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Alexandra
était maintenant prisonnière à ne plus pouvoir bouger
du tout.
Elle ne pouvait empêcher ses larmes de couler de ses yeux gonflés
par le chagrin et la peur, en repensant aux dernières heures de cauchemar
qu'elle venait de vivre.
Le latex des courts vêtements qu'elle portait, adhéraient fortement
et suivait les courbures de son corps, lui formant une seconde peau verte.
Au milieu de son front, un disque argenté reflétait furtivement
la luminosité des néons, et semblait lui dessiner un troisième
il.
Elle ne pouvait s'empêcher de revivre les derniers évènements
en frissonnant.
Elle qui avait dû être
hospitalisée en urgence, car d'après les médecins
elle avait en elle une masse étrange qui risquait de se rompre,
et de provoquer une septicémie à laquelle elle ne survivrait
pas.
Elle était donc entrée la veille au soir au service de chirurgie,
pour y passer la nuit en observation, et subir une intervention le lendemain,
pour se faire hotter ce si dangereuse matière de son corps déjà
bien fragile.
A son levée le lendemain matin, elle avait du se préparer
pour l'intervention, et avait été prémédiquée.
Ayant subit d'autre hospitalisations et diverses interventions, le déroulement
de ces évènements et de ce cérémonial ne lui
sembla pas étranges, outre mesure. Si elle avait su ce qui lui
serait arrivé quelques heures plus tard, elle ne se serait pas
laissée embarquée dans toute cette histoire.
Elle avait donc été recouché une fois prête
pour partir au bloc opératoire, et avait attendu, se détendant
petit à petit sous l'effet des médicaments.
Un infirmier était arrivé, et avait conduit son lit à
travers les couloirs pour arriver dans une vaste pièce sombre,
éclairée par de longs néons blafards, diffusant une
lumière stérile et aseptisée comme tout ce qui se
trouvait dans cet endroit froid et solennel.
L'infirmier s'était absenté, était revenu avec un
brancard, sur le quel il avait fait passé la jeune femme déjà
bien engourdie par les fortes dose de calmants qu'elle avait reçues.
Elle avait sursauté, lorsque l'infirmier, lui avait hotté
la légère chemise de bloc qu'elle portait, faisant apparaître
son corps intégralement nu.
Elle ne put que protester verbalement, lorsque les mains fermes l'avaient
couchées sur le brancard et lui avaient passées de larges
sangles autour des poignets, des bras, des chevilles et des cuisses, tant
son corps était vidé d'énergie par le lourd traitement
chimique qui courrait en lui.
Elle avait senti l'infirmier forcer son intimité et introduire
le long tube d'une sonde urinaire, en lui expliquant des choses qu'elle
avait à moitié saisie, sur l'incapacité de sa vessie
à être contrôlée pendant et après l'intervention.
Un drap l'avait recouvert immédiatement après, et l'infirmier
était sorti, l'abandonnant tel un objet sans intérêt,
complètement sans défense, immobilisée sur ce brancard
impersonnel, échoué là comme une épave de
bateau sur la grève d'une île déserte, inconnue et
austère.
La silhouette de l'infirmier était réapparue une bonne heure
plus tard, et ce dernier avait dirigé le brancard jusqu'une grande
salle d'opération, dans laquelle il avait hotté les sangles
retenant Alexandra, l'avait transféré sur la table d'opération,
et l'y avait ressangler de la même façon.
La jeune femme, avait vu à travers la brume médicamenteuse
qui se formait devant ses yeux, le visage d'une infirmière, recouvert
d'un masque, et surmonté d'un bonnet de papier, puis cela avait
été le noir.
Les bruits autour d'elle, s'était fait entendre pendant quelques
secondes encore, et avait finit par se brouiller pour former un bourdonnement
sourd avant de disparaître progressivement.
Le cauchemar proprement dit avait débuté
à l'instant, où elle s'était réveillée.
Les courants d'air avaient été les premiers à lui
envoyer des informations sur sa situation. Sa peau nue, pleine d'une sensation
brûlante étrangement exacerbée, l'avait démangée
d'abord, puis petit à petit, la démangeaison s'était
transformée en picotement. Le froid avait fait son apparition quelques
instants après, et avait fini par lui faire comprendre qu'elle
était intégralement nue.
Lorsque ses sens étaient revenus en pleines possession de leurs
moyens, elle avait pu définir exactement la position dans laquelle
elle était maintenue immobile.
Cette dernière n'avait pas était du tout celle dans laquelle
elle était, lorsqu'elle avait plongé dans l'inconscience,
elle en avait était sûre.
Elle s'été donc trouvé couchée sur le dos,
les bras solidement arrimés en croix, les jambes largement écartées,
les pieds attachés dans des étriers bien plus haut que ses
fesses, une sangle lui maintenant les hanches bien plaqués sur
la table sur laquelle elle reposait, lui interdisant tout mouvement, et
exposant son abricot délicat impudiquement, à la vue de
qui voudrait.
Les néons au dessus d'elle, la fixait sans fin, lui faisant mal
aux yeux, lui délivrant un sentiment encore plus renforcé
d'impuissance et d'inoffensivité.
Seule sa bouche n'avait pu lui répondre, emplie par un épais
tube qui s'enfonçait dans sa trachée, lui permettant de
respirer à peu près convenablement.
Elle était donc restée
là, à attendre la suite de ce qui allait lui arriver, sentant
une boule d'angoisse et de peur grandir à chaque secondes dans
son estomac.
Un bruit s'était fait entendre
plus tard, et un pas s'était rapproché d'elle.
Elle n'avait pas pu apercevoir à qui était l'ombre qui se
profilait à quelques mètres d'elle, et qui arrivait.
Elle avait retenu son souffle.
Une main avait effleuré la peau de sa cuisse. Cette main n'était
pas nue, elle en avait la certitude. Après quelques secondes, elle
avait reconnu la sensation particulière du latex sur sa peau, et
avait frémi.
Les doigts qui courraient maintenant sur sa hanches, étaient remontés
jusque sur sa poitrine, avant de redescendre sur son ventre et de gagner
son pubis.
Lorsqu'elle avait senti le latex sur cette zone de son corps, elle n'avait
pu que tressaillir en comprenant que la sensation de démangeaison
et de picotement qui courrait sur sa peau, avait été la
conséquence d'un rasage qu'elle avait dû subir lorsqu'elle
avait été inconsciente.
En effet, le léger triangle qu'elle arborait habituellement sur
son bas ventre, avait totalement disparu.
Les doigts avaient continués à la parcourir, la frôlant,
la caressant, la massant, la pinçant à l'occasion. Ils avaient
plongé après un moment à l'asseau de son intimité,
fouillant ses replis intimes, débusquant son bouton d'or, et investissant
même sa grotte humide.
Au comble du dégoût et de l'horreur, ses yeux faisant jaillir
des flots immenses de larmes, Alexandra n'avait pu s'empêchait de
sentir ses lèvres s'humidifier de plus en plus intensément,
laissant sur les doigts inquisiteurs de longues traînées
gluantes de cyprines.
Le pire était arrivé lorsqu'elle avait senti une forme étrange,
qui s'étaient enfoncés en elle, une fois les doigts partis
à la découverte du reste de son corps. La forme avait pris
vie, et avait commencé de lents va et viens, puis avait accéléré
ses mouvements progressivement, pour la pilonner sans ménagement.
Alexandra, sans possibilité de fuir, et d'empêcher ce qu'elle
subissait, avait fini par abandonner la lutte avec ses sensations, et
avait fini par jouir en tremblant, sentant des flots de liquides se répandre
dans son ventre.
Le temps qu'elle reprenne ses esprits, la silhouette était repartie,
la laissant seule, le sexe complètement distendu, duquel coulait
encore un liquide bleuâtre.
Un temps infini était passé
encore, avant qu'Alexandra n'ait entendu un bruit signifiant une présence.
Lorsque celui-ci s'était produit, elle était toujours dans
la même position, et commençait sérieusement à
ressentir des contractures dans tous les muscles de son corps.
Elle avait senti qu'on passait quelque chose le long de sa fente encore
saisie des derniers évènements, puis avait entendu un cliquetis,
et avait senti ses pieds descendre petit à petit.
La descente s'était interrompu pendant un moment, pendant lequel
on lui avait détaché un pied, pour lui enfiler un chausson
de latex vert, ainsi qu'une culotte de la même matière et
du même colorie, avant de le rattacher, et que l'autre pied ait
reçut le même traitement.
Deux mains gantées elles aussi de latex avait fait remonter la
culotte le long de ses cuisses et étaient venues l'installer sur
les hanches de la jeune femme.
Les pieds avaient repris leurs descentes pour arriver au sol lentement.
Un nouveau cliquetis, et la plaque sur laquelle était toujours
sanglée la jeune femme, s'était redressée à
la verticale, dans un léger glissement.
A ce moment, elle avait pu observer et découvrir la silhouette
qui se présentait face à elle.
La silhouette était celle d'une femme, mais était intégralement
recouvert de latex blanc et noir. À travers deux minuscules trous
pratiqués dans le masque qui voilait le visage, deux yeux noirs
l'avait fixée intensément.
Une main d'Alexandra avait été
détachée, pour recevoir à son tour un gant de latex,
puis la brassière d'un soutient gorge lui même en latex,
avant d'être rattachée, et que l'autre main n'eût à
son tour le même traitement.
Le soutient gorge avait été remonté et mis en place
sur la poitrine d'Alexandra, toujours impuissante à ce qui lui
arrivait.
Un bonnet était venu complétée l'équipement
que portait alors la jeune femme.
Enfin, après quelques secondes pendant lesquelles les deux jeunes
femmes s'étaient regardées, les sangles qui retenaient Alexandra
immobile, avaient été enlevées, et elle avait pu
se mettre debout soutenue par la silhouette immaculée de caoutchouc.
Alexandra avait fait quelques pas, retrouvant ses sensations peu à
peu.
Son équilibre avait été difficile pendant un moment,
et elle n'avait pas refusé l'aide que la main de la silhouette
lui avait proposée lorsque cette dernière l'avait fait avancer
vers une porte.
Alexandra avait suivi sa guide pendant plusieurs minutes, prenant de l'assurance
dans ses gestes, et s'était dit qu'à la première
occasion elle aurait tenté sa chance pour sortir de cet enfer.
Lorsqu'elle avait traversé un long couloir vide parsemé
de coin sombres, el s'était dit que c'était peut être
la seule chance qui se présentait à elle pour fuir.
Elle n'havait pas hésité plus d'une seconde, et s'était
figée, tandis que la silhouette continuait sa marche mécanique.
Lorsque celle-ci eût fait une dizaine de pas seule, elle s'était
retournée, et était revenue vers Alexandra. La silhouette
avait tendue une main de latex blanc tentant de saisir le poignet de la
jeune fille, mais cette dernière s'était reculée
d'un pas en inspirant profondément comme pour se donner du courage,
avant de se lancer vers l'avant et de courir aussi vite qu'elle l'avait
pu, ses jambes encore engourdies de son anesthésie récente,
la supportant de façon précaire.
Elle avait bousculé la silhouette, et avait senti les effluves
suaves et sucrées du corps baignant dans les vapeurs de caoutchouc
qui le recouvrait.
Alexandra avait couru pendant plusieurs minutes, tournant au hasard dans
les couloirs qui formaient un labyrinthe compliqué dans cet univers
obscure et inconnu.
Elle s'était arrêtée, à bout de souffle, les
courts vêtements qu'on lui avait mis, collant à sa peau par
la sueur qui commençait à ruisseler abondamment, la faisant
frissonner.
Elle avait ensuite repris lentement sa progression à travers les
couloirs, se dissimulant dans les recoins sombres de ces derniers, et
avait pénétré peu après dans une vaste pièce
ou plutôt un hall sans vie, duquel de rares points lumineux sortaient
faiblement.
Lorsqu'elle avait découvert ce qu'il contenait, elle avait eu du
mal à retenir un cri de surprise et d'horreur.
Aligné sur toute la longueur de la pièce, des brancards
les uns à côtés des autres sur lesquels étaient
sanglés des jeunes femmes, portant des chaussons, une culotte,
un soutient gorge, et un bonnet en latex. C'était exactement le
même accoutrement qu'on lui avait mis quelques minutes auparavant,
et qu'elle portait encore à cet instant.
Chaque jeune femme portait un équipement de couleurs différentes,
et semblait endormie profondément.
Le plafond du hall était parsemé de quelques faibles sources
de lumière, instaurant une ambiance tamisée.
Elle avait passé sa main sur son ventre, et ses doigts avaient
frôlés la lisière de sa culotte bien plaquée
contre sa peau. Elle avait ensuite passé un doigt entre le latex
et son pubis. La culotte s'était décollée dans un
bruit de succion rendue humide par sa transpiration, qui coulait à
présent sans discontinuer, et roulait sur sa peau.
Elle avait reculé lentement, puis était sorti pour revenir
dans le couloir.
Elle avait continué sa progression, et avait pénétré
bientôt dans une pièce encore plus étrange que le
hall qu'elle venait de quitter.
La pièce qui s'ouvrait devant elle, ne mesurait pas plus de 5 mètres
de côtés, et ne comportait qu'une armoire, une table d'examens
médicaux, et un chariot avec divers instruments ainsi qu'une bassine
d'eau fumante.
Au fond de la pièce, un rideau de pvc, semblait pouvoir se rétracter
pour agrandir la pièce.
Elle eût fait demi-tour pour ressortir, si un bruit ne s'était
fait entendre, et les pas de deux personnes n'était venus dans
sa direction.
Son cur s'était accéléré, sentant qu'elle
devait agir et se cacher, si elle ne voulait pas être découverte.
Elle avait fait le tour de la pièce du regard, et avait plongé
vers le rideau, qu'elle avait ouvert pour venir se dissimuler derrière.
La pièce dans laquelle elle se trouvait était semblable
à celle qu'elle venait de quitter.
Elle avait soufflé de soulagement, en entendant les pas s'approchaient
et entrer dans la pièce dans laquelle elle était 20 secondes
auparavant.
Elle avait tenté de capter des paroles, des bruits, mais elle n'avait
reçut que du silence en retour. Elle avait tenté de maîtriser
sa curiosité, mais cette dernière avait été
la plus forte, et Alexandra s'était bientôt plaquée
au rideau, et l'avait entrouvert doucement pour voir ce qui ce passait.
Elle avait aperçu la silhouette qui l'avait habillée et
libérée, puis à laquelle elle avait échappée,
accompagnée d'une jeune femme, vêtue tout comme elle d'un
soutient gorge, d'une culotte, de chaussons et d'un bonnet en latex. Au
milieu du front, la jeune femme arborait un disque qui reflétait
la lumière des néons.
La jeune femme, le regard complètement dans le vide, s'était
complètement laissée faire, lorsque la silhouette lui avait
hotté ses vêtement de latex, et lorsque celle-ci l'avait
pris par la main pour la guider vers la table d'examens sur laquelle elle
l'avait fait s'installer.
La silhouette, s'était saisie d'instruments sur le chariot, et
prenant de l'eau dans la bassine, avait lavé minutieusement la
jeune femme, qui n'avait pas bougé d'un millimètre, toujours
perdu comme dans un songe.
La silhouette l'avait fait ensuite allongée, et lui avait installé
un lange qu'elle avait pris dans l'armoire, comme si la jeune femme n'avait
eu qu'un an à peine.
Elle lui avait fait passer ensuite une culotte et des collants blancs,
une robe noire, des gants et un pull blancs, et avait complété
enfin l'accoutrement de la jeune femme par une cagoule blanche, qui ne
comportait que de minuscules ouvertures pour les yeux et le nez.
La silhouette avait relevé la jeune femme, devenue à son
tour silhouette, puis elles étaient toutes deux sorties.
Alexandra s'était redressée, et avait tenté de rassembler
ses esprits, après la cérémonie qui avait eu lieu
devant elle.
Elle s'était dit que décidément, au plus elle avançait,
au plus les choses bizarres et étranges gagnaient en grandeur et
en intensité.
Après quelques minutes, elle s'était décidée
à repartir, sachant très bien que si elle restait immobile,
elle aurait eu de fortes chances qu'on la retrouve.
Elle avait donc regagné le couloir, et avait avancé de quelques
pas avant de tourner dans un autre hall vide celui là, puis de
regagner un couloir étroit.
Elle l'avait donc longé, et avait fini par arriver dans une pièce,
qui elle aussi était assez étrange, puisqu'elle n'était
pas plus grande que la salle qu'elle venait de quitter, mais ne comportait
aucun ameublement, à l'exception de tabourets, qui faisaient face
à un mur percé à plusieurs endroits.
Elle s'était approchée de ce mur, et de la main avait touché
le bord de l'un des trous, restant perplexe devant cette installation
pour le moins mystérieuse.
Elle avait cru mourir de peur en sentant une main de latex se poser sur
son épaule.
Elle avait fait volte face, et était resté médusée
devant le spectacle qui se présentait devant elle. Quatre silhouettes,
la regardaient.
Deux d'entre elles, l'avaient déjà saisi par les bras, et
les deux autres s'approchaient également.
Elle avait voulu se débattre, mais elle s'était trouvée
sans force, et était restée pétrifier devant l'avancée
des silhouettes.
Elle s'était sentie prise, soulevée, puis retournée,
face au mur.
Les silhouettes qui lui tenaient les bras, la firent avancer vers l'un
des tabourets, pendant que les deux autres formes humaines la saisissaient
par les jambes et la soulevaient.
Cinq secondes après, Alexandra s'était retrouvée
assise sur le tabouret, les bras et les jambes passant par les trous pratiqués
dans le mur.
Une main s'était posée sur sa nuque, et avait appuyé
fortement pour venir lui collait le visage sur cette paroi froide, alors
qu'une autre relevait l'avant du bonnet qu'elle portait pour dégager
son front.
Un instant de silence puis Alexandra avait poussé un cri en sentant
son front la bruler, et la piquer violemment.
Elle avait compris qu'elle portait elle aussi, cet étrange disque
brillant qu'elle avait vu sur le front de cette jeune femme devenue silhouette.
La douleur s'était apaisée lentement, et elle avait été
dégagée de ses entraves, pour être mise sur une chaise
roulante, sur laquelle elle avait été ligotée, bras
dans le dos, puis emmener dans une vaste salle où d'autres jeunes
femmes étaient dans une situation identique à la sienne.
Elle s'était mise à pleurer, pressentant bien, qu'elle ne
pourrait plus faire quoique ce soit pour échapper au destin qu'on
lui réservait.
Maintenant, elle était là,
sur sa chaise, pleurant comme la plupart des autres jeunes femme, immobilisé,
le front marqué, et sans solution de fuite.
Elle regarda la jeune femme la plus près d'elle qui pleurait, et
sanglotait bruiemment.
Une silhouette s'approcha, et empoignant la chaise de cette dernière
l'emmena derrière un paravent au fond de la pièce.
La jeune femme, disparut donc, sanglotant toujours, et hurlant qu'on la
laisse partir.
Après quelques secondes, le silence revint, les hurlements, les
cris, s'étant éteints soudainement.
Plusieurs minutes plus tard, Alexandra comprit que son tour était
venu, voyant une silhouette s'approcher, et attraper sa chaise.
Elle vit son environnement bouger, puis les autres jeunes femmes disparaître
lorsqu'elle eût passé le paravent.
Elle se trouva face à un homme, qui l'examina du regard.
Il se pencha vers elle, et dit :
" Alors Alexandra, on voulait
partir?"
La jeune femme, ne put répondre,
la silhouette qui l'avait amené, lui enfilant sur le visage, un
masque munie de lunette bizarres, et d'une demi boule qui lui emplit la
bouche et lui interdit toute parole.
Un Casque vint recouvrir ses oreilles, et une musique douce lui emplit
les tympans, avant que ses yeux s'éteignent petit à petit,
et que tout se brouillent autour d'elle.
Une seconde avant de perdre conscience, Alexandra devina qu'elle était
perdue, et sentit un éclair lui vriller le cerveau en passant par
son front.
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