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PREMIÈRE PARTIE
Maitresse Laure m'avait attaché
les poignets et les jambes, mes quatre membres étant reliés
à une chaine centrale qui me permettait juste de me déplacer
à quatre pattes. Elle était debout à côté
de moi, finissant de me placer un baillon boule. Je me laissai faire,
fasciné une fois de plus par sa beauté. C'était une
femme d'une trentaine d'années, aussi belle et noire que la nuit.
J'étais son soumis depuis de nombreux mois, et bien qu'il soit
d'usage que je me déplace à quatre pattes sans avoir le
droit de lui parler en premier, elle ne m'avais jamais entravé
autant. Elle tenait à la main la laisse reliée à
mon collier et avait l'air assez heureuse. Venant de sortir de la chambre
où j'étais d'ordinaire confiné durant la journée,
je fut très surpris de découvrir un homme dans le salon,
qui se leva à mon arrivée. Les visiteurs étaient
rares. Pour que Maitresse Laure me présente à lui, il devait
être une vieille connaissance, et aussi un adepte des relations
BDSM. J'étais nu, enchainé et bailloné, devant lui.
Il était très beau. Quadragénaire plein d'assurance,
habillé de noir, il avait un manteau long. En quelques secondes,
j'eus l'impression que ses yeux perçants m'avaient entièrement
détaillé. Il avait un léger et large bouc sur le
menton et une canne était posée à côté
de lui.
« Eh bien Laure, il est très bien tenu, à ce que je
vois. »
Sa voix grave et envoutante me parut très mélodieuse, même
comparé à la voix de ma Maitresse que j'entendis répondre
:
« Merci, Gabriel. Venant de toi, c'est très élogieux.
»
« Oui... Bon. Je le prends, c'est décidé. »
« Je vais le préparer pour le trajet, veux-tu bien patienter
un instant ? »
« Certainement. A tout de suite. »
Maitresse Laure m'emmène dans la chambre et referme la porte derrière
elle.
« Voilà, je te laisse dans les mains de Maitre Nemro. Tu
verras, il sera un très bon maitre. »
Toujours à quatre pattes, je ne peux rien dire jusqu'à ce
qu'elle m'enlève mon baillon.
« Maitresse, ne m'abandonnez pas, je vous en supp... »
Elle me remets aussitôt un mors entre les dents, et me revoilà
incapable de lui dire ce que je pense. Je ne veux pas qu'elle m'abandonne
! Je l'aime, et l'avenir, symbolisé par Maitre Nemro, me semble
très sombre, mais de toutes manières, on ne me demande pas
mon avis.
« Je t'ai dit qu'il serait un très bon maitre pour toi, ne
t'inquiètes pas ! Tu me reverras. Maintenant, je dois te préparer,
car Maitre Nemro habite bien loin d'ici. »
Les mains expertes de Maitresse Laure ont tôt faites de me délivrer
de mes chaines, et de me lier les bras le long du corps, ainsi que les
jambes droites. Saucissonné et incapable de faire un seul geste,
je la regarde me momifier avec des bandelettes de tissu larges de vingt
centimètres. Elle enveloppa mes jambes entre elles, mon ventre,
mon torse, mes bras et mon cou, jusqu'à ce que plus un seul centimètre
de peau ne soit visible. Elle me posa ensuite un masque sur les yeux,
qu'elle boucla derrière ma tête, et des bouchons dans les
oreilles. Incapable de parler, de voir et d'entendre, je la sentis déposer
un baiser près de ma bouche, et me tirer dans le salon. Là,
quelqu'un me souleva qui n'était pas Maitresse Laure, et a en juger
par sa force, pas Maitre Nemro non plus. Je fut transporté à
l'arrière d'une voiture qui commença à rouler. Ayant
perdu tous mes sens, je n'eus plus aucun repère dans le temps et
finit par m'endormir. Quand je me réveillais, j'étais dans
le domaine de Gabriel Nemro.
Ce sont des mains courant le long de
mon corps qui m'éveillèrent. Je sentis que j'étais
posé sur de la pierre froide, et qu'une main féminine était
en train de m'enlever mes bandelettes. Je me laissai faire sans bouger,
et quelques minutes après, je n'avais plus que les bras noués
le long du corps. La femme m'enleva ensuite les bouchons de mes oreilles,
mon mors aux dents, et mon masque. Je pus enfin la contempler. C'était
une femme asiatique, au corps superbe, vêtue de quelques simples
vêtements en latex. Elle avait un petit air mutin charmant et des
yeux semblables à des braises. Je compris aussitôt que c'était
une dominante, et que je n'avais vraiment pas intérêt à
la contrarier. Prudemment, je m'apprête à parler, lorsqu'elle
prend les devants.
« Ne dis rien, esclave. Surtout ne parle pas. »
Apparemment, c'était une mauvaise idée de prendre la parole...
Je me tus donc, tandis qu'elle cherchait quelque chose.
« Ah, voilà. »
Elle brandit quelque chose que je reconnus sans peine comme un ball gag,
un baillon à boule. Elle me le posa très rapidement, d'une
main experte. Elle resserra les courroies : Je pouvais à peine
émettre un son. Enfin satisfaite, elle se redressa, alors que j'étais
encore allongé, les bras collés le long du corps.
« Voilà, esclave. Bienvenue dans le domaine de Maitre Nemro.
Je suis Dame Nell, et tu me dois obéissance, comme à toutes
les dominantes du domaine. Je vais chercher quelqu'un qui pourra s'occuper
de toi, et tu vas m'accompagner. »
Je me relevai avec peine, mais du pied elle me repousa et je retombai.
« Attends. Je vais détacher cette courroie autour de tes
bras et alors tu pourras bouger. »
Elle s'exécuta en jetant la courroie de cuir dans un coin, après
quoi elle se dirigea vers la porte. Je la suivis instinctivement à
quatre pattes. Se retournant, elle me vit avancer et parut sur le point
de faire une remarque, mais elle sembla se raviser au dernier moment.
« Hm... Très bien. Normalement, on n'avance pas ainsi...
mais ça fera l'affaire. Suis moi, petit chien... »
Elle se baissa et me passa un collier de cuir noir auquel elle fixa une
laisse, qu'elle prit dans sa main. Elle ouvrit ensuite la lourde porte
en bois et me tira au dehors. Je la suivis docilement. A vrai dire, j'avais
très envie de rester à jamais à côté
de cette déesse dominante, mais je n'étais pas au bout de
mes surprises.
A l'extérieur de la pièce, il n'y avait qu'un couloir bien
éclairé, un couloir aux murs en pierre. Je n'eus aucun mal
à deviner que nous étions dans un château, et la suite
me donna raison. Au bout de quelques minutes de marche sans croiser personne,
nous arrivâmes devant une porte en bois à double battants.
Dame Nell l'ouvrit sans hésiter, et attacha ma chaine à
un anneau situé à côté de la porte avant d'entrer
dans la pièce, qui avait l'air très grande. Par le battant
ouvert, j'apperçu quelques croix de Saint-André, des anneaux
au mur, et une armoire où reposaient des chaines et des ball gag,
à côté d'objets que je ne pus voir assez clairement.
J'entendis Dame Nell parler, et quelques minutes plus tard, elle ressortit
de la pièce, suivie d'une femme brune splendide, habillée
de vêtements en latex qui ne cachaient que très peu de parties
de son corps... Les yeux ronds, je regardai ces deux déesses me
détailler. J'étais toujours entièrement nu et bailloné.
Dame Nell prit la parole :
« Julia, je te le laisse. Va l'installer pour la nuit, et donne
lui toutes les informations dont il a besoin, puis tu pourras aller faire
ce que tu veux... Au fait, il s'appelle Raphaël. »
« Merci, Maitresse. »
Raphaël, c'était bien mon nom. Et la ténébreuse
brune s'appelait Julia... Elle avait à la main une cravache à
l'aspect meurtrier, et elle détacha ma chaine de l'anneau au mur
tandis que Dame Nell s'éloignait. Elle l'avait appelée Maitresse,
mais je lui devais tout de même obéissance... Il y avait
là quelque chose que je ne saisissais pas.
Sans ménagement, Julia tira violemment sur ma laisse.
« Debout, esclave ! Tu peux marcher librement, mais je garde ta
chaine en main. Tu peux m'appeler Maitresse Julia, ou bien simplement
Maitresse. Maintenant suis moi ! »
Elle était aussi belle que Dame Nell, mais avait une autre façon
de commander. Là où Dame Nell n'élevait pas vraiment
la voix et faisait peser tout son regard sur vous, Maitresse Julia était
impulsive et énergique, et je sentais que sa cravache pouvait laisser
de profondes marques sur mon corps entièrement nu. Aussi, je la
suivit très docilement. Tandis que nous montions un escalier et
traversions les couloirs de pierre, elle m'expliqua un peu où je
me trouvais.
« Nous sommes au coeur du domaine de Maitre Nemro, dans son château.
C'est un endroit privé et extrèmement grand, mais seul son
château est un lieu d'habitations. Il n'y a autour de nous que des
vallées et des forêts désertes. »
Je n'eus aucune peine à la croire. A présent que nous étions
montés, il y avait des ouvertures par lesquelles je vis de grands
bois et une prairie devant le château, qui lui-même avait
l'air très grand.
TCHAC ! Maitresse Julia s'était arrêtée et avait abattue
la cravache sur ma poitrine, laissant un profond sillon et provoquant
une douleur si vive que je poussai un long gémissement.
« Regarde devant toi, esclave ! Tu n'as pas besoin de tourner la
tête. »
J'acquiesai fébrilement et prit bien soin de garder la tête
immobile, regardant droit devant.
« Bien. Ce domaine est dirigé par Maitre Nemro, à
qui tout le monde est soumis. Il est aussi sous le nom de l'Impartial.
Maitre Nemro n'est pas souvent là, et ses trois soumises sont Dames
Nell, Lucy, et Luna. Nous leur devons toutes obéissance. Tu devras
t'adresser à elles en disant Dame Nell ou Maitresse. Tu as d'ailleurs
déjà rencontré Dame Nell. Les soumises directes des
Dames sont les Dominatrices, dont je fait partie. Il y en a une dizaine,
au minimum. Tu apprendras vite à les connaitre... Et en dessous
de tout le monde, il y a les soumises, et toi, qui devez obéissance
à tout le monde. »
Ainsi, le domaine de Maitre Nemro était hiérarchisé
en un savant jeu de dominant/dominé... Récapitulons : Maitre
Nemro, les trois Dames, les Dominatrices, et les Soumises. Et moi. Je
serai donc le seul homme à part le Maitre ? Ce n'était pas
très clair. Par contre, j'appartenais à priori au domaine,
désormais. Il était mieux que je le connaisse bien... Mais
Maitresse Julia avait déjà reprise ses explications :
« Les soumises vivent au sous-sol, et sont enchainées tout
le temps qu'elles ne sont pas avec une de leurs maitresses. Tous peuvent
s'occuper d'une soumise, aussi bien les Dames que les Dominatrices ou
Maitre Nemro, même si cela est rare de sa part. Nous, les dominatrices,
vivons au rez-de-chaussée et sommes libre d'agir comme bon nous
semble. Nos maitresses, les trois Dames, vivent au premier étage
et n'obéissent qu'à Maitre Nemro, qui vit au deuxième
étage. Je te conduis à une pièce du rez-de-chaussée
où tu vas passer la nuit. »
J'acquiesçai. Bien compris ! Je dormirai à l'étage
des dominatrices... Cela ne présageait rien de très bon
: J'avais un traitement spécial, mais il était peut-être
le même pour tous les nouveaux arrivants ? Et Maitresse Julia avait
parlée d'au moins dix Dominatrices, alors combien cela faisait-il
de soumises ? Je penchai pour une trentaine.
« Comme tu as été plutôt docile, excepté
ta curiosité envers l'extérieur qui t'as value une punition
immédiate... »
Elle s'arrêta et toucha la marque brûlante sur ma poitrine,
un air de défi dans les yeux. Je compris : Elle n'aurait aucune
hésitation à m'en refaire une autre...
« Je vais t'enlever ton bâillon et te permettre de me poser
une question. Attention ! Une seule. »
Elle m'enleva effectivement mon ball gag, et, après quelques secondes,
je posai la première question qui me soit venu à l'esprit
:
« Merci, Maitresse... Quelle était la pièce dans laquelle
vous étiez ? »
A ces mots, Maitresse Julia sembla être un peu gênée,
et baissa les yeux un court instant.
« Hem... J'étais dans la pièce des punitions, où
les Dames fixent les punitions des Dominatrices. Comme nous sommes leurs
soumises, il nous arrive de commettre des fautes... Mais apparemment ma
punition était suffisante, et j'ai été libérée
pour te conduire. D'ailleurs, nous voilà arrivés. »
Ainsi même les Dominatrices étaient punis par leurs Maitresses
! Je me demandais ce qui pourrait m'arriver à moi, qui était
tout en bas de l'échelle... Cette pièce aux punitions pour
dominatrices restait quand même bien étrange. Mais nous étions
arrivés devant ma chambre : Une porte en bois, semblable à
bien d'autres, en barrait l'accès. Marchant en sens inverse, venait
la première personne que nous rencontrâmes dans les couloirs,
certainement une Dominatrice, aux raides cheveux blonds, vêtue d'un
bustier bleu. C'était encore une femme magnifique. Ainsi, toutes
les femmes de ce château étaient de somptueuses beautés
? Il fallait bien le croire. Cette Dominatrice avait un regard clair et
pur qui donnait envie de se jeter à ses pieds, et je me retins
pour ne pas le faire. A son approche, néanmoins, je baissai les
yeux.
« Bonjour, Julia. Je vois que ta punition à été
levée ? »
« Bonjour, Eve. Oui, c'est exact, et je dois maintenant conduire
cet esclave à sa chambre. »
« Oh, celui-là ? Magnifique ! Tu veux que je finisse ta tâche
? »
« Ah ! Je veux bien... J'ai besoin de me rafraichir un peu après
ma punition. Bon, sa chambre est là et il s'appelle Raphaël.
A plus tard. »
« A plus tard, Julia ! »
Elle prit doucement ma chaine en main. Bien qu'elle soit l'opposée
de Maitresse Julia sur de nombreux points, car Maitresse Eve était
aussi angélique que Maitresse Julia était ténébreuse,
je sentais que sous sa douceur je pouvais réveiller une discipline
martiale et implacable. Aussi, j'évitais de la regarder dans les
yeux, intimidé par sa beauté et par ma nudité.
« Oh, mais il est timide le petit Raphaël ! Allez, viens. »
Elle ouvrit la porte et me mena dans une petite chambre avec un lit deux
places sommaire. Il y avait une ouverture munie de barreaux qui laissait
voir les bois, et une chaise. C'était tout le mobilier.
« Te voilà dans ta chambre. Allonge toi sur le dos. »
Je m'exécutai avec empressement. Le lit, quoique sobre, était
assez confortable. Maitresse Eve s'approcha et en se penchant vers moi
- j'entrevis ses charmes les plus cachés et je pense que mes yeux
brillèrent - elle prit mes poignets et les lia séparément
à chaque côté de lit, puis fit de même pour
mes jambes. Elle s'apprêta à partir, puis se ravisa et me
délia le poignet droit.
« Comme tu as été gentil, je te laisse la liberté
d'une main, au cas où. N'essaie pas de défaire les autres
noeuds, tu n'y arriveras pas. Voilà ! Bonne nuit, Raphaël.
»
Elle sortit de la pièce et ferma la porte. Je n'essayai même
pas de défaire les autres liens, ils étaient trop bien faits.
Je m'endormis bien vite, fatigué et enchanté par les délices
du domaine de Maitre Nemro et les charmes de ses Dominatrices...
Le lendemain matin, je fus réveillé
par le jour arrivant par la fenêtre, qui n'était pas voilée.
Je commençai à penser à ma journée d'hier,
et à l'étrange système qui régissait ce domaine
singulier. A part les soumises et Maitre Nemro, tout le monde ici jouait
tour à tour la soumise et la dominante... C'était, je crois,
ce que l'on appelait des « Switchs ». Ce concept m'étonnait
et me laissai perplexe en même temps. Je comprenais et respectai
ce système, mais je ne pensais pas pouvoir jamais faire la même
chose. Etions-nous tous des switchs en puissance ? Si l'occasion m'en
était donné, pourrai-je en devenir un ? Certes, l'idée
était agréable, mais cela demandait une certaine volonté
et certainement de l'intelligence, pour ne pas mélanger les deux
côtés... De toutes manières, a mon niveau, cela ne
me posait pas de problèmes. Chacun faisait ce qu'il voulait, et
je trouvai que Maitresse Julia et Maitresse Eve n'avaient rien à
envier aux plus « pures » des dominantes....
Hmmm... Ces dames étaient réellement magnifiques. Rien que
de penser à mon séjour dans ce château, et à
la journée d'hier, je sentai mon sexe se durcir... Sans pouvoir
résister, ne sachant pas si se masturber était interdit
dans ce domaine, ma main libre se dirigea vers mon pénis et commença
à le branler rapidement. Au bout de quelques minutes, j'étais
près de jouir, lorsque la porte de ma chambre s'ouvrit pour laisser
passer une femme (Sublime encore !) vêtue d'un bustier noir, qui
fit quelques pas dans la chambre avant de me regarder et de voir avec
surprise ce que j'étais en train de faire. Évidemment, je
m'étais arrêté brusquement lorsqu'elle était
entrée mais je n'avais pas enlevé ma main de mon pénis
en érection. Aussitôt, sans rien dire, la femme sortit de
la chambre en fermant la porte. Inquiet, je reposai ma main à côté
de mon ventre. Quelques minutes après, je vis entrer dans la pièce
une très belle femme brune, portant une combinaison de latex, et
une seconde femme, noire de peau, magnifique elle aussi. Elles avaient
à la main des chaines et des cravaches ainsi que d'autres accesssoires
étaient passés à leurs ceintures. Enfin, Dame Nell,
la superbe asiatique, entra et me fixa d'un regard noir. Je ne dis rien,
mais elle prit la parole :
« Eh bien, mesdames, Céline avait raison... Allons-y, dans
ce cas. »
Alors que les femmes s'approchaient de moi, je compris que puisque Dame
Nell leur parlait d'égal à égal j'étais en
présence des trois Dames. La brune devait être Dame Luna,
et celle noire de peau Dame Lucy. La dominante qui était entrée
un peu avant dans la chambre et m'avais surpris devait être Maitresse
Céline, qui avait été rapporter ce que je faisais
aux trois Dames. Et elles s'approchaient de moi ! Très rapidement,
Dame Luna me détacha les jambes, tandis que Dame Lucy me passait
un gag ball et attachait une grosse laisse à mon collier, et que
Dame Nell me déliait les mains pour me les attacher aussitôt
dans le dos. Ne pouvant rien dire et étant complètement
prisonnier de ces dames, elles me levèrent et me tirèrent
grâce à la laisse jusque dans le couloir. Là, elles
m'entrainèrent vers une salle plus loin. En entrant, je vis un
mobilier à disposition symétrique : D'un côté
de la salle, un fauteuil avec en face une machine carrée dont dépassait
un bras métallique avec au bout un gode. De l'autre côté,
un fauteuil avec en face de lui la même machine, mais dont le bras
se terminait par un anneau. C'est vers celui-ci que ces dames m'entrainèrent.
En quelques secondes, j'y étais attaché et ne pouvais plus
faire aucun mouvement. Dames Lucy et Luna se placèrent face à
moi en me regardant, tandis que Dame Nell se penchait vers la machine
dont le bras était tendu vers mon entrejambe. Très vite,
Dame Lucy, qui m'avait placée le gag ball, plaça sans difficultés
mon pénis dans l'anneau - je bandais plus que jamais. Quand ce
fut fait, Dame Nell mot en marche la machine qui émit un bruit
de moteur et commença à me branler doucement, son bras métallique
bougeant avec l'anneau autour de ma queue de haut en bas. Je ne comprit
pas très bien, jusqu'à ce que Dame Luna prenne la parole
:
« Esclave, tu es dans la Chambre de Punition de la Masturbation.
Dans ce domaine, il est interdit de se branler pour quelque motif que
ce soit : Le seul plaisir est celui que l'on donne aux autres ou que l'on
reçoit. Pour que tu puisses bien intégrer ce principe, nous
allons te regarder t'amuser avec la machine : Cela t'épargnera
l'effort de bouger ta main. »
En fait, je ne comprenais toujours pas quelle était la punition,
jusqu'à ce que le bras s'accélère. Évidemment,
je jouis très vite, mais le bras continua aussi très vite
et ma queue commençait déjà à être endolorie.
Je poussai un gémissement.
« Ah oui... On commence déjà à fatiguer ? Eh
bien nous allons encore te laisser un moment avec la machine. Et sache
que Julia a été punie de n'avoir pas menée sa tâche
jusqu'au bout et pour avoir passée le relais à Eve, qui
a elle aussi été punie pour ne pas avoir attachée
ta main. Voilà, bonne journée, petit esclave... »
Après avoir poussé un nouveau bouton sur la machine, les
Dames quittèrent la pièce dignement et verrouillèrent
la porte, me laissant seul avec la machine qui continua à me branler
tandis que j'avais de plus en plus mal et aucune, aucune envie de me branler
de nouveau...
Je n'avais aucune notion du temps,
mais je pensais qu'une heure avait passée et j'étais toujours
branlé par la machine. Ma queue n'était plus que douleurs.
J'avais joui quelques fois, pour essayer d'atténuer la punition
- que j'avais mérité, c'est vrai - mais je ne put pas faire
plus. J'avais depuis longtemps compris que mon siège était
réservé aux hommes tandis que l'autre, avec le petit gode
au bout, devait servir à pénétrer des filles pendant
des heures... Je ne souhaitai vraiment à personne ce traitement.
Mon pénis était maintenu en érection par l'anneau.
J'avais si mal que désormais je gémissais en continu. Soudain
la porte s'ouvrit et Dame Luna entra, précédée d'une
soumise munie d'un gag ball et d'une laisse qui marchait à quatre
pattes. Elle me jeta un coup d'il, eu un grand sourire, puis se
détourna et entraina sa soumise vers le fauteuil pour femmes, qui
était à ma droite. Elle l'y attacha solidement et lui écarta
les jambes en les fixant. Puis, elle alla vers la machine et la mit en
marche. aussitôt, le bras métallique terminé par un
gode se dirigea vers l'entrejambe de la soumise qui commença à
râler. Dame Luna accéléra la cadence et sa soumise
gémit. Je trouvai cela terriblement excitant, tout en étant
moi même branlé douloureusement sans arrêt. Quand la
belle Dame Luna eut fini d'installer sa soumise, elle se tourna vers moi
et s'approcha silencieusement en souriant. Elle passa sa main sur mon
bas ventre et s'approcha de la machine. Reconnaissant, je pensai qu'elle
allait arrêter la machine, mais elle toucha un bouton. Aussitôt,
le mouvement infernal s'accéléra et doubla de vitesse !
J'explosai entre douleur et jouissance, et Dame Luna me regarda, toujours
souriante, posa un doigt sur ses lèvres et me murmura :
« Tu ne diras rien, hein ? »
Puis elle parut sur le point de rire et sortit de la pièce, me
laissant gémir en même temps que sa soumise.
Une heure plus tard, j'étais
toujours attaché au siège. J'avais très mal, et la
soumise à côté avait l'air de souffrir aussi. Soudain,
la porte fut déverouillée et les trois Dames entrèrent
dans la pièce. Moi et la soumise les regardions avec des yeux suppliants,
et Dame Luna se dirigea vers sa machine pour l'arrêter. Elle libéra
sa soumise et l'entraina vers mon siège sans lui laisser le temps
de souffler.
« Bon, voyons voir comment ça va... »
Dame Nell arrêta la machine. Je poussai un dernier gémissement,
de soulagement cette fois. Cependant, j'était toujours attaché
étroitement au siège. Dame Lucy enleva l'anneau d'autour
de mon pénis et recula. Dame Luna enleva le gag ball de sa soumise
et la mit à genoux, devant moi.
« Allez, suce, esclave ! »
La soumise s'exécuta docilement, et commença à me
faire une fellation assez sauvage. Aussitôt, je gémit : J'avais
l'impression que ma bite était coincée entre deux enclumes
qui se resserraient. Les Dames parurent satisfaites, et Dame Luna rappela
bientôt sa soumise, qui vint se poster à ses pieds, la tête
basse.
« Bien ! La douleur devrait mettre quelques jours à se dissiper.
»
Je voulais bien les croire... Dame Lucy me détacha, mais me laisse
le ball gag, et attacha une laisse à mon collier. Elle me tira
et je me mis à quatre pattes.
« Bon, suivez nous, esclaves. »
Les Dames sortirent de la salle, Dame Lucy me tirant par ma laisse, et
Dame Luna tirant la soumise par la sienne, après lui avoir remise
le ball gag.
L'IMPARTIAL - FIN DE LA PREMIÈRE
PARTIE.
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