|
|
Marie et Pierre sont deux amis qui
se connaissent depuis plusieurs années et ils ont vécu toutes
sortes d'expériences ensemble avec une belle complicité
que même les situations les plus loufoques n'ont su ébranler.
Leur curiosité, leur sens de l'adaptation, leur ouverture d'esprit
ont fait d'eux de grands explorateurs de la vie.
Sans avoir été amants
,il leur est arrivé quelques fois de se retrouver dans un lit commun
et pour plus que dormir : ils ont toujours été taquins l'un
envers l'autre sur ce sujet, refusant ,semble-t-il, d'admettre qu'ils
sont de parfaits partenaires d'aventures sexuelles, pleins d'imagination,
de disponibilité et totalement ouverts à de nouveaux scénarios
aussi farfelus qu'inattendus.
Marie est une jolie femme début
cinquantaine , toujours bien habillée, élégante et
rieuse. Elle a déjà été mariée, est
mère de deux merveilleux jeunes adultes, est libre de toute attache
sentimentale, fière de sa liberté, de son indépendance
: elle est bien dans sa peau, ne veut pas de problème et ne désire
aucunement en créer non plus.
Elle a le teint clair, les yeux bruns
vifs et espiègles qui vous donnent envie de sourire quand elle
vous regarde, elle aime rire, jouer des jeux et mordre à belles
dents dans la vie. Quand elle marche on dirait que la terre trottine à
ses côtés tellement sa démarche est vive. A chaque
pas, elle semble vous dire : « Attends pour voir ce qui va arriver!
».
Pierre est d'un naturel plus discret
mais toujours volontaire pour de nouvelles choses. De taille moyenne grande
pour un homme, se tenant toujours droit comme un soldat, mince sans bedaine
pour un homme qui approche les soixante années. Cheveux et barbe
courte blancs, lui aussi rayonne de ce bien-être de vivre, son regard
est doux il s'y dégage une sensibilité peu commune. C'est
un créateur, un curieux que tout intéresse qui mord à
pleines dents dans la vie. Il a toujours vécu seul mais il a un
fan club de dames bien fourni et il s'est toujours montré généreux
tant de son temps que de toutes autres largesses qu'il peut rendre. Sa
disponibilité en tout temps ont fait de lui un confident, un amant,
un compagnon de voyage, une épaule pour consoler, un porte-monnaie
pour dépanner.
« Viens souper chez moi samedi
prochain, j'aimerais essayer de nouvelles recettes et j'aurais besoin
de ta collaboration. On va passer une magnifique soirée, j'en suis
certaine. D'accord? » Marie ne prend pas de risques, elle appelle
en début de semaine pour être certaine que son projet marchera.
L'idée de cette soirée lui est venue en prenant son bain
l'autre soir alors qu'elle rêvassait toute au chaud en se remémorant
le bon repas qu'elle venait de terminer dans un chic restaurant où
le service était d'une attention et d'une efficacité hors
de l'ordinaire.
La réponse ne se fait pas attendre.
« Ce sera avec un grand plaisir que j'y serai mais voudrais-tu que
j'apporte quelque chose de spécial? » Pierre sait depuis
longtemps combien Marie est une grande cuisinière et à quel
point ses repas, ses soirées sont mémorables.
« Viens avec ta bonne humeur
habituelle, ton rire et une bonne bouteille de champagne. Ce sera suffisant,
je me charge du reste »
Toute la semaine est consacrée à la préparation du
menu, aux achats et au déroulement de cette soirée . C'est
la planification du menu, le choix des aliments en fonction de certains
besoins qui demande le plus de temps, une fois cette étape franchie,
tout s'enchaînera de soi.
Bien sûr, il ne faut pas négliger le décor, la mise
en scène mais comme voilà une partie de plaisir, c'est tout
comme fait.
Samedi soir, il est sept heures et
on sonne à la porte. Pierre est là ponctuel comme toujours.
Fleurs d'une main, champagne de l'autre. Il sent la bonne lotion après
rasage. Que c'est doux ce baiser d'entrée. « Bonsoir, voilà
pour toi .» Il lui donne les fleurs et « Voilà pour
nous. » en brandissant la bouteille de champagne. Il a remarqué
la magnifique robe décolletée qu'elle porte, le galbe de
ses seins , la taille fine, les hanches bien découpées :
elle est en beauté ce soir.
Pendant que Pierre accroche son manteau
dans la garde-robe, Marie se dirige à la salle à manger
. « Viens, Pierre, tout est prêt, il n'y manque que toi. »
Quand celui-ci entre, il est tout surpris par le décor que son
amie a monté, par l'ambiance feutrée qui y règne,
par la douce chaleur qui lui caresse la peau, par toutes ces odeurs qui
lui ouvrent l'appétit. Les chandelles éclairent la pièce
d'une lumière tamisée qui caresse par sa danse au souffle
léger des mouvements tout ce qu'elle éclaire.
Quelle superbe table! Les plats d'argenterie
reflètent chaque scintillement, on se croirait à la table
d'un grand seigneur ou d'une duchesse du temps des grandes royautés.
Il y a une petite anomalie, un seul couvercle, une seule place, un oubli
peut-être? Mais non, ce n'est pas possible, Marie est une trop bonne
hôtesse, pourquoi alors?
Marie a remarqué le clignement
de surprise dans l'il de son ami. Aussitôt elle s'empresse
de répondre. « Il y a un petit scénario à suivre
ce soir et c'est pour cela qu'il n'y a qu'une place mais avant laisse-moi
te décrire le menu, question de te mettre en appétit. »
Elle débute la lecture des plats qui seront offerts, s'arrête
et dit : « Ouvre donc le champagne avant tout, ce sera notre apéro,
ne craint rien, j'en ai acheté d'autre .»
Pendant que Pierre fait sauter le bouchon
et verse le doux nectar effervescent dans deux élégantes
flûtes, Marie poursuit sa lecture en prenant soin de bien articuler,
de laisser traîner le son de sa voix pour la rendre sensuelle comme
si on avait déjà l'aliment dans la bouche.
Canapés de caviar et de mousse
au saumon fumé
Huîtres en leur jus au soupçon de balsamique
Crème tiède de poireaux
Accompagnement de crudités
Vols au vent au saumon de l'Atlantique
Doux Saint-André pâte coulante
Petits choux à farcir sauce chantilly et chocolat
Une fois la lecture terminée,
elle lève son verre et tout en regardant Pierre droit dans les
yeux elle lui dit : « Tu dois d'abord te mettre en costume car ce
soir comme scénario tu devras me servir mais d'une façon
toute spéciale. Es-tu game? Si, oui, tu vas suivre à la
lettre ce que je te dis, c'est le jeu, on a toute la soirée à
nous .» Pierre n'a jamais refusé de participer aux scénarios
élaborés par Marie, ni elle aux siens, cela a toujours été
agréable alors pourquoi pas. « D'accord, je suis volontaire.
À vos ordres, madame. »
« Pour commencer, tu vas te vêtir
proprement pour ce service en enlevant tous tes vêtements et en
revêtant les accessoires que tu vas trouver dans la chambre sans
remarques ni questions. Je n'aime pas les serviteurs qui posent toujours
des questions et qui prennent des initiatives. Va. » Tandis que
Pierre se dirige vers la chambre, Marie sirote son champagne tout en s'allumant
un cigarillo pur cubain, c'est son péché mignon des grandes
soirées.
Pierre trouve sur le lit un tablier
court avec une pochette sur chaque côté, deux petites pinces
avec un crochet suspendu par un anneau et une boucle rouge fixée
à un collier de cuir noir. Il se dévêtit tout intrigué
devant la tenue qu'il doit porter et surtout par les deux pincettes avec
un crochet, à quoi serviront-elles? Même s'il est nu, il
n'a pas froid car la température de la pièce est agréable
et il ne ressent aucun inconfort sinon une certaine gêne de devoir
se vêtir de si peu mais il a dit qu'il était « game
» alors
. Il donc attache autour de son cou le collier de cuir
en prenant soin que la boucle soit bien placée, noue autour de
sa taille le petit tablier et se dirige vers la salle à manger
en tenant dans ses mains les deux pincettes : l'inusité de la situation,
le dénuement dans lequel il se trouve ne sont pas sans provoquer
un certain effet qu'il sera difficile de camoufler.
Une voix ferme se fait entendre : «
Pierre, venez me servir quelques canapés car je commence à
avoir faim. Allez, dépêchez-vous et versez-moi du champagne.
» Pierre se hâte donc pour répondre aux besoins de
Marie : s'il a accepté de jouer le jeu, il doit agir ainsi. Il
se dirige vers la table pour y prendre la bouteille et remplir la flûte
de champagne, nu et recouvert d'un simple tablier qui ne peut tomber droit,
retenu par cette érection inattendue et légèrement
embarrassante. Marie le regarde d'un il sec , lui demande de se
retourner afin de mieux contempler son nouveau serviteur et jauger s'il
en a l'étoffe. Conclusion : tous les accessoires sont bien en place
et ils semblent fonctionnels.
« Allez, Pierre! Ne versez pas
le champagne dans la coupe mais prenez-en plutôt une bonne gorgée
et venez près de moi sans l'avaler » « Mettez-vous
à genoux, tournez-vous vers moi et dans un baiser, versez-moi ce
champagne directement en bouche. » Surpris, Pierre obéit,
se rapproche et donne à boire à Marie : il se sent tout
excité, il jouera le jeu jusqu'à la fin mais Marie a bien
vu ce qui se passait et d'un coup sec, elle donne une tape sur ce bout
de tablier qui dépasse. Pierre recule sur ce geste inattendu pour
se faire rappeler à l'ordre que c'est madame qui décide
et qu'il doit obéir.
« Pierre, ces canapés,
ils viennent? » Pierre prend le plateau de canapés et le
tend à Marie mais celle-ci lui demande de les mettre un par un
dans sa bouche en les lui présentant par la bouche. « Vos
désirs sont des ordres, madame .Voici. » Bientôt les
lèvres se touchent, la becquée est donnée, il prendrait
bien un baiser : le jeu devient excitant et agréable, l'abandon
de toute réticence est là.
« Je prendrais bien quelques
crudités, petites carottes, olives. » Avec empressement,
Pierre lui offre les crudités mais il est vite rabroué.
« Ce n'est pas ainsi que l'on doit me présenter de telles
choses. Venez, je vais vous montrer. » Aussitôt elle prend
les deux pincettes que Pierre a déposées sur la table ne
sachant pas quoi en faire, pique une olive à un crochet et une
carotte miniature à l'autre et lui demande de se pencher vers elle.
En bon serviteur qu'il veut être il se penche sans savoir ce qui
se passera. Une vive douleur le ramène à la réalité,
le voilà avec une pince à chaque sein au bout desquels pendent
les deux crudités : il se redresse vivement mais une voix ferme
le ramène à l'ordre. « Cessez ces jeux et servez-moi.
Penchez-vous vers ma bouche que je me serve .» Pierre obéit,
la douleur se fait moins insistante, il s'habitue. « À chaque
fois que je voudrai une crudité, veuillez me la présenter
de cette façon et sans remarques ni plaintes. » Marie prend
l'olive et la carotte avec ses lèvres et en s'aidant de sa langue,
de ses dents elle enlève les deux aliments : quel plaisir de se
servir ainsi, pas besoin d'ustensiles, on me nourrit.
Gorgées de champagne, crudités,
canapés , le repas est bien commencé : jamais on a vu un
serviteur aussi attentionné, hôtesse si gourmande. Les plateaux
se vident, le tablier se lève, il se mouille légèrement,
le garçon de table est tout aux ordres de madame. Marie se sent
toute heureuse de son scénario.
Un peu de champagne et on passe au
prochain mets.
« Tu vois ce cabaret avec les
huîtres ouvertes? Apporte-le près de moi. Approche la chaise
et place toi le dos sur le siège, jambes écartées
et me faisant face
.Bien. Je vais déposer les huîtres
une à une sur ton ventre et tu devras les empêcher de couler
par terre d'ici à ce que je les ai toutes mangées. Compris,
exécution, serviteur. » Pierre approche donc la chaise, met
le cabaret d'huîtres près de lui, se couche sur le siège
de la chaise en rentrant son ventre pour qu'il forme un creux capable
de retenir les huîtres.
Marie se penche , laisse pointer ses
seins, se rapproche du ventre de Pierre le frôle de ses lèvres,
de sa langue pour gober celles-ci une à une en effleurant chaque
fois le bout du pénis qui lui aussi ne voudrait tout compte fait
que se faire gober lui aussi mais Marie ne mange pas encore de ce mets,
il faut le laisser mariner, le fruit n'est pas mûr. Un peu de vinaigre
balsamique sur les huîtres, un peu de citron, une petite goutte
que l'on étend en passant sur ce gland tout gonflé et voilà
la patience va jouer, l'ustensile est prêt.
À la soupe!!
« Pierre, apportez le potage.
Tenez- vous droit, tournez-vous et ne renversez surtout pas une goutte.
» Et vlan ! Une tape bien placée sur les fesses. «
C'est pour toutes vos hésitations et encore voilà, pour
mon plaisir. Maintenant, tournez-vous vers moi, trempez cette queue dans
le potage que j'y goutte. Hummm! C'est bon. Encore. Encore que je vide
mon bol. » Marie ouvre sa bouche et lèche cette cuillère
à soupe inusitée jusqu'à la fin de son bol. Pierre
passe par toutes sortes de sensations sauf celle qui le délivrerait
de cette tension qui le gonfle à un point qu'il n'a jamais connu
alors.
« Pierre, allez me chercher une
serviette que j'essuie ma bouche, je crois bien que vous avez compris
comment la porter. » Eh oui, pas besoin de dessin pour savoir ce
qui sera le porte-serviette !
« Encore du champagne, une autre
olive, encore, gardez en donc de prêtes en permanence et ne vous
plaignez point, un bon serviteur est toujours récompensé.
Apportez-moi un de mes petits cigares, les allumettes. Merci. »
Marie que les vapeurs de champagne rendent plus hardie allume son cigarillo
et approche l'allumette encore allumée près des poils pubiens
de Pierre qui recule avec stupeur et surprise. C'est alors que Marie qui
est restée assise depuis les tous débuts se lève
brusquement, traverse la pièce pour revenir avec une laisse qu'elle
attache au collier de cuir et ce si vite que Pierre n'a pas eu le temps
de réaliser ce qui se passe.
Fermement elle tire sur celle-ci, un
violent coup ramène Pierre à la réalité du
jeu qui se déroule : il est au service de madame, c'est son rôle,
point à la ligne, obéir.
« Si j'ai des fantaisies qui me viennent en tête, votre rôle
n'est pas de résister mais de vous y soumettre, d'accord,o.k..
Approche et donne-moi à boire. » Pierre se colle et obéit,
sentir le corps de Marie si près, entrevoir ses seins en ce décolleté,
cela donne courage et force pour continuer le jeu, le champagne a fait
aussi son uvre car même s'il n'en a pas vraiment bu , toutes
ces becquées ont su le mener au début d'une douce ivresse.
Une seule question le tracasse, comment
se fait-il qu'après avoir servi tout un bol de soupe à Marie,
il n'ait pas eu plus de sensations pour le mener à l'orgasme ?
C'est en plongeant dans ses souvenirs qu'il se rappelle qu'il existe des
produits qui insensibilisent juste assez pour prévenir l'éjaculation
sans pour autant ôter toute sensation :a-t-elle fait usage d'un
tel produit? ce n'est pas le temps de le demander car la voici qui commande
son plat principal.
« Tu vas prendre les vols au
vent, en retirer le fond et le capuchon puis les enfiler sur ton pénis
que tu tremperas dans la sauce. Pas de remarques sur la chaleur, endures
pour me faire plaisir. Pour le saumon, mets-le au creux de ta main et
nourris-moi. Un peu de vol au vent, un peu de saumon, un peu de sauce
jusqu'au fond du plat. Allez, exécution. »
Comme il prend son temps pour ne pas
briser la croûte et bien suivre toutes les étapes, Marie
se montre impatientée . Elle tire violemment sur la laisse, l'enroule
autour des testicules de Pierre et en serrant lui envoie une bonne fessée
qui lui rougit les fesses.
« Grouilles-toi, ça va
être froid. Allez mon coco. » Pierre colle son sexe sur la
bouche de Marie pour qu'elle se nourrisse. Elle mange goulûment
passant de la main au pénis tout en marquant une préférence
pour la sauce qu'elle lape lentement , qu'elle suce avidement. Le plat
est vide en peu de temps, madame est bien servie.
« On passe au fromage, viens
ici. Débarrasse la table et étends toi dessus bras relevés,
jambes écartées. Ferme les yeux, ne bouge pas et attend.
» Marie se lève et va chercher le plateau de fromage recouvert
d'un linge pendant que Pierre libère le dessus de la table, se
couche et attend les yeux fermés comme on lui a demandé.
Marie contemple ce corps étendu
à sa merci, à son service : comment vais-je prendre mon
fromage? Quel beau plateau à fromage, dommage qu'il bouge un peu.
Les attaches à rideau feront l'affaire : voilà Pierre lié
poignets et chevilles aux pattes de la table, impossible de se libérer.
Comme pour se faire pardonner Marie que l'ivresse a rendue plus audacieuse
lui donne plusieurs becquées de champagne en prenant tout son temps
pour explorer sa bouche.
« Tiens, une petite olive, une
autre. Comme tu es beau avec tes seins olives. J'aime ça te voir
ainsi. Attention, tu vas devenir ma tartine de fromage et ensuite je vais
te manger. » Marie prend le couteau à fromage et se met à
beurrer de fromage les seins libérés, le ventre , elle enrobe
le pénis jusqu'à ce qu'il soit tout blanc de cette crème
de fromage. Une fois la tartine prête, reste à la manger.
C' est avec gourmandise et volupté que la bouche de Marie lèche
les seins de Pierre en mordillant les mamelons durcis comme pour croquer
de petites noix qui ne sont pas sans laisser échapper des petits
cris de douleur-plaisir. Pierre se tortille pour se libérer mais
les liens sont solides et les nuds bien faits, l'impuissance, la
douleur combinée à la douceur sont pour lui un plat de choix.
Quand Marie entreprend de libérer le sexe de Pierre de son enveloppe
crémeuse, c'est avec une attention contrôlée, avec
une lenteur digne des grands supplices chinois qui le fait gémir,
frémir et trembler de jouissance. Mais elle sait toujours s'arrêter
à temps, c'est son repas et elle n'a pas encore eu son dessert.
Pour que le fromage descende mieux
,rien de tel que du bon champagne : « Allez, servez madame. Encore.
» Pierre que Marie a libéré de ses liens s'empresse
de satisfaire son désir et attend les nouveaux ordres de madame.
Après toutes ces surprises il se demande quelle sera la nouvelle
étape du menu : habituellement le dessert, c'est la fin des fin,
l'apothéose, l'ultime expérience du repas, alors ?
Il y a deux bols avec des choux mais
sans aucune garniture ni crème, celle-ci se trouve à part
: pour que le plat soit réussi il faut combiner les deux et comment?
Marie qui a tout planifié du début à la fin prend
les devants. Elle demande à Pierre de s'enduire tout le sexe de
crème chantilly et de crème au chocolat, elle est gourmande
et en demande beaucoup. Quand Pierre a terminé, elle lui demande
d'aller s'étendre à nouveau sur la table, ce qu'il fait
sans résistance car il n'a pas détesté la chose .
Il est donc à nouveau bien ficelé et seule sa tête
peut bouger. Ses yeux cherchent Marie qui debout devant lui s'applique
soigneusement à couvrir des deux crèmes sa courte toison
noire jusqu'à ce qu'aucun poil n'y paraisse, qu'on n'y voit qu'une
coquille deux couleurs.
« Je vais te manger, tout cru,
tout chocolat et tu ne pourras rien d'autre que me dévorer jusqu'à
ce que nous soyons libérés, alors je te détacherai
et à ton tour tu pourras manger si tu as encore faim. » Sur
ce , elle monte sur la table, colle son sexe sur la bouche de Pierre et
prend son sexe en la sienne. Elle lèche, elle suce, elle aspire,
va et vient. Ses hanches suivent le même mouvement, la langue de
Pierre lèche, aspire :sexe à la crème, sexe au chocolat,
le rythme s'accélère, Marie sent monter en elle l'extase
finale, Pierre se cambre, plus fort, plus loin.
Sucré, salé, le paradis
libère le sel de la vie qui se mêle à la douceur du
sucre, sel qui brûle, sucre qui calme. Ouf! Les souffles sont courts,
les corps plus lourds. On se libère, on se regarde tendrement,
on pouffe de rire et on se demande si on recommence même si on a
plus faim.
Madame fut servie, bien servie.
|