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Cette histoire prend place dans un
monde médiéval imaginaire. Le Culte de la Déesse
est en train de s'y répandre, par les armes ou la séduction.
Cette religion prône la suprématie féminine absolue
et rabaisse les hommes au rang d'esclave ou de serviteur. Nous suivrons
le parcours dans la soumission d'un général vaincu, obligé,
pour sauver son peuple et sa femme, à se soumettre à la
volonté des Prêtresses de la Déesse.
Les Voies de la Déesse
Prologue
Cela devait maintenant faire plus d'une heure que j'étais au pied
d'Alia, Grande et Première Prêtresse de la Déesse.
Elle traitait les affaires de son Empire, comme chaque jour dans la matinée
et recevait Prêtresses et dignitaires ayant des affaires ou requêtes
requérant son attention. Alia venait de terminer une entrevue avec
la Chancelière-Prêtresse, une femme d'une grande beauté
prénommée Sofia. Ou Maîtresse Sofia, pour les personnes
de mon rang. Il s'agissait de trancher quelques questions budgétaires
épineuses. Je n'y avais pas prêté une grande attention,
occupé que j'étais à masser, lécher et embrasser
le pied gauche de la Grande prêtresse. Aucune des deux femmes n'avaient
fait attention à moi, ni à l'autre esclave occupé
avec le pied droit. J'avais cependant bien pris soin de m'appliquer au
mieux, sachant qu'un manquement face à Alia se payerait très
cher. Je passais consciencieusement ma langue entre ses orteils, puis
sur le plat de son pied nu, tout en continuant à masser. Comme
le protocole l'exigeait, je gardai les jambes légèrement
écartée et les fesses surélevées par rapport
au reste de mon corps. Mis à part mes colliers et bracelets d'esclave,
j'étais bien entendu nu. Offert au regard de chacun des visiteuses.
La Chancelière faisait face à la Grande prêtresse.
Je lui tournai donc le dos, ou les fesses, plus exactement. Malgré
les trois mois ou presque passé ici depuis notre
reddition, je ressentais toujours une profonde humiliation dans cette
position de soumission. J'étais en effet quelqu'un de fier. Ou,
du moins, je l'avais été par le passé.
Bien voilà qui est décidé, affirma Alia. Sa voix
était ferme et signifiait à la Chancelière-Prêtresse
que la discussion touchait à sa fin.
Il en sera fait selon votre volonté, Grande prêtresse, répondit
Sofia.
Autre chose, pourrez-vous finalement vous libérer pour la cérémonie
de ce soir?
Je frissonnai et ouvrit les oreilles. J'étais directement concerné
par cette cérémonie. Je ne savais pas bien à quoi
m'attendre si ce n'est que ce serait certainement une expérience
très humiliante et peut-être douloureuse. Que je détestais
être là! Mais je n'avais pas le choix. Je ne l'avais plus.
Oui, je suis parvenue à me libérer. Je viendrai accompagnée
de quatre des Prêtresses de mon Magistère. J'ai également
pris la liberté d'inviter l'ambassadrice de Geolia. Elle raffole
de ce genre de cérémonie.
Alia rit brièvement. Elle avait un rire magnifique. En d'autres
circonstances, j'aurais sans doute été charmé par
cette femme. Mais j'avais appris à la craindre et à ne pas
la contrarier.
Cela fera plaisir à Virgia. Elle se montre extrêmement dévouée
et souhaite que tout soit parfait. Sa foi ne cesse de s'intensifier.
Au nom de Virgia, je sentis la colère monter. Rien d'étonnant
que sa Foi en une Déesse vouée à la suprématie
absolue de la femme s'intensifie. C'était moins évident
du point de vue de l'esclave que j'étais devenu. Maudite Déesse.
Et maudite Virgia. S'il y avait bien une personne à qui je ne souhaitais
pas obéir, c'était elle. C'était en partie par sa
faute si j'étais ici, à lécher les pieds d'une femme,
nu, réduit à l'état d'animal, de jouet sexuel ou
de mobilier, selon les caprices des Prêtresses. Mais mon avis ne
comptait plus. J'allais ce soir devenir l'esclave personnel de Virgia,
sa propriété, sa chose. Et je ne devais attendre aucune
pitié de celle dont j'avais un jour dans une autre vie -
repoussé les avances.
J'espère que tu seras à la hauteur, esclave. C'est en tout
cas dans ton intérêt. C'est une grande étape dans
ta vie d'esclave.
L'attention des deux femmes se portait maintenant sur moi. La voix d'Alia
respirait l'ironie. Je m'arrêtais une seconde de lécher son
pied pour répondre:
C'est un honneur pour moi de servir la Déesse et ses Prêtresses,
Maîtresse et Grande Prêtresse Alia. Ma soumission n'aura d'égale
que la beauté des prêtresses qui me feront le plaisir de
leur présence.
Ma voix était rauque. Et je sentais mes joues rougir, humilié
par la phrase que je venais de prononcer. Bien sûr, cela n'échappa
pas à Alia. Elle savait qu'au fond de moi, le rebelle, le général
qui lui avait résisté pendant des mois, existait toujours.
Elle sourit et me fixa de ses beaux yeux bleus. Elle adorait me voir prendre
des initiatives qui m'humiliaient. Pour toute réponse, elle me
tendit le pied, que je me remis à lécher. Je sursautai lorsque
je senti la main de la Sofia, la Chancelière, passer entre mes
cuisses et entourer mes bourses rasées. Je la laissai faire et
continuai ma tâche. Elle serra plus fort. C'était un peu
douloureux.
La foi de notre vaillant guerrier en notre Déesse, s'intensifie
elle aussi, rigola Sofia.
Oui, il apprend vite, confirma Alia. Puisqu'elles ne m'adressaient pas
la parole, je n'intervins pas dans la conversation et continuai à
lécher et masser sans rien dire.
Bande-t-il? Reprit la Grande Prêtresse.
La main de Sofia avança plus avant dans mon intimité et
remonta la long de mon sexe.
Un peu. Il est mou, répondit la Chancelière d'un ton moqueur
- Je sentis ses petits doigts entamer un léger va et vient. Mon
sexe se tendit
Voilà qui est mieux.
Ses doigts décalottèrent mon sexe et explorèrent
l'avant de mon sexe.
Son gland est déjà humide.
Bien que je ne voyais pas Sofia, elle était toujours derrière
moi, j'entendais à sa voix qu'elle était plein sourire.
N'y va pas trop fort ou notre petit précoce va encore en mettre
partout. Les deux femmes éclatèrent de rire. Je me sentais
plus minable que jamais. Je n'avais en effet jamais été
très endurant sous les caresses d'une femme. Et le fait que je
n'avais pas éjaculé depuis bien un mois ne faisait que renforcer
le problème. Je contractai les muscles comme Lise Maîtresse
Lise me l'avais enseigné.
La main de Sofia quitta mon gland,
effleura mes bourses et je sentis un doigt remonter vers mon anus. Elle
caressa mon orifice. Il était bien entendu d'une propreté
impeccable, cela faisait partie de la discipline très stricte qui
m'était imposée. Je ne parvins pas à réprimer
un frisson. La Chancelière savait que j'avais horreur qu'elle me
touche à cet endroit. Mais elle savait également que je
ne ferais absolument rien pour l'empêcher d'agir comme elle le désirait
avec moi. Je fus soulagé lorsque sa main quitta mon trou sans qu'elle
ne m'enfonce un doigt.
Bien, merci pour le temps que vous m'avez accordé, reprit Sofia,
reprenant son sérieux. Nous nous revoyons ce soir pour la Cérémonie.
A tout à l'heure, Chancelière. Que la Déesse guide
vos pas et vos paroles.
Qu'elle vous protège à chaque instant.
La Chancelière se retira et
je continuai à lécher. Mon érection mit du temps
à retomber. Je me remémorai la longue déchéance
qui m'avait conduite ici. Tout avait commencé quelques mois auparavant.
Les
Voies De La Déesse (suite)
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