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Histoires Des Invitées

Carole Et Monsieur

Cartoon

LE DRESSAGE:

 

Le Trench

Un jour d'automne, j'ai trouvé dans ma boite aux lettres deux avis de colis. Je me doutais de la provenance de cet envoi tout en m'interrogeant sur la nature de la « surprise » prévisible . Je me suis donc rendue à l'agence Chronopost pour y retirer une boite de la taille d'une boites de chaussures et une grosse enveloppe souple.

De retour dans ma chambre d'étudiante, j'ai hésité, puis ai ouvert l'enveloppe. Elle contenait un trench coat, beige come il se doit, assez court mais bien coupé, à ma taille exacte bien entendu.

La boite contenait, sans surprise, une jolie paire d'escarpins aux talons pas trop hauts, parfaitement assortie. Mais elle contenait aussi une enveloppe que j'ai un peu hésité à ouvrir. Cette enveloppe contenait, comment dire ? Les instructions de Monsieur pour le bon usage du Trench : Carole, demain, tu mets ce trench coat pour aller en cours. Tu ne mets que lui. Tu me ramèneras un joli reportage photographique. Merci. J'ai regardé avec d'autres yeux ce vêtement innocent qui devenait le complice involontaire d'une infamie.

J'ai passé une nuit difficile, j'ai maintes fois pensé à tout envoyer au diable, et au matin, j'ai pris une nouvelle douche, je me suis séchée et j'ai enfilé trench coat et chaussures pour aller en cours, nue jusqu'à mi cuisse, le sexe libre, les seins sans cesse agacés par la doublure un peu rêche, et, de plus et surtout, troublée par une humidité et un très léger parfum que je ne connaissait que trop et qui ne m'ont pas quitté de la journée. Cette journée, extérieurement, s'est passée très naturellement. Tout au plus quelques copains m'ont ils lorgnée de manière un peu plus appuyée, tout au plus quelques copines se sont elles étonnées de me voir rester engoncée dans mon trench durant les cours, mais bon, on a le droit d'avoir froid. Le drame était intérieur. Il me semblait que ce vêtement était transparent, je me suis sentie nue comme jamais je ne l'avais été. Monsieur m'a plus tard conté cette légende scandinave ou une déesse, pour délivrer son amoureux, doit, entre autres, se présenter « nue et cependant habillée ». Moins gâtée que moi, mais plus inventive, come il sied à une déesse, elle s'enveloppe d'un filet de pécheur et de ses longs cheveux.

Le soir, sur mon ordinateur, j'ai montré mes photographies à Monsieur. Je m'étais donné beaucoup de mal, j'avais pris des risques, j'étais assez satisfaite du résultat : Moi dans un amphithéâtre, une photographie prise de biais, laissant deviner la pointe d'un sein sous un vêtement entrouvert. Moi dans une salle de cours, assise sur une chaise de l'éducation nationale , les cuisses un peu ouvertes, le sexe visible ; Moi, dans un atelier de dessin, courbée sur un tabouret, le trench troussé et le cul tendu, semblant attendre le fouet. Moi à la cafet, léchant amoureusement le dos d'une cuiller. Moi enfin, dans le jardin, lovée contre un olivier, le trench ouvert dévoilant ma nudité à l'objectif...

Je m'étais donné beaucoup de mal, j'avais pris des risques mais Monsieur n'a fait qu'un seul commentaire : Cet olivier est mal tenu. Regarde les surjets à sa base. Tu vas m'en couper une demi douzaine, bien rectilignes, entre 80 centimètres et 1 mètre de long, voilà 20 euros pour t'acheter un sécateur. N'étant pas totalement naïve, j'ai tout de suite compris la suite à venir, en partie seulement.

Le lendemain soir, je présentais ma récolte à Monsieur et, nue, genoux ouverts, j'entreprenais d'ôter les feuilles, de couper les tiges jusqu'à un diamètre d'environ 5 mm, puis, sur ses conseils, de les lier ensemble sur les trente premiers centimètres, avec un ruban cadeau d'un centimètre et demi de large et du plus beau rouge, le tout terminé par une jolie ganse.

Ceci fait, je tendais ma réalisation, mettais mon bâillon et mon bandeau, croisais mes main derrière ma nuque et serrais les dents.

Monsieur m'a fouettée de longues minutes, les fesses, le dos, l'arrière des cuisses, puis devant, des cuisses au ventre, pas les seins, heureusement. et m'a laissée en pleurs, hoquetante. Lorsqu'il a ôté bandeau et bâillon, je suis cependant tombée à genoux, pour baiser le dos de sa main avant d'ouvrir son pantalon pour le remercier de manière plus aboutie

Et c'est la bouche et la gorge emplies de son membre que je l'ai entendu me déclarer que j'avais eu ( moi?) une superbe idée et que désormais, si j'avais une mauvaise note, je devrais la lui présenter en même temps qu'une verge fraichement coupée. D'ici là, je devrais conserver ma verge sur mon petit bureau d'étudiante, comme un avertissement.

Dans les mois qui ont suivi, je suis devenue beaucoup moins sociable. Les garçons ont été bannis de ma chambre et je n'ai que rarement ouvert à des copinés. Les rares qui ont pu entrer n'ont pu manquer de remarquer cet objet incongru et, si elles m'interrogeaient à son sujet, elles recevaient invariablement la même et consternante réponse : « C'est une verge, mon amant me fouette avec ». La plupart n'ont pas insisté. D'autres ont crié au scandale au nom de leur vision du féminisme. Je me crois féministe mais passons. Certaines, très peu, sont devenues écarlates. L'une m'a demandé comment en confectionner une et, après ma démonstration, s'est enfuie avec notre création commune. Le lendemain, en cours, elle a détourné le regard et elle ne m'a plus jamais adressé la parole.

Pour moi, plus jamais je n'ai pu passer à nouveau sans rougir devant cet arbre innocent.

Monsieur s'était d'ailleurs très professionnellement investi dans mes résultat scolaires, avec une rigueur n'a pas laissé de m'étonner.

J'ai au demeurant eu le plaisir d'apprendre que dans l'ancienne Russie, des serfs pouvaient être peintres ou architectes, ou même esclaves sexuelles, seul emploi dont je me doutais déjà.

Inutile de vous dire que, aidée et conseillée par une véritable encyclopédie vivante, nourrie de visites dans les musées et les capitales européennes, cruellement rappelée à l'ordre à la moindre défaillance, j'ai vécu ma scolarité sur un nuage.

La conjonction de mes efforts, des siens et peut être d'une réelle prédisposition m'a conduite sans difficulté à mon diplôme d'architecte. Après mon diplôme, Il a ensuite suffi à Monsieur de me présenter quelques unes de ses connaissances professionnelles pour que j'entame une carrière que j'espère brillante.

Je conserve comme un talisman ma dernière verge d'étudiante, maintenant sèche, mais remplacée depuis par d'autres instruments plus douloureux encore

 

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