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Chez Noémie
Noémie rentra enfin, combien
de temps s'était-il écoulé depuis son départ,
plusieurs heures c'était sur, j'étais enquilosé,
ma position bras tendus et écartés verticalement devenait
inconfortable. Quant à France, elle ne pouvait bouger, et devait
trouver le temps long. Noémie était joyeuse, jeta son manteau
sur un fauteuil et entreprit d'enlever son tailleur, apparaissant bottée
en body et collant, elle était très excitante. Sans bruit,
elle s'approcha de moi, retroussant ma robe, elle concentra ses efforts
sur mon ventre, cela l'amusait de m'exciter et en quelques secondes, une
forte érection récompensa ses efforts. Dans la continuité,
elle se baissa et engloutit mon sexe, elle atteignit son but en quelques
secondes. Se relevant ensuite, elle fit comme si de rien n'était
et dit à voix haute
- Je vais vous libérer car il était plus de vingt heures
et que nous devions quand même rentrer.
J'étais quant à moi resté attaché près
de neuf heures d'affilé.
Elle commença par détacher
France, sans toutefois lui enlever le cadenas qui fermait sa cagoule,
la conduisit d'urgence aux toilettes, et la ramena quelques instants plus
tard. Elle entreprit de l'habiller sommairement, lui fit enfiler un collant
opaque noir et un gros pull à col roulé rouge, puis mettre
des ballerines noires. La laissant ainsi, elle partit dans l'entrée
et revint portant des gants de ménage et un rouleau d'adhésif
large. Lui mettant les gants, elle fit trois tours d'adhésif autour
de chaque poignet empêchant de les enlever sans ciseau ou couteau
approprié.
Satisfaite, elle lui enleva enfin la
cagoule et je constatais que cette dernière était équipée
d'un petit bâillon gode incorporé, le supplice pour France
avait été total. Elle réagit peu en se voyant ainsi
parée, la fatigue se faisait sentir.
Elle abandonna France pour me libérer à mon tour. Tout d'abord,
elle enleva mon mors, ce qui me permit de faire quelques mouvements avec
la mâchoire, mais aussitôt après, prenant la cagoule
que portait France, elle me la mit sur la tête et consciencieusement
la ferma, ce qui me bâillonna et me replongea dans le noir. Je ne
savais plus ce qui se passait. Le cadenas du collier fermé, elle
entreprit de me détacher et me fit sortir du placard. J'entendis
un bruit de chaîne et sentis qu'elle entourait ma taille l'attachant
avec un cadenas. Elle me tira et je sentis la chaîne se tendre,
puis un autre clic d'un cadenas qui se fermait. Pour que je comprenne,
elle dit qu'elle m'avait relié à France par la taille et
que nous disposions de quarante centimètres de liberté l'un
vis à vis de l'autre.
Noémie expliqua alors que nous n'étions pas totalement libres,
d'abord, mes vêtements étaient toujours chez Martine, ceux
de France étaient déjà dans le coffre de la voiture,
quant aux clés des cadenas qui nous reliaient, elles étaient
aussi chez Martine ! Donc pas le choix, nous devions revenir chez elle
Bâillonné, je ne puis rien dire, quant à France, elle
était furieuse, mais que faire ? La nuit était tombée,
Noémie enfila son manteau, nous tirant par la chaîne, elle
nous fit traverser le jardin, ouvrit la porte coté passager, fit
monter France, puis moi. Je sentis qu'elle me mettait la ceinture, et
rapprochant mes poignets, elle relia les deux bracelets par un cadenas
qu'elle ferma, puis vinrent le tour de mes chevilles qui eurent droit
au même traitement. Un bout de corde finalisa le tout en attachant
mes genoux entre eux.
Enfin elle tendit les clés de la voiture à France en lui
disant qu'elle espérait que la police ne nous arrêterait
pas car nous aurions du mal à expliquer notre situation. Il ne
nous restait plus qu'à retourner chez Martine, parcours d'une quarantaine
de kilomètres. France réalisant alors que j'étais
à nouveau attaché et lié à elle, elle dit
à Noémie
- Comment vais-je faire chez Martine pour descendre de la voiture ?
T'inquiètes pas répondit-elle, tu n'auras qu'à klaxonner,
de toute façon je la préviens de votre arrivée. C'est
ainsi que nous entreprîmes le voyage retour.
Cela prit près de trois quarts
d'heure, France s'évertuant à conduire en respectant le
code de la route et prenant parfois une petite route plutôt que
la nationale. Enfin nous arrivâmes chez Martine. Elle répondit
de suite au coup de klaxon et ne put s'empêcher de rire en nous
voyant ainsi. Elle avait les clés des cadenas de la chaîne
et les défit aussitôt. France libérée, elle
la fit rentrer dans la maison, le froid se faisant sentir, puis vint s'intéresser
à moi, essayant les clés, elle ne put ouvrir les cadenas,
surprise, elle dit :
- mais qu'a fait Noémie, ou sont les clés ?
Ne trouvant pas la solution, elle décida de rentrer la voiture
au garage pour me mettre à l'abri et ensuite repartit à
la maison pour téléphoner afin d'avoir la solution.
Ce ne fut que dix minutes plus tard qu'elle put enlever les cadenas, leurs
clés étant au fond d'un sac plastique dans le coffre. Dernière
espièglerie de Noémie de la soirée. Martine me fit
entrer dans la maison, me complimenta pour ma tenue et me libéra
de la cagoule. Nous retrouvions notre liberté ce dimanche soir,
il était près de vingt deux heures. Rapidement rhabillés,
France et moi reprîmes la route pour rentrer, je proposai à
France de rester chez moi ce soir, puisqu'elle ne travaillait pas avant
vingt heures le lundi, ce qu'elle accepta rapidement. Au cours du trajet,
elle m'avoua que ce week-end n'était pas le fruit du hasard, elle
avait minutieusement préparé ce piège avec Martine.
Se rappelant qu'un jour nous avions parlé de fantasmes, il lui
avait semblé que je n'étais pas insensible à cela,
quant à elle, elle adorait le bondage et pratiquait régulièrement
le self bondage chez elle. Je lui dis que j'avais adoré, même
si j'avais trouvé le temps long ainsi attaché. Me travestir
était aussi une expérience que je n'avais jamais osée.
Puisque ce goût nous était commun, elle me proposa, vu notre
entrain de recommencer ces expériences
Chapitre
3
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