Histoires Des Invitées
Moderne Ordalie
Par Rubberjohn
Petite précision de vocabulaire issu de Wikipedia : L'ordalie consiste à faire passer à l'accusé une épreuve physique décidant de son sort. L'accusé
était revêtu d'habits religieux pour se soumettre au « jugement de Dieu », l'épreuve se déroulant sous le regard de la
divinité tutélaire
de la justice, qui va sauver l'innocent et empêcher l'injustice. Le
duel judiciaire
est une ordalie bilatérale. Les épreuves y opposaient les personnes aux prétentions contradictoires.
Les deux parties s'opposaient dans un duel à mort. Le vainqueur de l'épreuve prouvait par ce jugement divin le bien-fondé de sa prétention. Ce combat
mortel, allant toujours à son terme, était courant pour les affaires de crimes. Le choix des armes se faisant selon la classe sociale, seuls les nobles
pouvaient se battre à l'épée ou la lance. Se généralisant au XIe siècle, ce duel se poursuivra sous la
dynastie capétienne
, les institutions religieuses voulant l'interdire mais finalement le tolérant car la divinité de référence, supposée bonne, ne pouvait pas laisser
triompher le mauvais et mourir le bon. Voici une telle ordalie pratiquée de nos jours dans le milieu SM le plus rigoureux.
Les deux SUV noirs s'engagent sous la pluie battante dans le chemin mal revêtu qui pénètre dans la forêt de sapins. A une centaine de mètres, un lourd
portail métallique s'ouvre à l'approche des véhicules qui pénètrent dans une enceinte close par des barbelés électrifiés et surveillée par des caméras
vidéo. Nous sommes dans l'ex-RDA. Cet ancien camp soviétique est devenu dans les années quatre-vingt dix la propriété de la puissante et secrète SMtics,
société informatique militaire qui y pratique des essais secrets de systèmes d'armes. Mais derrière cette couverture industrielle réelle et lucrative se
cache une organisation internationale secrète qui a fait du sado-masochisme une de ses spécialités, fournissant aux passionnés du monde entier des lieux et
équipements discrets, soigneusement gardés pour y abriter leurs pratiques courantes et surtout extrêmes.
Continuant leur route dans la forêt, les deux véhicules s'engagent dans un chemin encore plus étroit qui les force à ralentir. Puis le chemin débouche sur
ce qui apparait être une vaste étendue d'eau, sombre dans le matin gris et pluvieux. Les véhicules s'arrêtent près d'un ancien braquement militaire. Six
personnes en descendent. Dans chaque voiture se trouve une personne lourdement entravée par des chaînes aux chevilles, aux genoux. Leurs bras sont
sévèrement tirés dans le dos et reliés par des bracelets métalliques attachés aux chaînes. Ces deux formes sont poussées sans ménagement à l'intérieur du
baraquement, où pénètrent les quatre autres participants.
A l'intérieur est dressée une sorte d'estrade, légèrement surélevée, avec une table et quatre chaises, où prennent place ces quatre participants après
avoir attaché les deux autres personnes sur des chaises métalliques qui font face à l'estrade.
Sous les néons froids de la pièce, les quatre personnes assises sur l'estrade sont identiquement vêtues. Elles portent toutes un long manteau en caoutchouc
noir, ceinturé, et des bottes de caoutchouc également noires. Elles sont gantées de caoutchouc noir. On ne distingue ni leurs traits, dissimulés sous des
masques à gaz aux lunettes opaques, ni même leur sexe, les vêtements indifférenciés uniformisant les silhouettes et accentuant le caractère dramatique de
la scène.
Les deux autres personnes sont vêtues d'une combinaison en latex, très épaisse, telle une combinaison de plongée, de grande bottes caoutchouc qui vont
jusqu'au buste, et d'un masque latex qui laisse apparaître les yeux et la bouche. La finesse de leur visage laisse devenir qu'il s'agit de femmes. Elles
sont assises, immobiles, sévèrement attachées par les chaînes à leur chaise, les bras tellement tirés dans leur dos qu'on les imagine facilement privées de
leurs membres supérieurs.
Alors que chacun est à sa place dans un silence total, simplement ponctué par la pluie battante qui frappe la toiture métallique de la baraque, une des
personnes de l'estrade se lève et prend la parole. Il s'agit d'une voix féminine, qui s'exprime en anglais.
"Slave Katrina, Slave Astrid, vous savez pourquoi vous avez été conduites dans ce lieu. Vous allez y être jugées pour haute trahison. Les faits ont été
établis et vous les avez reconnus à plusieurs reprises. Vos déclarations ont été filmées et nous permettent d'avoir une opinion précise sur votre
comportement. Nous allons procéder à la lecture de l'acte d'accusation."
Une autre personne se lève, il s'agit également d'une femme bien que rien n'en laisse paraitre dans sa tenue austère.
"Slave Katrina, vous avez été surprise par Slave Astrid le 15 novembre 2011 dans les quartiers d'esclave que vous partagez chez votre maître en train de
téléphoner à un interlocuteur inconnu. Slave Astrid a prétendu qu'il s'agissait d'un policier et que vous racontiez les pratiques de la communauté à
laquelle vous avez librement choisi d'adhérer il y a déjà dix ans. Slave Katrina, vous n'ignorez pas que tout contact avec un membre extérieur à la
communauté vous est expressément interdit. De plus les propos qui vous ont été attribués par Slave Astrid laissent entendre une volonté de trahir votre
maître et de porter un grave préjudice à la communauté tout entière. Vous avez vigoureusement nié ces propos lorsque vous avez été interrogée par votre
maître à la suite de la dénonciation de Slave Astrid. Vous avez même accusé Slave Astrid de vous avoir personnellement confié ce numéro de téléphone comme
étant celui d'un ami et donc de vous avoir délibérément piégée pour vous écarter de l'affection de votre maître.
Slave Astrid, vos propos sur la trahison de Slave Katrina n'ont jamais été confirmés par celle-ci. Une année de mise à l'épreuve, plusieurs séances
d'interrogatoires sévères par votre maître n'ont pas permis de faire émerger la vérité. De curieux contrôles fiscaux opérés chez votre maître ont pu
toutefois laisser comprendre qu'il y avait bien eu dénonciation, mais nul ne peut aujourd'hui identifier la source de ces troubles.
Nous sommes confrontés à une situation impossible dans notre communauté où deux esclaves accomplies font peser une menace sur nos activités. Votre maître,
quel que soit son attachement à chacune de vous, ne peut tolérer une telle situation et s'en est ouvert à nous pour trouver une solution. Il nous a demande
de ne faire preuve d'aucune mansuétude à votre égard. Nous devons donc trancher définitivement ce conflit conformément à nos textes qui prévoient dans ce
cas le recours à une pratique ancestrale pour établir la vérité, le duel à mort. Etes-vous conscientes de la gravité de la situation ? Pouvez-vous nous
apporter des éléments nouveaux permettant de vous éviter cette épreuve qui sera fatale pour au moins une de vous deux ? ".
L'accusatrice se rassoit dans un bruissement de caoutchouc et de latex.
Sans pouvoir se lever, Slave Astrid prend la parole : "Je confirme mes déclarations, j'affirme que Slave Katrina a délibérément décidé de trahir notre
communauté et de mettre en danger ce à quoi nous croyons et pour lequel je suis prête à sacrifier ma vie comme mon contrat librement consenti le stipule."
Slave Katrina prend à son tour la parole avec véhémence : "Je nie absolument tous les faits qui me sont reprochés. Il s'agit d'un complot, d'un piège
abject, de Slave Astrid pour m'éliminer. Je souhaite que la vérité triomphe et j'ai l'intention de débarrasser notre communauté de cette intrigante
dangereuse."
La première juge se relève et déclare: "Dans ces conditions, les deux accusées refusant de changer leur position, il va être procédé immédiatement à la
sentence."
Changeant de ton, solennellement, elle déclare ensuite :
"Vous allez être équipées et préparées pour ce duel. Il se déroulera dans le lac qui jouxte cette baraque sous forme de sessions de quinze minutes chacune.
Tous les coups sont permis. Sera déclarée innocente l'esclave survivante. Avez-vous une dernière déclaration à formuler ?"
Slave Katrina prend la parole. "Après dix ans auprès de mon maître, j'ai appris à tout subir avec bonheur. Ma vie n'a aucun prix, seul le plaisir de mon
maître compte. J'aimerais qu'il fasse entendre sa position."
"Slave Katrina, votre maître n'est pas ici et s'en remet au jugement du tribunal. Il a simplement souligné que quel que soit l'issue du duel, l'esclave
survivante, lavée de cette accusation, sera néanmoins sévèrement punie pour le reste de sa vie. Il ne nous a pas donné d'informations supplémentaires sur
la nature de cette punition additionnelle qui échappe à la compétence du tribunal."
"Je remercie le tribunal pour cette information", répond Slave Katrina "je suis innocente, je suis prête pour ce duel". Slave Astrid ajoute "Je n'ai rien à
déclarer, je n'ai aucun regret et je me battrai avec toute ma force. Je suis convaincue de gagner et j'ai la ferme volonté de détruire Slave Katrina pour
laver mon honneur et celui de notre communauté"
"Bien, reprend la juge. Voici donc le règlement du duel. Vous allez être équipées d'un masque à gaz totalement opaque qui sera connectée à un réservoir
d'air d'une capacité de quinze minutes. Vous recevrez également un bouchon d'oreille en plastique vous privant de tout son extérieur. Je précise qu’une
fois coulé dans votre canal auditif ce bouchon ne pourra être retiré et la survivante sera condamnée à vie à la surdité. Etes-vous conscientes de votre
future infirmité si vous survivez ? ». Les deux esclaves dressées à subir le pire et prête à tout moment à mourir pour leur maître opinent. « Vous allez
donc avoir quinze minutes pour conclure chaque séquence, faute de quoi vous perdrez connaissance par asphyxie, mais, si vous êtes libres de vos mouvements,
vous serez ranimées et recevrez un nouveau réservoir d'air d'une durée de quinze minutes. Toutefois si au terme de ces quinze minutes une de vous a les
moyens physiques de contraindre l'autre nous n'interviendrons pas jusqu'à ce que la dominante aille au terme de l'exécution de sa rivale prenant ainsi pour
elle- même le risque d'être également asphyxiée. J'ajoute que vous allez être équipées par-dessus votre combinaison latex d'une nouvelle combinaison encore
plus épaisse, alourdie par des bracelets en acier aux chevilles et poignets. Vous allez recevoir des bottes également lestées allant jusqu'aux épaules, vos
chevilles seront ensuite attachées par une chaîne, à laquelle sera fixé un boulet en acier de cinq kilos. Votre main droite et votre bras droit seront
neutralisés, sévèrement attachés dans le dos. Allez maintenant, que justice soit faite!"
Les quatre juges descendent de l'estrade pour libérer les deux esclaves et immédiatement les équiper selon le scénario décrit. Slave Astrid se débat
lorsqu'on lui retire ses bottes, dépensant inutilement de l'énergie alors que Slave Katrina coopère à son équipement. Elle est une fétichiste experte,
vivant depuis des années, à sa demande, totalement enfermée en latex, sans contact extérieur, et se sent parfaitement à l'aise sous ces couches multiples.
Elle n'a eu aucun contact avec l'air extérieur depuis des années. Elle a déjà vécu de longues périodes d’isolation au fond de la piscine de son maître,
attachée par trois mètres de fond sans voir la lumière pendant de longues journées. Elle est rapidement équipée et ne lui manque que le masque qui ne sera
mis qu'au bord du lac. Lorsqu'Astrid est finalement préparée, les deux femmes sont conduites au bord du lac sur une plage caillouteuse, pleine d'aspérités,
de petits rochers affleurant la surface de l'eau. Elles peuvent dans le matin naissant repérer les lieux, identifier quelques rochers, jauger la nature de
la berge, caillouteuse et herbeuse. Puis le masque à gaz leur est fixé, cadenassé par un collier métallique de quelques centimètres de hauteur, réduisant
encore leur mobilité. Les chevilles sont attachées et enfin le boulet métallique est fixé. Puis chacune est conduite à une dizaine de mètres du rivage dans
l'eau glacée, elles ont de l'eau jusqu'aux genoux. Le masque est connectée au réservoir d'air, le robinet d'arrivée d'air est ouvert et une vigoureuse tape
sur l'épaule leur signifie que le duel peut commencer.
Chacune d'entre elle, enfermée sous les couches de latex, aveugle et sourde, mesure très vite la difficulté de se mouvoir sur le sol caillouteux et
glissant. Sous les caméras qui filment la scène de la berge en vue de la production d'un snuff movie qui sera distribué sur le marché mondial très
confidentiel de ce type de films, on les voit avancer avec hésitation, butant sur les rochers, avançant sans le savoir l'une vers l'autre dans le noir et
le silence absolus. Pas à pas, les deux femmes se rapprochent, elles tendent la main gauche dans le vide, balayant vainement l'espace, tout en luttant pour
conserver leur équilibre. Soudain Slave Katrina trébuche et tombe de tout son poids, tête première, dans l'eau. Peinant à se relever, le bras droit
immobilisé, elle parvient toutefois à s'assoir sur le fond de l'eau, elle lutte pour retrouver son équilibre quand Slave Astrid bute sur elle et à son tour
s'étale dans l'eau. Les deux femmes prennent conscience qu'elles sont très proches et Slave Katrina saisit la jambe gauche de Slave Astrid pour l'empêcher
de se relever. Slave Astrid se détend et envoie un vigoureux coup de pied sur le masque de Slave Katrina, qui retombe dans l'eau. Deux des juges, qui
chronomètrent la scène, jugeant que le réservoir s'épuise, se rapprochent rapidement des deux esclaves. Slave Katrina est à la peine, mais Slave Astrid ne
parvient pas à la localiser, moulinant l'air avec son bras gauche tout en tentant de se relever. Elle parvient toutefois à heurter le buste de Slave
Katrina qui se saisit du bras de Slave Astrid et parvient à lui tordre violement la forçant à s'agenouiller dans l'eau et tentant de lui pousser la tête
sous l'eau.
Mais les forces lui manquent, elle suffoque, ayant consommé plus d'air que sa rivale, tente désespérément de se relever et desserre son étreinte pour se
mettre debout. Elle y parvient, mais l'air lui fait défaut, elle sent un voile noir lui saisir la tête, le sang cogne dans son crâne et elle s'effondre
dans l'eau en perdant connaissance. Quelques mètres plus loin, Slave Astrid est debout et commence à respirer difficilement. Les deux juges se précipitent
sur les combattantes et remplacent immédiatement leur réservoir par de l'oxygène pur... Elles retrouvent leur vivacité, Slave Katrina se relève et se
précipite vers Slave Astrid aussi vite que possible, mais elles se sont écartées de la rive, la profondeur s'accroit et elles ont de l'eau jusqu'au haut
des cuisses. Leurs chutes ont fait pénétrer de l'eau glacée dans les bottes, encore plus lourdes, et la fatigue du premier combat revient vite. Les deux
femmes s'épuisant à se retrouver et s'enfoncent de plus en plus dans l'eau. Sentant le danger Slave Katrina tente de reprendre ses esprits et de retrouver
la pente du lac pour revenir vers des eaux moins profondes. Dans sa recherche, elle se rapproche du bord et heurte une branche flottante. Elle s'en saisit
mais la branche se révèle être une planche à laquelle sont encore fixés des clous proéminents qu'elle juge longs en tâtonnant avec ses gants. Une arme
capable d'arracher la décision.
Mais cette recherche a pris du temps, elle sent l'air se raréfier et à nouveau la respiration devient haletante. Experte en breath control, elle ne panique
pas, tente de retarder le moment fatal en respirant avec calme. Elle s'assoit dans l'eau redevenue peu profonde et s'effondre par manque d'air alors
qu'Astrid, plus éloignée, tombe à son tour dans l'eau sans connaissance.
Les juges prennent plus de temps à se rapprocher de Slave Astrid qui peine à retrouver son souffle malgré l'oxygène pur qui l'a ranime. Slave Katrina est
en meilleure posture, mais les juges se concertant et estiment nécessaire d'empêcher les deux esclaves de s'éloigner rendant le combat très difficile à
conclure. Ils décident donc d'accrocher à leurs colliers d'acier une chaîne de dix mètres de long qui les relie et les empêche de s'écarter l'une de
l'autre. Ils ramènent Slave Katrina près de Slave Astrid, là où le lac fait environ un mètre de profondeur et en tirant sur la nouvelle chaîne leur fait
sentir qu'elles sont désormais solidaires. Slave Katrina comprend l'avantage qu'elle peut en retirer et tire brutalement sur la chaîne, ce qui oblige Slave
Astrid à se rapprocher d'elle. Au bout de quelques minutes les deux femmes sont très proches au point de pouvoir se toucher. Slave Katrina qui a retrouvé
sa planche s'en empare et commence à asséner de violents coups sur le visage de Slave Astrid. Elle la déstabilise et la pousse dans l'eau, parvient du
poids de tout son corps à la maintenir sous l'eau et dans un sursaut d'énergie lui arrache le tuyau du masque, la forçant à s'épuiser pour retrouver son
équilibre et son souffle. Slave Astrid parvient à grande peine à remonter à la surface. Un des juges se rapproche avec une caméra mobile pour filmer en
gros plan les deux femmes exténuées luttant à mort. Astrid se débat et parvient à reprendre le dessus mais dans la manœuvre s'est entourée la chaîne autour
du cou.
Tirant avec énergie, Slave Katrina repousse sous l'eau Slave Astrid et mettant le pied sur la chaîne parvient à lui pousser la tête vers le fond puis à
s'asseoir sur elle. Slave Astrid suffoque, perd ses forces, se débat de plus en plus mollement et soudain ne bouge plus. Un des juges se rapproche et
constate qu'elle est inanimée. Il tente de la ranimer avec une nouvelle bouteille d'oxygène, mais en vain, son corps flotte inerte, elle a perdu son
combat. Alors il lève le bras gauche de Slave Katrina en signe de victoire et commence à défaire son masque pour lui enlever et lui permettre de respirer
librement. Katrina, épuisée, trébuche à nouveau et doit être soutenue pour regagner le rivage. On la porte jusqu'à la baraque, on la débarrasse de ses
lourdes bottes pleines d'eau glacée, on lui libère le bras puis on lui enlève la lourde combinaison extérieure... Couchée sur un banc, elle peine à
retrouver son souffle, épuisée mais fière de ce combat.
Epilogue
Certes elle a gagné, mais le juge se rapproche d’elle et lui fait part d’une lettre de son maître. Lassé par ces querelles, il lui fait part de sa décision
de se débarrasser d’elle sans même la revoir. Il lui laisse le choix d’être confiée à une organisation de prostitution SM ou d’être confié à un producteur
de snuff movies pour tourner des films de combats à mort comme le premier dont elle vient d’être l’héroïne à son insu. Elle choisit dans un
violent orgasme cette dernière alternative avant de s’évanouir.
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