Depuis quelques mois, Notre aventure
avec le Cercle BDSM prends une tangente très surprenante!. Pour
faire d'une longue histoire, une histoire courte, le propriétaire
d'un club BDSM ici à Montréal, m'a demandé de l'aider
a "enseigner" un cour sur la BDSM à ses clients, parce
que je suis bilingue, (je parle l'anglais aussi mal que le français!)
Ici à Montréal, nous avons des adeptes de la BDSM autant
francophone que anglophone. Son but était simple; enseigner à
ses nouveaux clients la façon sécuritaire et saine pour
faire des scènes. Curieux, je dois l'admettre, et interessé
par le défi, j'ai dit oui!
Depuis ce moment mémorable,
quelques "écoles BDSM" ont eu lieu à ce club.
Introduction à la BDSM, sécurité en BDSM, comment
faire une scène, jeu de feu et autre jeu intéressant ont
été enseigné dans ce club.
Mon travail était d'enseigner
les normes de base pendant que les connaissances "plus avancé"
étaient enseignées par le propriétaire du club. N'importe
qui, qui a du enseigner dans vie, connais la difficulté de structurer
la connaissance à enseigner en petites parties, facile à
enseigner et à se rappeler pour un étudiant. La BDSM ne
fait pas exception à cette règle. Quand je me suis assis
et quand j'ai fait le travail de structurer cette information, je ne m'attendais
pas à la surprise que j'allais avoir!
Ma première classe "BDSM"
a été une révélation! Quand j'ai commencé
à donner le cour, les gens qui étaient assis devant moi.....
n'étaient PAS des débutants! Dans les gens assis, j'ai reconnu
beaucoup d'adeptes expérimentés qui étaient "mes
étudiants". Ce qui m'amène à cet éditorial.
Je pourrais parler de l'importance
pour un adepte d'expérience de toujours apprendre et de s'améliorer
en BDSM ou encore des amis qui sont venu dans les "écoles
BDSM" pour m'encourager, mais ce n'est pas ce que je veux vous dire.....
Mes plus grands surprises et défis
ont été le besoin d'enseigner ces connaissances et normes,....sans
affronter ces étudiants expérimentés à propos
de leurs croyances et styles en BDSM. Presque tous ont appris par eux
même, à propos de la philosophie BDSM. Oui, des livres existent,
mais la plupart des adeptes ont appris par eux même, donc en même
temps, dévellopant leurs styles par la même occasion. Ce
style de BDSM que les gens ont, ne doit PAS être changé!
J'adore la philosophie BDSM car elle permet à tous de s'exprimer
à sa façon et de faire sa BDSM à sa façon.
Parce que je suis en position d'enseigner, je prends un grand soin de
m'assurer que j'enseigne seulement et seulement que les notions de bases
nécessaires. Si j'enseigne à propos de la sécurité
en BDSM, je veux que les étudiants incorporent la sécurité
dans LEUR style de scène BDSM. Je ne veux pas faire d'eux d'autres
"moi-même" et leur enseigner à faire des scènes
comme les miennes!
Mais:
J'ai eu des mots avec des gens à
propos de leurs croyances et styles de scène. Pour moi, il n'y
a QU'UNE façon d'être sécuritaire dans une scène.
Par contre, en restant à l'intérieur des règles de
sécurité, n'importe quel style de scène sont possible
en BDSM. Malheureusement, certains vont insister qu'il n'y a qu'une seule
façon rigide de faire une scène ou une action en BDSM. Je
suis en désaccord avec cette façon de penser.
Voici quelques exemples des discussions
que j'ai eu avec certains:
- Nous ne croyons pas à la punition
corporelle. Mais, pour faire de la discipline, le besoin de corriger un(e)
soumis(e) est réel. Ma partenaire et Moi-même utilisons la
punition, mais pas la punition corporelle. Nous avons si souvent vu des
Dominant(e)s utilisant la punition corporelle mais, selon toute apparence,
ne contrôllant pas tous les aspect de la punition. Parce que Nous
devons faire avec des émotions extrêmes, le contrôl
total des aspects de la punition est nécessaire.
- Encore à propos de la punition
corporelle; Certains ne feront pas de scènes, si ce n'est pas pour
fin de discipline. Dites-moi ce qui est de mal de donner une fessée
à une soumise, quand elle a été obéissante
et que les deux, (elle et Moi) ont envie et aiment une bonne séance
de fessées. De faire une scène seulement pour le but de
discipline créé une situation ou le(la) soumis(e) va être
désobéissant(e) juste pour avoir une scène.....Avez-vous
déjà entendu parler de SAM? (Smart Ass Masochist)
- Beaucoup de Dominant(e)s croient
vraiment que un(e) soumis(e) est "là pour tout prendre"
et que un(e) soumis(e) ne peu avoir une opinion ou des croyances personnelles.
Je suis désolé de vous informer de cela, mais la nature
humaine fait que TOUS veulent satisfaire un besoin qu'il(elle) a et que
PERSONNE ne va se soumettre si ce besoin n'est pas satisfait. Oui, beaucoup
de soumis(e) vont accepter de n'importe quelle sorte de traitement de
leur Maître(sse), mais ce(cette) soumis(e) veux aussi que le(la)
Maître(sse) soit heureux(se) de leurs services et ont un besoin
de le resentir. Je ne connais pas personne qui va accepter de servir un(e)
Maître(sse) sans recevoir rien en retour. Vous Nous croyez pas?...la
majorité des histoires d'horreurs que Nous recevons font état
de ces relations à sens unique que certain(e)s soumis(e)s ont eu
avec des Dominant(e)s et ont été moralement blessé
par cette relation.
- La croyance Goréenne; Merveilleuse
lecture et une série de livre si excitante. En cyber, que de jeux
merveilleux, mais impossibles à appliquer en vie réelle.
Vous connaissez quelqu'un qui est sain d'esprit et qui veut bien avoir
un crochet à viande à travers le corps, ou encore être
coupé en petits morceaux et brûler jusqu'à la mort!
- L'exemple qui Nous surprend le plus....pas
de "safe word" durant une scène!!!!!! Oui, Il est facile
de comprendre que de ne pas avoir un "safe word" rend la scène
encore plus excitante et que le sentiment de soumission est encore plus
grand, mais le besoin d'un "safe word" est strictement à
propos de la sécurité! Qu'un(e) soumis(e) décide
de ne pas l'utiliser est une autre discussion!!!!
Il y a d'autres exemples, mais, ceux-ci
sont les plus populaires.
L'école BDSM que j,enseigne
est pour Moi, une merveilleuse occasion de rencontrer et de jaser avec
les gens. Je suis très fier de dire que beaucoup de mes "étudiants"
qui ont souvent beaucoup d'expériences, Me prouve régulièrement,
que, oui, on peut avoir son propre style et rester sécuritaire,
sain et consensuel, même si certains de ces joueurs sont extrêmes
dans leurs scènes.
La BDSM est une philosophie ou pour
s'améliorer, Nous devons être ouverts à toutes sortes
de choses. Malgré cela, les exemples que j'ai donnés dans
ce texte, sont courant. Beaucoup d'adeptes croient qu'ils(elles) ont la
"VÉRITÉ VÉRIDIQUE". Ceci me rend triste
car, en BDSM, si ce n'est de la sécurité, il n'y a PAS de
"VÉRITÉ VÉRIDIQUE". La BDSM EST personnelle.
Les besoins en BDSM SONT personnels. La façon d'adresser ces besoins
EST personelle. PERSONNE n'a le droit de vous dire comment faire les choses
en BDSM, si ce n'est à propos de la sécurité.
En lisant ce texte, je réalise
une chose....le futur va sûrement m'amener d'autres occasions de
jaser avec les gens, d'être épaté par l'originalité
des gens dans leurs façons de faire la BDSM....et beaucoup d'arguments
avec d'autres à propos de "Comment les choses doivent être
faites en BDSM".....
Ok Tout le monde, JE VAIS VOUS DIRE
comment faire les choses en BDSM....soyez sécuritaire, soyez sain
dans vos jeux et soyez consensuel....et faites VOS PROPRES SCÈNES
à VOTRE FAÇON. Si quelqu'un n'est pas content avec votre
façon de faire les choses....et bien, le prochain cour va être
"Comment envoyer chier les gens de la pire façon possible!"
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