Histoires Des Invitées
Carole Et Monsieur
Cartoon
LE DRESSAGE:
Les Débuts
Cela devait faire bientôt six mois que je fréquentais Monsieur . Il
m'utilisait de toutes les manières usuelles. Cette formulation est plus
proche de la réalité que cette formule surannée : « faire l'amour ».
J'étais régulièrement épilée de manière radicale, la douce habitude d'une
relation un peu décalée semblait s'installer, quand Monsieur a disparu.
Bien sur, j'ai assisté à son cours, mais il semblait ne plus me
reconnaître. Avais je déplu ?
Et puis j'ai reçu une lettre de Monsieur, formalisme qui m'a surprise.
Etait de une rupture ? Dans cette lettre, Monsieur m'annonçait que ma «
période de découverte » s'achevait et qui il acceptait de me dresser à son
usage. Il attendait une lettre de moi qui confirmerait mon abandon de tout
droit sur moi même et il précisait qu'il était inutile de reprendre contact
pour tout autre objet. L'ensemble avait un air de mise en demeure
professionnelle qui m'a fait sourire et aurait pu dispenser cette missive
de toute signature. Y était joint un rendez vous pour une épilation laser.
A la réflexion, j'ai décidé de commencer, pour voir, par me rendre à
l'institut de beauté.
Arrivée là, j'ai eu la surprise d'être reçue par une gérante quelque peu
embarrassée. Mademoiselle, nous avons le plaisir de vous recevoir
régulièrement pour des épilations intégrales. J'ai pu voir par moi-même que
ceci vous va très bien, mais une épilation laser a un caractère
irréversible qui pourrait l'assimiler à une mutilation. Aussi, je vous
serais reconnaissante, si vous tenez à cette intervention, de me signer
cette décharge. Sur ce, elle me tend une feuille de papier par laquelle je
lui confirmais souhaiter une épilation intégrale au laser, en trois séances
à un mois d'intervalle, de l'ensemble de ma pilosité, aux aisselles et au
pubis et ou je reconnaissait être consciente du caractère irréversible de
cette opération.
Et voilà. Sauf à perdre la face, j'avais une demi minute pour décider de
l'abandon définitif de la douce toison qui, depuis près de douze ans,
protégeait ma féminité. Bien sur, à la demande de Monsieur, j'étais déjà
régulièrement épilée, mais là, c'était tout autre chose. Une foule de
choses a traversé mon esprit. D'abord, le souvenir de ces premiers mois
délicieux malgré la cravache que j'avais découverte, ou aussi à cause
d'elle. Mes lectures et mes rêves d'adolescente ensuite, ceux qui me
troublaient et me faisaient me tordre dans mon lit. Oui, c'était bien la
vie dont j'avais rêvé. Et puis une réflexion triviale : et ensuite, ce sera
quoi ? Il va me faire tatouer ? J'étais très loin du compte, mais
n'anticipons pas, j'ai signé! Et j'ai abandonné ma toison.
Restait à répondre. Que dire ? Rédiger une lettre dans le style d'une
recherche d'emploi? En définitive, j'ai attendu le résultat de ma première
séance d'épilation au pubis et je lui ai adressé la photographie du
résultat. Bien sur, j'étais déjà épilée, mais j'étais sure qu'il
comprendrai et il a compris. J'ai reçu par retour une invitation à diner.
A la fin d'un repas délicieux dans un grand restaurant, il m'a demandé le
silence et m'a dit à peu près ceci : Je suis satisfait de ta période de
découverte et je pense que nous pourrons faire un bout de chemin ensemble.
Je me donne un an pour te dresser et choisir définitivement ce que je ferai
de toi. Et bien ! Moi qui lui avais déjà abandonné ma toison, moi qui
m'étais pliée à ses quatre volontés, moi qui m’étais laissée cravacher, il
ne manquait pas d'air !
Pour une débutante, tu me satisfais sexuellement. (Merci c'est déjà ça!).
Il me reste diverses choses à t'apprendre pour te plier à me gouts.
Désormais, tu n'as plus le droit de jouir à ton initiative. Tu demanderas
poliment à y être autorisée et bien sur, il t'est absolument interdit de
jouir en mon absence, de quelque manière et sous quelque prétexte que ce
soit.
Tu vas devoir admettre que tu m'as donné le droit de te montrer, de te
faire utiliser par d'autres, que tu as renoncé à toute jalousie et que si
j'accueille dans mon lit une amie d'une soir, j'attendrai de toi que tu
serves notre plaisir.
Il va falloir que tu apprennes à être fouettée régulièrement, pour une
faute éventuelle et aussi pour mon plaisir, car j'éprouverai du plaisir à
te fouetter, mais surtout pour te rappeler ce que tu es.
Il va falloir que je te fasse passer l'envie de fumer. C'est mauvais pour
la santé, ca donne mauvaise haleine et c'est une source de plaisir
extérieure à moi que je ne puis admettre.
Tu dois faire du sport, tu es fine mais j'entends que tu le demeures.
Il n'est pas question que tu arêtes tes études, je te veux brillante et je
t'aiderai de mon mieux.
Monsieur m'a par la suite froidement déclaré, avec l'élégance rare qui le
distingue parfois, qu'il n'avait aucune envie de baiser une vache, ni même
une jolie jument et que ce qu'il voulait, c'était la soumission d'une femme
belle et brillante.
Le programme avait le mérite de la clarté et de la concision.
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