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- Que voulez-vous de moi ?
Ma voix est engourdie, mes poignets sont attachées l¹un à
l¹autre devant moi.
- A ta place, petite, je garderais le silence et je ne me poserais plus
de questions.
Pourtant c¹est de mon plein gré que je suis venue ici, répondant
à l¹invitation de cet homme. Je me suis habillée sexy,
j¹espérais le séduire. Il m¹a accueillie courtoisement,
m¹a servi une boisson. Nous avons parlé un peu, mais après
avoir bu, je suis tombée dans une sorte de transe. Je me réveille
maintenant les mains attachées, prisonnière. Autant il était
poli autant il est maintenant froid. Et voilà qu¹il me bande
les yeux. Il passe sa main sur ma poitrine et me tâte les seins.
- Tu es bien équipée, dit-il, tu vaux cher. Je vais te vendre
comme esclave pour le harem d¹un grand émir. Allez, lève-toi
et viens.
Mains liées et aveugle, il me
pousse devant lui et plusieurs fois je trébuche. Il me retient
par les cheveux ou le collet. J¹essaie de résister. Alors
il me colle les épaules contre le mur, me giffle par deux fois
et dit :
- D¹ici tu ne peux t¹échapper, fais ce que je te dis
et tout ira bien. Sinon, tu seras punie.
Il m¹attache au cou un collier muni d¹une laisse et nous recommençons
à avancer. Il ouvre une porte, me pousse à l¹intérieur
d¹une pièce et referme la porte. J¹entends pousser un
verrou. J¹attends un peu qu¹il s¹éloigne puis je
parviens à faire glisser mon bandeau. La pièce est petite,
en bois, ça sent renfermé. Mais peu de temps passe que j¹entends
des pas. La porte s¹ouvre. Il a un bâton de bambou dans la
main.
Il me fait sortir et me replace le bandeau sur les yeux.
- Ah! tu as enlevé ton bandeau. Tu seras punie pour cela.
En attendant, le maître veut te rencontrer ce soir. Nous allons
te préparer. Viens.
Je n¹ose imaginer, encore moins demander en quoi consiste cette préparation.
À nouveau, je suis entraînée dans des couloirs, tournants
et escaliers. Cette fois il a un bâton de bambou avec lequel il
me pique ou me frappe pour me faire avancer. Parfois je l¹entends
marmonner dans une langue étrangère. Puis il me fait asseoir,
me détache les mains et me demande de me déshabiller. Je
ne veux pas, je me mets à pleurer et le supplie de me délivrer.
Mais il arrache mon chemisier et le descend à ma taille. Puis avec
son bâton, il me force à enlever le reste. Je me retrouve
en bikini. Il m¹entraîne dans une salle de bain, me fait entrer
dans la baignoire et lever les bras. Il m¹attache les poignets à
des anneaux haut sur le mur. Cela me tire les bras, je dois me mettre
sur la pointe des pieds. Malgré mes pleurs et supplications, il
m¹enlève mon bikini. Je suis toute nue devant lui et j¹ai
honte.
- Maintenant voilà ta punition pour avoir enlevé ton bandeau.
Je sens des coups sur les fesses, comme d¹une ceinture de cuir. Je
crie, je me tortille, mais il continue et compte jusqu¹à dix.
Il fait couler l¹eau de la doucher, m¹en asperge, me lave et
me savonne complètement en frottant vigoureusement au gant de crin.
Je dois être toute rouge.
Il me détache, me recouvre d¹une robe de chambre et m¹entraîne
dans une autre pièce. Il me dénude et me fait allonger sur
le ventre, sur une table longue bien rembourrée, m¹attache
les poignets et les chevilles.
- Maintenant, reste tranquille, le masseur va venir s¹occuper de
toi car ton corps doit être en forme pour paraître devant
le maître.
Autant ce type était dur et méchant, autant celui qui arrive
est doux et gentil. Il ne dit pas un mot, mais ses mains parlent quand
il les pose sur mon dos. Je me laisse aller à son toucher et c¹est
un pur délice. Il est habillé léger et me frôle
parfois. Il me parle poliment, avec complicité presque. J¹apprends
que lui aussi est prisonnier ici. Je lui demande s¹il peut m¹aider
à me libérer.
- Je veux bien vous aider mais c¹est difficile. Je suis surveillé.
Il aperçoit les marques sur mes fesses :
- Ah! les salauds! qu¹est-ce qu¹ils vous ont fait ... Je vais
vous mettre une lotion bienfaisante. Je sens que je lui plais. L¹idée
me vient de le séduire et de le convaincre de fuir avec moi.
- Est-ce que tu pourrais me détacher ? je te promets que je ne
n¹essairai pas de m¹enfuir.
Il commence à me détacher les mains. Tout d¹un coup,
il entend un bruit et, effrayé, me dit:
- Oh, il s¹en vient, je dois te laisser. Je vais revenir, si possible.
Il se sauve. Et voilà que l¹autre revient, le type méchant
qui m¹a emmené ici. Il voit mes mains libres :
- Qu¹est-ce que cela ? tu as osé te détacher ! nous
avons une punition pour cela ici : le supplice des pinces et épingles
qui te sera appliqué sur-le-champ.
Il me détache les pieds me saisit par les mains et m¹entraîne
sans ménagement, me fait entrer dans une pièce en pierres
et en briques, sombre et humide. Il m¹attache le dos au mur, les
bras en croix à des anneaux scellés dans la pierre. Les
pieds aussi, écartés. Il approche un plateau et quand je
vois les objets qui sont dessus, je me mets à pleurer et à
le supplier de me pardonner. Mais il demeure intraitable. Il prend des
pincettes reliées par une chaînette et me les applique sur
le bout des seins. Les petites griffes entrent dans ma chair. Il les serre
au plus fort degré. Je hurle.
- Tu peux crier tant que tu veux, dit-il, personne ne t¹entend.
Et il continue, avec de grosses épingles à linge qu¹il
pince sur la peau de mes cuisses de mon ventre, de mes bras. Tout mon
corps est douleur, et cela semble lui procurer un plaisir pervers.
- Je vais te présenter au maître, maintenant.
Il me détache et, sans enlever les pinces, me fait endosser une
tunique. Le tissu frotte contre les pinces et ravive ma douleur. Je gémis.
Il me remet le bandeau sur les yeux, et m¹entraîne dans les
couloirs, me pousse dans une pièce et me fait mettre à genoux
sur le plancher de bois, les jambes écartées. C¹est
dans cette posture que je dois attendre la venue du maître. L¹attente
dure et dure. J¹ai mal mais je n¹ose bouger. Enfin, il arrive,
celui qu¹on appelle le Maître. On me fait lever et enlever
la tunique. Il approche, je le sens juste devant moi. Son parfum m¹enivre.
Il enlève une épingle. Je crie de douleur. Je reçois
une gifle, Tais-toi, m¹ordonne-t-on. Il continue de retirer les épingles,
parfois sans même les ouvrir. Je serre les dents pour ne pas hurler.
Puis il s¹éloigne.
Le serviteur méchant me dit: - Tu n¹as pas plu au maître,
tu dois partir.
Il me ramène, m¹enlève le bandeau. Je me retroiuve
dans la pièce où je suis arrivée au début,
devant mes vêtements sur une chaise. Il me fait signe de me rhabiller.
Puis, il me pousse vers la porte et l¹ouvre. Me voici dehors, libre
...
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