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Pour ceux et celles
qui ne me connaissent pas, je suis un soumis travesti. Permettez-moi de
vous décrire un de mes plus beaux rêves. Et, pour en avoir
parlé avec d'autres travestis de ma région, ce rêve
est très fréquent.
Mon rêve débute un Samedi
matin, aux environs de dix heures. Je suis réveillé depuis
six heures parce que j'étais trop nerveux pour continuer à
dormir. Voyez-vous, la veille, je suis allé dans un studio d'esthétique
pour une épilation complète à la cire des jambes,
du torse et du dos, parce que je veux paraître le plus féminine
que je peux. La cloche sonne et j'ouvre la porte à quatre amies
qui sont tout juste arrivées. Je les attendais. Après les
salutations, on m'envoie prendre un bain parfumé. Une de mes amies
me savonne, me frotte, me masse les épaules (j'en avais besoin).
Elle me rase aussi du plus près possible sans me couper ou me râper
la peau. Je ne sais pas comment mais, ce matin, je me retrouve rasé
de plus près que je ne l'ai jamais été.
C'est long, mais après une
heure passée sous les bons soins de ma copine, je sors de la salle
de bain propre, rafraîchi, et sentant bon la lavande et les roses.
Pendant ce temps, mes autres amies ont préparé mes vêtements.
Et une d'elles est une maquilleuse semi professionnelle
Nous prenons le repas du midi ensemble,
mais il m'est difficile d'avaler plus que quelques bouchées à
cause de mon excitation : aujourd'hui, tout tourne autour de moi!
Après le repas, mes amies commencent
à me préparer pour ce qui se passera plus tard. Voyez-vous,
aujourd'hui je deviens une mariée
Maintenant, je dois commencer à
m'habiller. Parmi les vêtements que je porterai, afin de suivre
la tradition, j'y ai inclus : quelque chose de vieux, quelque chose de
neuf, quelque chose d'emprunté et quelque chose de bleu. Des gants
aux poignets blancs en dentelle extensible, un porte-jarretelles blanc,
un petit chapeau blanc avec un petit voile, et des petites culottes en
satin bleu.
Je les enfile, ainsi que le reste.
Tout d'abord, pour camoufler ma véritable nature, un cache-sexe
serré pour aplanir l'entrejambe. Ensuite, des bas blancs soutenus
par le porte-jarretelles. Puis un serre taille en brocarde blanche et
or pour m'amincir un peu. J'enfile les culottes et une brassière
blanche faite spécialement pour supporter les prothèses
mammaires qui me donnent une belle poitrine. Je frissonne un peu car le
climatiseur fonctionne à plein depuis plusieurs heures. Mais je
ne m'en plains pas, car je sais que j'apprécierai cette fraîcheur
plus tard. Et puis, ça donne une bonne excuse à mes amies
pour me cajoler et me caresser.
C'est maintenant le temps à
mon amie maquilleuse de se mettre au travail. Depuis maintenant plusieurs
années, je garde mes sourcils épilés plus finement
que la plupart des hommes, mais pas arqués au point de trop attirer
l'attention, et ceci aide mon amie à accomplir la transformation.
A l'aide de sa palette de couleurs, elle élève un peu mes
pommettes, diminue la taille de mon nez et de mon menton, arque mes sourcils
un peu plus, agrandit mes yeux, adoucit mon visage
La perruque est
installée et ajustée, une belle tignasse de longs cheveux
châtains légèrement bouclés qui me donne l'air
de sortir tout droit du salon de coiffure. Je regarde dans le miroir,
et je n'arrive pas à croire que c'est moi que j'y vois
Pendant que je me faisais maquiller,
mes trois autres amies se préparaient. Elles seront mes demoiselles
d'honneur, et leurs robes sont identiques : des robes d'une coupe très
simple, d'un rose pâle presque blanc, qui laissent croire qu'elles
pourraient être les prochaines à passer un anneau à
leur doigt. Elles m'aident à enfiler ma robe : un haut en satin
avec un décolleté rond tout en pudeur, des manches en tulle
qui descendent jusqu'au coude et des épaules bouffantes, et une
jupe en taffetas qui balaie le plancher tout autour de moi, tout en blanc,
naturellement. Sous la robe, une crinoline à dix épaisseurs
lui fait faire un cercle de six pieds. Au dos, une grande boucle en satin
retient une courte traîne. J'enfile les gants, et mon amie maquilleuse,
qui termine à peine de se changer elle aussi, met le chapeau et
un grand voile sur ma tête. Des escarpins à talons bas en
satin blanc complètent l'ensemble.
Je jette un coup d'il à
l'horloge : il est maintenant deux heures moins dix. Mon père est
arrivé il y a environ quinze minutes; il m'a toujours appuyé
dans mes démarches de découverte de moi-même, et il
est plus qu'heureux de m'aider à réaliser mon rêve
en montant l'allée avec moi. Dans son tuxedo, il ressemble à
un aristocrate. La limousine sera ici dans dix minutes, et nous sommes
attendus à une salle louée pour l'occasion à deux
heures et demie; là, un ami Dominant de ma région présidera
la fausse cérémonie. Le fiancé est un ami bisexuel,
et il a promis de me traiter comme une dame durant la cérémonie
et la réception qui suivra, et comme une vraie femme pour les trente-six
heures qui suivront.
J'ai déjà hâte
à la nuit
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