles et ensuite, avec une corde m'attache les genoux bien serrés.

- Comme ça, dit Aline, il ne bougera pas pendant le trajet, je vais avancer la voiture, tu fermeras le garage, nous partons.

Chapitre 2 - Le châlet

 

İLE CERCLE BDSM 2010