Histoires Des Invités

 

Histoire

You'll Die Darling

Par Zyanne

 

Elle sentait la peur de sa proie la transcender, sa cage thoracique se soulever de plus en plus vite.
Les chaînes en argent qui tenaient ses quatres membres s'agitaient sous les spasmes. Le précieux fluide écarlate coulait de chaque côté de son cou, les clous à l'intérieur du collier s'enfonçant un peu plus à chaque mouvement trop brusque.

« - Ecoute moi bien le félin, tu es là pour une très bonne raison, qui se trouve être mon bon plaisir, je suis sûre qu'on s'est compris. »

Il hocha la tête, il ne voyait rien à cause d'une bande de latex épousant la forme de ses yeux, et qui plus est ne pouvait parler car un baillon de cuir lui serrait la langue et la mâchoire, laissant tout juste passer des hurlements étouffés et de la bave.

« - Hm, tu m'amuse tu te fais mal tout seul en t'agitant comme ça, seulement premièrement tu enfreins mes ordres et deuxièmement laisse moi t'expliquer à quoi on va jouer avant de paniquer, non mais. » Elle prit un air nonchalant, se regardant dans un miroir elle ajusta son serre taille pourpre sous ses seins nus.
« - Tu es artisan n'est-ce pas ?, il hocha la tête une nouvelle fois désespérément.
Tu vas donc me fabriquer une pièce unique, évidemment je la testerai sur toi cela me paraît équitable que tu sois le premier à bénéficier de tes efforts. »
Elle parlait sur un ton totalement naturel, qui ne manquait pas de destabiliser.

Pour l'occasion elle avait ammenagé un atelier dans la cave, éclairée par une petite lucarne.
Le fouet claquait. Elle le faisait travailler les bras et les mains chacun retenus par une corde, passée dans plusieurs anneaux au plafond, dont elle avait attaché l'autre bout à ses propres poignets.
Il avait de nouveau la bouche libre et ce n'était pas bon signe, se dit-il, ses mains tremblant au dessus de la table de bois et des patrons qu'elle avait dessiné. Elle lui fouetta la fesse gauche.
« -Maî..Maîtresse.. » avant qu'il ai pu achever sa phrase elle poursuivit
« - Tu as raison, je préfère moi aussi la ceinture à clous, ça fait de plus jolies plaies »
Il regretta immédiatement sa protestation, elle prit la ceinture à clous derrière elle, et le frappa de main de maître. Elle se pressa derrière lui, qui était à genoux sur le sol froid et pressa ses ongles renforcés de fer sur ses tétons, qui saignèrent légèrement.
« -Je n'ai pas l'impression que ça avance beaucoup voyons ça. »
Elle se pencha au dessus de l'homme aux cheveux d'ébène, dont les yeux marrons crépitaient d'un mélange de peur et de plaisir. Elle saisit brusquement un objet aiguisé, qu'il n'avait pas remarqué en entrant et le plaça devant sa poitrine, de l'autre côté du cœur. Il tressaillit, elle connaissait sa nature de métamorphe et sa capacité de régénération.
« - Je te l'avais demandé avec trois crans la lame, tu n'as rien dans la tête.
Non madame, vous avez raison madame mais je fais de mon mieux..
De ton mieux ? Il me semblait que ta vie dépendait de cette commande..., elle soupira, dommage... »
Elle enfonça le pieu sans aucune hésitation, du sang gicla sur le plan de travail. Il savait qu'il n'en mourrait pas sauf si elle retirait le pieu sans couvrir la blessure, il cracha du sang, c'était affreusement douloureux et sa respiration serait presque impossible pendant plusieurs minutes.
Elle se mit à chanter doucement «  You will die darling baby, cause you're not perfect to me »
Elle poussa l'établi de façon à pouvoir tourner autour de sa proie, ses talons résonnant comme le glas. Le regard du métamorphe se fit suppliant.
« - Ttt..., elle fit non de la tête, accablée, Minou minou calme toi, tu es un vilain petit chat et toi comme moi savons que si je retire ce pieu, tu meure, tu ne voudrais donc pas te montrer désobéissant...c'est bien tu as compris » acheva-t-elle pendant qu'il s'arquait avec difficulté, écartant les jambes, les yeux dégoulinants de larmes.

Elle entreprit son viol comme une danse, tournant autour de lui se frottant à sa peau meurtrie, caressant et léchant minutieusement chaque partie de son corps. Elle avait tendu ses bras au-dessus de lui au maximum, et bloqué les cordes retenant ses membres attachées solidement à une lourde chaîne, ses épaules en étaient presque retournées, il pouvait à peine bouger. Elle s'abreuva du sang autour de la plaie causée par le pieu, d'à peine plus d'un centimètre, la peau commençait déjà à régénérer et sous les cris de sa victime elle suça plus fort le sang à cet endroit pour mieux rouvrir la plaie. Ses ongles surmontés de petites pointes de fer, effleurèrent la peau jusqu'au nombril, puis elle fut ravie de constater que tétanisé par la peur, le félin était encore plus délicieux, son membre rigide et prêt à l'emploi.
« -Tiens tiens, je ne te connaissais pas cette faculté...intéressant... »
Elle empoigna le membre et poussa doucement la fragile peau vers le bas, passa quelques coups de langue et mordilla le bout, dont un peu de liquide s'échappa pour atterir sur sa langue, elle jubila.

Lui se retenait de hurler, il savait que le pire était à venir et qu'il aurait un rôle à jouer pour sauver sa peau, le collier lui meurtrissait toujours le cou, de sorte que des gouttes tombaient régulièrement au sol.
Alors qu'il se concentrait pour ne pas faiblir, il sentit une chaleur s'introduire en lui, la dame jouait de sa langue, il se concentra sur cette sensation étrange et délicieuse...il pleura de plaisir et de rage lorsqu'elle se retira, son esprit était entrain de flancher.
« -Pas si vite mon minou, c'est trop simple. »
Elle posa brusquement un pied sur son dos, le meurtrissant de son talon aiguille. Soudain il sentit quelque chose de froid autour de l'anus, puis pénétrer à l'intérieur, ce qui fut suivi de la brusque entrée d'un objet qui lui sembla énorme.
Le viol commençait. Elle fit un bref aller-retour non moins douloureux, il comprit que l'objet était recouvert de microscopiques clous recourbés vers l'arrière. Sa nature lui permettrait d'y survivre sans lésions mais cela serait douloureux.
« -Comme tu peux le voir, c'est agréable mais très douloureux de t'ouvrir à moi.
Mais tu n'as qu'un choix possible, jusqu'à ce que j'achève mon acte tu devra me répéter que c'est bon, et sans t'arrêter, suis-je claire ? » annonça-t-elle tirant légèrement sur le pieu d'argent.
Il articula avec difficulté, « Oui maîtresse. »

Elle commença sa danse en lui, claquant parfois ses fesses et fermant les yeux pour encourager son mouvement. Son soumis ne faillissait pas, crachant avec difficulté « C'est bon, maîtresse, c'est.. ! Bon ! » La blessure se refermait doucement, enfermant le pieu dans sa chair, l'essentiel de sa douleur se trouvait maintenant en lui. S'il cessait de hurler, elle allait plus fort, blessant l'intérieur. Elle jubilait en voyant la verge gonfler sous ses coups se se pressa plus fort contre lui, secouant les bourses pleines. Il ne faillissait toujours pas, elle s'arrêta et se retira.

Une heure plus tard, roué de coups de ceinture et les tétons en sang, il se retrouvait à quatre pattes au-dessus d'elle, ses quatres membres immobilisés par des anneaux de métal et des chaînes, seule la dame pouvait bouger.
« - Quand tu m'auras baisé, et que tu aura joui, je te réserve une surprise digne de ce nom je suis sûre que tu l'appréciera, on s'amuse bien non ? » Elle le regardait plein d'entrain, il détourna le regard, et elle le rammena d'une pression de la main expressément vers elle.
« -Baise moi, et tu seras libre. »
Son membre était dur comme la pierre, pourquoi fallait-il que son corps apprécie d'avoir peur ?
Elle le griffa pour le pousser contre elle, le forcer à s'introduire en elle et elle l'épousa de ses hanches de sorte qu'il ne puisse s'enfuir.
Elle savourait ce moment comme un des plus beaux de sa vie et le regardait pleurer pendant qu'elle prenait son pied, elle mordit un de ses tétons meurtis jusqu'à ce qu'il hurle de rage et de douleur et qu'il en oublie tout le reste. Les seins gonflés et dansant sous les coups du félin, elle jouissait doucement par vagues alors que les va-et-vient se faisaient de plus en plus frénétiques. Elle l'observa et se rappela tout ce qu'elle avait connu de lui...elle hésita...si peu.
Le lait pur jaillit contre elle, en elle dans un ultime cri particulièrement sauvage.

Pendant un instant le temps se figea, elle coupa la corde et eu tout juste le temps de reculer, les jambes dégoulinantes de sperme repliées contre elle, elle reçut le sang en pleine figure quand la guillotine buta contre le sol, la coupure était nette, juste en dessous de la poitrine.
Elle jouit, couverte de deux des fluides les plus sacrés à ses yeux.

 

ŠLE CERCLE BDSM 2011