Histoires Des Invités

 

L'Impartial

Par Eleusis

 

PREMIÈRE PARTIE

Maitresse Laure m'avait attaché les poignets et les jambes, mes quatre membres étant reliés à une chaine centrale qui me permettait juste de me déplacer à quatre pattes. Elle était debout à côté de moi, finissant de me placer un baillon boule. Je me laissai faire, fasciné une fois de plus par sa beauté. C'était une femme d'une trentaine d'années, aussi belle et noire que la nuit. J'étais son soumis depuis de nombreux mois, et bien qu'il soit d'usage que je me déplace à quatre pattes sans avoir le droit de lui parler en premier, elle ne m'avais jamais entravé autant. Elle tenait à la main la laisse reliée à mon collier et avait l'air assez heureuse. Venant de sortir de la chambre où j'étais d'ordinaire confiné durant la journée, je fut très surpris de découvrir un homme dans le salon, qui se leva à mon arrivée. Les visiteurs étaient rares. Pour que Maitresse Laure me présente à lui, il devait être une vieille connaissance, et aussi un adepte des relations BDSM. J'étais nu, enchainé et bailloné, devant lui. Il était très beau. Quadragénaire plein d'assurance, habillé de noir, il avait un manteau long. En quelques secondes, j'eus l'impression que ses yeux perçants m'avaient entièrement détaillé. Il avait un léger et large bouc sur le menton et une canne était posée à côté de lui.
« Eh bien Laure, il est très bien tenu, à ce que je vois. »
Sa voix grave et envoutante me parut très mélodieuse, même comparé à la voix de ma Maitresse que j'entendis répondre :
« Merci, Gabriel. Venant de toi, c'est très élogieux. »
« Oui... Bon. Je le prends, c'est décidé. »
« Je vais le préparer pour le trajet, veux-tu bien patienter un instant ? »
« Certainement. A tout de suite. »
Maitresse Laure m'emmène dans la chambre et referme la porte derrière elle.
« Voilà, je te laisse dans les mains de Maitre Nemro. Tu verras, il sera un très bon maitre. »
Toujours à quatre pattes, je ne peux rien dire jusqu'à ce qu'elle m'enlève mon baillon.
« Maitresse, ne m'abandonnez pas, je vous en supp... »
Elle me remets aussitôt un mors entre les dents, et me revoilà incapable de lui dire ce que je pense. Je ne veux pas qu'elle m'abandonne ! Je l'aime, et l'avenir, symbolisé par Maitre Nemro, me semble très sombre, mais de toutes manières, on ne me demande pas mon avis.
« Je t'ai dit qu'il serait un très bon maitre pour toi, ne t'inquiètes pas ! Tu me reverras. Maintenant, je dois te préparer, car Maitre Nemro habite bien loin d'ici. »
Les mains expertes de Maitresse Laure ont tôt faites de me délivrer de mes chaines, et de me lier les bras le long du corps, ainsi que les jambes droites. Saucissonné et incapable de faire un seul geste, je la regarde me momifier avec des bandelettes de tissu larges de vingt centimètres. Elle enveloppa mes jambes entre elles, mon ventre, mon torse, mes bras et mon cou, jusqu'à ce que plus un seul centimètre de peau ne soit visible. Elle me posa ensuite un masque sur les yeux, qu'elle boucla derrière ma tête, et des bouchons dans les oreilles. Incapable de parler, de voir et d'entendre, je la sentis déposer un baiser près de ma bouche, et me tirer dans le salon. Là, quelqu'un me souleva qui n'était pas Maitresse Laure, et a en juger par sa force, pas Maitre Nemro non plus. Je fut transporté à l'arrière d'une voiture qui commença à rouler. Ayant perdu tous mes sens, je n'eus plus aucun repère dans le temps et finit par m'endormir. Quand je me réveillais, j'étais dans le domaine de Gabriel Nemro.

Ce sont des mains courant le long de mon corps qui m'éveillèrent. Je sentis que j'étais posé sur de la pierre froide, et qu'une main féminine était en train de m'enlever mes bandelettes. Je me laissai faire sans bouger, et quelques minutes après, je n'avais plus que les bras noués le long du corps. La femme m'enleva ensuite les bouchons de mes oreilles, mon mors aux dents, et mon masque. Je pus enfin la contempler. C'était une femme asiatique, au corps superbe, vêtue de quelques simples vêtements en latex. Elle avait un petit air mutin charmant et des yeux semblables à des braises. Je compris aussitôt que c'était une dominante, et que je n'avais vraiment pas intérêt à la contrarier. Prudemment, je m'apprête à parler, lorsqu'elle prend les devants.
« Ne dis rien, esclave. Surtout ne parle pas. »
Apparemment, c'était une mauvaise idée de prendre la parole... Je me tus donc, tandis qu'elle cherchait quelque chose.
« Ah, voilà. »
Elle brandit quelque chose que je reconnus sans peine comme un ball gag, un baillon à boule. Elle me le posa très rapidement, d'une main experte. Elle resserra les courroies : Je pouvais à peine émettre un son. Enfin satisfaite, elle se redressa, alors que j'étais encore allongé, les bras collés le long du corps.
« Voilà, esclave. Bienvenue dans le domaine de Maitre Nemro. Je suis Dame Nell, et tu me dois obéissance, comme à toutes les dominantes du domaine. Je vais chercher quelqu'un qui pourra s'occuper de toi, et tu vas m'accompagner. »
Je me relevai avec peine, mais du pied elle me repousa et je retombai.
« Attends. Je vais détacher cette courroie autour de tes bras et alors tu pourras bouger. »
Elle s'exécuta en jetant la courroie de cuir dans un coin, après quoi elle se dirigea vers la porte. Je la suivis instinctivement à quatre pattes. Se retournant, elle me vit avancer et parut sur le point de faire une remarque, mais elle sembla se raviser au dernier moment.
« Hm... Très bien. Normalement, on n'avance pas ainsi... mais ça fera l'affaire. Suis moi, petit chien... »
Elle se baissa et me passa un collier de cuir noir auquel elle fixa une laisse, qu'elle prit dans sa main. Elle ouvrit ensuite la lourde porte en bois et me tira au dehors. Je la suivis docilement. A vrai dire, j'avais très envie de rester à jamais à côté de cette déesse dominante, mais je n'étais pas au bout de mes surprises.
A l'extérieur de la pièce, il n'y avait qu'un couloir bien éclairé, un couloir aux murs en pierre. Je n'eus aucun mal à deviner que nous étions dans un château, et la suite me donna raison. Au bout de quelques minutes de marche sans croiser personne, nous arrivâmes devant une porte en bois à double battants. Dame Nell l'ouvrit sans hésiter, et attacha ma chaine à un anneau situé à côté de la porte avant d'entrer dans la pièce, qui avait l'air très grande. Par le battant ouvert, j'apperçu quelques croix de Saint-André, des anneaux au mur, et une armoire où reposaient des chaines et des ball gag, à côté d'objets que je ne pus voir assez clairement. J'entendis Dame Nell parler, et quelques minutes plus tard, elle ressortit de la pièce, suivie d'une femme brune splendide, habillée de vêtements en latex qui ne cachaient que très peu de parties de son corps... Les yeux ronds, je regardai ces deux déesses me détailler. J'étais toujours entièrement nu et bailloné. Dame Nell prit la parole :
« Julia, je te le laisse. Va l'installer pour la nuit, et donne lui toutes les informations dont il a besoin, puis tu pourras aller faire ce que tu veux... Au fait, il s'appelle Raphaël. »
« Merci, Maitresse. »
Raphaël, c'était bien mon nom. Et la ténébreuse brune s'appelait Julia... Elle avait à la main une cravache à l'aspect meurtrier, et elle détacha ma chaine de l'anneau au mur tandis que Dame Nell s'éloignait. Elle l'avait appelée Maitresse, mais je lui devais tout de même obéissance... Il y avait là quelque chose que je ne saisissais pas.
Sans ménagement, Julia tira violemment sur ma laisse.
« Debout, esclave ! Tu peux marcher librement, mais je garde ta chaine en main. Tu peux m'appeler Maitresse Julia, ou bien simplement Maitresse. Maintenant suis moi ! »
Elle était aussi belle que Dame Nell, mais avait une autre façon de commander. Là où Dame Nell n'élevait pas vraiment la voix et faisait peser tout son regard sur vous, Maitresse Julia était impulsive et énergique, et je sentais que sa cravache pouvait laisser de profondes marques sur mon corps entièrement nu. Aussi, je la suivit très docilement. Tandis que nous montions un escalier et traversions les couloirs de pierre, elle m'expliqua un peu où je me trouvais.
« Nous sommes au coeur du domaine de Maitre Nemro, dans son château. C'est un endroit privé et extrèmement grand, mais seul son château est un lieu d'habitations. Il n'y a autour de nous que des vallées et des forêts désertes. »
Je n'eus aucune peine à la croire. A présent que nous étions montés, il y avait des ouvertures par lesquelles je vis de grands bois et une prairie devant le château, qui lui-même avait l'air très grand.
TCHAC ! Maitresse Julia s'était arrêtée et avait abattue la cravache sur ma poitrine, laissant un profond sillon et provoquant une douleur si vive que je poussai un long gémissement.
« Regarde devant toi, esclave ! Tu n'as pas besoin de tourner la tête. »
J'acquiesai fébrilement et prit bien soin de garder la tête immobile, regardant droit devant.
« Bien. Ce domaine est dirigé par Maitre Nemro, à qui tout le monde est soumis. Il est aussi sous le nom de l'Impartial. Maitre Nemro n'est pas souvent là, et ses trois soumises sont Dames Nell, Lucy, et Luna. Nous leur devons toutes obéissance. Tu devras t'adresser à elles en disant Dame Nell ou Maitresse. Tu as d'ailleurs déjà rencontré Dame Nell. Les soumises directes des Dames sont les Dominatrices, dont je fait partie. Il y en a une dizaine, au minimum. Tu apprendras vite à les connaitre... Et en dessous de tout le monde, il y a les soumises, et toi, qui devez obéissance à tout le monde. »
Ainsi, le domaine de Maitre Nemro était hiérarchisé en un savant jeu de dominant/dominé... Récapitulons : Maitre Nemro, les trois Dames, les Dominatrices, et les Soumises. Et moi. Je serai donc le seul homme à part le Maitre ? Ce n'était pas très clair. Par contre, j'appartenais à priori au domaine, désormais. Il était mieux que je le connaisse bien... Mais Maitresse Julia avait déjà reprise ses explications :
« Les soumises vivent au sous-sol, et sont enchainées tout le temps qu'elles ne sont pas avec une de leurs maitresses. Tous peuvent s'occuper d'une soumise, aussi bien les Dames que les Dominatrices ou Maitre Nemro, même si cela est rare de sa part. Nous, les dominatrices, vivons au rez-de-chaussée et sommes libre d'agir comme bon nous semble. Nos maitresses, les trois Dames, vivent au premier étage et n'obéissent qu'à Maitre Nemro, qui vit au deuxième étage. Je te conduis à une pièce du rez-de-chaussée où tu vas passer la nuit. »
J'acquiesçai. Bien compris ! Je dormirai à l'étage des dominatrices... Cela ne présageait rien de très bon : J'avais un traitement spécial, mais il était peut-être le même pour tous les nouveaux arrivants ? Et Maitresse Julia avait parlée d'au moins dix Dominatrices, alors combien cela faisait-il de soumises ? Je penchai pour une trentaine.
« Comme tu as été plutôt docile, excepté ta curiosité envers l'extérieur qui t'as value une punition immédiate... »
Elle s'arrêta et toucha la marque brûlante sur ma poitrine, un air de défi dans les yeux. Je compris : Elle n'aurait aucune hésitation à m'en refaire une autre...
« Je vais t'enlever ton bâillon et te permettre de me poser une question. Attention ! Une seule. »
Elle m'enleva effectivement mon ball gag, et, après quelques secondes, je posai la première question qui me soit venu à l'esprit :
« Merci, Maitresse... Quelle était la pièce dans laquelle vous étiez ? »
A ces mots, Maitresse Julia sembla être un peu gênée, et baissa les yeux un court instant.
« Hem... J'étais dans la pièce des punitions, où les Dames fixent les punitions des Dominatrices. Comme nous sommes leurs soumises, il nous arrive de commettre des fautes... Mais apparemment ma punition était suffisante, et j'ai été libérée pour te conduire. D'ailleurs, nous voilà arrivés. »
Ainsi même les Dominatrices étaient punis par leurs Maitresses ! Je me demandais ce qui pourrait m'arriver à moi, qui était tout en bas de l'échelle... Cette pièce aux punitions pour dominatrices restait quand même bien étrange. Mais nous étions arrivés devant ma chambre : Une porte en bois, semblable à bien d'autres, en barrait l'accès. Marchant en sens inverse, venait la première personne que nous rencontrâmes dans les couloirs, certainement une Dominatrice, aux raides cheveux blonds, vêtue d'un bustier bleu. C'était encore une femme magnifique. Ainsi, toutes les femmes de ce château étaient de somptueuses beautés ? Il fallait bien le croire. Cette Dominatrice avait un regard clair et pur qui donnait envie de se jeter à ses pieds, et je me retins pour ne pas le faire. A son approche, néanmoins, je baissai les yeux.
« Bonjour, Julia. Je vois que ta punition à été levée ? »
« Bonjour, Eve. Oui, c'est exact, et je dois maintenant conduire cet esclave à sa chambre. »
« Oh, celui-là ? Magnifique ! Tu veux que je finisse ta tâche ? »
« Ah ! Je veux bien... J'ai besoin de me rafraichir un peu après ma punition. Bon, sa chambre est là et il s'appelle Raphaël. A plus tard. »
« A plus tard, Julia ! »
Elle prit doucement ma chaine en main. Bien qu'elle soit l'opposée de Maitresse Julia sur de nombreux points, car Maitresse Eve était aussi angélique que Maitresse Julia était ténébreuse, je sentais que sous sa douceur je pouvais réveiller une discipline martiale et implacable. Aussi, j'évitais de la regarder dans les yeux, intimidé par sa beauté et par ma nudité.
« Oh, mais il est timide le petit Raphaël ! Allez, viens. »
Elle ouvrit la porte et me mena dans une petite chambre avec un lit deux places sommaire. Il y avait une ouverture munie de barreaux qui laissait voir les bois, et une chaise. C'était tout le mobilier.
« Te voilà dans ta chambre. Allonge toi sur le dos. »
Je m'exécutai avec empressement. Le lit, quoique sobre, était assez confortable. Maitresse Eve s'approcha et en se penchant vers moi - j'entrevis ses charmes les plus cachés et je pense que mes yeux brillèrent - elle prit mes poignets et les lia séparément à chaque côté de lit, puis fit de même pour mes jambes. Elle s'apprêta à partir, puis se ravisa et me délia le poignet droit.
« Comme tu as été gentil, je te laisse la liberté d'une main, au cas où. N'essaie pas de défaire les autres noeuds, tu n'y arriveras pas. Voilà ! Bonne nuit, Raphaël. »
Elle sortit de la pièce et ferma la porte. Je n'essayai même pas de défaire les autres liens, ils étaient trop bien faits. Je m'endormis bien vite, fatigué et enchanté par les délices du domaine de Maitre Nemro et les charmes de ses Dominatrices...

Le lendemain matin, je fus réveillé par le jour arrivant par la fenêtre, qui n'était pas voilée. Je commençai à penser à ma journée d'hier, et à l'étrange système qui régissait ce domaine singulier. A part les soumises et Maitre Nemro, tout le monde ici jouait tour à tour la soumise et la dominante... C'était, je crois, ce que l'on appelait des « Switchs ». Ce concept m'étonnait et me laissai perplexe en même temps. Je comprenais et respectai ce système, mais je ne pensais pas pouvoir jamais faire la même chose. Etions-nous tous des switchs en puissance ? Si l'occasion m'en était donné, pourrai-je en devenir un ? Certes, l'idée était agréable, mais cela demandait une certaine volonté et certainement de l'intelligence, pour ne pas mélanger les deux côtés... De toutes manières, a mon niveau, cela ne me posait pas de problèmes. Chacun faisait ce qu'il voulait, et je trouvai que Maitresse Julia et Maitresse Eve n'avaient rien à envier aux plus « pures » des dominantes....
Hmmm... Ces dames étaient réellement magnifiques. Rien que de penser à mon séjour dans ce château, et à la journée d'hier, je sentai mon sexe se durcir... Sans pouvoir résister, ne sachant pas si se masturber était interdit dans ce domaine, ma main libre se dirigea vers mon pénis et commença à le branler rapidement. Au bout de quelques minutes, j'étais près de jouir, lorsque la porte de ma chambre s'ouvrit pour laisser passer une femme (Sublime encore !) vêtue d'un bustier noir, qui fit quelques pas dans la chambre avant de me regarder et de voir avec surprise ce que j'étais en train de faire. Évidemment, je m'étais arrêté brusquement lorsqu'elle était entrée mais je n'avais pas enlevé ma main de mon pénis en érection. Aussitôt, sans rien dire, la femme sortit de la chambre en fermant la porte. Inquiet, je reposai ma main à côté de mon ventre. Quelques minutes après, je vis entrer dans la pièce une très belle femme brune, portant une combinaison de latex, et une seconde femme, noire de peau, magnifique elle aussi. Elles avaient à la main des chaines et des cravaches ainsi que d'autres accesssoires étaient passés à leurs ceintures. Enfin, Dame Nell, la superbe asiatique, entra et me fixa d'un regard noir. Je ne dis rien, mais elle prit la parole :
« Eh bien, mesdames, Céline avait raison... Allons-y, dans ce cas. »
Alors que les femmes s'approchaient de moi, je compris que puisque Dame Nell leur parlait d'égal à égal j'étais en présence des trois Dames. La brune devait être Dame Luna, et celle noire de peau Dame Lucy. La dominante qui était entrée un peu avant dans la chambre et m'avais surpris devait être Maitresse Céline, qui avait été rapporter ce que je faisais aux trois Dames. Et elles s'approchaient de moi ! Très rapidement, Dame Luna me détacha les jambes, tandis que Dame Lucy me passait un gag ball et attachait une grosse laisse à mon collier, et que Dame Nell me déliait les mains pour me les attacher aussitôt dans le dos. Ne pouvant rien dire et étant complètement prisonnier de ces dames, elles me levèrent et me tirèrent grâce à la laisse jusque dans le couloir. Là, elles m'entrainèrent vers une salle plus loin. En entrant, je vis un mobilier à disposition symétrique : D'un côté de la salle, un fauteuil avec en face une machine carrée dont dépassait un bras métallique avec au bout un gode. De l'autre côté, un fauteuil avec en face de lui la même machine, mais dont le bras se terminait par un anneau. C'est vers celui-ci que ces dames m'entrainèrent. En quelques secondes, j'y étais attaché et ne pouvais plus faire aucun mouvement. Dames Lucy et Luna se placèrent face à moi en me regardant, tandis que Dame Nell se penchait vers la machine dont le bras était tendu vers mon entrejambe. Très vite, Dame Lucy, qui m'avait placée le gag ball, plaça sans difficultés mon pénis dans l'anneau - je bandais plus que jamais. Quand ce fut fait, Dame Nell mot en marche la machine qui émit un bruit de moteur et commença à me branler doucement, son bras métallique bougeant avec l'anneau autour de ma queue de haut en bas. Je ne comprit pas très bien, jusqu'à ce que Dame Luna prenne la parole :
« Esclave, tu es dans la Chambre de Punition de la Masturbation. Dans ce domaine, il est interdit de se branler pour quelque motif que ce soit : Le seul plaisir est celui que l'on donne aux autres ou que l'on reçoit. Pour que tu puisses bien intégrer ce principe, nous allons te regarder t'amuser avec la machine : Cela t'épargnera l'effort de bouger ta main. »
En fait, je ne comprenais toujours pas quelle était la punition, jusqu'à ce que le bras s'accélère. Évidemment, je jouis très vite, mais le bras continua aussi très vite et ma queue commençait déjà à être endolorie. Je poussai un gémissement.
« Ah oui... On commence déjà à fatiguer ? Eh bien nous allons encore te laisser un moment avec la machine. Et sache que Julia a été punie de n'avoir pas menée sa tâche jusqu'au bout et pour avoir passée le relais à Eve, qui a elle aussi été punie pour ne pas avoir attachée ta main. Voilà, bonne journée, petit esclave... »
Après avoir poussé un nouveau bouton sur la machine, les Dames quittèrent la pièce dignement et verrouillèrent la porte, me laissant seul avec la machine qui continua à me branler tandis que j'avais de plus en plus mal et aucune, aucune envie de me branler de nouveau...

Je n'avais aucune notion du temps, mais je pensais qu'une heure avait passée et j'étais toujours branlé par la machine. Ma queue n'était plus que douleurs. J'avais joui quelques fois, pour essayer d'atténuer la punition - que j'avais mérité, c'est vrai - mais je ne put pas faire plus. J'avais depuis longtemps compris que mon siège était réservé aux hommes tandis que l'autre, avec le petit gode au bout, devait servir à pénétrer des filles pendant des heures... Je ne souhaitai vraiment à personne ce traitement. Mon pénis était maintenu en érection par l'anneau. J'avais si mal que désormais je gémissais en continu. Soudain la porte s'ouvrit et Dame Luna entra, précédée d'une soumise munie d'un gag ball et d'une laisse qui marchait à quatre pattes. Elle me jeta un coup d'œil, eu un grand sourire, puis se détourna et entraina sa soumise vers le fauteuil pour femmes, qui était à ma droite. Elle l'y attacha solidement et lui écarta les jambes en les fixant. Puis, elle alla vers la machine et la mit en marche. aussitôt, le bras métallique terminé par un gode se dirigea vers l'entrejambe de la soumise qui commença à râler. Dame Luna accéléra la cadence et sa soumise gémit. Je trouvai cela terriblement excitant, tout en étant moi même branlé douloureusement sans arrêt. Quand la belle Dame Luna eut fini d'installer sa soumise, elle se tourna vers moi et s'approcha silencieusement en souriant. Elle passa sa main sur mon bas ventre et s'approcha de la machine. Reconnaissant, je pensai qu'elle allait arrêter la machine, mais elle toucha un bouton. Aussitôt, le mouvement infernal s'accéléra et doubla de vitesse ! J'explosai entre douleur et jouissance, et Dame Luna me regarda, toujours souriante, posa un doigt sur ses lèvres et me murmura :
« Tu ne diras rien, hein ? »
Puis elle parut sur le point de rire et sortit de la pièce, me laissant gémir en même temps que sa soumise.

Une heure plus tard, j'étais toujours attaché au siège. J'avais très mal, et la soumise à côté avait l'air de souffrir aussi. Soudain, la porte fut déverouillée et les trois Dames entrèrent dans la pièce. Moi et la soumise les regardions avec des yeux suppliants, et Dame Luna se dirigea vers sa machine pour l'arrêter. Elle libéra sa soumise et l'entraina vers mon siège sans lui laisser le temps de souffler.
« Bon, voyons voir comment ça va... »
Dame Nell arrêta la machine. Je poussai un dernier gémissement, de soulagement cette fois. Cependant, j'était toujours attaché étroitement au siège. Dame Lucy enleva l'anneau d'autour de mon pénis et recula. Dame Luna enleva le gag ball de sa soumise et la mit à genoux, devant moi.
« Allez, suce, esclave ! »
La soumise s'exécuta docilement, et commença à me faire une fellation assez sauvage. Aussitôt, je gémit : J'avais l'impression que ma bite était coincée entre deux enclumes qui se resserraient. Les Dames parurent satisfaites, et Dame Luna rappela bientôt sa soumise, qui vint se poster à ses pieds, la tête basse.
« Bien ! La douleur devrait mettre quelques jours à se dissiper. »
Je voulais bien les croire... Dame Lucy me détacha, mais me laisse le ball gag, et attacha une laisse à mon collier. Elle me tira et je me mis à quatre pattes.
« Bon, suivez nous, esclaves. »
Les Dames sortirent de la salle, Dame Lucy me tirant par ma laisse, et Dame Luna tirant la soumise par la sienne, après lui avoir remise le ball gag.

L'IMPARTIAL - FIN DE LA PREMIÈRE PARTIE.

ŠLE CERCLE BDSM 2008