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Elle sentait la peur de sa proie la
transcender, sa cage thoracique se soulever de plus en plus vite.
Les chaînes en argent qui tenaient ses quatres membres s'agitaient
sous les spasmes. Le précieux fluide écarlate coulait de
chaque côté de son cou, les clous à l'intérieur
du collier s'enfonçant un peu plus à chaque mouvement trop
brusque.
« - Ecoute moi bien le félin,
tu es là pour une très bonne raison, qui se trouve être
mon bon plaisir, je suis sûre qu'on s'est compris. »
Il hocha la tête, il ne voyait
rien à cause d'une bande de latex épousant la forme de ses
yeux, et qui plus est ne pouvait parler car un baillon de cuir lui serrait
la langue et la mâchoire, laissant tout juste passer des hurlements
étouffés et de la bave.
« - Hm, tu m'amuse tu te
fais mal tout seul en t'agitant comme ça, seulement premièrement
tu enfreins mes ordres et deuxièmement laisse moi t'expliquer à
quoi on va jouer avant de paniquer, non mais. » Elle prit un
air nonchalant, se regardant dans un miroir elle ajusta son serre taille
pourpre sous ses seins nus.
« - Tu es artisan n'est-ce pas ?, il hocha la tête
une nouvelle fois désespérément.
Tu vas donc me fabriquer une pièce unique, évidemment je
la testerai sur toi cela me paraît équitable que tu sois
le premier à bénéficier de tes efforts. »
Elle parlait sur un ton totalement naturel, qui ne manquait pas de destabiliser.
Pour l'occasion elle avait ammenagé
un atelier dans la cave, éclairée par une petite lucarne.
Le fouet claquait. Elle le faisait travailler les bras et les mains chacun
retenus par une corde, passée dans plusieurs anneaux au plafond,
dont elle avait attaché l'autre bout à ses propres poignets.
Il avait de nouveau la bouche libre et ce n'était pas bon signe,
se dit-il, ses mains tremblant au dessus de la table de bois et des patrons
qu'elle avait dessiné. Elle lui fouetta la fesse gauche.
« -Maî..Maîtresse.. » avant qu'il ai
pu achever sa phrase elle poursuivit
« - Tu as raison, je préfère moi aussi la ceinture
à clous, ça fait de plus jolies plaies »
Il regretta immédiatement sa protestation, elle prit la ceinture
à clous derrière elle, et le frappa de main de maître.
Elle se pressa derrière lui, qui était à genoux sur
le sol froid et pressa ses ongles renforcés de fer sur ses tétons,
qui saignèrent légèrement.
« -Je n'ai pas l'impression que ça avance beaucoup voyons
ça. »
Elle se pencha au dessus de l'homme aux cheveux d'ébène,
dont les yeux marrons crépitaient d'un mélange de peur et
de plaisir. Elle saisit brusquement un objet aiguisé, qu'il n'avait
pas remarqué en entrant et le plaça devant sa poitrine,
de l'autre côté du cur. Il tressaillit, elle connaissait
sa nature de métamorphe et sa capacité de régénération.
« - Je te l'avais demandé avec trois crans la lame,
tu n'as rien dans la tête.
Non madame, vous avez raison madame mais je fais de mon mieux..
De ton mieux ? Il me semblait que ta vie dépendait de cette
commande..., elle soupira, dommage... »
Elle enfonça le pieu sans aucune hésitation, du sang gicla
sur le plan de travail. Il savait qu'il n'en mourrait pas sauf si elle
retirait le pieu sans couvrir la blessure, il cracha du sang, c'était
affreusement douloureux et sa respiration serait presque impossible pendant
plusieurs minutes.
Elle se mit à chanter doucement « You will die darling
baby, cause you're not perfect to me »
Elle poussa l'établi de façon à pouvoir tourner autour
de sa proie, ses talons résonnant comme le glas. Le regard du métamorphe
se fit suppliant.
« - Ttt..., elle fit non de la tête, accablée,
Minou minou calme toi, tu es un vilain petit chat et toi comme moi savons
que si je retire ce pieu, tu meure, tu ne voudrais donc pas te montrer
désobéissant...c'est bien tu as compris » acheva-t-elle
pendant qu'il s'arquait avec difficulté, écartant les jambes,
les yeux dégoulinants de larmes.
Elle entreprit son viol comme une danse,
tournant autour de lui se frottant à sa peau meurtrie, caressant
et léchant minutieusement chaque partie de son corps. Elle avait
tendu ses bras au-dessus de lui au maximum, et bloqué les cordes
retenant ses membres attachées solidement à une lourde chaîne,
ses épaules en étaient presque retournées, il pouvait
à peine bouger. Elle s'abreuva du sang autour de la plaie causée
par le pieu, d'à peine plus d'un centimètre, la peau commençait
déjà à régénérer et sous les
cris de sa victime elle suça plus fort le sang à cet endroit
pour mieux rouvrir la plaie. Ses ongles surmontés de petites pointes
de fer, effleurèrent la peau jusqu'au nombril, puis elle fut ravie
de constater que tétanisé par la peur, le félin était
encore plus délicieux, son membre rigide et prêt à
l'emploi.
« -Tiens tiens, je ne te connaissais pas cette faculté...intéressant... »
Elle empoigna le membre et poussa doucement la fragile peau vers le bas,
passa quelques coups de langue et mordilla le bout, dont un peu de liquide
s'échappa pour atterir sur sa langue, elle jubila.
Lui se retenait de hurler, il savait
que le pire était à venir et qu'il aurait un rôle
à jouer pour sauver sa peau, le collier lui meurtrissait toujours
le cou, de sorte que des gouttes tombaient régulièrement
au sol.
Alors qu'il se concentrait pour ne pas faiblir, il sentit une chaleur
s'introduire en lui, la dame jouait de sa langue, il se concentra sur
cette sensation étrange et délicieuse...il pleura de plaisir
et de rage lorsqu'elle se retira, son esprit était entrain de flancher.
« -Pas si vite mon minou, c'est trop simple. »
Elle posa brusquement un pied sur son dos, le meurtrissant de son talon
aiguille. Soudain il sentit quelque chose de froid autour de l'anus, puis
pénétrer à l'intérieur, ce qui fut suivi de
la brusque entrée d'un objet qui lui sembla énorme.
Le viol commençait. Elle fit un bref aller-retour non moins douloureux,
il comprit que l'objet était recouvert de microscopiques clous
recourbés vers l'arrière. Sa nature lui permettrait d'y
survivre sans lésions mais cela serait douloureux.
« -Comme tu peux le voir, c'est agréable mais très
douloureux de t'ouvrir à moi.
Mais tu n'as qu'un choix possible, jusqu'à ce que j'achève
mon acte tu devra me répéter que c'est bon, et sans t'arrêter,
suis-je claire ? » annonça-t-elle tirant légèrement
sur le pieu d'argent.
Il articula avec difficulté, « Oui maîtresse. »
Elle commença sa danse en lui,
claquant parfois ses fesses et fermant les yeux pour encourager son mouvement.
Son soumis ne faillissait pas, crachant avec difficulté « C'est
bon, maîtresse, c'est.. ! Bon ! » La blessure
se refermait doucement, enfermant le pieu dans sa chair, l'essentiel de
sa douleur se trouvait maintenant en lui. S'il cessait de hurler, elle
allait plus fort, blessant l'intérieur. Elle jubilait en voyant
la verge gonfler sous ses coups se se pressa plus fort contre lui, secouant
les bourses pleines. Il ne faillissait toujours pas, elle s'arrêta
et se retira.
Une heure plus tard, roué de
coups de ceinture et les tétons en sang, il se retrouvait à
quatre pattes au-dessus d'elle, ses quatres membres immobilisés
par des anneaux de métal et des chaînes, seule la dame pouvait
bouger.
« - Quand tu m'auras baisé, et que tu aura joui, je
te réserve une surprise digne de ce nom je suis sûre que
tu l'appréciera, on s'amuse bien non ? » Elle le
regardait plein d'entrain, il détourna le regard, et elle le rammena
d'une pression de la main expressément vers elle.
« -Baise moi, et tu seras libre. »
Son membre était dur comme la pierre, pourquoi fallait-il que son
corps apprécie d'avoir peur ?
Elle le griffa pour le pousser contre elle, le forcer à s'introduire
en elle et elle l'épousa de ses hanches de sorte qu'il ne puisse
s'enfuir.
Elle savourait ce moment comme un des plus beaux de sa vie et le regardait
pleurer pendant qu'elle prenait son pied, elle mordit un de ses tétons
meurtis jusqu'à ce qu'il hurle de rage et de douleur et qu'il en
oublie tout le reste. Les seins gonflés et dansant sous les coups
du félin, elle jouissait doucement par vagues alors que les va-et-vient
se faisaient de plus en plus frénétiques. Elle l'observa
et se rappela tout ce qu'elle avait connu de lui...elle hésita...si
peu.
Le lait pur jaillit contre elle, en elle dans un ultime cri particulièrement
sauvage.
Pendant un instant le temps se figea,
elle coupa la corde et eu tout juste le temps de reculer, les jambes dégoulinantes
de sperme repliées contre elle, elle reçut le sang en pleine
figure quand la guillotine buta contre le sol, la coupure était
nette, juste en dessous de la poitrine.
Elle jouit, couverte de deux des fluides les plus sacrés à
ses yeux.
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