Chapitre 3 - La semaine d'Anna
La porte s'ouvre enfin, c'est Anna qui entre dans la maison.
- Monsieur Marc ? C'est moi, je viens
vous délivrer, ou êtes vous ?
Les pas d'Anna dans le salon résonnent
et tout à coup ses mains se posent sur moi.
- Elles vous ont bien emballé,
vous êtes comme ça depuis hier au soir ?
Je ne peux lui répondre immédiatement,
elle m'ôte le bâillon, ce qui me permet de faire bouger ma
mâchoire, et elle commence à enlever le plastique qui m'entoure.
- Eh bien ,vous êtes bien attaché
encore aujourd'hui, et cette cage de chaines est bien étroite elle
aussi. Comment vais-je vous libérer de cela ? Je vais aller chercher
des outils au garage.
Quelques minutes plus tard, Anna commence
à ôter les maillons, ma libération se fait lentement.
Je suis enfin libre, Anna ouvre la cagoule et me l'enlève, me rendant
par la même occasion la vue. Mes yeux s'accommodent à la
lumière et je la vois dans son ensemble de cuir, qui sourit devant
moi.
- Racontez-moi votre soirée,
cela a été hard semble-t-il ?
Quand je lui dis qu'en fait je suis
attaché depuis vendredi soir, ses yeux expriment leur surprise.
- Vous avez été attaché
tout le temps ?
Je lui réponds que oui et que
la cagoule a été en permanence sur ma tête, Anna ayant
omis de prendre la clé du cadenas. Je lui fait part de mon désir
d'aller rapidement à la salle de bains, pour satisfaire mes besoins
et prendre une douche après cette longue séance.
- Allez-y, je vais ranger un peu vos
affaires, vous avez une serviette pour vous essuyer.
Un quart d'heure plus tard, je suis
lavé et essuyé, n'ayant pas de vêtements sur place,
je sors la serviette autour de la taille. Anna est la, devant moi, elle
me tend la main dit :
- Donnez moi la serviette, je vais
la mettre à sécher, je présume que vous avez faim,
je vous ai préparé un bon petit déjeuner à
la cuisine, allez-y vite.
Je n'ose rien dire et c'est nu que
je me dirige vers la cuisine. Anna me rejoint rapidement et s'installe
sur l'angle de la table, laissant apparaître le haut de ses bas
sans se soucier de moi alors que je prends place à la table et
commence à manger.
- Depuis que je viens m'occuper de
votre maison, nous ne nous sommes pas vus beaucoup, mais vous devez vous
poser maintenant quelques questions à mon sujet n'est-ce pas ?
Je lui réponds que oui, surtout
depuis que j'ai constaté qu'Anna la connaissait, la semaine dernière.
Elle me réponds aussitôt.
- En fait je suis une amie d'Anna,
je suis infirmière libérale et dispose de temps libre selon
mes rendez-vous. Quand elle m'a dit que vous cherchiez quelqu'un pour
venir de temps en temps, je lui ai suggéré que je pourrais
être candidate, surtout depuis qu'elle m'a dit quels sont vos petits
jeux et vos envies. Ce qui m'intéresse, c'est de participer moi
aussi.
Je réponds que cela me touche
beaucoup et que je suis enchanté de la tournure que prend notre
relation. A ce moment là, Anna se lève, passe derrière
moi et rapidement de ses mains saisit mes tétons par derrière
et les pince fortement. Je ne peux m'empêcher de sursauter, mais
elle ne lâche pas prise.
- Je vais donc à mon tour pouvoir
faire de vous ce que j'ai envie, serez-vous ma chose, entièrement
disponible en dehors des heures de votre travail ?
Je réponds " oui Maitresse,
je suis à votre entière disposition ".
- Je vais dorénavant te tutoyer,
quant à toi tu continues à me vouvoyer et à m'appeler
dorénavant " Maitresse Anna ".
- Oui Maitresse Anna.
Anna vient se mettre face à
moi et s'installe pour se servir un café. Ses jambes bottées,
viennent sous la table à la rencontre des miennes et ses pieds
se positionnent en haut de mes cuisses, pressant mon sexe alors que les
talons se glissent dessous.
- Tu es en vacances cette semaine,
as-tu prévu des activités ?
Je réponds que non, que je souhaitais
simplement me reposer sans but précis.
- C'est parfait, donc tu es totalement
disponible.
Cela semble ravir Anna, elle se lève,
me disant:
- Restes ici, je vais revenir dans
quelques minutes, finis de déjeuner tranquillement.
Elle se dirige vers les chambres, je
l'entend ouvrir et fermer les portes. Elle revient enfin au bout d'un
moment avec une clé à la main.
- J'ai mis tous tes habits dans la
penderie, et j'ai fermé la porte à clé, je la garde
avec moi, comme cela tu seras dépendant de moi entièrement.
Maintenant viens avec moi.
Je me lève et la suis au salon.
Elle a posée plusieurs choses sur la table. Des dessous noirs et
une robe noire longue qui se trouvait dans ma penderie.
- Habilles-toi que je regarde à
quoi tu ressembles.
J'enfile le string, suivi du porte
jarretelles et des bas, un caraco accompagne l'ensemble, puis les chaussures
à talons dont je ferme les brides et enfin la robe. Anna passe
derrière moi et ferme celle-ci.
- Pas mal, mais un peu austère
ta robe, et surtout pas sexy. Je vais y remédier.
Elle part à la cuisine et revient
avec un ciseau.
- Voyons mets toi bien droit devant
moi.
Elle prend le ciseau et coupe le bas
de la robe sous les genoux.
- C'est mieux, marche un peu pour voir.
Je fais quelques pas et reviens vers
elle. Elle me fait recommencer et semble satisfaite.
- Pour l'ourlet, on verra plus tard.
Bien, tu vas m'attendre dehors, sors et dirige toi vers le portail lentement,
mais avant viens ici.
Je me dirige vers elle alors qu'elle
fouille dans un sac et en sort une perruque brune.
- Avec ça, tu seras plus dans
le ton, mets toi à genoux devant moi.
Je m'exécute aussitôt,
et elle pose sur ma tête la perruque, l'ajuste et la coiffe.
- C'est beaucoup mieux, maintenant
tu peux sortir et va m'attendre à coté de ma voiture, je
vais faire quelques visites et tu vas m'accompagner.
Je n'ai pas le choix et m'exécute,
bien que la route soit assez loin de mon portail, je crains surtout que
quelqu'un vienne vers la maison. Arrivé à la voiture d'Anna,
je me tiens entre la voiture et ma maison, essayant de me cacher un peu
de la vue. Anna arrive 5 minutes plus tard, me fait asseoir à l'arrière
et me mets la ceinture. Les vitres de sa voiture sont teintées,
on ne voit rien de l'extérieur.
- Je ne veux pas entendre un seul mot
sortir de ta bouche sinon je me verrai dans l'obligation de te bâillonner,
c'est compris ?
Je réponds " oui maitresse
" et nous partons en direction de la ville. Anna ne dit rien, agissant
comme si je n'étais pas là. Arrivés en ville, elle
cherche à se garer et trouve une place près du marché.
Il est 11 heures, beaucoup de monde circule à cette heure et passe
près de la voiture. Elle va chercher un ticket à l'horodateur
et le place sur le tableau de bord. Se retournant vers moi elle dit:
- Tu vas m'attendre ici, j'en ai pour
un moment. Ne te fais pas trop remarquer.
Elle sort et ferme la voiture. Me voilà
seul au milieu d'un flux de personnes circulant sans arrêt. Cela
doit faire environ une demi-heure que je suis là quand un personne
de la police municipale arrive, elle contrôle les tickets de stationnement.
Tout à coup je me demande si Anna a bien mis suffisamment de temps.
Je sens une bouffée de chaleur m'envahir, comment vais-je faire
si je suis sollicité ? Elle avance lentement et arrive à
la voiture. Elle se penche et regarde le ticket. J'ai des sueurs d'autant
plus qu'en se penchant sur le pare-brise, elle peut me voir à l'arrière
de la voiture. Le temps me paraît long, et finalement après
un dernier regard, elle passe à la voiture suivante.
Midi vient de sonner et toujours pas d'Anna, je ne sais pas ou elle est
et je commence à trouver le temps long. Anna revient à 12h30,
s'installe au volant et démarre.
- Nous allons passer chez la couturière,
c'est à la sortie de la ville.
Je présume que nous allons chercher
une livraison. La voiture s'arrête devant un petit magasin, Anne
descend, et ouvre la porte de mon coté.
- Allez, sors dépêches-toi.
Effrayé, j'hésite un
moment.
- Tu seras puni pour cette hésitation,
dehors et vite.
Je quitte la voiture, Anna ouvre la
porte du magasin et me dit d'entrer. Une femme, la cinquantaine viens
vers Anna et l'embrasse.
- Alors, c'est cette robe que je dois
arranger ?
- Oui Amanda dit Anna, tu peux le faire.
- Bien sûr, il y en a pour un
quart d'heure, attends, je ferme la porte et tire le rideau.
Nous voilà isolés dans
le magasin, Amanda, la couturière revient vers moi, me prends par
le bras et me fait monter sur une petite estrade. Prenant ses épingles,
elle marque l'ourlet en quelques minutes.
- Bon, maintenant, il faut me donner
la robe, allez, enlèves-là.
Anna passe derrière moi et la
dégrafe, la faisant glisser en même temps. Je me retrouve
en caraco avec mes dessous. Elle la tend à Amanda, celle-ci lui
dit:
- Tu restes déjeuner avec moi
? On aura le temps de parler un peu. Si tu veux passe à la garde-robe,
tu pourras lui trouver quelque chose à se mettre en attendant.
Anna me laisse et va fouiller dans
la pièce. Elle revient un moment plus tard avec des vêtements
sur un cintre. Se tournant vers Amanda, elle dit :
- C'est sympa cette tenue de bonne,
tu l'avais faite pour une pièce de théâtre ? Elle
à l'air à sa taille.
- C'est d'accord, je reste pour déjeuner,
il fera le service comme ça.
Amanda me regarde et dit à Anna:
- Regardes dans le tiroir ici, tu vas
trouver des collants intégraux opaques de danseuses, prends-en
un totalement fermé, avec les gants incorporés et fais-lui
mettre sous sa tenue, ils sont bien noirs.
Anna revient avec l'un d'entre eux,
m'enlève le caraco et me le fait enfiler, puis me fait mettre la
robe et la ferme dans le dos. Le collant est épais, je vois légèrement
à travers. Elle me remet la perruque par dessus.
- C'est parfait, comme ça, on
ne le voit plus et lui nous devine à peine, il y voit cependant
suffisamment pour se déplacer. Je n'arrive pas à fermer
complètement sa robe.
- Attends, je vais faire un point de
couture en prenant le fermoir, elle ne s'ouvrira pas.
Amanda passe derrière moi et
bloque la glissière de la fermeture dans mon cou.
- Comme ça, cela ne glissera
plus, il faudra couper le fil, mais on verra cela plus tard.
- Va mettre le couvert à la
cuisine et laisse-nous discuter tranquillement.
Je me dirige vers la cuisine et installe
la table pour les deux amies, bien entendu, j'ai compris que dans ma situation,
je n'aurai seulement qu'à faire le service. Elles arrivent un quart
d'heure plus tard, apparemment ma robe a été raccourcie.
Elles s'installent à table et je fais le service. Une fois qu'elles
ont terminé, je leur sert le café, Amanda se lève,
ouvre un placard et en sort une paire de gants de latex.
- Allez, enfile cela, tu vas faire
la vaisselle, puisque tu es là.
Il ne me reste plus qu'à m'exécuter
alors qu'elles repartent pour le magasin. Une fois terminé, je
range la vaisselle et attends leur retour.
Anna revient avec Amanda et dit :
- Je vais en rendez-vous, Amanda n'a
pas sa femme de ménage aussi tu vas rester et la remplacer.
Anna prends ses affaires et part, me
laissant avec Amanda. Celle-ci me conduit à l'étage et m'indique
ou se trouve la buanderie.
- Tu vas passer l'aspirateur partout
et faire les vitres, je pense que cela devrait t'occuper un bon moment,
surtout dans ta tenue. Interdiction de parler, je reçois des clientes
dans le magasin tout l'après-midi. Il est 14h30, je dois aller
ouvrir, s'il reste des traces sur les vitres, je le dirai à Anna
bien entendu.
Je décide de commencer par passer
l'aspirateur, l'étage est grand, il y a quatre chambres et deux
salles de bain en plus de la buanderie. Celle-ci est très grande
et sert à ranger les vêtements du magasin. Il y a des tringles
fixes et des portants. Je commence mon travail, bien que ma vision soit
diminuée par la cagoule. La radio marche dans la boutique, cela
me permet d'avoir une notion du temps qui passe. A 16h30, j'ai enfin terminé
de passer l'aspirateur partout, Amanda est montée plusieurs fois
chercher des vêtements, mais a fait comme si je n'existait pas.
Je vais commencer les vitres et je me rends compte que la tache ne sera
pas facile, car j'ai du mal à voir s'il reste des traces avec ma
cagoule !!!
Alors que j'ai commencé les vitres depuis quelques minutes, j'entends
Amanda monter, et venir vers moi.
-Alors, ça avance ? Tu dois
faire toutes les vitres, je vais te compliquer un peu la tache.
Amanda ouvre un tiroir et en sort une
courte chaine et deux cadenas, se baissant devant moi, elle m'attache
les chevilles, en laissant qu'une quinzaine de centimètres environ
entre elles, puis sort une ceinture de cuir, équipée de
deux chainettes reliées à un anneau, les chainettes ont
à l'autre extrémité des bracelets de cuir. Elle m'attache
la ceinture (qui se ferme dans le dos) et me pose les bracelets qui se
verrouillent avec de petits cadenas. Elle vérifie l'ensemble, je
n'ai plus qu'une trentaine de centimètres de marge de manuvre.
- C'est parfait, tu vas devoir faire
preuve d'imagination pour atteindre le haut des vitres. Débrouilles-toi
et ne te montres pas trop lorsque tu feras l'extérieur des vitres.
Elle repart en rigolant, de nouveaux
clients sont entrés au magasin. La tache qui m'attend prend une
nouvelle dimension. Comment atteindre le haut des vitres, alors qu'avec
les chaines, je n'arrive qu'à environ 1,60m du sol !!! Je commence
par la buanderie, ou je n'arrive pas à atteindre le haut des fenêtres,
je cherche dans la pièce et finit par trouver un escabeau avec
quatre marches. Je l'installe et essaye de monter, mais avec les chevilles
entravées et mes chaussures à talons, je n'y arrive pas.
Finalement, je trouve la solution en m'asseyant sur la marche la plus
haute, je pose mes pieds sur la troisième et je me redresse lentement.
Cela me prends beaucoup de temps à chaque fois.
A 18h30, j'ai terminé les chambre, je me dirige vers la buanderie,
il y a deux grandes fenêtres, alors que je vais commencer, Amanda
monte et me dit:
- Tu n'as pas encore fini ? Je vais
devoir faire monter quelqu'un pour choisir des tenues, elle ne doit pas
te voir, tu vas entrer ici.
Elle ouvre une porte, c'est un petit
placard peu profond, c'est très étroit, je vas être
coincé.
- Avances là-dedans.
Allant vers un portant, elle revient
avec plusieurs foulards. Un premier lui sert à me bâillonner,
un deuxième immobilise mes mains et après m'avoir poussé
dans le placard, elle se sert du troisième pour me plaquer face
au mur, se servant de deux gros anneaux fixés au fond, enfin un
quatrième placé au niveau de mes genoux finit de m'immobiliser.
- Et voilà, tu vois que tu rentres,
et tu en plus tu ne bougeras pas ainsi attaché.
Elle ferme aussitôt la porte,
me mettant dans le noir absolu. Cinq minutes plus tard, j'entends des
voix. C'est alors que le téléphone sonne, je comprends que
c'est Anna qui l'appelle.
Lorsque Anna arrive, elles sont encore à s'activer dans la pièce.
Anna s'étonne de rencontrer la personne, qui se prénomme
Isabelle, les trois filles entrent alors dans une longue discussion, et
finalement Isabelle propose à Amanda et Anna d'aller diner ensemble.
Elle se veut insistante, Amanda et Anna acceptent, Anna dit :
- Tu as rangé le matériel
de nettoyage ? Il te convient ?
- Oui, répond Amanda, dans le
placard.
- C'est très bien.
Elles descendent toutes trois et je
les entends fermer le magasin et sortir. Me voilà dans une situation
qui risque de durer une bonne partie de la soirée. J'essaye de
bouger, mais suis bloqué de tous cotés, comme dans une caisse
verticale.
Combien de temps s'est-il écoulé
depuis leur départ, je n'en ai aucune idée. J'entends du
bruit, elles reviennent, je vais être libéré. Ce qui
est étrange, c'est que personne ne vient me voir, quelques instants
plus tard ,j'entends couler l'eau, quelqu'un se douche, puis après
plusieurs va-et-vient le calme s'installe. Amanda est revenue seule ?
Au bout d'un moment je comprends que oui, et elle est allée se
coucher, me laissant ainsi.
Mardi
Du bruit, celui-ci me réveille,
quelqu'un entre dans la pièce. J'entends aussitôt la voix
d'Amanda.
- Alors la bonne, on flemmarde, on
ne m'a pas préparé le petit déjeuner, ce n'est pas
bien, cela va se payer dit-elle en riant.
Amanda ouvre le placard et me détache
du mur, elle me fait reculer dans la pièce, je suis courbaturé
d'avoir passé beaucoup de temps enfermé.
- Je suis rentrée tard ,et n'ai
pas eu envie de te délivrer hier au soir, ou plutôt ce matin...on
a fait la java !!! Il est 07h, tu vas aller aux toilettes et ensuite on
verra. Anna travaille toute la journée, aussi je vais m'occuper
de toi.
Elle détache mes mains, m'enlève
le bâillon et libère la fermeture de la robe.
- Allez déshabilles-toi entièrement,
tu vas passer sous la douche d'abord.
Je m'exécute, je suis maintenant
nu devant elle, elle me pousse vers la salle de bains.
- Allez, sous la douche et laves-toi
entièrement.
J'ouvre l'eau, celle-ci est froide,
j'hésite à entrer dessous;
- Cela va te faire du bien, l'eau froide
n'a jamais tué personne, allez vas-y.
Elle saisit la douchette et m'arrose
copieusement.
- Termines tout seul, essuies-toi et
descends à la cuisine déjeuner, tu as ce qu'il faut sur
la table. Profites-en prends des forces pour la journée. Je vais
chercher ce qu'il faut pour t'habiller.
Alors que je termine mon déjeuner,
Amanda redescend, portant une caisse en plastique contenant des vêtements.
Elle commence à les disposer sur une chaise pendant que je range
la table.
- Viens ici, mets toi devant moi de
dos.
Elle prend quelque chose sur la chaise
et la place sur mon torse, après m'avoir fait passer les bras dans
des bretelles. C'est un corset ancien rigide, elle le plaque sur moi et
rabat les pans dans mon dos. Plusieurs crochets lui permettent de le faire
tenir, il me couvre le torse du dessous des bras au haut des cuisses.
Plusieurs petits anneaux métalliques sont fixés au niveau
de la taille ainsi que sur le bas. Les bonnets de la poitrine sont remplis
de mousse en totalité.
- Je vais le lacer, cela va l'ajuster
sur toi.
Commence alors un long exercice qui
me met à rude épreuve, lentement mais surement, il me serre
comme un carcan rigide, cela va durer un bon quart d'heure !!!
- Bon, ce n'est pas mal, je vais t'enfiler
les bas, cela évitera qu'il ne remonte.
Elle prend une paire de bas gris, assez
épais et me les enfile, puis attache les jarretelles, constituées
de larges rubans élastiques, il y en a trois de chaque coté.
Effectivement une fois en place, je ressent une tension forte qui colle
encore plus le corset sur mes fesses. Amanda s'affaire alors sur les réglages
jusqu'à ce que l'ensemble soit parfaitement tendu. Prenant ensuite
dans un carton une paire de chaussures montantes, elle me les enfile,
les attache et ferme les brides avec de petits cadenas.
- Marche un peu, pour voir, va jusqu'à
la fenêtre, et reviens.
J'avoue que cela m'a excité
et Amanda s'en aperçoit.
- Ben mon cochon, cela t'excite, je
vais cacher tout ça.
Elle me tend une culotte ancienne,
je l'enfile, elle arrive au dessus des genoux et comporte différents
rubans qui permettent de l'ajuster. Amanda s'en charge rapidement. Suit
ensuite la perruque, puis une robe paysanne couvre l'ensemble. Elle l'attache
et l'ajuste à son tour.
- Voilà une belle fille du siècle
passé, bon maintenant quelques contraintes, c'est évident.
Elle prend quatre bracelets de cuir,
m'en place un à chaque poignet, puis soulevant ma jupe, elle en
fixe un sur chaque jambe, juste au dessus du genou, coincé sous
la jambe de la culotte. Les cadenas sont fermés sur leurs attaches.
Un autre cadenas est positionné reliant les anneaux des bracelets
des genoux, me laissant aucune marge. Elle rabat la robe, cachant l'ensemble.
Mes mains sont à leur tour liées l'une à l'autre
dans mon dos.
- Pour le silence, cela devrait aller
avec ça.
Amanda prend une balle fixée
sur une courroie de cuir, me l'enfonce dans la bouche, celle-ci n'entre
pas totalement, la courroie fixée derrière mon cou la maintient
fermement.
- Eh bien te voilà équipé,
je vais aller ouvrir la boutique maintenant, passe dans le couloir.
Elle me fait avancer jusqu'à
la boutique et me pousse dans une cabine d'essayage. Elle tire le rideau
devant moi, il y a une chaise de bois, elle me fait asseoir dessus, les
bras passés derrière le dossier, ensuite elle prend un gros
rouleau d'adhésif et en quelques secondes, me lie à la chaise.
Elle termine en me mettant un bandeau me masquant totalement la vue.
- Bon, maintenant je t'oublie jusqu'à
la fermeture du magasin, ce sera ta punition.
C'est ainsi que je vais passer la deuxième
journée de mes vacances !!! La radio annonce 12h30, plusieurs personnes
sont venues à la boutique, certaines sont entrées dans la
cabine voisine faire des essayages, sans soupçonner ma présence
à coté. Amanda ferme le rideau et ouvre ma cabine.
- Alors tu ne t'es pas trop ennuyé
? Finalement, je vais te libérer, pour le déjeuner, bien
que tu supportes bien cet état semble-t-il.
Elle coupe l'adhésif, me libère
du bandeau et du bâillon, puis détache mes poignets.
- Lèves-toi, tu vas garder les
genoux entravés, quand même. Allons à la cuisine.
Je me dirige vers la cuisine, Amanda
m'autorise à passer par les toilettes, et je la retrouve dans la
cuisine. Une salade complète est sur la table et j'avoue prendre
un certain plaisir à la partager avec Amanda. Celle-ci en profite
pour me faire parler et évoquer les différentes situations
dans lesquelles j'ai été confrontées.
- Tu adores vraiment être attaché,
dans toutes les situations !
Nous terminons le repas, je fais la
vaisselle et range la cuisine. Amanda pendant ce temps est retournée
au magasin. Elle m'appelle me demandant de la rejoindre. Je la retrouve
au magasin.
- Mets-toi là devant, je vais
prendre quelques mesures de toi.
Prenant un carnet et un mètre
de couturière, la voilà qui me mesure de haut en bas. Me
faisant coller mes bras le long des cuisses, elle mesure le tour de mon
corps tous les vingt centimètres environ, puis mon tour de cou
et même mon visage est ainsi traité.
- Bon, ce n'est pas tout, tu vas reprendre
ta place comme ce matin.
Quelques minutes plus tard, je suis
attaché à nouveau, bâillonné et les yeux bandés.
Elle n'a pas regretté l'adhésif, cette fois, je ne peux
rien bouger, la chaise étant poussée contre le mur, elle
m'attache la tête bien raide aux porte manteaux situés au
dessus de moi.
- J'espère que tu aimes cette
petite attention supplémentaire ? Non ?
Elle referme la cabine et va ouvrir
son magasin. Deux clientes sont devant la porte. L'après-midi se
passe sans qu'elle vienne me voir, les infos de 19h sont commencées
lorsque j'entends dans la boutique la voix d'Anna, elle est revenue et
converse avec Amanda.
- Tu n'as pas eu de problème
avec lui ?
- Non, je l'ai rangé toute la
journée dans la cabine.
J'entends Anna ouvrir celle-ci et rire
en me voyant.
- Il est chou habillé comme
ça, je le détache pour le voir debout.
Quelques instants plus tard, je suis
au milieu de la boutique, toujours menotté et bâillonné,
mais sans le bandeau sur les yeux. Elles tournent autour de moi, et défroissent
un peu ma tenue. Anna soulève la robe et s'extasie sur mes dessous.
- C'est très original, je peux
le garder comme ça pour la soirée ?
Oui, pas de problème dit Amanda,
je vais te préparer quelque chose pour demain, tu verras, cela
devrait te convenir. Je te l'apporterai demain soir, en venant diner.
- Oui bien sur, nous serons chez Marc,
il y a de l'espace chez lui. Allez, nous partons.
Amanda a mis les affaires que j'avais
lorsque nous sommes arrivés dans un sac plastique et le donne à
Anna. Celle-ci me pousse dehors, sans regarder si quelqu'un est dans la
rue
et me fait m'installer dans la voiture. Nous partons et rentrons directement
chez moi.
- Alors ça t'a plu cette journée
?
Ne pouvant parler, j'opine de la tête.
Anna me fait entrer dans la maison et me pousse sur le canapé.
- Restes là pour le moment,
je m'installe chez toi pour les deux jours à venir, comme ça,
je vais bien m'occuper de toi...Au fait, j'ai eu Mireille au téléphone
et je lui ai dit que tu étais reparti pour ton travail jusqu'à
vendredi après-midi, on va être tranquille elle n'a aucune
raison de venir ici !!!
Elle revient et me fait lever, puis
me conduit à la cuisine. Prenant les clés des cadenas, elle
détache mes poignets et m'enlève le bâillon, mais
s'aperçoit qu'il lui manque la clé du cadenas qui relie
mes jambes au niveau des genoux.
- Tant pis, je ne vais pas retourner
chez Amanda, tu resteras comme cela jusqu'à demain matin.
Je suis chargé du repas et de
la vaisselle, Anna s'est installée au salon et regarde un film
à la télé. La vaisselle terminée, je reste
à la cuisine attendant ses directives. Elles ne tardent pas, Anna
me demande de lui apporter une tisane, je m'empresse de la préparer
et porte le plateau au séjour. Je m'approche d'elle, elle fait
comme si je n'étais pas là. Je reste près du fauteuil,
debout, tenant le plateau devant moi, parfaitement immobile. Je vais rester
ainsi un long moment, avant qu'elle ne m'autorise à le poser, puis
faire le service.
A la fin du film, elle se manifeste.
- Que vais-je faire de toi cette nuit
? Vas à la salle de bains, je te laisse un quart d'heure de liberté.
Je me dirige vers l'escalier, avec
les genoux entravés, il va me falloir cinq minutes pour accéder
à l'étage. J'entends la voix d'Anna tout à coup :
- Enlèves ta robe et lance la
moi
Je m'exécute, et me retrouve
uniquement avec mes dessous.
- Montres-toi en haut de l'escalier.
J'obéis et me place en haut
des marches.
- Tournes toi un peu que je te vois
bien. Bien, vas à la salle de bains maintenant, et ensuite tu iras
à la grande chambre du fond.
Je m'empresse d'aller à la salle
de bains, et cinq minutes plus tard, je suis à la chambre au pied
d'un des lits, attendant ma maitresse. Anna vient un moment plus tard.
- Donnes moi tes poignets.
Anna repose les bracelets et les cadenas
et fait de même aux chevilles, ensuite elle m'enfile une cagoule
ouverte aux narines et à la bouche. Je suis entièrement
aveuglé, une fois lacée, elle boucle le collier et pose
aussi un cadenas.
- Allonges toi sur le lit.
A tâtons, je m'allonge sur le
lit, elle me guide pour me mettre au milieu, c'est un lit métallique
de 0,90 m de large. Les cordes entrent en action et quelques instants
plus tard ,je suis entièrement entravé y compris ma tête
par l'anneau supérieur de la cagoule. Un bâillon anneau vient
compléter l'ensemble.
- Bon, c'est bien comme ça,
à demain.
J'entends Anna refermer la porte et
m'abandonner pour la nuit.
Mercredi
Enfin du bruit, je suis réveillé
depuis un moment et attends le bon vouloir de ma maitresse. Elle ouvre
la porte, monte sur le lit, venant s'asseoir sur moi. Elle me caresse
autant que faire se peut, autour de mon corset, s'attarde sur mes cuisses
et mon bas ventre. Je réagis et elle s'en aperçoit, faisant
glisser lentement ma vaste culotte vers le bas. Mon sexe dégagé,
elle s'en empare, je deviens l'espace de quelques instants un objet dont
elle joue à son gré.
Sans un mot elle me laisse un moment plus tard, je l'entends dans la salle
de bains. Elle ne reviendra me détacher que longtemps après,
me permettant à mon tour de faire mes ablutions partielles car
toujours entravé. Je la rejoins dans la cuisine, après m'avoir
permis de déjeuner, elle me passe un tablier et me confie les taches
ménagères pendant qu'elle sort de son coté.
Elle ne reviendra qu'en fin d'après-midi,
me libérant cette fois de mes entraves aux genoux, mais me laissant
toujours avec mon corset et mes bas. J'ai droit à quelques minutes
de répit, elle m'annonce la visite d'Amanda vers 19h00.
Vers 18h, elle décide de me
préparer, elle me fait enfiler de longs gants de latex, puis, sur
mes dessous une robe de latex noire, très courte, à manches
longues. Elle la ferme, c'est ensuite les escarpins à hauts talons
et pour terminer la cagoule assortie. Celle-ci n'a d'ouverture que les
yeux et les narines, un petit gode incorporé me bâillonne
et elle se ferme par un collier de caoutchouc bloqué par un cadenas.
Une large ceinture de cuir dotée d'anneaux complète l'ensemble.
Ainsi équipé, elle me
conduit sur le perron de la maison, me faisant m'arrêter sur la
terrasse. Deux paires de menottes m'immobilisent, une corde lui sert à
m'attacher par la ceinture contre l'un des piliers de l'entrée.
-Tu verras, Amanda sera satisfaite
de te voir de loin.
Anna repart à l'intérieur,
et ferme la porte. Je vais rester ainsi une demi-heure avant d'apercevoir
la voiture d'Amanda s'arrêter devant le portail. Elle descend, vêtue
d'un ensemble moulant noir. Anna qui l'a entendue sort sur le perron.
Elles s'embrassent toutes les deux, et entrent refermant la porte. Amanda
n'a jeté qu'un coup d'il en passant sur moi, comme si je
n'étais qu'un objet sur le perron.
La nuit est tombée, elles sortent
de la maison, Anna s'est habillée de noir comme Amanda, sans un
mot, après avoir fermé la porte à clé et tout
éteint, elles se dirigent vers la voiture, montent et démarrent,
me laissant dans ma situation. Ou sont-elles parties ? Vraisemblablement
manger au restaurant.
Contrairement à mes hypothèses,
elles reviennent environ une demi heure plus tard, riant toutes les deux.
Elles sortent de la voiture un grand sac plastique. Que contient-il ?
Mystère, elles le portent à l'intérieur de la maison.
Anna vient sur la terrasse et me détache. Elles décident
de s'occuper de moi, elles m'ôtent tout mon équipement, puis
me mettent nu.
- Allez, tu as cinq minutes à
la salle de bains.
Je m'exécute sachant que les
cinq minutes allaient passer vite.
Je sors dans le couloir, Anna me prend par le bras, et m'entraine vers
la chambre du fond.
Je suis conduit près du petit lit. Se mettant une de chaque coté
de moi, elles sortent du sac quelque chose qu'elles déplient. Cela
ressemble à un sac de forte toile gris foncé. Elles le positionnent
devant moi et me font entrer dedans, une jambe après l'autre. Elles
le déploient, il s'ajuste parfaitement à mon corps, l'épousant
en totalité. Avant de me couvrir le tête, Anna me mets un
bandeau sur les yeux qui m'aveugle.
Il n'y a qu'une ouverture au niveau de la bouche. L'ouverture du dos,
par laquelle je suis entré, permet l'ajustement et la fermeture,
des brides avec des anneaux sont réparties sur les cotés,
ainsi qu'au niveau de la tête. Une fois bien positionné dans
le sac, les bras le long du corps, des sangles intérieures leurs
permettent de m'attacher dans le sac. Un quart d'heure plus tard, je suis
prisonnier de celui-ci. Commence alors le laçage qui est effectué
minutieusement, collant le sac totalement sur mon corps. Au passage, elles
m'ont peloté plusieurs fois les fesses. J'entends Anna dire:
- C'est super, tu as merveilleusement
travaillé pour faire quelque chose d'aussi ajusté.
Amanda lui réponds :
- Je suis d'autant plus satisfaite
que cette toile est épaisse et opaque, on va d'abord le mettre
sur le lit.
Je sens qu'elles me font me tourner
et d'un coup basculer sur le lit, me tirant ensuite pour me mettre à
plat ventre.
- Les anneaux de chaque coté,
vont servir à le suspendre. Passe de l'autre coté et prends
des cordes. Regardes, il y a une petite ouverture possible ici avec la
fermeture éclair.
Je sens qu'elles s'activent, je comprends
à ce moment là qu'elles m'attachent à la poutre se
trouvant juste au dessus du lit, la chambre étant mansardée.
Les cordes se tendent, reliant les anneaux à la poutre.
- Voilà c'est parfait dit Amanda,
on va maintenant faire glisser le lit pour le dégager.
Je sens le lit partir d'un coup sur
ses roulettes, et me retrouve suspendu dans le vide attaché à
la poutre. Mon corps balance quelques instants.
- On va le laisser comme ça
dit Anna, allons au restaurant
J'ai tout à coup l'impression
d'entendre du bruit, quelle heure est-il ? Je me suis endormi, je n'en
ai aucune idée, un nouveau bruit me fait comprendre qu'Anna est
entrée dans la chambre, elle tire sur les cordes, ses mains caressent
le sac, puis s'activent par dessous sur mon ventre, je comprends qu'elle
ouvre la fermeture et sort mon sexe. En quelques instants, je suis bien
réveillé et tendu au maximum. Des pincements, elle vient
de mettre deux pinces sur mes bourses, d'autres suivent aussitôt.
En quelques instants, elle en pose une bonne dizaine, je ne peux retenir
un cri ce qui me vaut immédiatement la pose du bâillon anneau.
- On est un petit douillet, tu vas
les garder cette nuit, puisque c'est comme ça.
J'entends Anna partir, la porte se
ferme, je suis seul, complètement isolé dans mon carcan.
Je finis par m'endormir.
Jeudi
Ce qui me réveille c'est de
sentir le retrait des pinces, une à une, à chaque retrait
je grimace, mes plaintes sont étouffées par le bâillon.
- Alors, on a bien dormi ?
Anna s'active sur ma verge encore endolorie.
Ses mains sont gantées de caoutchouc, à chaque fois qu'elle
sent que je ne vais plus résister, elle arrête son action,
et la reprend un peu plus tard, c'est diabolique et frustrant. Elle finit
par s'arrêter.
- Bon assez joué, il est 7h30,
je vais être en retard pour les visites, mais avant, je vais te
purger, tu dois en avoir besoin !
Je sens ses mains gantées qui
introduisent ma verge dans un récipient.
- Allez vides-toi, cela évitera
des problèmes.
Je me libère dans son récipient
longuement, cela faisait un moment que j'avais envie, me demandant si
j'allais me retenir longtemps. Une fois terminé, elle referme l'ouverture
du sac.
- Je m'en vais, à plus tard.
La porte se referme, elle n'a donc
pas l'intention de me détacher, et cela peut durer un certain temps
!!!
Effectivement, le clocher a sonné
midi lorsque j'entends la porte s'ouvrir. Le lit roule et me touche, Anna
essaye de le remettre sous moi, une poussée plus forte et je me
retrouve à nouveau à plat ventre sur le lit.
- Je vais te libérer progressivement.
Elle commence par défaire le
laçage de ma tête jusqu'au milieu du dos, cela lui permet
d'écarter les bords du sac et de dégager ma tête de
celui-ci après m'avoir ôté le bâillon. Elle
me laisse quelques secondes ainsi, puis m'ôte le bandeau. Répit
de quelques instants car elle m'enfile à nouveau une cagoule de
cuir qu'elle ajuste et entreprend de fermer. Une fois lacée elle
y place deux petits cadenas qui la condamnent. Anna continue alors de
me libérer du sac et m'en fait sortir entièrement, me prenant
par la main, elle m'aide à me lever et me pousse hors de la chambre.
- Je te laisse un quart d'heure.
Un sandwich est posé sur le
bord du lavabo ainsi qu'une serviette, je me précipite et mange
de bon appétit. Je comprends aussi que j'aurais droit à
un autre traitement à la sortie.
Je finis de m'essuyer lorsque la porte s'ouvre, Anna s'empare de la serviette
et me dit:
- Allez, sors de là, retourne
dans la chambre.
J'obéis et retourne dans la
chambre, Anna me suit, elle m'équipe les poignets avec les bracelets
de cuir, puis prend une corde la passe au-dessus d'une poutre et dans
l'anneau du poignet gauche, tire montant mon bras au niveau de la tête,
elle attache l'autre extrémité à ma cheville gauche.
Avec une autre corde, elle fait pareil du coté droit.
Quelques instants plus tard, je suis entièrement écartelé
, Anna replace alors le bandeau sur mes yeux et le bâillon anneau.
Une dernière corde relie l'anneau supérieur de la cagoule
aussi à la poutre.
- Bon, cela devrait aller.
J'entends Anna aller et venir pendant
quelques instants, puis tout à coup le bruit d'un vaporisateur
et je sens sur ma poitrine quelque chose de froid, je comprends aussitôt
que c'est de la mousse, la main gantée d'Anna l'étale méthodiquement,
puis le glissement du rasoir se fait sentir, elle a entrepris de me raser
le corps.
- Les poils ne sont pas beaux sous
tes dessous, aussi je vais arranger ça.
Elle agit méthodiquement, après
le torse, c'est au tour des bras, puis des jambes, aucun endroit n'est
épargné, elle a gardé mon ventre pour la fin. Le
rasoir glisse partout, ne négligeant aucun endroit. Je suis en
érection, elle rit.
- Je vais te rincer et calmer le feu
du rasoir.
Elle me lave entièrement, usant
d'un gant de toilette et m'essuie, puis me passe sur tout le corps une
crème rafraichissante, terminant par le sexe, ce qui me laisse
très tendu.
- Tu es parfaitement lisse maintenant.
Ses mains toujours gantées parcourent
mon corps, évitant mon sexe toujours vertical.
- Je vais te rhabiller, cela devrait
être plus sexy.
Elle me détache les bras, puis
me remet le corset et le lace minutieusement. Je suis toujours relié
à la poutre par ma cagoule ce qui m'oblige à ne pas bouger.
Anna m'enfile alors un string de cuir, noué sur chaque cuisse,
puis des bas aussitôt reliés par les jarretelles au corset,
enfin les chaussures à talons qu'elle boucle à leur tour.
Une robe complète ma tenue, c'est une sorte de fourreau fermé
de haut en bas par un laçage dans le dos qui le colle au corps
et le maintien sur moi. Pour terminer, les bracelets de mes poignets sont
liés ensemble dans mon dos par un cadenas.
- Tu es beaucoup mieux, dit-elle en
passant ses mains sur mes jambes, je te détache et tu vas me suivre.
Elle me fait descendre au rez de chaussée,
et libère alors ma tête. Je me vois devant la glace ainsi
habillé. La robe noire m'arrive à mi-mollets. Anna revient
alors avec une cagoule de latex, celle-ci n'a que deux trous au niveau
des narines, elle a aussi un masque complet en latex représentant
un visage de femme, une perruque et un bâillon gode.
- Comme ça, tu ressembleras
vraiment à une fille manga.
Elle me pose des écouteurs intra-auriculaires
dans les oreilles, reliés à un petit boitier plat qu'elle
coince, dans mon dos, sous le corset. Une musique relaxante est diffusée
par ceux-ci me coupant du monde extérieur. Anna me pose le bâillon
qu'elle attache fermement, m'enfile la cagoule qui colle à ma peau
et m'aveugle totalement, puis je sens la pose du masque et de la perruque.
Elle ajuste l'ensemble et me pose un large collier.
Nous sortons, quelques instant plus
tard je suis installé dans la voiture; elle boucle la ceinture
autour de moi. Ou allons-nous ? Anna démarre et roule un long moment.
Je sens que la voiture s'arrête, j'essaye de me concentrer mais
la musique est efficace et il m'est absolument impossible de me repérer.
Je sens qu'on me prend par le bras, je descends craignant de tomber. Je
me laisse guider, et fais quelques pas. Je manque de trébucher,
mais on me retient. Nous entrons me semble-t-il dans un bâtiment.
On me lâche, je n'ose bouger, attendant la suite. Rien ne se passe
pendant un moment, la musique diffusée dans mes oreilles m'empêche
de capter tout autre bruit.
A nouveau, une main prend mon bras
et m'entraine, je sens que l'on place des bracelets autour de mes poignets,
les menottes sont enlevées mais aussitôt mes bras sont tirés
vers le haut et écartés. C'est ensuite au tour de mes chevilles,
elles sont elles aussi équipées de bracelets et maintenues
écartées par une barre rigide. J'essaye de bouger, mais
impossible de faire quoi que ce soit, je suis écartelé maintenu
au plafond et au sol. Quelques minutes plus tard, on m'enlève la
robe, et on resserre mon corset. Deux mains parcourent mon corps minutieusement,
ma verge me fait mal bloquée par le string, je sursaute, mes tétons
sont tordus. Ou suis-je donc et qui se trouve autour de moi ?
Les mains continuent leurs actions, le string m'est enlevé et ma
verge prise en main, c'est au tour de mes fesses d'être palpées,
une main se positionne près de mon orifice anal et tout à
coup un objet est présenté. Lentement mais fermement, il
est introduit en moi. Après quelques mouvements, il est entièrement
enfoncé, le plug butte contre mes fesses. Aussitôt, je sens
qu'on le fixe profondément en moi, il est pourvu de lanières
qui sont reliées aux anneaux du corset de part et d'autre de ma
verge et dans le dos. Tout à coup une vibration me fait sursauter,
le plug est activé, une main place le boitier de commande dans
mon dos à coté de celui de mes écouteurs.
Des mains s'intéressent alors à mes bourses, après
être tirées vers le bas, je sens un lien s'enrouler à
leur base. Plusieurs tours sont ainsi faits, les faisant gonfler. Je sens
alors qu'elles sont tirées vers le bas, le lien a, me semble-t-il,
été attaché à la barre qui relie mes deux
chevilles. Enfin la robe m'est remise et rattachée.
Plus personne n'a l'air de s'occuper
de moi, je reste longtemps ainsi, le plug se manifestant de temps en temps
avec plus ou moins d'activité.
Enfin un contact sur mes fesses, quelqu'un
est là, on détache la barre qui relie mes chevilles et on
la désolidarise de mes bourses. Ensuite ce sont mes poignets qui
sont détachés mais aussitôt ramenés dans mon
dos et menottés.
On me soutient par les bras de chaque coté, il y a au moins deux
personnes dans la pièce. Je dois marcher quelques instants, seules
mes chaussures me permettent de comprendre que nous sommes sortis du bâtiment,
le sol est irrégulier, puis on me fait me pencher, je comprends
alors que je suis près d'un véhicule dans lequel je suis
installé et sanglé.
Quelques instants plus tard, ce dernier
est en mouvement. Nous roulons un long moment avant que celui-ci ne s'arrête,
je dois descendre guidé seulement cette fois par une seule personne.
A nouveau je pénètre quelque part. Des mains dans mon dos
arrêtent alors la musique me permettant de retrouver l'ouïe.
La voix d'Anna me parvient alors.
- Alors as-tu apprécié
ce petit séjour ? Nous sommes rentrés chez toi, il est 19h.
Je vais te laisser quelques instants, essayes de savoir ou tu étais
cet après-midi. J'ai quelques coups de téléphone
à donner.
Il m'est impossible de savoir ou j'étais,
aucun repère ne m'a permis de me repérer. Anna revient quelques
instants plus tard.
- Je vais te laisser un moment pour
aller à la salle de bains et je vais te donner à manger
ensuite je te préparerai pour la soirée.
Elle me conduit à la salle de bains et me détache.
- Enlèves tout, et prends ta
douche, je t'ai laissé de quoi manger sur la tablette. Je reviens
dans une demi heure. Alors, sais-tu ou je t'ai amené ?
- Non maitresse dois-je avouer.
- Je t'ai amené à mon
cabinet, mon associée a particulièrement apprécié,
puisque c'est comme ça, je vais te soumettre à de nouvelles
contraintes. A partir de cet instant il t'es interdit de dire le moindre
mot sous peine de punition.
Nu et essuyé, elle me conduit
à la chambre. Elle pose sur le lit un gros rouleau de film étirable
et plusieurs rouleaux d'adhésif. Après m'avoir remis les
bracelets de cuir, elle relie avec de courtes chaines les anneaux, une
chaine passant devant moi et l'autre dans mon dos, ce qui fait que je
ne peux rapprocher mes bras l'un vers l'autre.
- Mets toi près du lit et enfiles
cette culotte de plastique.
Elle s'affaire alors autour de mon
sexe, découpe le plastique, prends ma verge et la glisse dans quelque
chose, une sorte de tube souple, puis elle referme le tout avec de l'adhésif
bien hermétiquement.
Aussitôt elle commence à m'envelopper des épaules
aux pieds, faisant plusieurs tours en superposant le film. Elle me fait
asseoir sur le bord du lit et termine l'enveloppement de mes pieds. Prenant
ensuite un premier rouleau d'adhésif, elle commence à lier
mes pieds, puis les chevilles et remonte ainsi en faisant des anneaux
espacés de cinq centimètres environ l'un de l'autre. Une
fois terminé, elle repart et revient portant de grands sacs que
l'on utilise pour mettre les déchets de jardin. Je dois mettre
mes jambes dans l'un d'entre eux, elle le remonte et le fixe au niveau
de ma taille, puis elle prend un deuxième, fait une ouverture dans
le fond et me l'enfile sur le corps, faisant passer ma tête dans
l'ouverture. Elle le relie au premier avec de l'adhésif. Anna reprend
alors les rouleaux d'adhésif et cette fois m'emballe entièrement
en commençant par les pieds, s'assurant bien que les bandes se
recouvrent entièrement.
Un moment plus tard, je suis immobilisé, seule ma tête est
encore libre. Elle va chercher une cagoule de latex percée seulement
au niveau du nez et de la bouche, et dont le bas peut se cadenasser autour
du cou. Elle me l'enfile, la ferme soigneusement et pose un petit cadenas.
Je sens qu'elle termine l'enveloppement avec l'adhésif. Elle me
bascule alors sur le lit, me positionne et serre autour de moi des sangles.
- Comme ça tu ne tomberas pas.
Je te laisse, on m'attends pour la soirée. Au fait, je ne reviendrai
que demain, je fais un remplacement à l'hôpital. J'ai branché
ton sexe dans un tuyau, tu pourras uriner facilement. Mais pourquoi te
donnerais-je des explications, tu n'es qu'un objet à ma disposition
après tout.
C'est ainsi que commence un long abandon.
Je ne mesure pas à cet instant qu'il va être même très
long !!! Je finis par m'endormir.
Vendredi
Lorsque je me réveille, il m'est
impossible de me repérer, quelle heure peut-il être ? Je
n'entends aucun bruit, Anna est-elle là ? La seule certitude que
j'ai est d'avoir bien dormi. J'attends le bon vouloir de ma maitresse.
A plusieurs reprises, le téléphone sonne dans la maison.
Je pense que plusieurs heures s'écoulent ainsi, je me soulage à
deux reprises, je comprends pourquoi elle m'a " branché "
un tuyau.
Enfin du bruit, est-ce Anna qui revient ? J'ai faim depuis longtemps quelle
heure est-il ?
- Alors tu es toujours là ?
J'ai failli t'oublier, ma collègue souhaite que je parte en week
end avec elle. J'ai hésité, mais finalement j'ai accepté.
Au fait, il est 18 heures, je vais te faire manger un peu, ou plutôt
boire, ce sera plus simple ensuite j'irai la rejoindre, elle m'attend.
J'appellerai Aline demain pour lui dire que tu es rentré.
Anna libère simplement le bas
de mon visage et s'occupe de me nourrir. Elle me fait boire un bouillon
lentement.
- Bon, tu pourras tenir comme ça
jusqu'à demain
Je l'entend s'activer autour de moi,
elle referme la cagoule et un bruit métallique me fait comprendre
qu'elle a ressorti le carton contenant les chaines.
- Finalement, je vais reconstituer
la cage de chaines dans laquelle je t'ai trouvé... Ce sera plus
rigolo pour Aline.
Elle commence par m'enchainer des pieds
à la tête, elle s'active, veillant à ce que les chaines
m'enveloppent bien et soient bien tendues. Les nombreux " clics "
des cadenas me font comprendre que les chaines sont reliées minutieusement
les unes aux autres.
- J'ai ramené de nouveaux cadenas,
comme cela, je n'ai pas eu à utiliser les maillons. Bon te voilà
bien prisonnier, cela comblera tes fantasmes, deux jours et deux nuits
entièrement attaché, c'est le top. Je vais partir, j'appellerai
Aline demain, et lui dirai ou tu es. Cela lui laissera le plaisir de venir
te libérer. Je laisse la clé de la cagoule bien en évidence,
j'espère qu'elle la verra !!!
Anna s'en va en riant, qu'a-t-elle
fait pour rire ainsi ? Je n'en ai aucune idée. Me voilà
seul, pour au moins 24 heures, Aline travaille jusqu'à 18h le samedi,
dans le meilleur des cas elle n'arrivera pas avant 19h.
Samedi
Dire comment j'ai passé la nuit
qui suit et toutes ces heures de la journée du samedi est compliqué,
j'ai dormi souvent et aussi essayé de bouger, mais en vain. Pourvu
qu'Aline vienne !!!
Enfin du bruit, quelqu'un entre dans la maison.
- Ou es-tu ? Je viens te voir, Anna
m'a appelée vers 17h me disant que tu étais rentré
hier et que j'aurais une surprise.
Aline finit par entrer dans la chambre
et je l'entend aussitôt s'exclamer.
- Mais c'est super, tu es emballé
parfaitement, vraisemblablement depuis hier d'après ce que j'ai
compris ? Ah oui, tu ne dois pas parler, c'est interdit.
Aline vient s'asseoir près de
moi et commence à me toucher, tirant sur les chaines, s'assurant
de leur efficacité. Elle passe ensuite ses mains sur mon visage,
bloquant par moments ma respiration. Je l'entends rire tout à coup.
- Je viens de prendre connaissance
de la lettre laissée par Anna, me racontant ta semaine. Elle est
surprenante, jamais je me serais doutée de ce qu'elle a fait de
toi. Elle est plus forte que moi dans ce domaine. J'ai deux nouvelles
à t'annoncer, j'espère que tu vas apprécier... La
première est que je n'ai pas les clés des cadenas, elles
sont chez Anna, donc je devrais aller les chercher pour te libérer.
La deuxième c'est que je suis, moi aussi, invitée, donc
je vais te donner à manger comme elle l'a fait hier et que je reviendrai
demain pour te libérer.
Mireille me nourrit et me fait boire,
heureusement tout est liquide ou presque ce qui m'ôte toute envie
de me soulager. Je l'entend s'activer, elle retire les sangles me maintenant
sur le lit et entreprend de me retourner face au sommier. Quelques instants
plus tard , utilisant des cordes, elle relie mes chaines du cou aux chevilles
à la poutre dominant le lit. Tendant les cordes les unes après
les autres, je suis soulevé et suspendu à quelques centimètres
du sommier. Seule ma tête est libre et penche en avant. Cela ne
dure pas, quelques tours de cordes et elle est fixée à l'horizontale.
Elle déplace ensuite le lit sur le bord de la chambre.
- Te voilà mieux ainsi, tu peux
te balancer si tu veux.
Elle me pousse sur le coté et
me voilà en mouvement. Je sens qu'elle positionne le tuyau relié
à ma verge.
- Comme ça cela va directement
dans le récipient. Encore deux petites choses.
Que va-t-elle faire encore ? Tout à
coup, elle pousse dans ma bouche le bâillon anneau et le fixe solidement
derrière ma tête avant de refermer le bas de la cagoule.
Je sais que tu vas aimer, Anna a été
gentille avec toi en ne te le mettant pas, mais moi, il faut bien que
j'apporte un petit plus. Maintenant il reste un trou à boucher.
Aline s'appuie sur mes fesses, perce
le plastique et m'enfonce un plug de bonne taille au plus profond de moi.
Quelques tours d'adhésif et celui-ci est fixé fermement,
me remplissant entièrement.
- Bon, assez joué, ce n'est
pas tout, je dois y aller, sinon je vais être en retard et je ne
voudrais pas me faire punir à mon tour... Passes une bonne soirée,
une bonne nuit, et à demain.
Je l'entend rire, et partir.
Me voici reparti pour une longue, très longue séance.
Dimanche
Enfin du bruit, je réalise à
ce moment là tout ce que j'ai enduré depuis vendredi soir.
- Alors tu es toujours là ?
La voix d'Aline résonne dans
mes oreilles, ses mains me poussent et me font me balancer.
- Je vais te libérer de ta position,
tu risques d'être un peu ankylosé. Enfin on verra bien, c'est
toi qui l'a cherché non ? Depuis jeudi soir, ce n'est pas mal.
Tu deviens patient.
Commence alors ma libération,
progressivement je retrouve l'usage de mes membres. J'ai toujours la cagoule
fermée sur la tête. Aline me fais me lever. Mes jambes tremblent
un peu avant que je ne me stabilise. Je suis nu, seule ma verge est branchée
et mon anus occupé par le plug.
Bon ce n'est pas mal dit Aline, je
vais te laisser finir tout seul, la clé de la cagoule est à
la salle de bains, tu la trouveras tout seul, ce sera là ta dernière
punition de la semaine. Bonne soirée et à un de ces prochains
jours.
J'entends Aline partir, lentement j'essaye
de me repérer et gagne la salle de bains. Trouver la clé
de la cagoule va me demander encore des efforts. Finalement je la trouve,
à tâtons, cachée derrière la cuvette des WC.
Cette dernière recherche m'aura demandé au moins une heure
d'efforts.
Libre de tout, je passe sous la douche.
Demain le travail reprend et va me conduire à Rome pendant quinze
jours.
( à suivre)
|