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CHAPITRE 17: UNE PETITE FILLE AU PARADIS.
Mes chers voisins avaient enfilé des tenues décentes, très
décontractées. Denis en polo, bermuda et sandales, et Diane,
une amusante jupette de tennis et un chemisier léger. Ils nous
invitèrent à prendre l'apéritif et à souper
à côté de la piscine. Apparemment, ils avaient l'air
calmés, côté hormones. Diane s'expliqua :
- " J'espère que ça vous dérange pas, mais je
n'ai pas fait grand-chose à manger, juste quelques salades, charcuterie
et fromage. J'avais beaucoup de boulot, d'ailleurs je n'ai pas fini. D'habitude,
je suis plus studieuse, mais ce week-end j'étais très
dissipée. Voilà, bon appétit ! " Moi, j'adore
saucissonner entre amis, c'est très convivial, surtout quand on
finit les doigts dans le beurre
Mais ce n'était pas au programme.
Nous avons mangé comme des gens tout à fait bien élevés,
puis nous avons pris un bain tous ensemble, nus, bien sûr. Nous
nous sommes enlacés par couple, devisant gentiment. L'eau, chauffée
toute la journée était très agréable, d'autant
plus que Denis avait prévu des alcools pour siroter tout en marinant.
Il ne m'a pas demandé sa fellation, et heureusement, car je n'avais
pas pris mon tuba
Il était seulement dix heures
et demie quand Diane nous expulsa :
- " Désolée, mes amours, mais j'ai du travail à
finir, Denis va m'aider. Vous pouvez rester si vous le désirez,
bien sûr, mais nous, on va y aller. Demain, je pars toute la journée,
et je ne reviendrai peut-être qu'après demain... Je ne sais
pas encore. " Denis rajouta :
- " Moi, je vais contrôler l'arrivage de marchandises au dépôt
et je dois aller voir quelques clients. Je risque de rentrer tard, aussi.
"
Je me concertai rapidement avec Chloé,
et nous décidions de partir, après avoir débarrassé
la table et mis un peu d'ordre. Au moment de nous quitter, Diane prit
Chloé par les épaules et lui dit en la regardant dans les
yeux :
- " Voilà, tu vas t'en aller... Mais avant il faut que tu
me donnes ta réponse : Je sais que tu es partagée et que
c'est une décision difficile à prendre, mais je dois savoir.
" Chloé baissa les yeux :
- " Je
Je sais pas. Je suis désolée
J'ai
peur... Je crois que j'ai trop peur. Je peux pas. Plus tard, peut-être
Il y a trop de démons que je dois combattre avant de faire une
victime soumise. Ne m'en veux pas, je t'aime, tu sais
Bien que tu
sois complètement dingue ! " Elle rit et l'embrassa rapidement
sur la bouche. Elle fit la bise à Denis qui avait remonté
dans son estime -elle avait pu le juger à son état naturel-,
puis nous sommes rentrés. Nous nous sommes brossés les dents
puis nous sommes allés directement au lit. Je me suis dit que c'eut
été dommage de ne pas profiter d'une aussi belle nuit, aussi
j'entraînai Chloé au dehors, nus, une couverture sous le
bras. Elle semblait ravie de respirer les senteurs du jardin à
la nuit tombée. Seulement, nous n'étions pas les seuls à
profiter de cette soirée, et j'allumai les torches anti moustiques.
La région est assez humide, propice à la prolifération
de ces affectueuses petites bêtes. Je posai la couverture sur l'herbe,
sans la déplier, et fis à Chloé d'une voix sensuelle
:
- " Dis-moi, ma chérie, tu as déjà fait la bête
sauvage, nue dans la nature ? " Elle semblait inquiète :
- " Hein ? "
- " Carole et moi adorons ça : nous nous promenons nus dans
la nature -notre jardin, ou les bois- chacun de notre côté,
nous nous rencontrons, je la renifle, elle s'enfuit, je lui cours après,
je la séduis puis lui fait l'amour, sur -ou contre- un tronc d'arbre,
ou dans l'herbe. J'adore aussi la prendre en photo comme ça, vivant
sa vie de créature libre et belle, des feuilles mortes dans ses
cheveux en bataille, buvant au ruisseau ou cueillant des baies
Je
te montrerai les photos. Mais ça te choque, que je parle d'elle
? " Chloé était un peu boudeuse :
- " Ouais, un peu, quand même. Tu as de la chance que t'es
pas tombé sur une fille comme Caro, elle t'aurait déjà
écrasé les couilles entre deux pierres ! " Je ris :
- " Il y a peu de chance que je me retrouve dans ses bras
Dieu
merci ! Alors, ça te branche, la sexualité bucolique ? "
Elle fit la moue :
- " Bof, pas trop
Pas comme ce que tu m'as raconté.
Par contre, je veux bien me balader toute nue dans ton beau jardin, mais
avec toi. Après, on verra
" Elle m'embrassa et me prit
par la main. Ouissecasse vint à notre rencontre, venant de je-ne-sais-où,
et se frotta à nos jambes. Chloé le prit dans ses bras,
et je posai le mien sur son épaule. Elle commençait à
avoir froid, aussi nous sommes revenus nous emmitoufler dans la couverture,
allongés dans l'herbe, toujours en compagnie du Ronronnator. Comme
d'innombrables couples amoureux le faisaient au même moment, nous
nous noyions dans le vertige infini du cosmos. Je l'éblouis par
mes connaissances sans borne de l'univers :
- " Tu vois cette étoile, là ? La grosse rougeâtre
qui scintille un peu ? " Elle roucoula :
- " Oui, mon chéri ?... "
- " Hé bien, à mon avis, elle marche au mazout et ses
injecteurs doivent être bouchés. " Je me souvenais de
vagues propos de mon chauffagiste. Elle rit :
- " Quelle science ! Hubert Reeves, à côté de
toi, c'est Groucho Marx ! " Je lui fit, froidement :
- " Pas de politique, je te prie... Sérieusement, sais-tu
que si le vingt-septième chiffre après la virgule de la
masse de l'électron avait été différent de
ce qu'il est, tout ce que tu vois là n'existerait pas ? Je ne crois
pas en Dieu -le dieu régional des douze tribus d'Israël- mais
plutôt en une force universelle qui nous relierait à tous
les points de l'univers. C'est ce que je ressens en contemplant cette
immensité glacé et muette, qui fait vaciller la raison quand
on essaie de l'appréhender. " Elle me répondit après
un grand silence :
- " Dis-donc, qu'est-ce que tu causes bien
on dirait un escroc...
C'est l'évangile selon Saint Luc, ma parole ! " Je ne relevai
pas ses sarcasmes, mais je commentai sa dernière remarque :
- "Figure-toi que ma maman m'a appelé ainsi en l'honneur de
Saint Luc, justement. Elle aurait aimé que je sois prêtre."
Elle haussa les sourcils :
- "Toi ? Un prêtre ? Tu serais plutôt un sodomite, un
digne citoyen de Sodome ! "
- " Ah non. Je me sentirais plutôt de Gomorrhe
"
- " Ah ? C'est quoi, la différence ? "
- " Les habitants de Gomorrhe avaient des vices tellement pervers
que même la bible n'ose pas le mentionner. "
- " C'est sûr
Si tu avais vécu à cette
époque, tu aurais certainement été élu maire
de ce bled ! "
Elle rit et se débattit quand je fis mine de l'étrangler.
Elle se coucha sur moi et m'enlaça. W tentait de rester au chaud
dans la couverture, mais il était un peu malmené. Ah ! Si
on avait pensé à stériliser tous ces humains, comme
il aurait été plus tranquille !
Elle m'embrassa amoureusement, lentement.
Ce n'était pas une grande fougueuse, elle prenait son temps, et
elle avait bien raison. Je caressai son corps de haut en bas, la sentant
vibrer sous mes caresses. Elle me fit pourtant d'une petite voix plaintive
:
- " J'ai un peu froid
On rentre ? Si tu veux, on pourra jouer
dehors demain
" Je mouchai les torches et emportai W enfermé
dans la couverture, sur mon dos, comme un baluchon. Chloé me gronda,
mais je lui fis remarquer qu'il ronronnait toujours : Il est comme Carole,
c'est une bonne pâte...
Chloé se jeta sur le lit et
se glissa sous les draps en frissonnant. Elle finit par pouffer et me
dire :
- " Quand même... Qu'est ce que tu peux sortir comme conneries...
Et tout ça avec ton sérieux de croquemort ! "
- " Ouais. J'aurais pu travailler aux PFG*. " Elle haussa les
sourcils :
- " C'est quoi, ça? Un club de foot ? " J'esquissai un
sourire en coin :
- " Ouais... Le Paris Faint-Germain... "
Elle passa à autre chose, une fois un peu réchauffée
: elle fit voler les draps et prit des poses lascives pour m'aguicher.
Je me grattai le menton :
- " J'ai l'impression que tu cherches à me dire quelque chose,
mais ce n'est pas très clair. " Elle me sourit et écarta
ses cuisses en grand, en se caressant les seins. Je tentai :
- " Je sais ! Tu as pris rendez-vous chez ton gynéco ! "
Elle pouffa et me tira sur le lit :
- " Tu ne comprends rien aux femmes... Je disais : Chéri,
paye moi ce vison que nous avons vus ensemble, celui que tu trouves si
cher ! " Je la toisai de haut :
- " Tu exagères. Tu en as déjà un beau, là.
Et là. " Je désignai sa toison, puis Ouissecasse qui
n'avait pas tardé à nous rejoindre. Elle l'attrapa et le
blottit contre son cur en l'embrassant :
- " Comme je t'aime, toi ! Tu es bien plus craquant que ton maître...
Et tellement moins con ! " Je lui caressai la cuisse en imitant le
gros beauf qui nous avait draguées au pub :
- " Oh ! Les filles ! Ça vous dit, une partie à trois
? " Elle rit et déposa W au pied du lit pour me prendre dans
ses bras :
- " Oh oui ! Avec Alicia et toi
"
Nous avons fait l'amour simplement,
libérés de nos stupides rancoeurs. Pour une fois, je me
suis allongé sur elle, la pénétrant sans préliminaires.
Elle était déjà bien émoustillée, et
me serrait bien. Je lui demandai de desserrer son étreinte, car
j'avais du mal à me contrôler. J'ai même dû me
retirer pour résister plus longtemps : je suis plus endurant, d'habitude,
ce devait être la position qui me faisait ça. Je la fis patienter
un peu en la léchant, puis la fis venir sur moi, et c'était
nettement mieux.
Je soupesai sa jolie poitrine quand
elle eut son orgasme. Je ne savais pas alors si c'était volontaire,
mais elle me serra si fort que j'en eu très mal, juste au moment
ou moi aussi allais prendre mon plaisir, si bien que je ne savais même
pas si je l'avais vraiment pris. Elle resta assise sur moi, me serrant
encore bien fort, et me fit d'un air sévère :
- " Alors, je t'ai fait mal ? "
- " Ouais, et pas qu'un peu. C'est normal ? "
- " Oui. J'ai envie de te dominer. Diane m'a donné envie de
te faire souffrir un peu. À vrai dire, elle m'a confié cette
tâche, parce qu'elle, elle n'a pas le temps de s'occuper de toi.
C'est une belle salope, celle-là aussi... "
- " Je croyais que tu l'aimais bien
"
- " Oh oui, je l'aime
C'est un compliment que je viens de lui
faire là. Et toi aussi, tu es une belle salope
J'ai entendu
ce que vous avez fait avec Denis dans les chiottes du " Lolitas
" Bravo, c'est du propre ! Heureusement que je t'avais dit de ne
pas faire de vagues
"
Elle resserra un peu plus son étreinte
sur mon sexe encore bien dur. Comme je grimaçais, elle me fit d'un
ton assez cruel qui me rappela celui de Diane lorsqu'elle m'avait surpris
avec Denis :
- " Ça te plait de te faire maltraiter comme ça, hein
? " Je lui répondis entre deux gémissements :
- " Oui, J'aime me faire torturer, surtout par une jolie fille comme
toi. Ne te gêne pas, tu peux me faire tout ce qui te passe par la
tête, me frapper, m'humilier, me ligoter
" Elle se radoucit
un peu :
- " Je voudrais savoir ce que ça fait. Moi, ça me fait
peur, de me soumettre complètement. J'ai quand même aimé
que tu me frappes ce matin, bien que tu m'aies fait vachement mal : J'ai
plein de bleus, maintenant. Surtout quand j'ai vu l'effet que ça
te faisait, j'avais l'impression d'être
utile. C'est con,
hein ? "
- " Non, tu as raison. C'est une forme d'abnégation, on se
sacrifie pour son maître, et on est heureux que s'il retire du plaisir
à faire ce qu'il nous fait, surtout à notre détriment.
" Chloé se releva un peu :
- " Je ne comprends pas tout, mais je vois ce que tu veux dire. Tu
as joui ? " Je lui souris :
- " Je ne sais pas. Tu m'as broyé alors que j'en étais
sur le point. " Elle tira sur mes épaules pour me faire descendre
et s'agenouilla sur mon visage :
- " Bouffe-moi, tu verras bien si j'ai le goût de sperme. "
Elle m'étouffait presque, mais je la léchai docilement.
Je crois qu'elle continuait à me faire payer ma conduite de ce
matin, mais ce n'était pas pour me déplaire, bien au contraire.
J'ai toujours eu un faible pour les femmes autoritaires. Sauf pour Ghislaine
Chloé s'allongea sur moi et
m'embrassa :
- " Alors, tu m'as remplie ? " je fis une mine abattue :
- " Non. Rien. Pas une goutte " Elle rit :
- " Je suis bien contente de pouvoir te couper le sifflet sur commande.
Je veux que tu me refasses l'amour, jusqu'à ce que je te dise quand
jouir. Mais pas avant, compris ? " Je lui répondis d'une petite
voix :
- " Oui, Maitresse. " Ce titre l'amusa beaucoup. Comme j'étais
un peu ramolli, elle me fit me caresser pour redevenir " utilisable.
" La vive douleur avait remis mon compteur à zéro
Elle me chevauchait allègrement,
se caressant les seins en fermant les yeux, me reléguant au rôle
d'un godemiché monté sur socle. Elle me serrait modérément,
mais elle m'écrasait brièvement par moments pour me rappeler
de bien me conduire. Je résistai assez bien à ses sollicitations,
tenaillé par la peur de la douleur qu'elle ne manquerait pas de
procurer si je venais à défaillir. Elle reprit son plaisir
après un bon petit moment. Je la soupçonnai de retarder
la venue de son orgasme pour me pousser à la faute, mais j'ai tenu
bon. Elle se coucha sur moi et m'embrassa :
- " Tu es un bon petit esclave sexuel. C'est comme ça que
Diane t'appelle, tu sais ? "
- " Oui. " Elle croisa ses bras sur ma poitrine, me faisant
assez mal, et me demanda, d'un air amusé :
- " Tu veux te vider les couilles, mon trésor ? "
- " Ce n'est pas ce que j'aurais dit, mais oui, je commence à
avoir envie. "
Elle se laissa rouler sur le lit, à
côté de moi, la tête maintenue relevée par son
bras. Elle me souriait vicieusement :
- " Eh bien, branle-toi. Je veux te voir te gicler dessus. "
Je me masturbai en la regardant : elle me surveillait avec intérêt
et amusement et me fit :
- " N'y mets pas autant de cur
Je ne veux pas que tu
y prennes du plaisir. Vide-toi, c'est tout. " Je fermai les yeux
et me caressai mécaniquement. Je les rouvris pour me voir éjaculer
abondamment sur le ventre et la poitrine. Je m'arrêtai à
la disparition de mon érection.
Chloé était impressionnée
:
- " Dis donc, quelle hémorragie ! Tant de jus dans une si
petite carotte, ça tient du prodige !
Encore. Recommence.
" Je repris mon petit sexe gluant entre le pouce et l'index et tentai
de lui redonner vie. Chloé se moquait de moi :
- " Tu n'as pas honte de martyriser cette pauvre limace ? En plus,
tu patauges dans ton jus, gros dégueulasse. " Il m'a fallu
quelques minutes pour reprendre une érection normale. J'aimais
assez me masturber sur commande : Chloé est une maîtresse
amusante.
Elle m'arrêta en désignant
un gros filet de sperme épais qui coulait le long de mon ventre
:
- " Arrête, ça coule. Mange. " Je récoltai
mon sperme tant bien que mal avec ma main et la léchai de façon
provocante en fixant Chloé. Elle me souriait, l'air dégoutée
:
- " Tu es dégueu, de bouffer ça
Tiens, tu me
dégoutes, tu me donne envie de gerber. Allez, reprend ta petite
branlette. " Je repris le manche, mais j'avais du mal à conclure.
Je commençais à avoir mal, et je manquais de " support
visuel. " J'aime regarder des photos pornos -de Carole, entre autres-
quand je me masturbe. Chloé commençait à soupirer
et à trouver le temps long. Elle compris que je manquais d'inspiration,
se leva et se planta au pied du lit, en face de moi, me tournant le dos.
Elle se pencha en avant et s'écarta les fesses, m'exhibant son
petit trou interdit :
- " Regarde, si tu avais été moins con, ce matin, tu
aurais pu me prendre par là. J'ai un beau cul, tout le monde me
le dit
Préviens-moi quand tu vas gicler, j'aime bien regarder
ça, et je ne voudrais pas rater le spectacle. C'est dégeulasse,
mais ça m'a toujours fasciné. " Heureusement qu'elle
m'avait prévenu, car la vue de son orifice qui me faisait de l'il
me donna un coup de fouet. Je fis, le plus stoïquement possible :
- " Je viens, maîtresse. " Elle se retourna juste à
temps pour ne pas louper le spectacle, bien moins impressionnant cette
fois.
Ce coup-ci, j'étais vanné.
Elle s'agenouilla sur le lit et contempla mon sexe recroquevillé
et mon corps couvert de mon sperme. Elle ne put réprimer une grimace
de dégout :
- " Allez, mange-moi tout ça. Moi, ça me débecte,
je vais boire un coup. Tu iras prendre une douche quand tu auras fini.
" Je l'entendis fouiner dans le frigo. Je la croisai comme je sortais
de la chambre, avec quatre bières dans les bras. Elle avait l'air
d'aimer ça
Quand je revins me coucher, frais et
légèrement humide, elle était allongée sur
le lit, les jambes écartées, et avait déjà
fini une bouteille. Comme je me couchai à côté d'elle,
sans un mot, elle émit un long rot sonore. Venant d'elle, ça
m'a à la fois choqué et terriblement excité, une
sensation bestiale, impossible à décrire. Elle décapsula
deux bières et m'en tendit une :
- " Tiens, j'ai envie de t'embrasser, mais après ce que tu
viens d'avaler, je préfère te passer la bouche à
l'eau de javel. " Elle avait une bonne descente
Moi, je sirotais
péniblement ma bière.
Elle avait déjà fini
sa deuxième alors que j'en étais encore qu'à la moitié
de ma première, et se leva d'un bond :
- " Oufff ! J'ai envie de pisser, il faut que j'y aille. C'est où
? " Je la maintins fermement par la main :
- " Je suis là, maîtresse. Inutile d'aller bien loin.
" Diane m'avait laissé sur ma faim, la dernière fois,
et depuis j'avais terriblement envie d'essayer ça : J'espérais
juste tenir le choc. Elle se débattit :
- " Mais non, c'est fini, ces conneries
Je joue plus. "
Je resserrai mon étreinte :
- " Moi, J'en ai envie
" Elle commençait à
être inquiète et à paniquer :
- " Mais lâche-moi, merde ! Moi, j'ai pas envie de faire tes
saloperies ! " Je la lâchai donc, à contrecur
:
- " Désolé, ne m'en veux pas, s'il te plait... Viens,
je vais te montrer. " Je l'accompagnai jusqu'aux toilettes qu'elle
aurait bien pu trouver toute seule, mais je tentai d'assurer le service
jusqu'au bout. Je lui fis à travers la porte qu'elle avait tirée
sur elle, sans la refermer :
- " Je peux te nettoyer, si tu veux
" Je me repaissais
avec délectation du bruit de son jet dru sur la cuvette. J'adore
ce bruit, il m'a toujours excité, depuis l'école primaire
où j'écoutais les filles faire leurs petits besoins à
la récréation, les toilettes étant contiguës.
Chloé referma brusquement la porte sur elle, et je l'entendis s'essuyer
nerveusement. Elle ressortit plutôt énervée :
- " T'es pas net, à vouloir à tout prix servir de chiottes
ou de papier cul. Arrête avec ça, moi, j'accroche vraiment
pas ! " Tant pis
Restons classiques.
Nous nous sommes recouchés sur
le lit, et je finis ma bière en silence. Chloé me caressait
la poitrine, se faisant enfin plus câline :
- " Prends ton temps, finis-la doucement. Excuse-moi pour le rot,
c'est pas mon genre, d'habitude. C'était volontaire, pour te choquer
" Je l'embrassai :
- " Ne t'excuse pas. Moi aussi, je vais peut-être te choquer,
mais une fille qui rote comme tu l'as fait, ça m'exciterait plutôt.
Tu connais mon côté assez
cochon
" Elle
me fit un sourire en coin :
- " Ouais, j'aurais dû m'en douter. Dis, tu aurais voulu que
je te pisse dessus, ou quoi ? J'ai peur de comprendre ce que tu voulais
faire exactement
"
- " Tu m'aurais pissé dans la bouche, j'aurais tout bu, et
je t'aurais soigneusement nettoyée. " Elle grimaça,
visiblement dégoûtée :
- " Bahhh
C'est encore pire que ce que je croyais. Tu fais
ça souvent ? " Je la regardai dans les yeux :
- " Je l'ai jamais fait. J'ai failli, avec Diane qui était
complètement saoule, mais elle s'est vite ravisée. Tu sais,
je voulais t'être agréable, je ne voulais pas te faire peur
" J'avais fini ma bière, et elle me regarda d'un air étrange
:
- " Et toi, tu as déjà fait dans la bouche d'une fille
? Ça doit être plus pratique, avec ton petit bec verseur
" L'idée ne m'avait même jamais effleurée :
- " Ah ! non, jamais
Tu serais tentée ? Je commence
à avoir envie, moi aussi
" Elle secoua énergiquement
la tête et le doigt :
- " Oh ! Non, non, non ! Tu ne m'as pas comprise !
Je ne suis
pas tentée par tes expériences glauques. Je voulais savoir,
c'est tout... Bon, maintenant, on arrête avec toutes ces cochonneries.
J'ai envie de tendresse, et de te faire l'amour longtemps. C'est pour
ça que je t'ai fait te vider
"
Elle m'embrassa et caressa mon corps,
en évitant soigneusement mon sexe. Je l'enlaçai et flattai
ses courbes comme elle descendait embrasser mes pieds. Etant très
chatouilleux, elle n'insista pas longtemps. Je l'allongeai sur le ventre
et lui rendit la politesse : Je m'agenouillai au-dessus de ses épaules
et contemplai sa jolie croupe bien ronde :
- " C'est vrai que tu as un beau cul, et je ne m'en suis pas beaucoup
occupé jusqu'à maintenant. Tu permets que je l'embrasse,
à moins que tu aies encore des réticences ? " Elle
ne semblait pas inquiète :
- " Non, vas-y, fais-moi tout ce que tu veux, mais ne m'y mets pas
tes doigts, c'est la seule chose qui me hérisse. Heu
Ta queue
non plus, au fait ! " Elle avait rajouté ça en riant
: Elle avait l'air de s'être détendue
Je m'allongeai
sur elle et caressai ses fesses en les pétrissant avec passion.
Elle m'en fit la remarque en riant :
- " Tu devrais travailler à la boulangerie avec moi, tu as
le coup de main pour pétrir les miches ! " Je souris :
- " Figure-toi que j'avais évoqué les miches de la
boulangère avec Carole
C'est marrant, au fait, elle ne sait
pas que la serveuse de la boulangerie et du " Lolitas " sont
une seule et même personne
" Elle pouffa, mais ne releva
pas. Je repris mon ouvrage en déployant ma langue redoutable au
plus profond de ses replis intimes. Elle se laissa butiner en émettant
de petits grognements de satisfaction. Elle avait l'air assez réceptive
à mes avances, et me caressait comme elle pouvait en retour :
- " Tu fais ça très bien, c'est très agréable.
Juliette avait raison, tu es un petit cochon. J'ai bien fait de me laisser
faire, en plus, ça n'engage à rien. Je ne veux toujours
pas aller plus loin, j'espère que je ne t'ai pas donné de
faux espoirs... " Je m'assis sur le lit et lui dit :
- " Ce n'était pas mon intention... Tourne-toi, que je te
débarbouille la face sud. Rassure-toi, ce coup-ci, je ne te violerai
pas : J'arrêterai quand tu me le demanderas. " Elle m'adressa
un sourire méfiant :
- " Ouais, Y a intérêt : tu m'as déjà
baisée deux fois ! Enfin, façon de parler
" Je
m'allongeai sur elle presque en position de soixante-neuf : je ne voulais
pas lui imposer mon sexe. Je la léchai doucement, bercé
par les mouvements de son bassin et ses soupirs. Elle me tira doucement
en arrière :
- " Viens sur moi, mon chéri. J'ai faim de toi. Fais moi l'amour
" Je m'allongeai sur elle. Chloé me laissa la pénétrer
facilement puis m'enserra délicatement. Elle modulait ses contactions
pour en faire de délicieuses caresses. À ce train là,
je risquais de ne pas faire long feu, malgré ma double masturbation
:
- " Oh ! Chérie, tu es trop bonne
Tu vas me faire jouir
si tu continues à me faire ça
" Elle me sourit
tendrement :
- " Mais toi aussi, tu es très bon
Sors un peu, alors.
" Je me retirai et m'allongeai sur le dos pour faire tomber un peu
la pression.
À ce sujet, Chloé décapsula
la dernière bière. Elle m'en offrit quelques gorgées
avant de reprendre la bouteille. Cela me rappela que j'avais toujours
envie de pisser :
- " Je reviens, je vais me repoudrer le nez
" Elle se
releva :
- " Tu vas pisser ? Attends moi ! " Elle m'immobilisa devant
la cabine de douche et me souffla, très excitée :
- " Il y a un truc que j'ai envie de faire depuis toujours, c'est
de faire pisser un garçon. Toute petite, j'enviais une copine qui
s'occupait de son petit frère. Je la matais quand elle prenait
son petit zizi dans ses doigts pour qu'il fasse sur le bord du chemin
Ça te dérange pas que j'essaye ça avec toi ? "
Je souris :
- " Mais non, avec joie, même ! N'hésite pas à
me confier tes fantasmes les plus tordus, si je peux t'aider à
les réaliser
" Je lui désignai du doigt l'endroit
exigu dans lequel elle voulait me faire faire mes petits besoins : "
Tu ne préfèrerais pas qu'on aille dehors, plutôt ?
"
- " Oh si, ce serait mieux. Je vais même t'habiller un peu,
si ton envie n'est pas trop pressante
" Elle m'enfila mon short
et mon Tee-shirt, et elle, elle passa la robe de chambre de Carole. Une
fois dans l'herbe, à pieds nus, éclairés par la lune
et une lampe de la maison, elle passa la main dans mon short et sortit
mon petit zizi par une jambe. C'était très dur de ne pas
avoir de nouvelle érection
Heureusement, l'air frais m'aidait
un peu.
Chloé m'encouragea :
- " Vas-y, fait pipi, mon petit Luc. Tata Chloé va t'aider.
" Je me vidai sur les rosiers de Carole, et manquai d'arroser W,
parti en maraude et attiré par nos bruits. C'était agréable
d'être tenu par une main amicale, même si elle s'amusait à
faire des zigzags avec mon urine. Elle m'égoutta maladroitement,
me rangea dans mon short et me raccompagna dans la chambre en me tirant
par la main. Je lui dis en souriant :
- " Merci, Tata Chloé, c'est gentil d'aider un petit garçon
maladroit. " Nous nous sommes déshabillés et recouchés
sur le lit. Elle m'enlaça et me fit d'un air soupçonneux,
après un temps de réflexion :
- " Tu te moquais de moi, là ? " Je lui souris tendrement
:
- " Mais non, pas du tout... Alors, c'était bien ? "
- " Oui, mais pas autant que j'aurais cru. " Je soupirai :
- " Eh oui, c'est le propre des fantasmes
Une fois réalisés,
c'en n'est plus. "
- " Merci quand même d'avoir joué le jeu, c'était
gentil. " Je me tournai sur le côté pour la regarder
dans les yeux :
- " Dis-moi, ça va peut-être te braquer si je te dis
ça, mais je pourrais peut-être jouer le rôle de ton
oncle qui t'a traumatisée, et ainsi tu pourrais te venger et le
" tuer ", au sens psychanalytique du terme, bien sûr
" Ses yeux se perdirent au plafond :
- " Tu crois ?
ça me semble une bonne idée, à
priori, mais je ne sais pas si je serais assez forte pour l'affronter,
même en position de force
On en reparlera, promis, mais là,
j'ai envie de faire l'amour à Luc : Mon gentil petit amant. "
Chloé m'embrassa et se lova
sur moi, frottant sa toison rêche sur mon membre qui se dressa rapidement.
Elle m'enfonça en elle en se trémoussant, sans même
s'aider de ses mains : elle est vraiment très habile de son sexe...
Elle me faisait l'amour sans bouger, juste en contractant son vagin, ou
plutôt les muscles de son périnée tout en embrassant
mes tout petits seins de petite fille, comme elle dit. J'ai l'impression
que nous avions tous deux beaucoup de souvenirs troublants remontant à
l'enfance
Elle se mit à aller et venir
doucement, tendrement, sans passion, en me bécotant distraitement
et en me mordillant le cou. Je lui caressai les seins en les faisant épouser
le creux de mes mains, presque sans les toucher. Elle me souriait gentiment,
et je lui rendais son sourire. Nous voulions que cela dure le plus longtemps
possible, et nous faisions de longues pauses. Elle se relevait parfois
légèrement pour que j'embrasse ses seins, ou elle, les miens
ou mon sexe. Nous étions si peu frénétiques que nous
avions fini par nous endormir l'un sur l'autre : Je fus réveillé
par son léger ronflement à mon oreille. Sur le coup, je
fus un peu vexé qu'elle puisse s'endormir sur moi, jusqu'à
ce que je réalise que je dormais aussi
Je la réveillai
en la basculant doucement sur le côté et éteignis
la lumière :
- " Hein ? Oh
Je me suis endormie, ou quoi ? Je suis désolée,
ce n'est pas flatteur pour toi
Ce doit être la bière.
" Je l'embrassai :
- " Mais non, ce n'est rien... Pour tout te dire, je me suis endormi
aussi. Bonne nuit, ma chérie
"
Cette fois je n'eus pas droit au frotti-frotta nocturne. Je l'ai juste
entendue se lever pour aller aux toilettes.
Elle me réveilla par une délicate
fellation, au petit matin. Je fis d'une voix ensommeillée :
- " Oh ! Ouissecasse, comme tu as la langue douce ce matin
" Chloé me répondit par un " Mrraw ? " de
matou amoureux et vint se blottir dans mes bras :
- " Je suis désolée, mon chéri, je suis une
bien piètre amante. J'ai honte de m'être endormie sur toi
C'est la première fois que ça m'arrive. " Je l'embrassai
:
- " Rassure-toi, c'est que tu devais être comblée et
sereine
J'ai fait pareil, alors, n'en parlons plus. " Elle
me fixa d'un air coquin :
- " Tu veux faire pipi ? "
- " Pourquoi, tu veux me faire faire dehors ? " Elle rit :
- " Je pensais plutôt à faire l'amour, mais maintenant
que tu me le dis
" Je me levai d'un bond :
- " C'est parti !... J'ai envie, Tata Chloé
" Elle
me prit la main et m'entraîna dehors, nus tous les deux. La fraîcheur
matinale m'aida à me libérer rapidement dans un buisson
de genévriers. Après m'avoir égoutté, Chloé
me masturba en se mettant à genoux. J'étais inquiet :
- " J'ai fini, Tata, qu'est-ce que tu fais ? " Elle me répondit
d'une voix sourde :
- " Regarde ton petit oiseau comme il grandit quand on le caresse
"
- " Je sais, mais tu fais mal. Pourquoi tu fais ça ? "
- " Parce que Tata Chloé n'a pas de robinet, et elle aurait
voulu en avoir un. " Je paniquai :
- " Tu vas pas me le prendre, dis ? " Elle criait presque :
- " Mais non, mon petit Pierrot, je vais juste te le manger et le
mettre dans ma foufounette ! " Je m'enfuis en pleurant pour me réfugier
sous les draps. Elle me rejoignit silencieusement et je sursautai quand
elle me caressa les fesses à travers la toile. Elle cherchait à
m'amadouer d'une voix douce qui ne me trompait pas :
- " N'ai pas peur, mon petit Pierrot, Tata ne veut pas te faire de
mal
" Elle glissa sa main sous le drap et caressait mes fesses
avec insistance, en respirant très fort. Elle enfonça brusquement
sa main entre mes cuisses, saisit mes testicules avant que je n'aie pu
esquisser un geste de défense et me les broya d'une main de fer.
Chloé reprit de sa voix sourde :
- " Sois sage, sinon je vais être très méchante.
Tu as compris ? "
- " Tu me fais mal, Tata
" Elle tira un coup sec sur mes
attributs et répéta, un ton au dessus :
- " Tu as compris ?! " Elle m'arracha un cri et je me mis à
sangloter :
- " Aïe ! Oui, Tata... Mais ne me fais pas de mal
S'il
te plait
" Elle me fit de sa voix enjôleuse :
- " Je ne veux pas te faire de mal, mais tu n'es pas gentil avec
ta tante
Moi, je suis gentille, je veux juste jouer avec toi à
la poupée. Laisse-toi faire gentiment
" Je reniflais
:
- " Je vais le dire à Maman ! " Elle souriait :
- " Ça m'étonnerait
Moi, je lui dirais que tu
es un petit vicieux qui regarde sous les jupes des filles. À ton
avis, qui elle va croire ? Un petit vicieux pleurnichard ou sa grande
sur adorée ? " Je ne dis plus rien, honteux. Elle me
caressa la raie avec son autre main et m'y enfonça un doigt brutalement
:
- " Tu sais, si j'étais un garçon, je crois que je
mettrais mon zizi dans ton petit trou. Ça te ferait très
mal, mais j'aimerais bien ça. " Je tremblai à cette
idée : je sais comme ça peut faire mal
Elle me retourna et me masturba un
peu. J'étais dramatiquement humide et ne pouvais pas cacher mes
réelles émotions. Elle se mit à me faire une fellation
gourmande, sans lâcher mes bourses. Elle resserrait sa poigne à
chacune de mes tentatives pour me dégager.
Elle me dit en souriant :
- " C'est pas désagréable, une bouche de fille, non
? Plus tard, tu apprécieras mieux. " Je restai de marbre,
crispé, tétanisé, avec une belle érection
quand même... Elle s'agenouilla de toute sa hauteur au-dessus de
mon sexe et me présenta le sien :
- " Tu as déjà vu une foufoune de femme ? C'est comme
une grande bouche, sans dents. Ça sert à avaler les petits
zizis comme le tien. " Là dessus, elle s'assit sur mon membre
et me chevaucha, en enserrant de nouveau mes bourses de sa main de fer
derrière elle et jouit rapidement et bruyamment.
Elle rit devant mon air hagard :
- " N'aie pas peur ! Quand les grands font ça, ils sont tellement
contents qu'ils crient. Tu verras plus tard... Mais je te montrerai un
film où il y a des messieurs et des dames tout nus qui font ça.
Tu verras, c'est drôle. " Elle descendit du lit et me serra
les testicules une dernière fois, à me faire gémir
:
- " Ça, c'est notre petit secret à tous les deux, mon
Pierrot... Ne dis rien à personne, sinon je te ferais vraiment
du mal, comme si j'avais un zizi. Compris ? " Je sanglotai :
- " Oui Tata. C'est promis. Lâche-moi, tu fais mal. "
Elle me lâcha et me fit un petit bisou sur la bouche en souriant
:
- " C'est bien, mon petit Pierrot. Tu es un grand garçon,
maintenant. "
Elle s'allongea en me tournant le dos,
poussant un profond soupir :
- " Merci mon chéri, tu as été super... Tu es
un excellent comédien ! Je l'ai bien baisé, mon oncle, tu
trouves pas ? " Sa voix était apaisée, joyeuse.
- " Il s'appelle Pierre ? "
- " Oui. Et il est très gentil, à part ce moment d
'égarement qu'il a eu il y a une trentaine d'année. "
- " Tu te sens libérée, maintenant ? "
- " Oui
On dirait. Mais on verra avec le temps... Sinon, je
ferais quelques piqûres de rappel
Essaie de me caresser comme
je n'aime pas, pour voir ?
" Je glissai un doigt dans sa raie.
- " Bof
On dirait que ça me fait plus pareil
Allez,
prends-moi, moi amour
" Je me collai contre la croupe qu'elle
me tendait et je lui fis l'amour doucement. Elle me prodiguait des caresses
voluptueuses avec son sexe habile, et je ne tardai pas à jouir
à mon tour.
Nous sommes restés sans bouger
un petit moment. W revenait de sa tournée d'inspection matinale
et se blottit contre les seins de sa grande copine en ronronnant. Chloé
me fit d'une voix inquiète :
- " Dis-moi, est-ce que vous faites des cochonneries avec vos animaux
? " Je souris, mais elle ne pouvait pas le voir :
- " Bien sûr ! Carole se fait mettre par son âne pendant
que je saute les biquettes. " Elle était interloquée
:
- " Ah bon ? " Je soupirai et fis, consterné mais amusé
par tant de crédulité :
- " Mais non
C'est pour rire
Pourquoi cette question
? On a l'air donc si pervers ? " Elle rit :
- " Oui, ça, c'est sûr
Non, c'est que quand je
caressais ton bourricot, il avait une petite érection -C'est impressionnant,
ces engins- et il cherchait mes seins
"
- " Ah
Ça, on ne sait pas, il a toujours été
comme ça. Pour les seins, il a peut-être été
sevré trop tôt, mais pour l'érection, je crois que
ça leur arrive quand ils pissent, ou qu'ils sont contents. Mais
Carole est plus au courant que moi -elle est vétérinaire
amateur- et elle ne m'en a jamais parlé : Ça ne doit pas
être bien grave... "
- " J'ai vu aussi des harnais, des bricoles d'attelage et une selle.
Ça vous sert à quoi ? "
- " Ça, c'est pour équiper Carlos -c'est le nom de
l'âne. On le promène dans les environs et il balade les gosses
du village sur son dos, il adore ça. Sinon, on l'emmène
en randonnée, il porte notre barda. D'ailleurs, on devrait en faire
une dans les prochains jours. " Chloé s'excita :
- " C'est vrai ? Je peux venir ? J'adore la marche ! " Je tempérai
ses élans :
- " Il faut que j'en parle à Carole. En principe, on part
à deux, car on fait des choses
Dont je t'ai déjà
parlé d'ailleurs. Et on part environ trois jours, coupés
du monde. " Elle était toujours aussi remontée et trépignait
:
- " Mais j'ai envie -j'ai envie -j'ai envie ! "
- " Okay, je verrais ce que je peux faire. "
Je regardai ma montre :
- " Merde ! J'espère que la boulangère n'est pas passée
Carole met un mot sur le portail, d'habitude
" J'enfilai une
robe de chambre, pris le bloc notes réservé à cet
usage et me rendis au portail, en priant qu'elle ne soit pas déjà
passée. L'été, la boulangerie était souvent
fermée, leur commerce se limitant au ravitaillement d'habitués
paresseux -comme nous- et aux nombreux restaurants du coin. Je vis sa
petite fourgonnette arriver comme j'accrochais le mot que je chiffonnai
aussitôt. La boulangère, assez sympathique, approchait de
la cinquantaine -et de ma personne par la même occasion- la taille
moyenne, légèrement enveloppée, les cheveux auburn.
Je lui fis, toujours charmeur :
- " Bonjour, princesse
C'est rare que je vous voie
"
Elle me détaillait avec intérêt : j'avais passé
la robe de chambre de Carole, plutôt transparente. Surtout à
contre-jour
Elle me fit d'un sourire en coin :
- " Vous allez attraper froid, Monsieur, à vous promener ainsi
tout nu
" Je lui prit deux baguettes, un sac de pain sec -restes
d'un restaurant, presque cadeau- et quatre croissants.
Dans la cuisine, Chloé se bagarrait
avec la cafetière. Je vins l'aider à préparer le
déjeuner. Je fis des bons ufs à la coque avec du bon
pain frais, pour son plus grand bonheur -et le mien. Elle, elle se gava
en plus de lait de chèvre.
Après le déjeuner, j'habillai
Chloé avec les vêtements de travail de Carole -elles avaient
à peu près la même taille, bien qu'elle soit moins
" voluptueuse " et moins robuste que mon épouse. Je lui
proposai d'aller s'occuper des bêtes et lui confiai le précieux
sac en la mettant en garde :
- " Fais gaffe, ce sont des fous furieux. C'est pire que si tu te
promenais au milieu de la foule avec un sac de billets de banque. "
Pendant son action humanitaire, je fis un peu de ménage et la vaisselle,
puis me remis au travail. C'était lundi
J'avais gagné plus de deux cent euros, plus cinq cent trente grâce
à mes collègues. La découverte de pétrole
au pays d'Omar avait boosté mon secteur, l'Afrique. Mes amis n'étaient
pas en reste, surtout Henri qui me fit enfin profiter des retombées
de ses " affaires. "
Je quittai mon poste de travail et
allais voir si Chloé était toujours en vie. Je pris W dans
mes bras mais il se débattit à l'approche du portillon :
Carole m'avait raconté qu'il s'était fait bouffer la queue
par les oies, il y a quelques temps. Ce désagrément m'étant
déjà arrivé, je comprenais sa nervosité...
Chloé avait les cheveux en bataille
et trayait les chèvres : on aurait dit une vraie fille de la campagne,
comme Carole. Elle se retourna et me fit un grand sourire épanoui
:
- " Tu viens m'aider ? J'ai bientôt fini : je trais celle-là
et j'arrive... Tu peux prendre les ufs, ils sont dans le panier.
" J'étais admiratif :
- " Dis-donc, tu es une vraie fermière ! ça a été,
avec le pain ?" Elle rit :
- " Ah, tu parles ! Tu m'avais mise en garde, mais c'était
pire que ce que je croyais
Pendant que je donnais du pain aux volailles,
ton bourricot m'a arraché le sac des mains et s'est barré
avec. Heureusement, il s'est déchiré et j'ai pu le récupérer.
Je me suis quand même fait pincer le cul par une oie pendant que
je ramassais les morceaux. Je comprends mieux maintenant pourquoi tu veux
me les refourguer
" Son récit me donna une impression
de déjà vu.
Je pensais déjà au repas
de midi :
- " Ça te dit, des pâtes avec des ufs au plat,
une salade de tomates et de concombre ? " Elle referma le portillon
:
- " Ah ouais, ça me va tout à fait ! "
- " Viens, on va cueillir les tomates. Je crois qu'il reste un ou
deux concombres au frigo, si Diane et Carole ne se sont pas tout envoyé
cette fameuse nuit... " Je la guidai jusqu'au potager qu'elle n'avait
pas eu le plaisir de voir, encore. Vraiment, tout la poussait au ravissement
:
- " Ouah ! Vous avez déjà des tomates
Et des
concombres ! Et là, des melons ! "
- " Les melons ne sont pas encore mûrs. Si tu en veux, Ils
en vendent à côté du " Lolitas ". Si les
légumes sont si précoces, c'est qu'ils ont grandi en serre
: on vient juste de la démonter... Un peu trop tôt, peut-être,
vu le temps pourri qu'on vient d'avoir. Apparemment, il n'y a pas eu de
dégâts. " Je la laissais cueillir les fruits. Elle s'amusait
comme une gosse :
- " Oh ! Des tomates cerises ! J'en ai jamais goûtées,
des fraîches
Je peux ? " Je souris en secouant la tête
:
- " Mais oui
vas-y, moi, j'aime pas trop ça, c'est pour
Carole. Mange tout ce que tu veux, Elle est partie pour quelques jours.
" Elle en mangea bien une quinzaine, et en cueillit une dizaine supplémentaire
pour " plus tard. "
Pendant que Chloé préparait
la salade de tomates -je la surpris plusieurs fois à en engloutir
subrepticement une tranche-, je m'occupais du concombre :
- " Son frère a eu moins de chance. C'est celui qu'on a mangé
hier à midi : Carole et Diane l'ont bien amoché
"
Elle rit :
- " Qu'est ce qu'elles ont bien pu faire avec, donc ? " Je haussai
les épaules :
- " Ah, ça
Elles ne s'en sont pas trop vantées
En plus, elles ont bouffé une banane. Enfin, je ne suis pas sûr
qu'elle soit entrée du bon côté de leur anatomie
"
- " C'est à dire ? "
- " Disons qu'on va passer à table, et que je te laisse deviner
? "
- " Ouais, je vois
Alors, à table ! "
Le repas terminé, Chloé
m'aida à faire la vaisselle et ranger la cuisine. Je l'embrassai
:
- " Alors, ma poulette, qu'est ce que tu veux faire, cet après-midi
? " Elle n'hésita pas une seconde :
- " Me promener avec ton bourricot ! " Je secouai énergiquement
le doigt :
- " Ah non, pas question ! Cette bestiole est ingérable, c'est
bien trop dangereux. Il n'obéit qu'a Carole, et encore... Tu voudrais
pas aller te promener avec les oies, et aller les noyer dans le Loing**,
plutôt ? " Je me suis aussitôt rendu compte que c'était
idiot de vouloir noyer des palmipèdes, bien que les cygnes y arrivent
très bien***.
- " Nan. Et si on allait barboter dans la piscine ? On peut, non
? "
- " Ah oui ! Bonne idée. Je prends le matériel, à
boire et on y va. Je ne voudrais pas piller la demeure de mes chers maîtres
"
Chloé avait tenu à emmener
W. Une lubie
Surtout qu'il faisait régulièrement le
tour du grand mur pour aller taquiner leurs poules naines. De plus, nous
étions assez chargés, surtout moi : J'avais emporté
pas mal de bières -le reste de mon maigre stock- des sodas, des
biscuits, de l'ambre solaire et tout le matériel adéquat.
Sauf les maillots, bien sûr
Elle posa Ouissecasse sur un bain de
soleil et se coucha sur un autre pour que je l'enduise de matière
grasse. Les parasols protégeaient bien du soleil, mais certainement
pas des rayons de la mort, comme j'appelle affectueusement les ultraviolets.
Chloé me rendit la pareille, et folâtra un petit moment entre
mes fesses bien huilées. Elle savait que j'aimais ça, mais
n'alla pas plus loin : Dès qu'elle eut fini, elle poussa un cri
de guerre et plongea dans la piscine. Le pauvre W, qui inspectait les
environs, sursauta.
Je l'ai rejointe dans l'eau, mais beaucoup
plus sobrement : Je n'aime pas trop me faire remarquer, sauf quand je
me promène en tenue sexy et en escarpins. Chloé nagea vers
moi et s'enroula autour de mon corps, en apesanteur. Elle m'embrassa tendrement
et me sussurra :
- " Tu l'as déjà fait, dans l'eau ? " Je lui répondis,
pince-sans-rire :
- " Caca ? Oui, mais il y a prescription, j'étais très
jeune
" Elle pouffa :
- " T'es con
Tu vois de quoi je parle
"
- " Mais oui, rassure-toi
Jamais. Tu veux essayer ? "
En réalité, j'avais déjà essayé, avec
Carole, dans l'océan atlantique. L'eau était si froide que
mon érection était inutilisable. Repartons sur des bases
saines
Chloé me fit un large sourire
et disparut sous les flots. Ma truite avait trouvé un asticot et
tirait sur la ligne. Je ne sais pas si elle respirait par mon tuba, mais
elle resta un temps relativement long sous l'eau. Elle remonta enfin en
inspirant une grande goulée d'air.
- " Eh bien, tu as du coffre ! Tu fais de l'apnée juvénile****
? " Elle rit :
- " Je fais pas mal de sport, quand j'ai le temps
Et je n'ai
pas de mérite, j'avais mes bouteilles ! " Dit-elle en me caressant
les bourses. " Sinon, tu as aimé ? " Je lui fis un sourire
béat :
- " Oh oui
J'avais l'impression d'avoir le zigouigoui dans
un taille-crayon
" Elle m'éclaboussa abondamment :
- " Ingrat ! Après tout les efforts que j'ai fait pour t'être
agréable ! "
- " Je plaisante, bibiche ! C'était très bien... Maintenant,
j'ai plus mal quand tu me suces. " Elle se jeta sur moi pour m'entraîner
la tête sous l'eau, en riant :
- " Petit con ! "
Nous nous embrassions passionnément
quand W se dressa sur ses pattes arrières, aux aguets : il avait
entendu du bruit. Nous aussi, quelques secondes plus tard : quelqu'un
jouait avec le portillon pour essayer de l'ouvrir. Il était assez
tordu à manipuler, et seuls quelques initiés -dont moi-
y parvenaient. Les pas se rapprochaient, et Ouissecasse battit prudemment
en retraite sous la haie, le ventre contre le sol. Ce n'était que
Juliette, équipée elle aussi comme pour aller à la
plage. Elle fut aussi surprise que nous :
- " Tiens, vous êtes là, les enfants ? Je vous dérange
pas, j'espère ? Je m'en vais, sinon
" Nous criions en
chur :
- " Mais non, restez ! " Elle sourit et s'installa. Elle avait
emporté son petit univers : ses mots croisés, un livre -en
italien-, un poste de radio, une bouteille d'eau minérale, de la
lotion solaire son chapeau de paille et ses lunettes. Elle se déshabilla
entièrement : elle avait bien un maillot de bain, mais elle l'enleva
aussi après une brève hésitation :
- " Après tout, vous m'avez déjà vue nue
Mais ça vous choque peut-être, une grand-mère, toute
nue ? " Chloé rit :
- " Mais non, ne soyez pas stupide. Vous êtes encore très
belle ! Vous nous plaisez beaucoup. Viens, Luc, on va lui passer de la
lotion. " Juliette baissa les yeux à notre sortie de l'eau.
Elle nous jeta tout de même de brefs coup d'il :
- " Vous êtes très beaux, tous les deux. " Nous
la pétrissions chacun d'un côté, et elle semblait
apprécier beaucoup. Chloé la caressait en la regardant langoureusement
et tenta de lui voler un baiser. Elle se détourna brusquement :
- " Non, moi je ne suis pas attirée par les femmes. Excuse-moi...
" Chloé lui sourit :
- " C'est pas grave, je t'en veux pas
" Juliette s'épancha
en souriant :
- " Luc, c'est peut-être un peu tôt, mais j'ai commencé
à asticoter mon mari ce matin. Il m'a traité de vieille
truie perverse quand il m'a vue en petite tenue, et surtout parce que
je faisais mine de l'ignorer. J'ai même été jusqu'à
mettre
ma main dans ma culotte. Il est parti en bougonnant, et je
me suis enfermée un moment dans ma chambre en poussant des petits
cris et en remuant sur mon lit. Quand je suis sortie, il ne m'a pas dit
un mot, mais me regardait d'un air rêveur, et inquiet aussi. Après
un bon moment, il m'a demandé d'une petite voix s'il y avait un
autre homme, et j'ai souri d'un air de dire : " Qui sait ? "
...Il est complètement chamboulé, le pauvre chéri...
" Je lui fit un grand sourire :
- " Mais c'est très bien, tout ça ! Vous manoeuvrez
comme un chef ! Laissez-le vous tomber dans la main. " Chloé
était choquée :
- " Vous vous laissez insulter en souriant ? "
- " Oui, Luc m'a dit que c'était bon signe. Alors, oui. Je
l'aime beaucoup, mon vieux bonhomme
" Chloé ne comprenait
pas tout. Elle ne dit plus rien, mais secoua la tête.
Comme elle entamait l'onction de ses cuisses, elle les souleva et me dit
:
- " Vas-y, mon chéri. Elle aime bien ça, et je sens
qu'elle en a envie. Je terminerai de lui passer l'huile. " Juliette
était un peu réticente, mais se laissa vite aller. Elle
commençait à être rodée
Cette fois, je
m'apesantis un peu plus sur sa raie, et elle leva son bassin pour me faciliter
la tâche. Chloé lui pétrissais les seins, luisants
de crème solaire. Lorsque Juliette eut son orgasme, elle n'a pas
eu à retenir ses cris : Chloé l'embrassait à pleine
bouche, les mains toujours sur sa poitrine. Elle nous repoussa mollement
:
- " Petits monstres
Vous allez me tuer
C'était
si bon
Merci, mon Dieu. " Je lui fit en lui tapotant la cuisse
:
- " Mais non, restons simples, appelez-moi Maître ! "
Chloé lui passa un doigt dans le sexe, ce qui la fit sursauter,
et le suça avec délice en la fixant dans les yeux, puis
elle m'embrassa:
- " Maintenant, chère Juliette, nous allons faire l'amour
pour vous. " Elle s'agenouilla de profil et me fit une fellation
très sensuelle, digne d'un film porno. À vrai dire, c'était
une projection privée, pour une seule spectatrice... Chloé
se releva, m'embrassa et me chuchota à l'oreille :
- " Fais semblant de m'enculer
" À Juliette :
- " J'ai l'impression que vous êtes très interressée
par ce qu'on va faire, et je vais vous montrer comme c'est bon, par derrière
" Elle s'inclina juste devant moi, les mains sur les genoux. Je m'accroupis
pour faire couler ma salive dans sa raie et lui caressai son petit trou
de manière assez appuyée. Si elle voulait simuler, autant
en profiter... Elle gémissait sous mes caresses, et m'invita à
la prendre. Je me glissai dans son vagin en forçant -elle s'était
contractée pour renforcer l'illusion, et elle poussait des cris
et des soupirs. Juliette n'y voyait que du feu, et était passablement
fascinée. Chloé m'invita à accélérer
la cadence et à la " défoncer. " Elle hurla son
plaisir en m'écrasant le pubis à grand coups de sa croupe,
et je l'ai rejointe aussitôt. Elle se retourna, s'agenouilla et
me suça encore un peu avant que mon érection disparaisse.
Chloé se laissa enfin tomber au sol, à mes pieds. Elle fit
à Juliette, dans un état second :
- " Mon dieu, quelle bonne enculade ! Si vous saviez comme c'est
bon, de se faire défoncer l'arrière boutique
Et Luc
est un artiste en la matière
Vous avez vraiment tort de vous
en priver... "
J'avais un peu compris le but de la
manuvre
C'était gentil de sa part, mais c'était
un peu de l'escroquerie, quand même
Juliette était
embarrassée, et tiraillée par un dilemme :
- " C'est vrai que Luc est un petit dieu -plutôt un petit démon-
de l'amour, mais j'hésite à franchir ce pas. C'est une chose
qui sent le souffre, pratiquée par le diable et ses fidèles.
Franchement, je ne sais pas. " Chloé en remit une couche :
- " Vous savez, presque toutes les épouses le font, au moins
pendant leurs règles ou leur grossesse, ou par facilité.
Il n'y a rien de diabolique là-dedans. Et puis, l'église
n'y connaît rien, elle ne couche pas. Officiellement
"
Juliette éluda le débat :
- " Oui
Je verrais plus tard. "
Elle attrapa ses mots croisés
et alluma sa radio. Nous commencions à l'indisposer, et nous n'insistions
plus. Chloé me fit à l'oreille :
- " J'ai simulé
j'ai encore envie. " Je lui répondis
à voix haute :
- " Allonge-toi au bord de la piscine, les pieds dans l'eau. "
Je plongeai, et attira ses fesses au bord du bassin. J'étais à
bonne hauteur pour lui brouter son exubérante cressonnière.
Elle se laissa faire quelques instants, puis me rejoint dans le bassin
en m'enlaçant. Chloé me fit à l'oreille :
- " Tu l'as déjà fait, dans l'eau ? " je lui répondit,
toujours pince-sans-rire :
- " Pipi ? Oui, à l'instant. Et il n'y a pas prescription.
" Elle me dit en souriant :
- " T'es dégueu
l'eau est assez chaude, c'était
pas la peine
"
- " C'était encore pour rire, rassure-toi. " Elle me
caressa quelques secondes pour s'assurer de mon érection et s'empala
sur mon sexe, et je la laissai prendre son plaisir sur moi. Elle semblait
apprécier que je la laisse faire à sa guise, et jouit bientôt
à mon oreille.
Elle m'embrassa et me dit, d'un air
sérieux :
- " Voilà. Tu l'as déjà fait, dans l'eau. "
Nous avons barboté un bon moment dans la piscine, bu des bières
et des sodas, si bien que je commençais à avoir vraiment
envie de pisser. Mais pas dans la piscine
Je proposai une attraction
à ces jeunes filles :
- " Dites, je vais aux toilettes, dans la maison, j'ai les clés.
Si ça vous dit
Et aussi, il y a des vidéos que je
voudrais bien vous montrer. " Elles se levèrent comme un seul
homme : Diane leur avait longuement parlé de ces vidéos,
et Juliette n'en avait pas vu grand-chose jusqu'à présent.
Nous avions passé quelques vêtements,
la maison étant assez fraîche, puis je laissai la priorité
à ces dames. Elles avaient en fait plus envie que moi, mais n'avaient
pas osé évoquer ce sujet. Une fois soulagés, je les
guidai jusqu'au bureau de Denis et leur montrai la vidéo de mon
baptême, et celles de notre soirée avec Carole et de la "
nature morte. " Je ne les avais pas encore vues, Denis s'était
assez bien débrouillé. Il manquait une petite touche artistique,
mais le fond était là.
Les prestations de Carole ont profondément
troublées Juliette :
- " Je n'aurais jamais cru que Carole puisse faire ça : Jusqu'à
ce que je le voie de mes yeux, je t'avoue que je croyais bien que tu étais
brouillée avec elle, depuis que je l'ai vue partir hier matin,
en pleurant. " Je lui fis avec un sourire en coin :
- " Et encore, nous ne savons pas ce qu'elle a fait toute la nuit
avec Diane
" Chloé était songeuse :
- " Oui
J'ai vu l'état du lit, c'était pas beau
à voir
" Juliette retourna au bord de la piscine, elle
avait un peu froid. Chloé me caressa la main, et dit d'une voix
hésitante :
- " Dis, j'ai envie d'essayer ta machine
Je peux ? " Je
l'entraînai par la main en souriant :
- " Bien sûr, viens ! "
Elle caressa la dure planche de bois
brute, polie par endroits par quelques peaux soumises. Elle joua un instant
avec les sangles et les manivelles, puis grimpa dessus:
- " Attache moi. Je veux voir ce que ça fait. " Je lui
fis essayer toutes les configurations possibles et lui infligeai quelques
sévices et attouchements pour mieux lui faire ressentir la position
délicieusement inconfortable de l'esclave soumis aux caprices de
son maître. Elle semblait intéressée :
- " Ouais, ça me fait des sensations
Mais il faut avoir
une grande confiance en son partenaire pour faire ça. Tu aurais
pu me violer dix fois, et comme tu en as envie, en plus
" Elle
me fit un clin d'il, mais je la grondai :
- " À ce sujet, tu es gonflée de faire la propagande
de la sodomie à Juliette. Tu n'es pas la mieux placée pour
ça
"
- " C'est qu'on en a beaucoup parlé entre filles, pendant
que toi tu pratiquais
Juliette nous a confié qu'elle n'arrête
pas de te revoir en train de te faire mettre -ce n'est pas le terme qu'elle
a employé, tu t'en doutes- depuis qu'elle a vu ta vidéo,
et elle se dit que ça doit être très bon, mais que
ça doit faire un peu mal
Bref, on dirait qu'elle retourne
le truc dans tous les sens. Nous deux, on a rien dit : On n'en est pas
du tout fan, mais on ne voulait pas la dégoûter. Pour nous,
c'est un truc de mec, pour asservir les filles, les humilier et les priver
de plaisir en leur faisant mal, en plus. Un peu comme l'excision, quoi
" Eh bien
je la croyais plus ouverte que ça
- " Je dirais même comme l'infibulation***** ! Comme tu y vas
Tu
ne connais aucune fille qui aime ça ? "
- " Oh, qui tolèrent, qui apprécient moyennement, qui
supportent, qui simulent pour abréger le vidage des burnes de monsieur,
oui. Mais je n'ai jamais rencontré de fille qui aime vraiment ça.
" Je soupirai :
- " J'espère que Carole ne m'a pas menti
Mais je ne
crois pas, ce n'est pas son genre. Bien qu'a la réflexion, elle
ne m'avait pas semblé très enthousiaste... Tant pis, je
continuerai à offrir mes fesses. Moi, au moins, je sais que j'aime
ça ! "
Nous sommes retournés quelques instants au bord de la piscine pour
tenir compagnie à Juliette, et barboter en faisant les fous, puis
nous sommes rentrés. W était retourné à la
maison depuis longtemps : il préférait le calme arboré
de son domaine. Chloé voulait revoir les chèvres et les
traire une dernière fois, ainsi que Carlos et les volailles. Elle
aimait aussi beaucoup les canards qui la suivaient en devisant sans arrêt
: Elle leur jetait un reste de pain de ce matin dans leur mare -ils n'avaient
pas tout mangé. Les oies étaient restées au fond
du champ, à trompeter contre le chien du voisin qui aboyait en
retour, séparés par la clôture. J'enserrai la taille
de Chloé et lui embrassai le cou :
- " On dirait que tu te plais, ici
" Elle me caressa la
nuque sans se retourner :
- " Oh oui
Quelle chance tu as
Tu fais quasiment rien,
tu as un petit paradis
" Elle étendit la main et fit
un geste circulaire pour embrasser mon domaine "
tu as une
épouse à faire baver la terre entière, et tu fréquentes
plein de monde -hommes et femmes- en même temps. Je t'envie, tu
sais
"
- " Si tu veux, et si Carole est d'accord -elle l'est toujours- tu
pourrais vivre ici un petit moment, prendre des vacances, et même,
si tu y consens, nous servir de bonne dévouée, si tu vois
ce que je veux dire
" Elle rit :
- " Comme Alicia ? Ce serait rigolo ! Pour le boulot, ça me
ferait pas peur, je suis hyperactive. Par contre, pour le sexe, je ne
changerai pas, tu n'aurais rien de plus. Moi, par contre, j'aurais la
volcanique Carole
"
- " Ça me va, je n'en attendais pas plus de toute façon.
Allez, on va faire la popote, quand tu auras fini avec tes rongeurs. "
Elle rit, en disant que je ne connaissais rien aux animaux : C'est vrai,
pour moi, la grande famille des rongeurs va du canari au percheron. Je
continuai :
- " Mais avant, on ira te remplir de tomates cerises. D'ailleurs,
je n'ai pas revu celles que tu avais cueillies pour plus tard, soit disant
"
Elle rit en tapotant son estomac.
Nous avons fait un passage au potager, pour cueillir quelques légumes
et arroser un peu le jardin : la pluie récente s'était déjà
bien évaporée... Chloé cueillit des tomates, des
concombres, et toutes les tomates cerises assez mûres
pour
plus tard, bien sûr.
Nous avons mangé le même
repas frugal, terminé sur du fromage : elle faisait une cure de
fruits et légumes chez nous. À vrai dire, je n'en avais
pas vu beaucoup dans son appartement, à part mes roses
À
la fin du repas, elle sembla songeuse :
- " Dis-moi, Tu pourrais m'emmener à la boulangerie, demain
matin à huit heures ou ça te fait trop tôt ? "
Je suis peut-être une marmotte oisive, mais je ne suis pas un monstre
:
- " Ah ! Mais oui
j'avais projeté de te ramener ce soir
à ton orphelinat après avoir abusé une dernière
fois de ton corps, mais ça me va. " Elle m'embrassa amoureusement
:
- " Mais avant, il faudrait passer chez moi pour que je mette ton
bon lait au frais. Et tes bons légumes. " Je serrai les dents
:
- " Tu ne crains pas d'abuser ? " Elle me fit un sourire ingénu
:
- " Oh non
Prends-ça comme une avance sur mes gages
Et je me lèverai tôt pour traire les chèvres et te
piquer des ufs une dernière fois. " Je secouai la tête
:
- " Tu es un vampire : tu as pompé presque toutes mes bières,
vidé mon potager et asséché mes bêtes... Sans
parler de mon pauvre petit poireau. Allez viens, on va jouer dehors. "
Je l'entrainai sur un banc de pierre
tiède pour profiter de la fraicheur. Nous avons devisé un
long moment, jusqu'au crépuscule. Le ciel était couvert
-un léger voile nuageux- donc pas de contemplation des étoiles.
Je me levai :
- " Tu viens, on va se baigner
" Elle soupira :
- " Encore ? Mais il fait noir, et j'ai eu ma dose de chlore pour
aujourd'hui
"
- " Non, petit monstre assoiffé de lait de chèvre,
dans une baignoire. À l'étage. "
Elle ne se fit pas prier, et m'accompagna avec plaisir :
- " Ouah ! Elle est plus grande que la piscine ! " Je tournai
les robinets :
- " N'exagérons pas... Il y a deux places, en vis à
vis. Et il y a même des bubulles
" Je rejoignis Chloé
qui s'était déjà installée et jouait avec
le bain moussant. Je la mis en garde :
- " Fais gaffe, n'en mets pas trop ! Avec les bulles, ça risque
de tourner à la soirée mousse. " Elle cria :
- " Oh oui ! Je boirais bien une petite mousse, avec ça !
" Je la calmai :
- " Mais tu es une vraie éponge ! Tu veux pas une pipe, aussi
? " Elle changea de sujet :
- " Elle est vraiment chouette, ta baignoire... Tu aurais dû
me la montrer plus tôt. C'est mon rêve, une baignoire. Alors,
une comme ça
"
Elle poussa un soupir d'aise en se
calant dans son fauteuil moulé lorsque je mis le bulleur en route.
Elle s'amusait à serrer les cuisses et à faire jaillir les
bulles par intermittence :
- " J'adore péter dans mon bain ! Et ça sent même
pas ! " Quelle gamine
Je les attire, on dirait. Elle avança
sa main sous la mousse et saisit mon membre pour me caresser sensuellement
:
- " Tu peux me faire pareil, si tu veux
" Je ne me fis
pas prier et glissai ma main dans son sexe avide. Les bulles qui remontaient
entre ses cuisses devaient être à l'origine de son excitation
Nous nous sommes caressés doucement,
les yeux dans les yeux, jusqu'à ce qu'elle jouisse en silence.
Je l'ai arrêtée avant qu'elle ne m'achève, à
sa grande déception :
- " Je préfère ne pas me répandre dans la baignoire,
on va en avoir partout. Je l'ai déjà fait, et c'est pas
beau à voir
"
Je la laissai savourer son plaisir
tranquillement. Elle souriait, les yeux fermés... La pauvre avait
besoin de souffler, à force de vivre sa petite vie morne et laborieuse.
Je la tirai de sa somnolence en attrapant le téléphone à
côté de la baignoire : j'avais pensé à en placer
un ici, car, c'est bien connu, il suffit d'entrer dans son bain pour qu'il
se mette à sonner :
- " Je viens de réaliser que je n'avais pas de voiture, et
Denis doit avoir besoin de la sienne pour son boulot. Je vais appeler
Juliette. " Le téléphone sonnait déja depuis
plusieurs secondes, et j'espérais qu'elle ne soit pas déjà
couchée. C'est Roland, le mari de Juliette qui décrocha
après un nombre conséquent de sonneries :
- " Allô ? " Il semblait énervé. Lui non
plus n'aime pas ces engins.
- " Bonsoir Roland, c'est Luc, votre petit voisin. Je vous dérange
pas ? "
- " Non, non
C'est qu'à cette heure, ce sont rarement
de bonnes nouvelles. Tu as un problème ?" Chloé avait
trouvé sur le rebord de la baignoire, dans une boite, toute une
famille de canards en plastique jaune -les jouets de mon épouse-
et se mit à jouer avec dans la mousse en chantonnant et en leur
faisant la causette. Exactement comme Carole. Quand je disais que je les
attirais
Roland l'avait entendue :
- " Mais tu n'es pas seul ? Juliette m'a dit que Carole était
partie pour quelques jours
"
- " En effet. J'en ai profité pour louer les services d'une
prostituée à la journée. Ça coûte assez
cher, mais me change de l'ordinaire
" Chloé pouffa,
mais Roland me croyait à moitié. Il me connaissait trop
bien :
- " Ah bon
Mais qu'est-ce qui t'amène ? "
- " Juliette m'a proposé de me prêter sa voiture. Je
voudrais savoir si elle était d 'accord pour me la prêter
demain matin
J'en aurais besoin vers sept heures, si c'est pas trop
tôt
" Chloé faisait " coin-coin " en
promenant maman canard et ses canetons à travers la mousse. Il
réfléchit un long moment :
- " Heu
Tu sais, elle est plutôt bizarre, en ce moment
: Là, elle s'est enfermée dans sa chambre et je me demande
ce qu'elle y fait. Je vais lui dire que tu veux lui parler, ça
va peut-être la faire sortir
" J'attendis un long moment
: Je l'entendais crier et s'énerver, puis il revint au téléphone,
un peu à cran :
- " Bon, elle a pas voulu sortir. Elle est d'accord, et elle t'embrasse.
Passe demain matin à la maison, on sera debout. Tu ne saurais pas
ce qui lui arrive, par hasard ?" Je le remerciais en éludant
la question, juste en émettant l'hypothèse qu'elle devait
avoir ses règles. Vu son âge, ça le fit tout de même
sourire.
J'ai eu un mal fou à sortir
Chloé de la baignoire : Elle avait rangé ses jouets et se
laissait porter pas les bulles, dans un état second. Je lui déposai
une bise tendre sur la joue. J'adore les petites filles qui n'ont pas
grandi, comme elle... Chloé me rendait l'absence de Carole supportable.
Car Carole me manquait terriblement, et il me semblait presque la retrouver
chaque instant en elle.
Je descendis me coucher, mais avant
je lui montai un verre de lait de chèvre. Elle me l'avait déjà
piqué, de toute façon : qu'elle le boive ici ou chez elle
Je la tirai de sa torpeur par un autre baiser. Je crois qu'elle dormait
:
- " Tiens, ma chérie, du bon lait de chèvre. Tu va
faire un gros dodo, avec ça. "
- " Mmm ? Oh, c'est gentil
Tu es un amour
"
- " Je redescends. Je t'attends en regardant un peu la télé,
il y a un moment que je ne me suis pas tenu au courant des informations.
Dans mon boulot, c'est une faute grave. Ne t'endors pas ! " Elle
m'embrassa, pleine d'amour et de reconnaissance.
J'avais été bien inspiré
de regarder les informations : ils parlaient du pays d'Omar, des richesses
de son sous-sol et de l'influence des multinationales qui voulaient se
partager le gâteau. Pas encore un mot sur la découverte de
pétrole, mais ça ne devrait pas tarder. Juste un petit commentaire
à la fin du journal, évoquant cette possibilité,
mais c'était une information à vérifier. En espérant
que ce ne soit pas une intox visant à faire monter artificiellement
les cours de la bourse
Je me brossai les dents et retournai
sur le lit, en zappant sur toutes les chaînes : il n'y avait pas
grand-chose d'intéressant. J'éteignis la télé
et me mis à bouquiner un peu en attendant Chloé. Ne la voyant
toujours pas revenir, je suis allé la chercher : elle s'était
profondément endormie, le verre vide entre les mains -à
moitié immergé- et ronflait paisiblement. Je l'éveillai
de nouveau d'un baiser, la tirai hors de l'eau et la séchai énergiquement.
Elle alla se laver les dents, toujours
endormie, et se laissa tomber sur le lit. Je la bordai et lui fit un tendre
bisou sur la joue : Elle ne tarda pas à ronfler de nouveau, et
je m'endormis aussi, pour ne me réveiller qu'à à
l'aube. Seul.
À suivre dans " La carotte
Nantaise 18: Mais qui garde les enfants ? "
* Les Pompes Funèbres Générales.
** Jolie petite rivière traversant
notre village.
*** Les mâles se noient en maintenant
la tête de leur rival sous l'eau.
**** Maladie des jeunes plongeurs.
***** Une des pires abominations infligées
aux femmes, par des femmes, pour le plus grand plaisir des hommes.
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