Histoires Des Invitées
Carole Et Monsieur
Cartoon
LE DRESSAGE:
Ne plus jouir
Une esclave a parfois des pensées qui dépassent, même les attentes de son
maitre. Un soir que, comblée, je m'assoupissait entre les bras de Monsieur,
j'ai pensé que je ne lui donnais pas tout de moi, que la jouissance que je
tirais, même de ses sévices, lors qu'ils aboutissaient à un orgasme, me
laissait assouvie, repue, et donc moins réceptive, moins désireuse de le
servir, en un sens moins soumise. Je me suis donc résolue à aborder la
question avec lui.
Un soir alors que, comblée, je me blottissais contre lui, j'ai enfin osé
aborder la question. Monsieur, je vous appartiens, vous m'avez même
marquée, et lorsque vos me prenez, j'en jouis C'est merveilleux, mais j'en
sors apaisée, moins réceptive, moins chaude en quelque sorte. C'est
dommage, je suis moins disponible pour vous. Monsieur a immédiatement
compris. J'espère qu'il a été surpris, mais il a tout de suite compris. Tu
es en train de me dire que tu souhaites renoncer à jouir ? C'est cela
Monsieur, je ne souhaite pas renoncer au désir, au contraire, mais je crois
qu'une perpétuelle frustration me rendrait plus confortable pour vous,
C'est très bien, je te remercie de ce cadeau, mais tu ne pourras sans cesse
être fidèle à ta promesse, dans ce cas, ou penses tu que je devrai te punir
? Monsieur avait accepté ma proposition. Et il m'avait demandé, non pas
s'il devrait me punir, ce qui allait de soi, mais ou ? J'ai immédiatement
trouvé la réponse approprié : punissez moi au sexe Monsieur. C'est aussi ce
que je pensais. Et je me suis endormie blottie contre lui. Une nouvelle
habitude s'est installée. Monsieur continuait à utiliser ma bouche et mon
cul, mon sexe moins encore qu'auparavant et, d'un jour sur l'autre la
frustration devenait plus dévorante. En plein après midi, penchée sur un
dessin, ou en pleine réunion, je me voyais à genoux, en train d'arrondir
mes lèvres ou d'offrir mes reins, je devenais écarlate et mon sexe devenait
humide, mais je résistais et n'étais pas punie, pour cela tout au moins.
Et puis un soir, j'ai senti que Monsieur avait une idée. Il m'a préparé
notre repas comme à l'accoutumée. Il avait assez rapidement admis que, si
je pouvais me montrer une esclave sexuelle satisfaisante, si je pouvais
participer à l'entretien de la maison, il était préférable de renoncer à me
voir cuisiner autre chose que des nouilles, à l’eau, sans beurre. Toujours
est il que, pour ce qui a suivi, je me souviendrai toujours du rizotto aux
asperges et au parmesan que j'ai dégusté ce soir là, comme du petit chablis
que Monsieur faisait glisser dans ma gorge. Mais passons.
Il m'a ensuite, sans transition aucune, expédiée l'attendre dans sa
chambre, ce qui signifiait que, entièrement nue, je devais m'agenouiller,
les cuisses ouvertes, les mains croisées dans ma nuque et les yeux baissés.
Il m'a suivie peu après, porteur d'un court martinet de cuir tressé, que
j'ai tout de suite qualifié intérieurement de « fouet de voyage », d'un
petit pot de verre, d'un pinceau de calligraphe et d'un gode. Mais ni un
godemichet ni un vibro-masseur, non, un « gode », c'est à dire une ignoble
représentation de phallus, en caoutchouc rose et violet, la quintessence de
la vulgarité.
Il a disposé tous ces objets devant moi à la manière d'une obscène nature
morte.
Monsieur m'a demandé d'ouvrir le pot qui a dégagé une forte odeur de
camphre. Il m'a ensuite enjoint de prendre le pinceau et de me peindre les
aréoles et les pointes des seins. L'application de cette mixture a
immédiatement produit une sensation de brulure et l'érection instantanée de
mes pointes, tandis que la brulure se transformait en une douce chaleur.
J'attendais déjà le pire, lequel n'a pas tardé à survenir.
Maintenant, tu vas largement tremper ton pinceau, ouvrir ton sexe et
l'imprégner. Pense à bien décalotter ton clitoris. J'appréhendais déjà la
brulure. Mais rien ne m'avait préparée à celle ci, lorsqu'elle est
survenue. Pourtant, le sexe en feu, les larmes aux yeux, j'ai refermé le
pot, reposé le pinceau et repris ma position soumise, attendant la suite.
Après m'avoir regardé me tortiller involontairement durant peut être cinq
minutes, et alors que la brulure s'estompait pour faire place à la même
sensation de chaleur et à une excitation irrépressible, Monsieur m'a
commandé de caresser et pincer mes seins.
L'ordre suivant a été de saisir cette obscène et ridicule caricature de
phallus et d'avoir à lui pratiquer une fellation attentionnée, spectacle
qui semble avoir été beaucoup apprécié. Ensuite cela a été : petite salope,
tournes la molette au bas du sexe, tu as voir, il est vivant. En effet,
l'ignoble objet, comme saisi d'une vie propre, s'est mis à, non seulement
trembler, mais aussi à tourner sur lui même. Empales toi et assied toi sur
tes talons pour qu'il reste bien enfoncé !
Je commençais à ne plus pouvoir me retenir de gémir. Alors, Monsieur m'a
dit : sors ton amant de ton sexe et remercie le. J'ai gouté à ma propre
jouissance. Puis et surtout : maintenant, découvres ton clitoris, que ton
amant et lui fassent connaissance.
Une jouissance foudroyante, ignoble, s'est emparée de moi, me laissant
toujours à genoux mais effondrée sur moi même.
Lorsque j'ai relevé les yeux sur Monsieur, il me regardait, goguenard.
Carole, que viens tu de faire ?
Je viens de jouir Monsieur. Et alors ? Je dois etre punie Monsieur. Et
comment ? Je dois être fouettée au sexe, Monsieur.
Tu n'as pas oublié. Apportes moi ton fouet puis allonges toi sur mon lit.
En le touchant, j'ai réalisé que ce fouet était entièrement composé de
lanières tressées, tout à fait souple, un vrai « fouet de voyage » en
effet. Monsieur s'est déshabillé et nu lui même, s'est installé à
califourchon sur mes bras, son sexe sur mon cou, mon visage enfoui entre
ses fesses.
Caroles, relèves tes genoux, ouvres toi et comptes. Tu peux serrer les
cuisses à condition de les rouvrir aussitôt.. Je le savais déjà,
l'obligation de compter est un raffinement, Elle interdit de s'abandonner à
la douleur et oblige à rester consciente. Entre deux hurlements, j'ai
compté jusqu'à dix et chaque fois, comme une bonne esclave, j'ai relevé mes
genoux et rouvert mes jambes.
Puis Monsieur s'est relevé, déjà à demi érigé et m'a demandé de le
remercier. J'ai donc ravalé mes larmes, me suis agenouillée, j'ai baisé le
dos de sa main, l'ai remercié de m'avoir punie comme je le méritais de ma
désobéissance et j'ai entrepris de le satisfaire, de tout mon art et de
tout mon amour, persuadée que ce drame se renouvellerait et épouvantée du «
maquillage » qui laissait, encore à cet instant, mon sexe dévasté mais
brulant de désir. Je n'ai pu que le lendemain me rincer à l'eau fraiche et
ma nuit a été agitée.
Depuis, chaque punition débutait par le rituel du pinceau, et j'attendais
puis subissais le fouet, les seins et le sexe brulants de désir.
|