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Laure se leva tard le dimanche matin.
Le samedi soir, elle s'était effondrée dans son lit après
son retour de chez Orane. Epuisée, elle s'était endormie
immédiatement. Le soleil brillait haut dans le ciel, inondant sa
chambre de lumière. Pendant un instant, encore dans les brumes
du sommeil, elle crût avoir rêver tout ceci. Oui, se disait-elle,
ce qui s'est passée hier soir était bien trop irréel.
Jamais une fille de son rang, enviée de tous et respectée,
n'aurait pu avoir un tel comportement. Surtout devant une fille, qui malgré
tous ces efforts, ne lui arrivait pas à la cheville en terme de
popularité. Elle se redressa dans son lit, promenant son regard
sur le décor familier de la vaste pièce. Ses innombrables
peluches reposant sur une étagère complète, témoignaient
de son enfance dorée. Des posters tapissaient les murs de sa chambre,
comme chez toutes les filles de son age. Tout le vernis de la normalité
se disait-elle. Puis elle regarda ses poignets qui portaient encore les
traces de la corde à sauter qui avait servi à l'attacher
hier soir. Elle se revit obéissant avec une abjecte servilité
à toutes les exigences d'Orane, se comportant comme une chienne.
Mais le pire était sans aucun doute le plaisir monumental qu'elle
avait éprouvé à se faire humilier de la sorte. Son
incapacité à contrôler ses pulsions lui avait fait
abandonner toute dignité. Et cela n'allait pas s'arrêter
là. En partant, Orane lui avait fait par de son intention de lui
faire subir un dressage complet. A cette idée, son corps s'alanguissait,
et cela lui faisait horreur. Pour se calmer et punir ce corps si lascif,
elle s'imposa une longue douche froide. La vue de son sexe glabre lui
rappelait à chaque instant que son corps était désormais
la propriété de sa Maîtresse.
Après le déjeuner, son
père lui proposa de profiter de ce bel après-midi pour faire
une promenade à cheval. Laure adorait l'équitation depuis
l'age de huit ans, et son père lui avait offert son propre cheval
à dix ans. Ce dernier adorait sa fille unique, et lui passait tous
ces caprices. Pourtant, malgré son envie de l'accompagner, Laure
refusa, prétextant un devoir de maths en retard. Orane devait l'appeler,
et elle redoutait de manquer son coup de fil. Elle passa donc l'après
midi dans sa chambre, appréhendant les futurs exigences de Mademoiselle.
Une fois de plus, celle-ci la laissa
mijoter longtemps, comme si elle savait l'effet que pouvait avoir cette
attente sur les nerfs de son esclave. Lorsque le téléphone
sonna enfin, Laure se précipita sur le combiné de sa chambre.
- Allô, salut poufiasse !
C'est moi, Orane.
- Bonjour, Mademoiselle, répondit respectueusement Laure, malgré
l'insulte.
- Bien, je vois que tu es toujours dans de bonnes dispositions. Je présume
donc que tu es prête à continuer le jeu.
- Oui, Mademoiselle, je vous obéirai
- Il est vrai que tu n'avais pas l'air de trouver cela trop déplaisant,
traînée. Je te préviens, avec tout ce que je sais
sur toi maintenant, le prix de mon silence sera très élevé.
- Je
Je vous appartiens répondit Laure en blêmissant.
Faites de moi ce que vous voulez, mais, par pitié, ne dites rien
à personne.
- Cela ne dépend que de toi, petite pute. Tu as de quoi écrire
?
- Oui, Mademoiselle
- Alors note.
Orane lui dicta alors ce qu'elle appelait
le contrat d'esclave de Laure. Celle-ci recopia un à un les commandements
qui régiraient sa vie jusqu'à la fin de l'année scolaire
:
1) Moi, Laure Clermont, déclare
être l'esclave et le jouet de Mademoiselle Orane de Bréot,
en échange de son bienveillant silence concernant mes honteuses
manies et mon comportement lubrique.
2) Tout mon temps libre devra être consacrer à satisfaire
du mieux que je pourrai les moindres désirs de Mademoiselle Orane
de Bréot.
3) Je fais don de mon corps et de mes orifices à Mademoiselle Orane
de Bréot, et m'engage à toujours lui en laisser l'accès
libre.
4) Je m'engage par ailleurs à toujours être parfaitement
épilée, sexe et anus compris, en bonne poupée que
je suis.
5) Mademoiselle Orane de Bréot pourra me punir de la façon
qu'elle désirera si elle s'estime insatisfaite de mes services.
Je devrai alors la remercier de cette punition.
6) Je ne suis autorisée à tutoyer Mademoiselle Orane de
Bréot que dans les lieux publics, sinon je dois la vouvoyer et
me tenir à genoux devant elle.
7) En signe de respect, je dois en permanence baisser les yeux devant
ma Maîtresse et conserver à son égard une attitude
humble et respectueuse.
8) Il m'ait rigoureusement interdit me mettre en valeur en public, et
je dois au contraire toujours adopter une position basse et servile.
9) Quel que soit l'endroit, lorsque Mademoiselle Orane utilise sa clochette
pour me sonner, je dois immédiatement me déshabiller intégralement
et me mettre à sa disposition en baisant ses pieds.
10) Il m'ait interdit de faire quoi que ce soit sans en avoir préalablement
demander la permission à Mademoiselle Orane.
Laure signa alors le document, sur
ordre de la jeune fille
- Voilà, tu as des remarques
à faire sur ce contrat ?
- Non, Mademoiselle
- Alors je te préviens une fois pour toutes, si tu ne le respectes
pas a la lettre, je montre illico les photos en insistant bien sur tous
les détails croustillants. Il n'y aura pas d'avertissement.
- Je comprends. Je ferais de mon mieux pour vous servir.
- Parfait. Alors voici ton premier devoir d'esclave. Tu vas apprendre
par cur ce contrat, et tu me le réciteras avant le début
des cours demain.
- Bien, Mademoiselle.
- Et pour t'aider à bien t'en imprégner, comme je sais
que tu n'es qu'une idiote dévergondée, tu me le copieras
100 fois. Avec les voyelles en bleu et les consonnes en vert. Alors,
qu'est ce qu'on dit ?
Malgré sa docilité,
Laure déglutit péniblement avant de répondre, s'efforçant
de suivre les consignes du contrat
- M
Merci d'aider votre esclave
à vous servir de son mieux.
- Bien ria Orane, je te laisse, tu as des devoirs à faire, esclave.
Rendez-vous demain matin, à huit heures moins le quart devant
derrière le lycée. Je vérifierai alors ton travail.
Souviens-toi, gare à toi si tu me déçois !
Orane lui raccrocha alors au nez. Laure
regardait le contrat, la tête vide. Avec résignation, elle
se mit au travail. Cela lui prit des heures et elle put à loisir
goûter l'imagination sadique de sa jeune maîtresse. Elle devait
tout le temps changer de stylo, et se trompa souvent au début.
Elle déchirait alors la feuille de rage, sachant qu'Orane lui ferait
payer cher la moindre rature ou trace de typex. Elle n'avait toujours
pas fini quand sa mère l'appela pour le dîner, et dû
travailler encore une bonne partie de la nuit. Cette corvée stupide
avait sur Laure un effet lénifiant, et elle s'imprégnait
malgré elle du texte. Elle me conditionne comme une chienne de
Pavlov pensait la jolie lycéenne. Une fois son " devoir "
achevé, elle s'écroula épuisée sur son lit.
Sous ses paupières dansaient des consonnes vertes et des voyelles
bleues.
Laure n'eut aucun mal à faire
sa récitation devant la jeune asiatique le lundi matin. Les mains
dans le dos, le regard bas, comme une élève de cours primaire,
elle remis ensuite à Orane sa punition. A son grand désarroi
après le mal qu'elle s'était donnée, sa Maîtresse
jeta à peine un il à l'épaisse liasse de papier,
avant de la remiser dans son cartable.
- Tiens lui jeta-t-elle en lui tendant
son cartable, tu me le porteras jusqu'à la salle de classe
- Bien Mademoiselle
- Tu portes une culotte ? s'enquit Orane
- Euh, oui Mademoiselle
- Alors donnes.
Laure se garda bien de lui faire répéter
l'ordre. Le coin de rue où Orane lui avait donné rendez-vous
était encore désert à cette heure matinale, à
son grand soulagement. La jeune fille fit donc remonter les pans de sa
jupe longue et passa les mains dessous pour faire glisser son slip de
coton blanc le long des ses jambes cuivrées, avant de le tendre
à sa Maîtresse. Orane récupéra le sous-vêtement
prestement :
- Confisqué pour la journée
! Un peu d'air frais calmera peut-être tes ardeurs, qu'en dis
tu ? Dit-elle en sortant de sa poche un épais marqueur. Retournes
toi maintenant et touche la pointe des tes pieds.
A peine Laure eut-elle prit position
qu'Orane remonta sa jupe, dévoilant ses fesses rebondies.
- Vois-tu esclave, j'ai un souci.
Mon marqueur ne tient pas dans ma trousse. Alors, je vais t'utiliser
comme trousse de rechange, dit-elle en enfonçant profondément
l'imposant feutre dans sa chatte.
- Oouh, gémit Laure, alors que le stylo emplit brutalement son
vagin.
- Redresses toi, voilà quelqu'un dit Orane en lui claquant légèrement
le derrière.
Laure se releva vivement. Elle aperçut
en effet Samia et Claire, deux élèves de sa classe qui venait
de passer le coin de la rue, et elle eut à peine le temps de rajuster
sa tenue. Orane lui fit comprendre d'un geste dédaigneux qu'elle
pouvait disposer, avant de rejoindre ses deux amies. La rue s'emplissait
peu à peu de lycéens, et Laure dut serrer les cuisses afin
d'empêcher le marqueur de tomber à la vue de tous. Elle était
parfaitement consciente du caractère grotesque de sa démarche,
alors qu'elle monta péniblement les trois étages du lycée
afin de rejoindre sa salle de classe. Le marqueur faillit tomber à
plusieurs reprises, et elle dut le renfoncer plus profondément
en elle tout en faisant semblant de relacer ses souliers. Elle était
persuadée que tout le monde savait et la dévisageait. Elle
fut réellement soulagée quand elle put enfin s'asseoir à
sa table. Quelques élèves s'étonnèrent de
la voir porter le cartable d'Orane, et elle ne sut que bredouiller qu'au
fond, elle aimait rendre service.
Le cours fut pour Laure un véritable
supplice. Elle redoutait à chaque instant que la prof de math ne
l'envoie au tableau, car elle sentait le marqueur glisser constamment
en elle. Elle en était réduite à sa tortiller lamentablement
sur sa chaise pour l'empêcher de tomber. Et plus elle sentait le
stylo remuer en elle, plus elle sentait son sexe s'humidifier, ce qui
compliquait encore plus sa tâche. A la récréation,
Orane la força à la suivre dans les toilettes peu utilisées
du troisième étage. Laure se dandina comiquement derrière
sa Maîtresse, la suivant jusqu'au cabinet. Orane referma alors la
porte derrière elles, et s'assit pour pisser. Laure dut rester
à genoux devant elle, les mains derrière la tête.
Elle ne put s'empêcher de regarder la fine toison rectangulaire
d'Orane, dont la noirceur contrastait avec la peau dorée de la
jeune asiatique. Pendant un instant, elle souhaita recevoir l'ordre d'embrasser
la vulve si délicate de la belle adolescente, et cette pensée
la déstabilisa profondément. Mais celle-ci avait d'autres
projets, et Laure dut se contenter d'essuyer le sexe de sa Maîtresse
avec son propre mouchoir brodé. Orane ne lui permit pas de se libérer
du marqueur, et elle dut le garder en elle jusqu'au dernier cours de la
matinée, à l'issu duquel Orane l'entraîna de nouveau
dans les toilettes désertes du troisième étage.
- Otes ta jupe, et met toi à
4 pattes dit Orane d'un ton sec
- Bien Mademoiselle répondit Laure en s'exécutant, heureuse
de se défaire de cette contrainte.
Orane passa derrière elle,
ravie de voir l'extrémité du marqueur pointée hors
du sexe rasé de son ex-rivale. Elle se recula de quelques pas et
ordonna :
- Maintenant ma grosse trousse va
gentiment venir me remettre mon stylo. Allez, recules, au pied !
Laure resta un instant pétrifiée
par la honte. A chaque fois qu'elle pensait toucher le fond, Orane inventait
une nouvelle humiliation encore plus infamante que les précédentes.
Mais Mademoiselle ne lui laissa guère le temps d'avoir des états
d'âme, et la rappela à l'ordre en lui bottant les fesses
si violemment que ses épaules et son front heurtèrent le
sol. Se souvenant que sa Maîtresse détestait attendre ou
se répéter, Laure recula à quatre pattes aussi rapidement
qu'elle le put, rougissant de sa posture grotesque. Elle s'arrêta
aux pieds de son intransigeante propriétaire, qui la toisait, hautaine
:
- Allons, tu n'espères quand
même pas que je vais me baisser. Tends ton cul correctement !
Allez, du nerf, grosse pouffe !
Laure se redressa tant bien que mal,
prenant appui sur les mains et sur la pointe de pieds afin de monter peu
à peu sa croupe à la hauteur de la main d'Orane. Lorsque
Mademoiselle s'estima satisfaite, elle daigna enfin retirer le marqueur
rendu poisseux par les sécrétions de sa chienne. Elle le
tint alors à la hauteur de son ventre, et ordonna à Laure
de le nettoyer, comme si elle taillait une pipe, les mains dans le dos.
L'adolescente s'exécuta toujours à demi nue, terrifiée
à l'idée que quelqu'un ne finisse par les surprendre. Elle
était décidée à satisfaire Orane le plus rapidement
possible, afin de pouvoir se revêtir au plus vite. Bien qu'elle
n'ait jamais fait de fellation, il lui était arrivé de voir
quelques pornos sur le câble, et elle mima de son mieux, avalant
le feutre au maximum, puis le léchant délicatement, la langue
bien sortie. Elle était telle que Mademoiselle le désirait
: servile et obscène. Une fois le marqueur bien propre, elle se
laissa passivement tagué le mot " PUTE " sur les fesses
en caractère gras. La sonnerie annonçant le deuxième
service de cantine retentit, et Laure fut un instant soulagée.
Orane allait sûrement lui rendre sa jupe et sa culotte avant d'aller
déjeuner. L'asiatique esquissa d'ailleurs un geste dans ce sens,
puis s'interrompit, semblant se souvenir de quelque chose.
- Dis-moi, ne devait-tu pas respecter
à la lettre un certain contrat d'esclavage ? Or, il me semble
que tu devais me remercier pour chaque punition. Et j'ai eu l'amabilité
de te botter le cul
Quand dit-tu ? s'enquit Orane d'un ton menaçant.
Laure ressentit une angoisse folle
devant le ton glacial de sa Maîtresse, qui sonnait comme un avertissement.
Elle se précipita à ses pieds, les couvrant de baisers.
- Je suis désolée,
Mademoiselle, ayez l'indulgence de pardonner l'erreur de votre esclave
Cela ne se produira plus, je vous jure. Pitié, pitié.
Je vous remercie humblement de m'avoir botter le cul, je le méritais,
je suis lente et stupide.
- Il me semble que cette faute mérite tout de même une
punition, non ? Fit Orane, enchantée de voir la jolie déléguée
supplier en se traînant à terre
- Oui Mademoiselle. Je vous suis reconnaissante de me punir et de me
garder comme esclave.
- Alors, tu vas entrer dans ce chiotte, et y rester dans cette tenue
jusqu'au cours de quinze heure. Tu es privée de repas, compris
!
- Oui, merci Mademoiselle murmura Laure en tremblant
Orane la laissa ainsi, privée
de sa jupe et son slip, avec cette insulte obscène qui lui barrait
les fesses. Elle s'enferma vivement dans un cabinet en entendant du bruit
dans le couloir. Elle y resta deux heures, se faisant la plus discrète
possible, tremblant de peur à chaque fois que la porte des toilettes
s'ouvrait. Une élève essaya même d'entrer dans son
cabinet, mais heureusement elle n'insista pas face à la porte verrouillée.
Elle n'osait imaginer ce qui se passerait si on la surprenait ainsi. Laure
eut donc tout le temps de réfléchir à la meilleure
manière de suivre les instructions de Mademoiselle, les nerfs tendus
à craquer, redoutant de ce qui pourrait arriver si elle lui déplaisait
encore. La punition avait eut l'effet escompté, et lorsque Orane
lui rapporta enfin sa jupe, elle demanda d'elle-même, à genoux,
la permission de s'habiller. Mademoiselle fut satisfaite, elle avait de
nouveau réussi à mater Laure, et elle était à
présent sure que celle-ci respecterait à la virgule près
son contrat d'esclave. Ses fantasmes de dominatrice allaient avoir de
beaux jours devant eux.
Episode
6
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