Histoires Des Invitées
Carole Et Monsieur
Cartoon
LE DRESSAGE:
Punitions
Je l'affirme, je suis obéissante. Appliquée et obéissante. Monsieur avait
du coup peu d'occasions de me punir. Cependant, il affirme qu'il est
nécessaire, pour maintenir cette obéissance, et pour la rappeler à ce
qu'elle est, qu'une femme soit régulièrement fouettée. J'étais donc
fouettée chaque vendredi au soir.
C'est à dire que, rentrant de l'école puis du travail, je prenais une
douche, Je sortais un escabeau, j'accrochais à l'anneau de la suspension un
palan d'écoute de voilier, avec son dispositif d'arrêt incorporé et je
descendais jusqu'à hauteur de mes yeux le mousqueton de mon supplice.
Ceci fait, il me restait à placer mes bracelets de cuir, (Monsieur disait
réprouver les menottes métalliques, même s'il appréciait leur commodité,
pour les meurtrissures qu'elles laissaient au poignet des femmes), à
disposer mon bandeau sur mes yeux et à attendre Monsieur, nue, a genoux et
les cuisses ouvertes, le fouet posé sur mes mains offertes, les seins et le
sexe en feu. Depuis que j'avais terminé mes études, le bâillon n'était plus
d'actualité. Chez Monsieur, je pouvais hurler à perdre haleine, ce qui
semblait le ravir.
Et j'attendais. J'attendais de l'entendre arriver, j'attendais qu'il boive
une bière ou un verre de vin blanc, j'attendais qu'il prenne une douche.
Et puis sentais qu'il liait ensemble mes poignets. Je sentais qu'il prenait
le fouet, qu'il le plaçait autour de mon cou comme sur un présentoir, je
sentais qu'il tendait le palan jusqu'à ce que mes pieds effleurent à peine
le sol, je le sentais reprendre le fouet. A ce moment, terrorisée, j'étais
au bord des larmes. Et puis Monsieur me Fouettait.
Cela n'avait rien d'érotique. Pas d'échauffement préliminaire , pas de
progression. Monsieur fouette pour faire mal. D'abord le dos, puis les
cuisses, devant et derrière, les fesses, longtemps, puis les seins enfin,
avant quelques coups sur le pubis. Heureusement, je n'étais pas contrainte
alors d'ouvrir les cuisses .
Parce qu'il n'a aucun goût pour les sévices ludiques, pour le jeu de la
douleur et du plaisir, Monsieur m'a épargné les fouets pour rire, avec
leurs larges lanières légères, la bougie brulante, les poids au sexe ou aux
seins. Même si ceux ci peuvent s'avérer très inconfortables, ils règnent
dans cette zone intermédiaire ou souffrance et plaisir se mêlent. Esprit
d'ordre, Monsieur entendait ne pas mélanger les genres. La souffrance dans
son esprit n'était pas un jeu mais soit une punition, soit une offrande de
soi et souvent les deux réunis.
Il arrivait, très rarement, que Monsieur s'amuse à m'administrer avec un
fouet potentiellement terrible une fouettée érotique. Longs préliminaires
du fouet qui glisse sur les pointes des seins et le haut du sexe, caresses
plus piquantes mais supportables, coups progressivement plus appuyés,
retour prudent aux seins et au sexe … et, invariablement, à ma grande
honte, je jouissais sous le fouet. Je crois que je redoutais ce traitement
plus encore que les « vraies »fouettées. J'en éprouvais une honte et un
dégout de moi même sans limites. Oui, décidément, je suis une salope qui
jouit sous le fouet.
Mais le fouet arrêtait de me martyriser. Monsieur le plaçait à nouveau sur
mon cou, le manche appuyé sur mon sein droit, la mèche glissant sur mon
ventre après avoir serpenté sur mon sein gauche. Monsieur me retirait le
bandeau. Je pouvais alors me voir, voir mon corps zébré par le fouet.
Monsieur détendait le palan. Je me retrouvais naturellement à genoux des
que Monsieur avait détaché mes poignets. Je renouais mes mains derrière ma
tète et, entre deux hoquets de pleurs, je remerciais pour cette correction.
Ne me restait plus qu'à baiser la main qui m'avait fouettée avant de
caresser Monsieur et de l'accueillir dans ma gorge ou mes reins. Qu'il
était bon, ces soirs là de m'endormir blottie contre lui.
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