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Au bout de quelques semaines de pareils
traitements, Laure faisait peine à voir. Elle avait perdu l'assurance
hautaine qui faisait sa réputation. Constamment sur la défensive,
elle bafouillait chaque fois qu'on lui adressait la parole, et paraissait
terriblement mal à l'aise avec ceux qu'elle prenait de haut dans
le passé. Après ce qui c'était passer dans les vestiaires
du gymnase, Laure devint rapidement la brebis galeuse de sa classe, et
même du lycée entier. Les adolescents sont prompts à
mépriser ce qu'ils portaient aux nues auparavant, et sa passivité
face aux brimades et l'attitude servile que lui imposait Orane achevèrent
de détruire sa glorieuse réputation. Il était devenu
si facile pour sa Maîtresse de la ridiculisée en public,
que presque tous les autres élèves s'y mirent également.
A l'inverse, la jeune Asiatique rayonnait littéralement, et était
de toutes les fêtes. En un mois, elle était devenue le nouveau
centre d'attention du Lycée. Mais Laure acceptait cette nouvelle
situation. Elle jouissait même terriblement de son esclavage clandestin.
Tout concourait à l'exciter : les ordres humiliants, l'index qu'Orane,
exprès, agitait devant elle sous le regard des autres élèves,
au risque de la trahir. Et bien sur les séances en dehors du Lycée.
Ce qu'Orane appelait son " dressage "
Ainsi, un week-end, les parents de
Laure s'absentèrent, et Orane lui fit part de son attention de
passer la nuit chez elle. Laure tressaillit à l'idée de
servir Mademoiselle sous son propre toit, mais elle ne put que céder
une fois plus à ses exigences. Les parents de Laure partirent le
samedi matin chez ses grands-parents, en Moselle, et une heure plus tard,
Orane sonna au portail. Laure se précipita dehors ouvrir le portail
afin de ne pas faire attendre son impatiente Maîtresse. Celle-ci
lui avait imposé depuis peu quelques nouveaux accessoires à
la tenue de soubrette qu'elle devait porter pour la servir. Elle portait
une paire de bottines basses en cuir, dont les talons mesuraient au moins
10 cm de haut, qui l'obligeait à trottiner maladroitement sur l'allée
de gravier. Elle avait également des bas à larges résilles
noires retenus par un porte-jarretelles rose. Et bien entendu, elle avait
toujours son minuscule tablier et sa coiffe de bonniche. En dehors de
ça, elle était intégralement nue. Heureusement, la
cour était entourée par une haie de troènes, et le
haut portail la protégeait des regards. Laure ouvrit la porte en
faisant une large révérence :
- Votre esclave est honorée
de pouvoir vous servir, Mademoiselle
Orane l'avait dressé à
ses signes de respect envers elle, et la dernière fois que Laure
l'avait oublié, elle avait dû passer une heure au coin, agenouillée
sur une règle et portant une lourde encyclopédie sur sa
tête. Mademoiselle passa devant elle, sans un mot, se réjouissant
de la voir trembler de froid par cette fraîche matinée de
novembre. Laure la guida jusqu'au salon et attendit que la belle asiatique
s'installe dans le canapé avant de se prosterner en lui baisant
les pieds.
- Montres moi tes devoirs, fit froidement
Orane en la repoussant du bout de sa chaussure.
- Bien Mademoiselle
Laure s'exécuta en branchant
le caméscope de son père sur le téléviseur,
en lança la vidéo qu'Orane lui avait imposée de tourner.
Les " devoirs " particuliers qu'Orane lui donnait comme à
une écolière vicieuse étaient devenus un rituel,
qui donnait lieux à de terribles punitions si Orane ne jugeait
pas son travail satisfaisant. Et ce devoir fut particulièrement
éprouvant : Laure devait faire devant la caméra un strip-tease
" digne de la salope qu'elle était " avait précisé
Mademoiselle, puis se branler avec un gode vibrant. Dans tous les trous.
Jusqu'à l'orgasme. Bien sur, il lui revenait d'aller acheter l'objet,
avec son propre argent de poche. Laure repensa à l'angoisse qu'elle
avait éprouvée devant le sex-shop de la petite bourgade.
Elle avait patienté une heure au coin de la rue, attendant que
la rue se vide, avant de pénétrer dans la boutique d'un
pas rapide, terrorisée à l'idée de rencontrer quelqu'un
de sa connaissance. Mais le pire fut quand le vendeur lui avait demandé
ses papiers, afin de vérifier qu'elle était bien majeure.
L'homme ne fit aucun commentaire, mais Laure ne s'était jamais
sentie aussi honteuse de sa vie.
Les images commencèrent à
défiler sur l'écran, et Orane claqua des doigts en pointant
l'index vers le sol à ses pieds. Laure se mit aussitôt à
quatre pattes et rampa vivement vers Mademoiselle.
- Tournes toi, le cul relevé,
les fesses écartées à deux mains, le front au sol.
Alors que Laure obéissait vilement,
Orane étendit ses jambes fines et posa ses semelles sur sa croupe.
- Tu me serviras de repose-pied
pendant que je vérifie ton travail lui annonça-t-elle
chaleureusement.
Comme Laure ne répondait pas,
elle frotta sèchement sa semelle contre la raie largement ouverte
que lui présentait son esclave.
- Ouch, merci de cet honneur, Mademoiselle
geignit-elle
- Mais de rien, pétasse ! fit Orane. J'espère que tu t'es
appliquée, car sinon tu te souviendras de ce week-end.
- J'ai fait de mon mieux répondit humblement Laure. J'espère
que vous serez fière de votre bonniche, Mademoiselle.
- Nous verrons ça dit Orane en montant le son de la télé.
En attendant, silence et ne bouge plus, catin !
Le salon s'emplit des basses puissantes
du morceau de techno que Laure avait choisi pour son strip-tease. Elle
savait que Mademoiselle aimait ce disque. Le nez collé au planchez,
Laure ne voyait pas les images, mais elle imaginait parfaitement le plaisir
qu'elles procuraient à sa jeune Maîtresse. Elle repensa à
ses déhanchements lascifs et osés alors qu'elle dansait
devant l'objectif du caméscope posé sur la commode qui faisait
face à son lit. Elle avait ensuite pris un air gourmand en déboutonnant
son chemisier, massant ses seins lourds et fermes, les présentant
à pleines mains avant de les lécher du bout de la langue.
Une fois nue, elle pris toute une série de poses obscènes,
révélant chaque recoin de son anatomie à l'il
froid de la caméra. Orane s'amusait énormément du
spectacle, et Laure entendait parfois fusé son rire cristallin.
Oui, pensait-elle, il devait être amusant de voir celle qui était
autrefois sa rivale s'humilier et se ridiculiser de la sorte. Question
de point de vue. De son point de vue de repose-pied, elle souhaitait juste
que ces rires étaient signes que son devoir plaisait à sa
Mademoiselle, et qu'elle ne serait pas punie. En entendant sa voix sortant
du téléviseur à plein volume, Laure sut que la deuxième
partie de la cassette commençait.
- Bonjour, je suis Laure Clermont,
élève de terminale S au lycée Victor Hugo, et délégué
de ma classe, avait-elle récité à genoux, en déballant
le gode. Mais je suis également une chienne en chaleur, propriété
exclusive de Mademoiselle Orane de Bréot. Et comme toutes les
chiennes en rut, j'adore sucer des bites.
Laure fut profondément humilier
de s'entendre prononcer de telles paroles. Elle se revit faisant coulisser
le gode entre ses seins, avant de l'avaler goulûment. Les bruits
de succions qui lui parvenait étaient odieux. Orane restait muette,
mais Laure sentait à la façon dont elle bougeait les jambes
sur son dos que la scène commençait à l'exciter.
Mademoiselle prenait effectivement beaucoup de plaisir à voir son
esclave s'empaler frénétiquement sur le sexe de plastique.
Le vrombissement de l'appareil et les sons humides que sortaient de sa
chatte furent bientôt couverts par les râles de l'adolescente.
Laure jouissait sur l'écran, à quatre pattes, se masturbant
profondément dos à la caméra. Puis elle se redressa,
sortit un instant du champ du caméscope et revint avec un pot de
margarine.
- Comme toutes les putes, avait
alors expliqué Laure, j'aime beaucoup être enculer. Je
vais vous montrer comment je fais.
Elle s'était alors de nouveau
tourner dos à l'objectif, toujours à quatre pattes, et avait
largement écarté les jambes.
- Tout d'abord, il est important
de bien se beurrer la raie, avait-elle ajouté avant de cueillir
une noix de margarine de l'index et de s'oindre l'anus.
Mademoiselle rit de nouveau en voyant
le doigt luisant aller et venir dans la rosette de Laure. C'était
elle, évidemment, qui avait dicté à Laure les phrases
mortifiantes qu'elle prononçait à l'écran. Les gémissements
reprirent bientôt, et Laure repensa à la douleur qui l'avait
envahie alors qu'elle poussait bien à fond le gode entre ses reins.
Elle se sentait déchirée en deux, mais elle avait tenu bon
et appuyé fortement sur le leurre, l'enfonçant jusqu'à
la garde. Elle avait ensuite mit le vibreur en marche, et commencé
un lent va-et-vient. La douleur s'était alors transformée
en douce chaleur, et le plaisir l'avait de nouveau envahi. Chaque fois
plus intense depuis qu'Orane l'avait initié au plaisir anal. Laure
se sentit de nouveau mortifiée alors qu'elle entendait ses râles
et soupirs se transformer en véritables cris de jouissance. Mademoiselle
poussa encore le volume, absolument ravie de contempler la déchéance
de sa chienne. La jolie Laure était devenue une véritable
bête à plaisir, un parfait objet sexuel dont on use à
sa guise. Tantôt salope à pornos, tantôt repose-pied
ou paillasson. Et toujours aussi prompte à l'orgasme. Elle suivit
la vidéo jusqu'à ce que Laure fut secouée des spasmes
du plaisir, et nota avec joie que sa rondelle resta largement ouverte
après qu'elle eut retiré le gode. Mademoiselle coupa alors
la télé, et retira ses pieds des fesses de Laure. Celle-ci
se tourna et demanda d'une voix faible si sa propriétaire était
contente de son travail.
- Pas vraiment, menti Orane, tu
as oublié de bien montrer ton visage lorsque tu jouissais. Et
le strip-tease aurait pu être bien plus chaud. Et le gode plus
gros.
- Je
je suis désolée fit Laure. Je serais très
honoré de subir une punition méritée pour vous
avoir déplu
Laure se sentait anéantis.
Durant la terrible humiliation qu'elle venait de subir, elle avait sincèrement
souhaité plaire à sa maîtresse. Orane dut sentir à
quel point elle était éprouvée, et lui esquissa un
petit sourire.
- Je me sens l'âme généreuse
aujourd'hui, et je vais donc suspendre provisoirement ton châtiment.
- Oh! merci, Mademoiselle dit Laure en embrassant ses souliers
- Ne te réjouis pas trop vite ! Et files enfiler ton imper noir,
on va sortir faire un peu de shopping.
- Bien Mademoiselle, a vos ordres.
Laure n'osa pas discuter les instructions
de sa jeune Maîtresse, mais elle était anxieuse. La simple
idée de devoir sortir nue sous son léger imper noir, en
pleine rue, la rendait très mal à l'aise. A part devant
Orane, Laure restait une jeune fille très pudique. Mais après
tout songea-t-elle, elle devait déjà s'estimer heureuse
qu'Orane lui ait permis de quitter son tablier et son bonnet de soubrette.
Et s'il lui prenait la fantaisie de l'exhiber et de l'humilier en pleine
rue, après tout, c'était son droit. Elle avait d'elle-même
fait don de son corps à Mademoiselle. Laure se hâta de la
rejoindre en entendant résonner la clochette d'argent, symbole
de sa condition de domestique. Parvenue au bas de l'escalier, elle fit
de nouveau une gracieuse révérence devant Mademoiselle.
Devant son accoutrement, Orane rit de nouveau, et tourna son esclave vers
la glace de l'entrée. Laure rougit de la tête au pied en
découvrant son reflet. L'imperméable avait un col très
ouvert, et il lui suffisait de se pencher légèrement pour
exhiber son opulente poitrine. De plus, le vêtement lui arrivait
à mi-cuisse, et ne cacherais rien de son sexe glabre si elle s'asseyait.
Ses bottines à haut talon et ses bas résille complétait
le tableau. La jolie asiatique s'esclaffa de nouveau :
- C'est parfait, tu as tout d'une
pute ! Dommage qu'on n'ait pas le temps d'arranger ton maquillage, mais
le bus va bientôt arriver. Allez, ouste !
Laure, tête basse, suivit donc
sa terrible dominatrice, en frissonnant dans l'air glacé.
Episode
9
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