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CHAPITRE 13: SURPRISE SUR PRISE.
Nous montions les paquets à
l'étage. Diane cacha ses emplettes sous son lit: elle ne voulait
pas que Denis, bouclé dans son bureau, ne se doute de quelque chose.
Elle s'enferma avec moi dans ma chambre et me fixa d'un air trouble:
- " Change-toi, maintenant. " J'étais déjà
en train de me démaquiller rapidement: les filles devaient m'attendre
depuis un moment, maintenant
Diane attendait en silence, d'un air
grave. Elle me rendit mon portefeuille comme je me mettais un dernier
coup de peigne, pour le principe, vu la longueur de ma crinière
de mâle
Elle m'attira sur le lit et s'assit
à côté de moi:
- " Luc, je suis très content de toi: tu m'as très
bien servie, au-delà de tout ce que j'aurais pu espérer.
Tu mérites une récompense. La récompense suprême
" Je fis d'un air timide et embarrassé:
- " La légion d'honneur, maîtresse? Non, vraiment, c'est
trop
" Elle sourit en me frappant la poitrine du revers de
la main, un peu agacée quand même que je lui brise ses effets:
- " Idiot
Le plus beau cadeau, pour un esclave, c'est la liberté:
je t'affranchis: Tu es libre. " Je restai sans voix. Je bredouillai
enfin:
- " Mais
Mais non, je ne veux pas! Pourquoi? Je ne vous plais
plus, maîtresse? " Elle sourit:
- " Ce n'est pas fini. Je fais de toi mon amant, mon étalon.
Tu pourras me prendre quand et comme tu le désires, autant de fois
que tu voudras. Je deviens ton jouet sexuel. " Je ne comprenais toujours
pas:
- " Mais je ne serais plus jamais votre esclave? Je n'aurais plus
le plaisir de vous servir? " Elle souriait toujours:
- " Non, c'est terminé. A présent, j'ai Alicia
Et j'ai bien envie de lui apprendre les bonnes manières, à
cette petite conne. Maintenant, cesse de m'appeler maîtresse. Ce
sera le dernier ordre que tu recevras de moi. "
Elle changea d'attitude et pris une
pose lascive en dégrafant son corsage. Elle fit jaillir sa poitrine
nue:
- " Maintenant, monsieur, il est temps que je vous donne du plaisir
" Elle ouvrit le pantalon que je venais de mettre -si j'avais su-
m'allongea sur le lit d'une pichenette et se jeta sur mon sexe. Elle l'avala
goulûment et me le caressait de ses seins. Je ne résistais
pas longtemps à son traitement et jouis rapidement dans sa bouche
en grognant et en maintenant sa tête. Je la laissai se retirer:
elle avait les joues gonflées et cherchait à attraper un
mouchoir sur ma table de toilette: je n'étais pas d'accord:
- " Donne-le-moi, plutôt! " je l'attirai sur moi et l'embrassai
à pleine bouche en lui caressant les seins: elle semblait adorer
ça
Je suis comme Carole, je n'aime pas gâcher.
Diane se releva:
- " Excuse-moi, mais j'ai certaines limitations. Je n'avale toujours
pas
" Je me rajustai rapidement. Il va falloir que je fasse
tomber ses tabous un par un:
- " C'est pas grave
Maintenant, désolé, mais
il faut que j'y aille. "
Je suis allé jusqu'au bureau de Denis: comme je l'entendais râler
en parlant tout seul derrière la porte, Diane, qui me suivait,
me fit signe de ne pas le déranger: il était en train de
mettre de l'ordre dans ses activités de la semaine
Elle me
suivit jusqu'au portail et me fit la bise: pas question de se rouler des
pelles dans la rue. Déjà que nos va-et-vient devaient attirer
l'attention dans le village
Ouissecasse vint m'accueillir à
la porte en ronronnant. Je le pris dans les bras et me mis en quête
de mon épouse. Je la trouvai sur le lit avec Mélanie, elles
regardaient " Dominique à la recherche des enfants perdus.
" Carole arrêta le magnétoscope et me gronda:
- " Putain, prends ton temps, surtout! Nous, on a que ça à
faire, de t'attendre! " Je restai impassible et fis d'un air totalement
sincère:
- " Je suis confus, ma chère, je suis allé faire des
emplettes avec Diane, et en rentrant, nous avons été pris
dans une tempête de neige
" Carole se calma et me fit
en souriant:
- " Ah bon, dans ce cas, si tu as une bonne excuse, je ne dis plus
rien... " Mélanie s'était levée et faisait le
tour du lit pour me saluer:
- " Ah, mais tu es là, Mélanie! Je ne t'avais pas vue,
derrière le lit! " Elle n'aimait pas que je la taquine au
sujet de sa taille. Elle avançait vers moi, un petit sourire agacé
aux lèvres. Elle était très jolie : l'amour l'avait
transfiguré, je lui en fis part:
- " Mais tu es belle comme un astre! " Mélanie se méfiait
-à juste titre- de mes compliments:
- " Ça m'étonne
En fait d'astre, je croyais plutôt
que tu me trouvais conne comme la lune
" Je la rassurai, avec
un grand sourire:
- " Ah! Mais ça n'empêche pas! Tu es belle comme une
étoile
" Elle attendait que le couperet tombe:
- " Laquelle? Le dragon? La petite ourse? " Je secouais la tête,
l'air condescendant:
- " Non, ça, ce sont des constellations
Je pensais plutôt
à une étoile
À une naine brune. " Mon
trait d'esprit tomba à plat, elle ne connaissait pas cet objet
céleste:
- " C'est quoi, ce truc? Ça existe, au moins? " Je pris
la patte de W pour souligner mon discours, lui faisant faire de grands
gestes éloquents. Lui, il s'en foutait:
- " Mais oui, bien sûr! C'est un résidu stellaire, une
vieille étoile qui
"
est en train de mourir. En
effet, ce n'était pas drôle. J'aurais dû rester à
" naine brune ". J'essayais de retomber sur mes pattes:
- "
qui est toute petite et très lourde, comme toi
" Elle faisait quand même la gueule. Pourtant j'avais fait
un effort
Je posais W, qui était décidément
un bien piètre orateur. Je la pris dans mes bras, lui fit la bise
et un gros câlin:
- " Pardonne-moi, tu es réellement très jolie. Je suis
vraiment trop con, par moment. " Elle me sourit en me tapotant la
joue:
- " Mais non, mais non, allons
Pas par moment, tout le temps!
" Elle m'avait bien mouché
Nous nous sommes tous mis
à rire. Je lui caressai la joue du plat de la main:
- " Tu as raison, je suis irritant. Tu sais, malgré toutes
les horreurs que je te débite, je t'aime bien. Et puis, je sais
tellement de choses sur toi
" Elle se raidit et désigna
Carole du pouce:
- " Je suppose qu'elle t'a raconté mes petites aventures?
" Je lui souris tendrement:
- " Oh, tu sais, Carole n'a jamais gardé un secret. Et de
toute façon, je ne te juge pas. En revanche, tu avais raison quand
tu disais que j'étais un petit trou du cul prétentieux
" Mélanie blêmit. Elle se souvenait vaguement d'avoir
dit ça, mais où, quand et à qui
- " Qui c'est qui t'a raconté ça? C'est Carole? "
- " Non, mais je le sais de source sûre. Je te dirai bientôt
de qui je le tiens. " Carole agita son index dans ma direction, en
s'adressant à son amie sur un ton véhément:
- " Tu vois ce que je te disais? Avec lui, on saura tout, mais tout
à l'heure, maintenant c'est trop tôt. Ça commence
à me casser les couilles! " Je ris doucement:
- " Je suis vraiment désolé de défigurer ton
anatomie, ma chérie... " Carole se calma aussitôt et
nous rappela l'ordre du jour d'un air attristé:
- " Dis, mon trésor, j'ai voulu regarder la cassette avec
Mélanie, mais on ne l'a pas trouvée... " Ma ruse avait
fonctionnée:
- " Normal, je l'ai cachée. Je ne voulais pas que vous commenciez
sans moi. Vous comprendrez après. " Carole ne s'énerva
pas, à ma plus grande surprise. Elle fit tout de même à
son amie, d'un air hautain:
- " Oui, môsieur a des petits secrets à tiroirs dont
lui seul a la clé. Grrr
" Elle faisait mine d'étrangler
mon double imaginaire. Lui, tant qu'elle veut. Elle m'avait déjà
fait tourner de l'il en me serrant le kiki, une fois
Je détournai
son attention:
- " Ce serait mieux de regarder tous sur le lit, plutôt que
dans le salon. Vire ta daube à rallonge du magnéto, je reviens.
"
J'allai chercher la cassette dissimulée
avec celles que j'avais faites de mes meilleures missions sur mon simulateur
de vol. J'étais sûr qu'elle ne mettrait jamais son nez dedans:
je lui avais déjà fait voir un quart d'heure de mes exploits
éblouissants, et elle s'était barrée en courant.
Chacun son truc. J'étais un peu vexé, quand même,
je dois bien l'avouer
Elles étaient déjà
retournées sur le lit en m'attendant quand je mis la cassette dans
le lecteur. Je me suis jeté entre elles pour me faire une petite
place: elles se tenaient assez serrées
Le film démarrait. Mélanie
masquait sa nervosité par des petits gloussements et des commentaires
à tout propos. Carole n'était pas en reste et lui faisait
la réplique. Mélanie a eu du mal à reconnaître
nos voisins: elle devait être loin de se douter qu'un tel lieu de
dépravation se trouvait si près
Elle avait apprécié
notre scène d'amour entre garçons, mais la conduite de Diane
l'a plutôt troublée:
- " Eh bien, comment elle te cause
Tu as trouvé ton
maître, on dirait. Enfin, plutôt ta maîtresse
" Elle fixait l'écran d'un il plein de désir.
Elle se voyait à la place de Diane:
- " Tu aimes beaucoup te faire rabaisser comme ça? Ho! Qu'est-ce
qu'elle fait sur toi? Putain, ça c'est dégueulasse! "
Je lui tapotai la main:
- " Mais non, c'est du chocolat. " Carole crut bon d'ajouter:
- " Truffé. "
Le film se terminait sur le tampon
et ma promesse. J'arrêtai la lecture et lançai le débat
du ciné-club:
- " Alors, Mélanie, tes impressions? "
- " Ouafff! C'est corsé! Carole m'en avait un peu parlé
et m'avait bien prévenue, mais c'est raide quand même. Vous
êtes de vrais petits cochons. "
- " Certes, certes
Mais qu'est ce que tu en penses? Tu es choquée?
"
- " Choquée, c'est sûr, disons que ça m'a fait
un choc. Mais j'ai beaucoup aimé, et ça m'a excité.
J'aimerais bien te faire tout ça, aussi. Ça fait si longtemps
que j'ai envie de te frapper
" Je la pris au mot. Je baissais
mon pantalon et me tournai pour lui présenter mes fesses:
- " Va-y. Défoule-toi, c'est de bon cur. " Elle
était un peu dépassée par les évènements.
Carole l'encouragea:
- " Vas-y, puisqu'il te le demande! Je t'ai dit que je te le prêtais,
tu peux faire tout ce dont tu as envie. Tu as ma bénédiction.
" Je m'insurgeai:
- " Epouse indigne! Tu m'as déjà vendu? " Elle
m'assena une claque magistrale sur les fesses qui m'arracha un cri:
- " Ta gueule!... Allez, Mel, fait mieux! " Elle se mit à
me frapper avec ses petites mains de poupée. Je ne sentais pas
grand-chose, comparé au coup de battoir de Carole
Elle se
déchaîna un instant, puis s'arrêta, épuisée.
Petite femme, petite forme
Je me tournai vers elle. Elle pouvait
voir mon sexe et l'effet qu'elles me faisaient toutes les deux:
- " Tes jolies petites mains ne me font pas grand mal, mais Carole
m'a racontée comment tu t'en servais, et où tu les mettais
Tu as justement deux culs dociles à portée de tes petits
doigts agiles
Deux d'un coup, ce serait bien
" Elle était
fortement troublée, mais déclina mon offre:
- " Ah, elle t'a raconté ça aussi
Non, t'es gentil,
mais je n'en suis pas spécialement fana. Et puis, je ne crois pas
que Corinne serait d'accord... Dis, tu devais pas nous donner la solution
de tes énigmes, après ça? " Je me rhabillai:
- " Patience! Après ça, promis. " Carole glissa
sa main dans mon pantalon avant que j'aie eu le temps de le refermer.
J'aime bien être dans sa main, à sa merci
Je relançai la lecture de la
bande. J'expliquai à Mélanie -et dans une moindre mesure
à Carole- ce qui l'attendait, pendant la transition entre les deux
films:
- " Ce que tu vas voir maintenant, c'est ma cérémonie
officielle d'entrée au service de mes maîtres, et mon baptême.
"
- " Ton baptême? "
- " Oui, mon nom d'esclave
" À l'instar de Carole,
nos mises en scènes lui passaient au-dessus de tête:
- " C'est plutôt tordu, comme plan. Vous faites des jeux de
rôles? " Je la coupai:
- " Chut! Ça commence. " Elle pouffa en entendant Diane
m'appeler, mais elle se tut quand j'apparus, par petit morceau il est
vrai. Elle me fit en chuchotant:
- " C'est qui, la jolie mariée? " Je souris:
- " C'est moi
" Carole, qui connaissait l'histoire, n'en
croyait pas non plus ses yeux:
- " Ouah, c'est dingue! Tu me l'as dit, et pourtant, je ne te reconnais
pas. Un peu, peut-être
Arrête, qu'on te voit mieux
" Pas question. Elles auraient pu me reconnaître vraiment,
Moi, Alicia:
- " Non, on me voit mieux plus loin
"
Elles ne riaient plus pendant que Diane
dirigeait la cérémonie, et sursautèrent même
quand je reçus les coups de cravache au visage. Le coup de grâce
vint juste après, quand Diane me passa l'anneau et me baptisa:
" Alicia ".
J'arrêtai la lecture. Elles semblaient
perdues dans leurs pensées. Elles étaient plus longues que
j'aurais cru et il a fallu que je les accouche:
- " Alors, Mélanie, tu te souviens, maintenant, à qui
tu as confié que j'étais un petit trou du cul prétentieux?
"
Mélanie était abasourdie.
Elle se jeta brutalement sur moi et tambourina sur ma poitrine, au point
que Carole en reprit sa main:
- " Putain, mais quel salaud! On s'est toutes faites baisées!
Et en beauté, encore! " Elles finirent par rire, mais Carole
n'avait pas tout compris:
- " Vous pouvez m'expliquer? " Mélanie lui fit le détail
de la soirée:
- " C'est lui qui m'a invitée, au bar du " Lolitas! "
Il m'a poussé dans les bras de Corinne
Je comprends tout,
maintenant! " Elle m'embrassa, visiblement émue:
- " Si c'est pas une preuve d'amour, ça
Corinne m'a
raconté qu'elle avait très envie de toi, et que tu n'arrêtais
pas de la dégoûter. Jusqu'à ce que tu parles du chien
J'étais mal à l'aise pour toi, je savais de quoi tu parlais
Je comprends pourquoi maintenant tu as fait tout ça, c'était
pour moi
Oui, tu nous as bien eues
" Elle en pleurait.
Carole n'avait pas été marquée spécialement
par l'épisode:
- " Je ne me souviens plus de grand-chose
Tu m'as dit que t'avais
casé Mélanie
" Je lui souris:
- " Et toi tu as dit que je ressemblais à ton mari
"
Elle rit:
- " Ah oui
Dis donc, j'avais pas percuté
"
Je relançai la lecture: on commençait
à entrer dans le vif du sujet. Mélanie était un peu
horrifiée par le traitement qui m'avait été réservé:
- " Dis donc, c'est horrible! Tu supportes ça? "
- " Difficilement, par amour et abnégation. "
J'avançais un peu. Cent coups
de cravache, ça fait long. Elle goûta un peu plus le passage
où je suçais Denis, mais elle était encore un peu
incommodée par les coups de Diane. Par contre, leur scène
d'amour sur le canapé a bien plu à toutes les deux. Carole
me fit:
- " Quand tu me racontes tes aventures, ça a l'air assez rigolo.
Mais quand on le voit, ça fait pas pareil. Dire que j'ai fait ça,
hier
" Mélanie fit un bond:
- " Ah bon? On peut voir? " Mais oui
J'avais oublié
la vidéo: J'espérais que Denis aurait pensé à
sauver les enregistrements, je ne sais pas au bout de combien de temps
ils s'effacent
La cassette était finie. Je
m'enquis de Corinne:
- " Dis, Mélanie, Ca va comment, avec ta petite amie? "
Elle me fit un sourire radieux, les yeux humides. Après la pluie,
le beau temps:
- " Nous sommes folles l'une de l'autre. Je dois la rejoindre ce
soir au " Lolitas," mais ça m'embête, je ne sais
pas si je saurais y aller toute seule... "
- " Tu saurais en revenir? " Elle me fit une moue boudeuse:
- " Quand même
" Je pris la main de Carole:
- " J'y retournerai bien ce soir, ou plutôt Alicia y retournerait
bien
Ça te dit, chérie, de revoir Aïcha? "
Elle ouvrit des yeux ronds:
- " Ben
Comment tu la connais? " Je soupirai:
- " Enfin
C'est toi qui me l'as présentée
Tu voulais me la prêter, et elle voulait m'inviter aussi
"
Elle se prit la tête à deux mains:
- " Ah? Ah bon? Hou là là
" Elle me fit
penser à Chloé avec ses " Hou là là ":
- " Chérie, tu devrais arrêter la boisson: un jour,
tu vas te retrouver à faire de l'abattage au fond d'une cave ou
d'un hôtel de passe. Tu te rappelles, la merveille qui fait si bien
l'amour -et si mal les pipes- dont je t'ai parlé ce matin? "
Mon épouse reprit son sérieux: elle devait s'inquiéter
aussi
- " Oui, là, j'avais pas bu. Et bien? "
- " C'est la serveuse du Lolitas, Chloé. Voilà pourquoi
je ne pouvais pas t'en dire plus." Elle hocha la tête:
- " Et bien, le monde est petit
"
- " Alors, tu ne m'as pas répondu: Tu veux y aller? "
- " Bof
Aïcha est partie pour le week-end, je pars tôt
demain
Et je voudrais voir Diane, pour m'excuser. Mais vas-y, ça
me gêne pas, emmène Mélanie. " Carole se leva
d'un bond: " Bon, si t'as fini, on va faire la cuisine. J'ai invité
Mélanie à manger, ça te dérange pas? "
- " Non, mais fait gaffe à ce qu'elle ne mette pas d'arsenic
dans mon assiette! " Mélanie me coula un regard langoureux:
- " Oh! Non
Depuis que je sais quel homme généreux
et merveilleux il est en réalité, quand il ne joue pas les
crétins de troisième zone, je l'aime beaucoup! " Elle
avait l'air sincère
Je pris Carole par le bras et fis
à Mélanie:
- " Si ça ne te dérange pas, j'ai des choses personnelles
à demander à mon épouse. " Je m'isolai avec
Carole et lui exposai mon programme de la soirée: elle était
enchantée de mon idée. J'ai de la chance d'avoir une épouse
si compréhensive
Je les laissai et retournai voir chez les
Dédés si je pouvais sauver quelque chose de la soirée
d'hier.
Denis était affalé dans
le canapé, lisant un magazine en sirotant un verre. Ce n'était
pas de l'alcool: il est raisonnable, lui. Il m'accueillit avec un grand
sourire:
- " Tiens! Voilà l'amant de ma femme! " J'allais l'embrasser
sur la bouche mais il évita la mienne, et je finissais sur sa joue.
Il ne devait pas trop bien prendre la chose. Je m'inquiétai:
- " Tu m'en veux? C'est une idée de Diane, tu sais
"
Il rit en me prenant le menton:
- " Mais non, allons! C'est juste que quelques choses ont changées.
Toi, Luc, tu es un ami, qui satisfait ma femme. En contrepartie, elle
me laisse la prendre comme j'aime. Enfin presque, si tu vois de quoi je
parle. J'espère que tu auras plus de chance que moi, et j'ai comme
l'impression que oui. Par contre, moi je me tape Alicia de toutes les
façons. Elle est vraiment bonne, cette salope
"
- " C'est de moi que tu parles, mon gros loup? " Diane avait
fait son entrée en riant. Elle m'embrassa goulûment devant
son mari. Il avait l'air d'apprécier, mais il devait bien être
un peu jaloux au fond de lui. Je sais qu'à sa place, ce serait
le cas
Elle me caressa le sexe:
- " Bonsoir, mon dieu d'amour
" Je m'enquis de ses occupations:
- " Tu fais la cuisine? "
- " Oui, j'ai bientôt fini. "
- " Tu mettras ce que tu sais, quand tu auras terminé. Que
ça. Elle me sourit en minaudant:
- " À tes ordres, mon amour
" Elle retourna en
cuisine. Denis était intrigué:
- " De quoi? " je lui tapotai l'épaule:
- " Tu verras
Et tu apprécieras. Dis-moi, tu es toujours
d'accord pour tenir le rôle du mari d'Alicia? " Son visage
s'illumina:
- " Ah ouais, tu parles! Pourquoi? "
- " Je compte retourner dans la boîte à nanas ce soir.
Mais on sortirait en couple, en laissant Diane ici. Elle doit m'obéir,
maintenant. " Denis se renfrogna:
- " Ce serait vraiment dégueulasse de lui faire ça
" Je lui expliquai mon plan: il changea d'avis et me fit un grand
sourire:
- " Ah ouais, là, ça change tout
" Je lui
glissai sur le ton de la confidence:
- " Par contre, il faut que je te dise ce que tu dois savoir, et
comment j'aimerais que tu te comportes. Les mecs sont justes tolérés,
au Lolitas. " Ce que je fis. Je lui rappelai le but premier de ma
visite:
- " Dis, je viens de repenser à la vidéo: c'est pas
trop tard pour hier? " Il rit:
- " Tu crois que j'aurais laissé perdre un grand moment comme
ce qu'on a vécu hier? J'ai même sauvegardé la petite
récréation de ce midi. Il faudra qu'on remette ça,
j'ai adoré
Tu pourras remettre ton plug, si tu veux, mais
pas trop longtemps, et pas si gonflé. C'était vraiment trop!
" J'avais plus d'une heure à occuper, je me lançai
dans le montage avec Denis. C'est dommage qu'il n'y ait pas eu de caméra
sous la table
Diane apparut dans l'encadrement de
la porte et dit sobrement:
- " Me voici
" Elle était sanglée dans sa
guêpière et avait mis une des petites culottes sexy et les
bas coutures: elle savait que c'était mes préférés.
Ses rondeurs saillaient de sa lingerie, mais Denis et moi trouvions ça
très excitant. D'ailleurs, il se jeta sur elle:
- " Oh mon amour, comme tu es désirable comme ça! "
Il n'avait pas l'habitude de la voir en guêpière
Elle
était un peu gênée:
- " Heu
C'est pour Luc que je me suis habillée comme
ça. C'est son cadeau
" Je restai à mon poste
de montage:
- " Denis est ton mari, il est prioritaire s'il a envie de toi. Je
viendrais peut-être te voir tout à l'heure... Je voudrais
finir ça avant de manger. " Elle semblait très déçue,
mais sourit tout de même à son époux qui l'entraîna
dans leur chambre à coucher. Je les écoutais faire l'amour:
Diane y prenait apparemment du plaisir... Raisonnablement.
Je terminais le montage du premier
film quand ils redescendirent. Denis semblait très heureux, mais
Diane avait un petit air inquiet quand elle me vit sur le départ:
- " Tu t'en vas? "
- " Oui, mais je reviens tout à l'heure. Surtout, ne te change
pas. Si tu dois sortir ou recevoir, mets un manteau ou un peignoir. Je
veux que tu restes comme ça, chez toi. " Denis était
parti en cuisine mettre la table: ils y mangeaient, d'ordinaire. Diane
avait toujours l'air triste:
- " Denis ne va pas arrêter de me sauter s'il me voit comme
ça toute la soirée. Et moi, je n'aurais plus envie de toi.
" Je lui caressai la joue:
- " Ne t'inquiètes pas, moi, je prendrais toujours mon plaisir
en toi. Tu m'es toujours dévouée, n'est-ce pas? " Elle
sourit:
- " Oui, bien sûr, mais je ne voyais pas ça comme ça
"
- " Pense à Alicia: elle ne sait jamais à quelle sauce
elle va être mangée, ni si elle va l'être
"
Elle rit:
- " Oui, c'est vrai
Ce n'est pas une sensation si désagréable,
après tout
" Denis appela sa désirable épouse
à table. Je me demandais s'ils allaient avoir un repas mouvementé
Je retournai au bercail, rejoindre
mes deux tourterelles. Elles m'attendaient en discutant à voix
basse dans la cuisine, enlacées tendrement. Elles s'aimaient vraiment
bien
Nous sommes passés à table. Je les laissais parler de cuisine,
comme bien souvent. Elles nous avaient préparé des crudités
-c'était de saison- et du rôti de dinde aux petits pois -un
peu moins, peut-être. Elles étaient en pleine discussion
sur les fromages italiens. Il faut dire que j'avais juste évoqué
l'appel d'Hiroshi
Carole attrapa le train en marche:
- " Moi, j'adore le gorgonzola, c'est un peu fort, mais beaucoup
moins que le parmesan
" Mélanie reprit:
- " Moi, je préfère les fromages plus doux, comme la
mozzarella, ou la ricotta
" J'en avais un peu marre d'assister
impuissant à leur conversation insipide d'épicières.
Je gonflai mes poumons et entonnai à pleine voix:
- " Ricotta, jolie fleur de java, Ri
" Une serviette de
table, munie encore de son rond, me fracassa le crâne entre les
deux yeux. Carole justifia son geste:
- " Ah! Ta gueule! On cause! " Mélanie pouffa: elle adorait
quand mon épouse me remettait à ma place et me confia:
- " Tu es vraiment insupportable: il faut toujours que tu perturbes
les grandes personnes par ton humour débile, tes tirades shakespeariennes
ou tes citations latines dont tout le monde se contrefout. " Je me
frottais le menton. Ma vengeance allait être terrible:
- " Qualis artifex pereo! Sic transit gloria mundi*
C'est toi,
la grande personne? Tu ne manques pas d'air, avec ton mètre dix
sur tes hauts talons
Mais tu viens de me rappeler que j'avais négligé
votre culture, ces temps-ci. Je me fais fort de combler ces lacunes. "
Carole jeta un il noir à son amie:
- " Je crois que tu as raté une belle occasion de te taire
Il semblait à peu près normal jusque-là. Maintenant,
il va nous prendre la tête comme c'est pas possible
"
Je lui fis d'un air mielleux et salace:
- " Mon amour, tu sais comme j'aime te prendre la tête entre
mes mains afin de te guider au mieux... Mais je suppose que tu ne parlais
pas de ça
" Pour toute réponse, elle poussa un
profond soupir et reprit sa conversation passionnante avec Mélanie.
Je terminais mon repas en silence, en me promettant d'intervenir au moment
opportun. Malheureusement, j'étais en panne d'inspiration... Je
répondis à Mélanie à sa question de tout à
l'heure:
- " Au fait, tu vas être contente, tu pourras assister aux
exploits de Carole. J'ai été très heureux de la revoir
en action. " Carole était inquiète:
- " Ah ouais? Mon dieu, je me demande ce que j'ai bien pu bricoler
" Je lui fis d'un air entendu:
- " Mon passage préféré est le moment où
tu enfonces le gros concombre dans le cul de Diane. Qu'est-ce qu'elle
gueulait
" Elle était horrifiée:
- " C'est pas vrai !!! J'ai pas fait ça?! " Je la rassurai:
- " Oh! Tu as fait pire! Bien pire
" Elle était
atterrée. Ça lui apprendra à briser mes élans
lyriques
Je rajoutai:
- " Il faudra être gentille avec elle
Trèèès
gentille. Je me suis bien fait comprendre? " Elle baissa les yeux
et fit timidement:
- " Oui, mon chéri. Promis."
Nous avons discuté encore longuement,
puis je fis quelques préparatifs avec Carole. Mélanie était
rentrée chez elle, j'avais promis de passer la chercher vers neuf
heures. J'embrassai Carole, emportai mon sac à main et retournai
me préparer chez nos voisins.
Diane me sauta au cou, toujours dans
sa tenue affriolante:
- " Te voilà enfin, mon amour! Je me languissais de toi à
un point! " Elle m'embrassa fougueusement, et je caressais ses seins
bien galbés dans leurs balconnets. Je m'arrachai à sa bouche
affamée:
- " Il ne t'a pas trop embêtée, le petit? " je
désignais d'un pouce négligeant Denis de nouveau avachi
sur le canapé, visiblement épuisé. Elle lui sourit
d'un air indulgent:
- " Suffisamment, suffisamment
Mais je te rassure, j'ai épargné
mon plaisir pour toi
" Je l'embrassai à nouveau:
- " C'est très bien, ma chérie, je suis fier de toi.
Maintenant, excuse-nous, mais on doit se préparer. Reste en bas.
" Elle me fit le sourire plein d'excitation de la jeune fille qui
attend au lit que son fiancé sorte de la salle de bains. Ce n'était
pas du tout ce qu'elle croyait
Nous sommes redescendus après
une demi-heure. Moi en Alicia, en perruque brune et petite robe noire
assez courte -empruntée dans le placard de Carole- et bas noirs,
encore bandé, les escarpins noirs rembourrés de Tonton Serge
aux pieds. Mon nouveau soutien-gorge et les prothèses en silicone
avaient fait merveille sur Denis. Lui, avait revêtu sa plus belle
tenue de scène: Il était bon pour jouer dans " la fièvre
du samedi soir ". Plus beauf, tu meurs. Parfait.
Diane fut atterrée quand elle nous vit descendre les escaliers,
mon baise en ville à la main et mon petit sac en bandoulière.
Elle m'avait attendu si longtemps pour ça? Je pris la parole, j'étais
encore Luc:
- " Désolé, mais on avait prévu de sortir avec
Carole
Tiens, c'est pour toi. Pour m'excuser. " Elle jeta par
terre l'enveloppe que je lui tendais, sans un mot. Elle bouillait de rage,
à juste titre. Je ramassai calmement le papier et lui fis d'une
voix tendre et persuasive:
- " Fais-moi confiance, je te prie. Tu sais que nous t'aimons, tous
les deux, et que jamais nous voudrions te faire du mal. Bien au contraire.
Tiens, et ouvre-la quand nous serons partis. Pas avant."
Je l'embrassai sur le front, suivi
de Denis, un peu embarrassé. Elle était encore très
remontée, mais elle avait gardé l'enveloppe dans ses mains
crispées. Nous la quittions en souriant sur un petit signe de la
main, la laissant plantée au milieu du salon, interdite.
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
Diane se laissa tomber sur le canapé en soupirant. Elle tapotait
l'enveloppe et se refusait à l'ouvrir. Elle se demandait comment
Luc et Denis pouvaient racheter une conduite aussi cynique: un poème?
Un chèque? Un billet d'avion? En tout cas, ce n'était pas
bien lourd
Elle se résolut à l'ouvrir: Dedans, un
simple feuillet griffonné, avec un cur dessiné dessus,
et ces lignes sibyllines:
- " Ma chérie, je suis désolé de te faire faux
bond, mais j'avais des engagements ailleurs. " Elle reposa la lettre
un instant et fit à voix basse:
- " Tu parles
Il avait mieux à sauter -ou à se
faire sauter- que la grosse dondon de service
Je trouve que ma lingerie
ne me flatte pas beaucoup: Je suis sûre que maintenant, je le dégoûte,
et il n'ose pas me l'avouer! " Elle reprit la lecture:
- " Je te prie de m'excuser. Carole et moi t'avons laissé
un cadeau qui devrait te plaire. Il est sur la table basse du salon. Je
te demande d'enfiler un manteau et de venir tout de suite le chercher.
C'est très spécial et très fragile, j'y tiens énormément.
Tu passeras par la porte de service, derrière la maison. Je l'ai
laissée ouverte. Encore mille excuses, ton Luc qui t'adore et te
vénère. " Elle reposa la lettre sur ses genoux, songeuse:
- " Fragile, précieux, ton Luc qui te vénère
Qu'est ce que c'est que cette histoire à la con ?
Carole
m'avait prévenue qu'il avait des idées bizarres
Enfin,
j'ai rien de mieux à faire pour l'instant: allons -y
"
Elle poussa un gros soupir, enfila un pardessus et des escarpins et ferma
la maison.
Diane entra par la porte de service
et caressa Ouissecasse qui se jeta dans ses jambes en ronronnant. Elle
se dirigea vers le salon obscur -les volets étaient fermés-
où brillaient deux photophores, sur la table basse, encadrant un
paquet de la taille d'une boîte à chaussures. Un ruban, et
un mot coincé dessous, orné d'un coeur: " Pose ton
manteau sur le fauteuil en face et ouvre-moi. " Diane se dit d'air
un air agacé:
- " Il me prend pour une conne? Je me doute bien que le cadeau, c'est
pas la boîte
" Elle jeta négligemment son pardessus
sur le fauteuil, s'installa sur le canapé et ouvrit nerveusement
le paquet: c'était en effet une boîte à chaussures.
Dedans, encore un mot, au-dessus d'un tas de papiers chiffonnés.
Sur le mot:
" À lire tout de suite: Ceci est une clochette de cristal
de bohème, très précieuse et très fragile,
j'y tiens, c'est un cadeau de ma maman. Dégage son battant et écoute
ce son: Il fait vibrer plus d'une femme
Tu en seras chavirée
de bonheur. Je t'aime. " Elle reposa le mot, consternée:
- " Quel foutage de gueule
" Elle sortit la clochette
de son emballage protecteur et l'agita. Rien. Elle se rendit compte qu'elle
avait oublié la protection en bulles plastiques autour du battant.
Elle l'ôta et la fit tinter à plusieurs reprises:
- " Putain, quelle connerie! Y'a pas à dire, il sait faire
des cadeaux peu onéreux... Le bruit merdique d'une clochette en
cristal
Il a dû croire que j'étais comme Carole, qui
a des orgasmes sur des bruits horripilants
" Elle jeta négligemment
la clochette dans sa boîte et se releva: elle en avait assez vu.
Elle eut pourtant un choc
Carole se tenait debout, tout à
côté d'elle. Elle était entièrement nue, tressée,
maquillée et parée de bijoux, pieds nus. Elle souriait en
tenant ses mains derrière le dos, comme une fillette timide, ce
qui mettait sa grosse poitrine en valeur. Un large ruban rose enserrait
sa taille, maintenu par un gros nud, une enveloppe glissée
derrière contre la peau blanche et nue de son ventre doux.
Diane reprit ses esprits et fondit
de bonheur en la parcourant des yeux:
- " Mon dieu, que tu es jolie
Tu es belle comme une déesse
Blanche comme une statue grecque
Tu m'attendais? " Pas de réponse.
Elle continuait à sourire, comme une mère sourit à
son enfant.
- " Tu ne dis rien? Tu ne dois pas parler, c'est ça? "
Carole gardait son sourire bienveillant. Diane prit enfin l'enveloppe,
l'ouvrit et lut, à voix haute:
- " Ma chérie, je t'aime. J'espère que ce modeste présent
te fera oublier un peu mon absence. Use-en à ta discrétion,
Carole est entièrement soumise à tes désirs les plus
inavouables. Ordonne, et elle t'obéira. Bonne nuit à vous
deux, mes amours. Votre Luc. PS: la clochette, c'est du pipeau. C'est
un cadeau de mariage qui ne nous a jamais servis, jusqu'à ce soir.
J'espère que tu ne m'en veux pas trop
" Elle tira sur
le ruban en riant pour défaire son joli cadeau:
- " Quel plan tordu
Voyons ce qui se cache sous l'emballage
J'espère
que je ne serais pas déçue
"
Carole l'entraîna doucement vers
le lit conjugal, toujours muette et souriante. Ouissecasse suivait en
ronronnant, la queue dressée. Il adorait sa maîtresse, surtout
quand elle était nue sur le lit. Mais elle était parfois
-voire souvent- trop agitée et trop bruyante pour lui. Il se contentait
alors d'un coin de couverture, ou même de la descente de lit.
Carole s'étendit sur le lit,
sur le côté, détaillant Diane à son tour. Elle
aussi la trouvait à son goût. Elle parla enfin:
- " Nos hommes ont de la chance de t'avoir
Je suis sûre
que tu ne sais pas à quel point tu es désirable. Je te demande
humblement de m'excuser - si je suis excusable - pour les horreurs que
je t'ai fait subir hier. J'avais bu
Luc m'a rappelé ce que
je t'ai fait. J'ai très honte de moi
Ce soir, je m'offre
à toi: tu pourras abuser de moi à ton tour. Je te promets
d'être courageuse, comme tu as dû l'être. " Luc
lui avait demandé de soigner son élocution.
Diane s'agenouilla au pied du lit et
lui sourit:
- " Je n'ai pas l'intention de te faire du mal. Par contre, j'ai
envie que tu sois mon esclave dévouée. Je ne te le demande
pas, je te l'ordonne. Allonge-toi par terre. " Carole s'exécuta.
Elle s'allongea sur le dos, au pied du lit, impassible. Diane posa son
pied sur sa poitrine et déclara d'une voix solennelle:
- " Moi, Diane Müller, prends possession de cette esclave libre.
Tu consens à me servir avec dévotion? " Carole avait
du mal à répondre. Elle l'étouffait un peu:
- " Oui
" Diane lui écrasa un sein:
- " Oui, J'y consens avec plaisir, Maîtresse! Répète!
" Carole étouffa un gémissement et répéta
docilement, en essayant d'y mettre du cur. Elle avait vu plusieurs
fois Luc répondre à sa maîtresse, et se doutait de
ce qu'elle attendait:
- " Oui, J'y consens avec plaisir, Maîtresse. Ordonnez, et
j'obéirai. " Diane était satisfaite. Elle caressa le
beau visage de son esclave du bout du pied:
- " Tu es vraiment très belle. Et maintenant, tais-toi. Tu
ne parleras que si je t'interroge. Debout, et contemple ton uvre.
" Elle baissa sa culotte pour lui montrer ses fesses meurtries par
sa faute. Carole ne les avait pas encore vues et en fut bouleversée.
Elle ne pouvait pas dire un mot, ce qui la rendait encore plus malheureuse.
Diane s'allongea sur le lit, sur le ventre et l'invita à la soulager,
comme elle l'avait demandé plus tôt à Alicia:
- " Tu vois ce que tu m'as fait? J'ai eu atrocement mal. Essaie de
réparer tes actes. Caresse-moi du mieux que tu peux, et applique-toi.
"
Carole sanglotait doucement. Elle ne
se rappelait pas qu'elles y avaient pris un grand plaisir toutes les deux,
le bourreau comme la victime
Ce soir, elle se sentait terriblement
coupable. Diane le savait, par Luc, et en jouait à fond. Carole
faisait couler ses larmes sur les fesses larges et blessées et
les balayait de ses seins. Elle dégrafa les jarretelles et remonta
la guêpière pour être plus à l'aise. Elle finit
par éclater en sanglots en blottissant son visage dans les fesses
de Diane et en enserrant ses hanches dans ses bras:
- " Pardon, maîtresse! Je vous demande pardon! " Et ses
sanglots reprirent de plus belle... Diane était comblée.
Elle s'écarta doucement et se retourna pour contempler Carole,
agenouillée sur le lit, les yeux rouges et humides, les joues ravagées
par les larmes. Ce spectacle lui plut énormément.
Elle l'invita à venir sur elle
d'une voix douce:
- " Allons, ce n'est rien, tu t'es bien fait pardonner. Viens m'offrir
ta superbe poitrine. " Carole se calma doucement et se plaça
sur sa maîtresse, faisant pendre ses gros seins au-dessus de sa
bouche. Diane les caressait voluptueusement et happait leurs tétons
à tour de rôle. Carole n'était pas insensible à
ce traitement, et les sentait se durcir à lui en faire presque
mal. Diane les prenait entre les dents, maintenant, et tirait dessus pour
provoquer les plaintes de son esclave qui adorait ce traitement sadique.
Elle devait payer, elle le savait, et se soumettait d'autant plus facilement
aux caprices de Diane, jusqu'à ce que cette dernière en
soit fatiguée. Elle lui donna une claque sur le sein gauche:
- " Assez. Tourne-toi que je voie ta croupe. " Carole s'exécuta
docilement, en caressant ses seins meurtris, et se mit à genoux
sur le lit.
Diane était fascinée
par la belle croupe d'albâtre, posée sur les talons de son
esclave. Elle la pétrissait comme un sculpteur modèle la
glaise dans un moment d'inspiration intense.
Carole se dressa pour mieux lui offrir:
Diane se mit à genoux derrière elle, se colla contre ses
fesses et la poussait à coup de reins puissants en la ceinturant
de ses bras comme si elle la pénétrait. Elle lui souffla
dans le cou:
- " Tu as un trop beau cul, il faut que je le marque
"
Une maîtresse n'est pas censée tenir les promesses faites
à son esclave
Elle s'assit sur le bord du lit et l'attira
sur elle, allongée en travers. Elle lui caressa longuement les
fesses, allant jusqu'à s'égarer dans son intimité
humide, puis la fessa violemment, lui arrachant un cri déchirant.
C'était la première fois qu'elle entendait son cri de douleur,
et elle l'adorait: il lui vrillait les nerfs et lui donnait des frissons
dans le creux de ses reins. Elle répéta longuement l'alternance
de caresses et de fessées, à en avoir mal à la main,
puis elle contempla son travail: sa belle croupe blanche était
à présent auréolée d'une grande tache rouge.
Elle en fut satisfaite, d'autant plus que Carole sanglotait doucement.
Diane la poussa par terre et la laissa pleurer au sol:
- " Maintenant, je vais vraiment me venger de toi. Tu as des godemichés?
" Carole ne releva pas la tête, allongée sur la descente
de lit, et fit en sanglotant:
- " Non maîtresse, je suis désolée. "
- " Tu as bien des concombres, des carottes ou des bananes? Enfin,
quelque chose qui pourrait faire l'affaire? "
- " Oui maîtresse, à l'office
" Diane poussa
son ventre du pied:
- " Eh bien debout, limace! Montre-moi! Mais rhabille-moi d'abord.
" Carole se releva en frottant ses joues et en reniflant, refixa
les jarretelles et remit la culotte de sa maîtresse. Diane lui caressa
le visage en la maintenant par sa tresse:
- " Allons, souris! Tu n'es pas heureuse de me servir? " Elle
retrouva vite un triste sourire et lui répondit:
- " Oh si, maîtresse, c'est que j'ai vraiment honte de ce que
je vous ai fait subir. " Elle l'entraîna à l'office
et lui présenta le bac à légume. Diane fit son marché:
- " Voyons
Ce concombre me plait bien, mais il a l'air un peu
mou. Enfin, il cassera moins facilement. Et tu as de belles bananes
Pas trop mûres
Voilà. Ça suffira. Par contre,
il va falloir que je fasse de la place dans ton joli cul. Tu n'as pas
pris cette précaution avec moi, hier, mais je t'assure que ce sera
beaucoup moins douloureux comme ça, surtout avec ce que je vais
te faire... Tu as une douche? "
- " Oui, juste là
On s'en sert en rentrant du jardin
quand
" Diane l'interrompit d'un geste:
- " Ne me raconte pas ta vie, je m'en fous. Viens par là.
" Elle dévissa la pomme de la douche et régla le débit
et la température.
- " Tes toilettes sont loin? "
- " À côté du couloir. " Diane la tira dans
la douche:
- " Je vais te remplir. Tu te mettras un doigt dans le cul et tu
iras te vider. Tu me diras quand ce sera bon. Je n'ai pas envie de vérifier
moi-même. "
- " Oui maîtresse. " Elle se pencha en avant et lui offrit
ses fesses.
Diane était une experte en sodomie, contrairement à ce qu'elle
pourrait laisser croire. Son ex-mari en était friand et la contraignait
à le pénétrer avec un godemiché. Elle n'appréciait
pas ça pour le côté sexuel -elle n'y prenait évidemment
aucun plaisir- mais plutôt pour la sensation de domination et de
supériorité que cela lui procurait. Elle n'a jamais voulu
en parler à personne, mais elle avait surpris sa tante posséder
sauvagement Oncle Serge, entièrement nu, l'été où
elle avait assisté à la fameuse soirée. Cette vision
la poursuivait encore, et elle commençait à réaliser
qu'elle aimait réellement ça. Elle s'en voulait pour preuve
la nostalgie qu'elle ressentait en repensant à son ex-mari et à
ses penchants sodomites. Denis était à l'opposé:
c'était le vrai mâle dominateur et macho, mais elle l'aimait
comme ça.
Après quelques allers et retours,
Carole fit sobrement:
- " Ca y est, maîtresse. "
- " Bien. J'espère que tu as du lubrifiant... Je trouve que
pour une cochonne comme toi, tu n'es pas très bien outillée.
"
- " Si maîtresse, dans l'armoire de la salle de bain. "
- " Tu t'en sers pour quoi? "
- " Luc me prend par derrière quelquefois. Assez souvent,
à vrai dire. " Diane sourit:
- " Bien! Tu es une habituée, ça devrait aller tout
seul
Tu as un micro-ondes? " Cette question fit sursauter Carole:
- " Bien sûr! Dans la cuisine, pourquoi? " Diane la gifla:
- " C'est toi qui pose les questions, maintenant? " Carole était
à deux doigts de se rebiffer: elle a son caractère et ne
se laisse pas intimider facilement. Sauf que là, elle devait courber
l'échine. Elle lui devait bien ça
Diane mit la banane
et le concombre dans le micro-ondes et les mit à chauffer quelques
instants:
- " Puisque tu te poses la question, je n'aime pas avoir froid aux
mains. Et tu auras plus l'impression de te faire défoncer par des
queues que par de vulgaires fruits et légumes! " Elle emporta
aussi un bac à glaçon. Elles firent un crochet par la salle
de bains et retournèrent dans la chambre.
Ouissecasse s'était installé
en plein milieu de la couche conjugale. Carole le poussa gentiment au
pied du lit, et s'installa d'elle-même à quatre pattes au
bord du matelas, prête à se soumettre à la vengeance
de sa maîtresse. Cela fit rire Diane:
- " Mais tu es une vraie chienne en chaleur qui attend le mâle!
Tu es bien pressée d'en finir, on dirait
"
- " Oui maîtresse, il me tarde que vous vous soyez enfin vengée
de moi. J'ai si honte
" Elle en rajoutait un peu, uniquement
pour le plaisir de sa maîtresse.
Diane souriait, pleine de désir
pour ces chairs offertes. Elle caressait ses jolis seins qui pendaient
au-dessus du couvre-lit et tira sa tresse en arrière au point de
lui faire relever la tête:
- " Je vais bien m'occuper de toi, ma belle
" Elle lubrifia
les fesses de Carole et y poussa la banane par petits coups, sans autres
préparatifs. Elle fut bientôt entrée au maximum. Carole
n'avait pas émis une plainte, quelques soupirs tout au plus. Diane
était impressionnée:
- " Eh bien, on dirait que tu as une grande habitude de te faire
baiser de la sorte
Voyons le concombre, maintenant, pendant qu'il
est encore chaud. " Carole n'avait pas besoin de se faire lubrifier
le vagin. Il était déjà ruisselant de désir...
Diane présenta le concombre -d'une taille raisonnable- devant son
sexe et commença à la masturber avec en l'enfonçant
petit à petit, sans violence.
Carole se mit à haleter de plus
en plus fort jusqu'à atteindre rapidement l'orgasme. Diane attendit
ce moment pour lui parcourir l'échine d'un glaçon, de la
nuque aux fesses. Carole hurla pendant de longues secondes, puis s'écroula
sur le lit. Sa maîtresse s'allongea à côté d'elle:
- " Alors, tu as aimé ta punition? " Carole fut longue
à répondre. Elle était encore au paradis:
- " Oh oui
Je ne sais pas ce que vous m'avez fait, Maîtresse,
j'ai cru ressentir comme une décharge électrique dans tout
mon corps
J'ai cru mourir de plaisir. " Diane la retourna et
l'attira vers son sexe:
- " À moi, maintenant. Lèche-moi. Je tiens tes jouets.
"
Diane manipulait encore les fruits
dans l'intimité de Carole pendant qu'elle se faisait honorer avec
talent de la langue experte de son esclave. Elle se sentit bientôt
à point et la repoussa:
- " Couche-toi comme ça. J'ai envie de l'autre bout de ton
concombre. " Elle la fit se coucher sur le côté, en
chien de fusil. Diane en fit autant, mais dans l'autre sens, et s'empala
doucement, en prenant bien garde de ne pas blesser Carole qui y prenait
à nouveau du plaisir, ni de casser leur godemiché de végétarienne.
Elle restèrent un très long moment ainsi, à se caresser
croupe contre croupe, jusqu'à ce que Diane prenne son plaisir,
puis encore Carole, puis enfin le concombre rendit l'âme.
Carole se lâcha:
- " Ah! Putain, ça y est, je débande
Oh! Pardon,
maîtresse! "
Chassez le naturel
Diane rit aux éclats,
suivie de Carole. Elle la rassura:
- " Ne t'inquiète pas, le jeu est fini, je suis vengée.
" Elle lui enleva sa banane et entreprit de l'éplucher:
- " Tu en veux? On va la manger par les deux bouts
" Carole
était un peu inquiète:
- " Comme le concombre? " Diane rit:
- " Mais non! Comme une banane
Mon concombre, je le garde encore.
J'aime bien. "
Elles mangèrent leur banane
en tête-à-tête, chacune à un bout et finirent
bien sûr par s'embrasser, un peu comme dans le dessin animé
" La belle et le clochard. " Carole avait encore le cur
gros:
- " Tu es sûre que tu ne m'en veux plus? J'ai dû te faire
horriblement mal, hier, avec ce concombre. En plus, il paraît qu'il
était très gros. " Diane la regarda d'un air moqueur:
- " Concombre? Quel concombre? "
- " Mais tu sais bien, tu
Ah! Putain! Vous vous seriez pas
foutu de ma gueule, par hasard?! " Le fait que Diane continue de
la fixer d'un air narquois lui avait mis la puce à l'oreille. Carole
lui monta dessus et commença à l'étrangler en riant.
Diane se débattit, en riant aussi:
- " Je suis ta maîtresse! Tu me dois le respect! "
- " Respect mon cul! D'ailleurs, je vais voir le tien... "
Elle se retourna prestement et écarta
les fesses que Diane avait complaisamment relevées en écartant
les cuisses. Elle lapa avec frénésie l'orifice rebelle en
agitant le reste de son concombre. Diane fit dans un souffle:
- " Enlève-le. J'enlève le tien. Faisons l'amour comme
deux jeunes filles sages. " Carole s'exécuta et lui embrassa
le sexe:
- " Dis donc, tu ne sens pas que le concombre
On dirait que
tu es pleine de foutre! Je n'ai pas pu te le dire tout à l'heure
" Diane était plutôt gênée:
- " Ça te dérange? Je ne savais pas, en venant ici,
que j'allais encore faire l'amour
"
- " Mais non, pas du tout. En fait j'adore ça, passer après
un homme. " Diane s'excusa:
- " Je suis Désolée, mais Luc a tenu à ce que
je reste dans cette tenue toute la soirée. Je te raconte pas ce
que Denis m'a foutu dans la touffe! D'ailleurs, tu n'as qu'à voir
ma culotte
Heureusement que ton mari n'a pas eu le temps de me sauter,
là, je débordais: je l'ai déjà sucé
deux fois, et il m'a rempli la bouche à m'en faire déborder
par les narines
" Carole rit:
- " Et ouais, Luc joue les grandes eaux de Versailles
Moi,
je le laisse se vider dans ma gorge. J'adore ça, sentir tout son
amour couler en moi... "
Diane n'était pas de cet avis,
et ne voulait pas poursuivre le débat. Elle posa doucement le visage
de Carole sur son sexe et lui fit la même chose. Elles passèrent
de longues heures à s'embrasser mutuellement et se caresser, l'une
sur l'autre, changeant parfois les rôles...
La nuit était blanche.
À suivre dans " La carotte
Nantaise 14: Le renard dans le poulailler. "
* Quel grand artiste périt avec moi! Ainsi passe la gloire du monde.
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