Chapitre I
(premier soir et première journée)
Un homme, plutôt bien de sa personne,
se trouva un jour jeté en prison pour un délit mineur quil
navait pas commis.
Il eut beau clamer son innoncence,
il passa la nuit en cellule.
Le lendemain, il fut visité
par la directrice de la prison, surnommée la louve. Elle avait
fière allure, dans son habit de cuir qui moulait ses cuisses, ses
fesses et ses seins.
Son visage portait un discret sourire
car elle avait désiré ce moment depuis longtemps, et elle
le savourait.
Accompagné de deux gardes, elle
entra dans la cellule.
- Madame, sexclama le prisonnier,
que fais-je ici, moi qui nai rien à me reprocher et qui suis
attendue par une douce fiancée ? Jen appelle à votre
sens de la justice pour me relâcher.
- Hum, fit la louve, nous allons avoir
un petit entretien particulier...
Elle fit un signe aux gardes qui attachèrent
le prisonnier dos au mur, bras et jambes écartés, dans des
anneaux, puis sortirent.
La louve sapprocha alors de lui,
fit un mouvement des hanches qui révéla largement son décolleté
et le regarda bien en face:
- Mon pauvre ami, tu es ici parce que
je lai voulu. Il y un bout de temps que je tobserve et te
convoite. Grâce à mes relations, jai fait en sorte
que tu sois arrêté et emmené ici, dans cette prison
où jai tout pouvoir. Alors, te relâcher est bien la
dernière chose qui me viendrait à lesprit!
Quant à ta fiancée...
Eh bien! avec moi dans ta vie, tu nen auras plus besoin! ah! ah!!à
ah! Et laisse-moi te dire que tu ne perdras pas au change!
- Vous êtes monstrueuse!
- Je te jure que dici quelque
temps, quand tu me connaîtras mieux, tu tiendras un langage différent
et que tu me supplieras de te garder. Mais pour linstant, je dois
te mater...
La louve sapprocha du prisonnier,
déboutonna sa chemise et mit son torse à nu.
- Pour commencer, jai envie de
tentendre hurler de douleur.
Elle palpa le corps de lhomme,
lentement, jouissant de ce mâle à sa disposition. Alors,
avec une joie cruelle, elle se mit à lui torturer les seins. Elle
commença par pincer les tétons avec ses ongles, acérés
comme des griffes, qui lui avaient valu son surnom félin. Puis
elle les mordit, doucement pour commencer puis de plus en plus fort. Le
prisonnier ne put retenir un cri.
- Ici, tu es dans mon domaine, personne
ne viendra te secourir.
Pendant une demi-heure elle continua
à samuser ainsi, comme un chat avec une souris.
Puis elle dégrafa son devant
et révéla sa poitrine nue devant lui. Elle sapprocha
jusquà se coller contre lui et lui susurra dans loreille
:
- Cest assez pour aujourdhui. Mais je vais revenir. Car jai
des projets pour toi. Mais auparavant il te faudra apprendre la soumisson.
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Extrait du journal du prisonnier:
Aujourdhui, la louve ma visité dans ma cellule. Je
ne suis quun jouet entre ses mains. Alors que je devrais être
horrifié dêtre ainsi en son pouvoir et me révolter
contre le destin quelle envisage pour moi, je ressens une impression
trouble... Elle a dit quelle reviendrait demain, mais jose
croire que tout cela nest quune blague et que je sortirai
bientôt dici.
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Chapitre II
Au matin du deuxième jour de
sa détention, le prisonnier reçut la visite dune avocate,
amie de la louve.
- Dans sa grande bonté, dit-elle
en guise dintroduction, la directrice de cet établissement
ma mandatée en tant quavocate pour vous assister.
- Vous allez me faire sortir dici
?!
- Non: vous êtes le prisonnier
de la louve et il nest pas en mon pouvoir de vous faire sortir dici
mais...
- Alors je nai rien à faire avec vous, laissez-moi.
- Écoutez tout de même
ce que jai à vous dire. En tant quesclave de la louve,
vous êtes protégé par la Convention des Maîtres
et Maîtresses qui vous reconnaît certains droits. Votre maîtresse
utilisera le châtiment corporel, et cest là son droit
le plus strict, dans le but de vous soumettre ainsi que pour son plaisir.
Mais son intérêt est aussi de vous maintenir en forme, dans
la perspective dun long service auprès delle et dans
celle de vous louer, de vous prêter ou de vous vendre. Il y a donc
une certaine limite à ne pas dépasser dans lapplication
des traitements, limite quil revient à vous de déterminer
et dexprimer en recourant au code des trois couleurs: rouge, jaune
et vert, comme les feux de circulation, le silence ou labstention
de recours au code signifiant de votre part une acceptation tacite du
traitement en cours. Rouge signifie stop. Toute allusion à cette
couleur amènera votre maîtresse à interrompre le traitement
en cours et à passer à autre chose. Vous pouvez, par exemple,
glisser le mot dans une phrase, comme «Maîtresse, je vois
des étoiles rouges». Quant à la couleur jaune, elle
lincitera à continuer mais en diminuant lintensité
de la manoeuvre en cours. Le vert, au contraire, sera pour elle le signal
de poursuivre plus intensément et plus fort...
- Jamais je nutiliserai le vert
!
- Ne présumez pas de votre résistance
psychologique. Croyez-moi, tôt ou tard vous succomberez au pouvoir
de la louve. Alors, ses supplices seront pour vous des délices
que vous la supplierez de vous infliger...
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Laprès-midi, la louve
se dégagea de ses tâches administratives et vint visiter
le prisonnier dans sa cellule.
- Quelle chance tu as que je moccupe
de toi !
- Vous abusez de la situation, vous
mavez fait jeter en prison pour profiter de moi...
La louve sapprocha du prisonnier
et passa une main caressante sous sa chemise.
- Voyons! je ne suis pas si méchante,
même que je suis naturellement douce et câline... mais avec
toi je ne peux me contenter de caresses... je dois te mater et te soumettre,
car je te veux à mon service.
Elle lui fit mettre des menottes et
sortir de la cellule. Et le conduisit à travers de sombres couloirs
et des escaliers descendant jusquà son donjon personnel.
- Ici, cest chez moi, il ny
a personne qui vient ici...Je vais pouvoir prendre vraiment mes aises
avec toi. Pour commencer, je te veux nu et à genoux devant moi.
Elle lui enleva temporairement les
menottes, le fit déshabiller complètement et sagenouiller.
Puis elle lui attacha à nouveau les mains dans le dos, et lui mit
un bandeau sur les yeux.
- Hum! te voilà complètement
à ma merci. Aujourdhui, pour commencer, je vais tapprendre
à me donner du plaisir.
La louve à son tour se déshabilla
et posa un tabouret devant lhomme. Elle sassit sur le rebord,
un petit fouet à la main, écarta les jambes, saisit le prisonnier
par la chevelure, lattira entre ses jambes et pressa sa bouche contre
son sexe.
- Allez, maintenant, active ta langue
et lèche-moi.
Pendant une bonne demi-heure, la louve
maintint le prisonnier à loeuvre. Au moindre relâchement,
elle le stimulait de coups de fouet sur le dos et les fesses. La jouissance
physique quelle ressentait était décuplée par
le plaisir de le voir ainsi à genoux, à son service.
- Bien. Je constate que mon intuition
était fondée: tu as des talents! Je saurai les exploiter
à lavenir! Pour le moment, jai envie de prendre une
autre sorte de plaisir avec toi...
Elle le détacha, le fit lever
et reculer contre le mur, les bras et jambes écartés.
Comme la veille, le prisonnier se retrouva
poignets et chevilles attachés à des anneaux scellés
dans le mur de pierre.
Maintenant, esclave, tu vas payer ta
présomption et apprendre la soumission. Mon plaisir est que tu
souffres pour moi, de mes griffes et de mes crocs.
Et, comme la veille, la louve se mit
à lui pincer et mordre les seins et les tétons, excitée
par les cris de douleur quellle suscitait.
- Ah! esclave, tes hurlements sont
une exquise musique à mes oreilles. Ton corps est un instrument
de musique dont je joue, un instrument que je veux faire vibrer de toutes
les façons possibles. Et je vais faire un pas de plus en ce sens
en torturant tes parties les plus intimes.
La louve sagenouilla devant le
prisonnier nu, ses mains descendirent sur son bas-ventre et caressèrent
ses organes de mâle...
- Ne crains pas, je ne vais ni écraser
ni serrer tes précieuses boules, par contre je vais planter mes
ongles dans la peau...
Ce quelle fit, doucement pour
commencer, puis de plus en plus fort et longuement, provoquant chez son
esclave une intense et délicieuse douleur et une forte érection
brandie devant son nez. À noter que, malgré ses hurlements,
pas une seule fois le prisonnier neut recours à la couleur
rouge ou jaune... était-ce le signe dune acceptation tacite?
- Tu verras, esclave, tu en viendras
à accepter cette souffrance que je tinflige et même
à la désirer ardemment! Mais cest assez pour aujourdhui.
Je pourrais continuer ainsi à jouer avec toi pendant des heures
si ce nétait de mes obligations qui me réclament.
Elle détacha le prisonnier,
le fit rhabiller et reconduire à sa cellule.
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Extrait du journal du prisonnier:
On ma attribué une avocate, mais elle ne peut rien pour moi.
Il faut me rendre à lévidence : je suis prisonnier
de cette femme qui a jeté son dévolu sur moi et je ne suis
pas prêt de sortir dici. Aujourdhui, elle est encore
venue. Elle ma emmené dans les sous-sols par des passages
secrets, jusque dans son donjon. Elle ma forcé à la
servir intimement. Jen ai la langue courbaturée... Ensuite
elle ma torturé, sur les seins et les parties génitales.
Jai hurlé de douleur et en même temps jai ressenti
un étrange plaisir dêtre ainsi un objet aux mains de
cette femme... suis-je en train de succomber au pouvoir de la louve?
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(à suivre)
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