Histoires Des Invitées
La Carotte Nantaise 27
Claude D'Eon
CHAPITRE 27: LES ENCHERES SONT OUVERTES. (extraits)
Le soleil déclinait à l'horizon lorsque Firmin et
moi avions fini de préparer la grande salle, mettre la table
pour une vingtaine de convives et installer le " mobilier.
" Un grand lit sans montants, couvert de satin rouge, deux
grands paravents en bois décoré, divers accessoires
ainsi que le chevalet de torture motorisé dernier cri -on
ne peut pas mieux dire- que nous avions déplacé sans
trop de peine : l'astucieux tonton bricoleur l'avait muni de roulettes
-escamotables, pas question de se soustraire aux sévices
en roulant... La salle, certainement une ancienne salle de bal,
était cernée dans la longueur de deux rangs de bancs
de bois. Dame Aurore, aidée de Carole et de Diane, s'affairait
aux cuisines : le plus gros du repas avait été livré
un peu plus tôt par un traiteur.
J'étais plutôt nerveuse, obnubilée par ma castration
à venir, plus que par toute autre chose. Je craignais qu'elle
n'ait lieu dans ce genre de soirée, ou alors -explication
plus plausible- ce n'était qu'une forme de torture morale
sans compter le marquage au fer rouge, mais ça, ça
me faisait moins peur, bien que certainement très douloureux.
Les premiers invités arrivèrent bientôt, accueillis
par Firmin dans le salon où mes maîtresses avaient
pris le thé à mon arrivée. Je devais rester
dans la grande salle, seule, et je les voyais, le nez à la
fenêtre, pénétrer dans le château en grimpant
le grand perron. Ils semblaient pour la plupart être issus
de la haute bourgeoisie, pour le moins d'un milieu social élevé.
En tout cas, des gens soignés
Je pouvais les entendre
-la salle dans laquelle je me trouvais n'était qu'à
une vingtaine de mètres du salon- et la porte était
grande ouverte pour accueillir les nouveaux arrivants.
Un homme élégant, d'une cinquantaine d'année,
mais plutôt moins, s'aventura jusqu'à moi. Je baissai
les yeux et joignis les mains sur mes cuisses comme j'avais vite
appris à le faire. Il tourna autour de moi, se colla contre
mon dos en me soufflant dans le cou et en pelotant mon soutien-gorge
rembourré. La voix forte et claire de Dame Aurore se fit
entendre de la porte du salon:
- " Eh Bien, Maître Jacques, vous semblez bien impatient
d'essayer notre nouvelle servante ?! "
Elle avait dit ça sur un ton moqueur, et des rires lui répondirent
du salon. Maître Jacques -Puisque c'était de lui qu'il
s'agissait- se recula en me flattant la croupe :
- " Toi, ma jolie, tu ne perds rien pour attendre
Tu
m'as l'air bien joufflue, comme j'aime
" À son
hôtesse: " Pardonnez-moi, ma chère, mais je n'y
tenais plus
Vous nous avez tant vanté cette merveille
que je voulais me rendre compte par moi-même. Je la trouve
très à mon goût, vous voyez! "
Comme il se dirigeait vers elle, elle l'arrêta :
- " Non, restez où vous êtes, nous sommes quasiment
au complet, nous vous rejoignons. "
Les invités entrèrent un à un ou en couple,
devisant et s'attardant près de ma personne, palpant mes
formes rebondies. Les yeux baissés, je vis également
-du coin de l'il- deux esclaves mâles, masqués
et enchaînés. Les femmes étaient les plus prolixes
mais me trouvaient un peu trop enveloppée, contrairement
aux hommes qui semblaient totalement conquis malgré mon âge.
Ils finirent par me laisser et s'installer à table, invités
par Dame Aurore:
- " Mes chers amis, nous sommes bientôt au complet. Notre
invité de marque vient d'appeler, il sera là dans
quelques instants, avec deux amis Canadiens. Je vous rassure, ils
sont également
comme nous. "
En effet, l'invité en question apparut peu de temps après.
Il était très grand, mince mais visiblement musclé,
vêtu entièrement de cuir d'une tenue évoquant
le dix neuvième siècle, en bottes et masqué
d'un loup lui dévorant une grande partie du visage. Ce n'était
pas vraiment un vêtement de saison et il devait avoir assez
chaud. Heureusement pour lui, la température avait un peu
baissé, et les grandes pièces de cette demeure étaient
plutôt fraîches. Son allure, d'une grande aisance, dénotait
un personnage important. D'ailleurs, le silence se fit à
son entrée et tout le monde se leva -à l'exception
des quelques esclaves mâles enchaînés au pied
de leur maîtresse.
Il était suivi par un couple d'une quarantaine d'années,
visiblement moins à l'aise. Lui, avec ses petites lunettes
et sa petite barbe sans favoris -en " cul d'oursin " comme
j'appelle cette coupe- m'évoqua immédiatement mon
héros de jeu vidéo préféré, Gordon
Freeman*, mais s'étant gavé de donuts assis derrière
son bureau après avoir libéré le monde des
créatures diaboliques. Enfin, il était un peu grassouillet
Mais son il me lança un regard qui me transperça
: il devait être moins rigolo que ce qu'il semblait être
Elle, également bien joufflue, blonde, me rappelait une serveuse
accorte rencontrée autrefois dans une fête de la bière.
Elle ne devait pas être une bien cruelle maîtresse -mais
Diane était assez semblable, après tout, et encore
bien plus ronde... Ils restèrent figés à l'entrée
de la pièce, le temps que Dame Aurore accueille son hôte
de marque.
Celui-ci lui parla longuement à l'oreille, et elle expliqua
pourquoi:
- " Mesdames, messieurs, permettez-moi de vous présenter
Lord Lyndon. Il est issu de la plus haute noblesse anglaise, et
il est très friand de jeunes vierges. Il parcourt l'Europe
-voire le monde pour pouvoir assouvir son vice, et je ne vous cache
pas qu'il est prêt à tout pour emporter les enchères.
"
L'assistance émit un brouhaha désapprobateur. Elle
continua :
- " Mais il est beau joueur, et fair-play. Vous avez toutes
vos chances
Il s'est fixé un montant qu'il ne dépassera
pas, bien qu'il en ait largement les moyens. My Lord, prenez place,
je vous prie. "
Elle lui désigna la place d'honneur, en bout de table, à
l'opposé de la sienne, et daigna enfin s'occuper du pauvre
couple négligé jusqu'à présent :
- " Bonsoir, chers amis ! Approchez ! Bienvenus chez moi. Je
me nomme Dame Aurore, et je suis la maîtresse des lieux et
de ses occupants. Mesdames, Messieurs, Je vous présente Maîtresse
Catharine et Maître Pierre**, membres actifs et reconnus de
notre confrérie dans le beau pays du Québec. "
Elle échangea quelques mots avec eux à voix basse,
leur demandant certainement s'ils voulaient se rafraîchir
ou se changer -Leurs vêtements étaient tout ce qu'il
y a de commun, pantalon, chemisette et veston pour Monsieur et petite
robe d'été à fleurs pour Madame. Apparemment,
ils n'avaient pas prévu du tout de débarquer dans
une telle soirée
Ils s'installèrent au bout
de la table, de part et d'autre de Lord Lyndon. Je les entendais
parler tous trois en anglais à voix basse : Ma Canadienne
deux places semblait plutôt courroucée de ne pas avoir
été prévenue que c'était une soirée
costumée. Moi, j'aurais bien apprécié de la
voir en cuir bien moulant
Dame Aurore brisa les conversations en frappant sur son verre:
- " Mes chers amis, vous savez tous pourquoi nous sommes ici.
Avant de vous rappeler le déroulement de la soirée,
je me permets de vous présenter à nos hôtes
de marque, ce qui ne veut pas dire que vous n'en soyez pas vous-même
! " Elle s'était bien rattrapée
- " Voici Maître Jacques, Monsieur Pierre, Dame Dolorès
et son époux, à ses pieds, Maîtresse Morgane
et son
sa chose, Maître Pierre -encore un, Maître
fer, seigneur Laurent, Heu
Dame Claudine et son toutou, Maître
Christian et son épouse, Ombre, Maître Karl, le maître
de cette jeune beauté, Seigneur Luc
" Non, ce
n'était pas moi
Mes maîtresses apparurent à l'entrée de la
salle, encadrant ma petite Salomé tenue enchaînée
par les poignets dans le dos par Firmin. Elle était délicieusement
nue, luisante, ses seins fiers mis en évidence par ses bras
tenus en arrière, les yeux bandés, bâillonnée.
Elle portait bien sûr sa chaîne autour de la taille,
mais également un robuste collier de cuir clouté,
relié par des chaînettes dorées à des
pinces appliquées à ses tétons. D'où
j'étais, je vis d'autres chaînettes autour de ses cuisses.
Dame Aurore finit sa litanie:
- "
Et voici celle pour laquelle vous vous êtes
déplacés: Salomé, qui va vous être proposée
aux enchères dans quelques instants. À sa gauche,
Maîtresse Diane, et à droite, Dame Carole, mes invitées.
"
J'étais fascinée par la beauté et la prestance
de mon épouse. Je ne sais pas comment l'expliquer, mais je
trouvais qu'elle rayonnait, qu'une force surnaturelle émanait
d'elle. Peut-être ses cheveux roux embrasés par les
derniers rayons du soleil... Comme j'étais fier et heureux
de lui appartenir ! Par contre, aucune trace de Denis. Je crois
qu'il n'aime pas trop ce genre de festivité : il est un peu
" ours, " ce garçon
Firmin attacha la chaîne de l'agneau à sacrifier à
un anneau scellé dans le mur, tandis que mes maîtresses
s'installèrent à la grande table de part et d'autre
de Dame Aurore. Les invités se levèrent un par un
ou en couple- à l'exception du couple de Canadiens pas très
à l'aise, et visiblement peu concernés par l'affaire,
et de Lord Lyndon, plus intéressé par les bouteilles
des vins servis que la chair fraîche qu'il était pourtant
venu spécialement consommer.
[...]
Je ne pouvais m'empêcher d'écouter les conversations,
surtout celles du couple de Canadiens. Madame, surtout, semblait
très volubile, et discutait en anglais avec sa voisine, la
dame au " chien. " J'ai eu du mal à tout saisir
à cause de son accent -bien moins prononcé que celui
d'Henri et de sa famille, tout de même- mais j'ai cru comprendre,
en gros, qu'ils étaient en voyage touristique en France et
qu'ils avaient été invités à cette soirée
par Lord Lyndon qu'ils avaient déjà rencontré
au Canada. Il ne leur avait rien dit sur le caractère spécial
de la soirée, juste qu'il voulait leur présenter des
amis à lui et qu'en fin de compte, ils étaient contents
d'assister à cette cérémonie étrange.
Ils me faisaient tous deux de grands sourires, et comme presque
tous à cette table, avaient les mains plutôt baladeuses.
Seul Lord Lyndon semblait déconnecté du monde, répondant
à peine à quelques questions, qu'on finit par ne plus
lui poser d'ailleurs.
En m'approchant de Dame Claudine pour la servir, son toutou -un
homme d'une bonne quarantaine d'année, vêtu de cuir
et muselé- frotta sa tête contre ma jambe. Je me laissai
à lui caresser les cheveux, ce qu'il apprécia grandement,
mais sa maîtresse tira un coup sec sur la laisse qu'elle ne
quittait pas:
- " On dirait qu'il t'aime bien... Ça tombe bien, j'ai
l'intention de te faire saillir par mon Sultan, après ces
enchères. Je ne crois pas avoir beaucoup de chance de les
emporter, ça me fera une consolation... Apporte-lui sa gamelle,
il en a une attitrée, avec son nom dessus. Il doit avoir
soif. "
Je terminai de servir les entrées. Je jetai un il
curieux aux deux autres créatures asservies, un homme entièrement
nu, un peu obèse, cagoulé de cuir et enchaîné
à un pied de table, et " la chose ", une personne
au physique plutôt jeune et frêle, entièrement
vêtu de vinyle noir et cagoulé. Tous deux me jetaient
des regards craintifs et pleins de respect. Je crois qu'ils auraient
aimé que je m'occupe d'eux...
Je rapportai l'écuelle d'eau à Sultan qui la but
d'une traite. Le tricheur avait utilisé ses mains: je n'y
avais pas eu droit pour le couscous de Diane, mais il est vrai qu'elle,
elle m'avait offert ses pieds***...
Dame Claudine insista pour que j'attende qu'il ait fini:
- " Maintenant, sors-le pour le faire pisser. Il a besoin qu'on
s'occupe de lui, fais bien attention qu'il ne se salisse pas. "
Comme je cherchais de l'aide du regard, Firmin s'approcha de moi,
l'air sévère :
- " Obéis toujours à un maître. Laisse
tomber ce que tu fais, sa requête est toujours la plus importante.
" Il avait l'air jaloux que je lui vole la vedette et les distractions
amusantes.
Dame Claudine tira violemment sur la laisse quand Sultan enfourna
sa tête sous ma robe:
- " Il ne pense qu'à ça! Ne te laisse pas impressionner,
tire sa chaîne un coup sec s'il est trop excité. "
Firmin me désigna une porte qui donnait sur une partie du
parc plus discrète que la grande pelouse de la façade.
Je guidai mon toutou qui marchait péniblement sur ses quatre
pattes sur un carré de gazon frais -tondu de la nuit- aux
pieds de hauts murs. J'ouvris entièrement la fermeture éclair
qui parcourait son short d'un bout à l'autre, du bouton de
cuivre de la ceinture jusqu'en haut des fesses et dégageai
son membre. Je ne résistai pas à l'envie de le caresser,
mais je m'arrêtai bien vite:
- " On va faire son petit pipi, hein, mon toutou ? " Je
tenais son sexe du bout des doigts pour éviter de trop l'exciter.
Déjà que ce ne doit pas être facile de se lâcher
dans de telles conditions
Je commençais à me
demander s'il avait vraiment envie quand il se mit à uriner
par petits jets timides. Je l'égouttai et me mis à
le masturber un peu en le serrant assez fort dans ma main, par curiosité
: je m'intéresse à tout ce qui finit par me concerner,
surtout intimement... Je caressai un peu ses fesses, et pour la
première fois -après Denis- j'avais vraiment envie
d'un homme. Il m'était soumis, et je voyais bien, à
la façon dont il tendait sa croupe, qu'il en avait envie
lui aussi. Seulement, j'étais une femme, et la réalité
se rappela à moi: des sévices terribles m'attendaient.
Je refermai délicatement le short en prenant bien garde
de ne rien coincer dans la fermeture éclair : une cousine
plus âgée me l'avait fait, quand j'étais petit,
je m'en souviens encore
J'ai eu un peu de mal à recaser
son sexe encore bien volumineux dans sa petite culotte de cuir bien
moulante.
Ne trouvant pas de bâton à lui lancer -je ne crois
pas qu'il aurait de toute façon goûté à
mon humour- Je le reconduisis aux pieds de Dame Claudine qui me
demanda :
- " Il a bien fait ses besoins ? "
- " Oui maîtresse. "
- " Il ne s'est pas sali ? "
- " Non, maîtresse. J'ai bien fait attention " J'avais
envie de lui demander si son Sultan avait l'habitude de se lécher
le sexe après s'en être servi, mais je m'en suis bien
sûr abstenu. Malheureusement, cette pensée a fait naître
à mon insu un sourire moqueur sur mes lèvres, ce qui
fit exploser Dame Claudine et plonger l'assistance dans un silence
glacial:
- " Je vais t'apprendre à rire, garce! " Et elle
me frappa violemment de la longue chaîne qui retenait son
molosse. Je criai et sursautai, autant de douleur -la chaîne
s'enfonça cruellement en s'enroulant autour de mon ventre-
que de surprise. Je me retirai au fond de la salle en ravalant mes
larmes, dans l'indifférence générale et le
bruit des conversations qui avaient rapidement repris.
Firmin s'approcha de moi et me fit à l'oreille d'une voix
sourde:
- " C'est bien fait pour ta gueule, petite conne ! Tu ne méritais
pas cet honneur. Tu es encore trop fière, tu la ramèneras
moins quand on t'aura coupée et marquée comme un veau
de l'année. " Oui, je ne risquais pas de l'oublier
Il
m'entraîna pour que je l'aide à faire le service, jusqu'au
dessert.
Là, Dame Aurore se dressa et lança:
- " Mes chers amis, l'heure est venue de vous offrir cette
jeune vierge. Les bénéfices -moins un certain pourcentage
pour nos frais- iront à son maître et époux,
Maître Karl
Maître Karl? " Le mari en question
ne semblait pas trop concerné par ce qu'allait subir son
épouse. Il se servait du vin, ignorant la maîtresse
de cérémonie qui le nommait. Etrange
Il s'immobilisa,
gêné, et réalisa subitement que tout le monde
le regardait. Il ne ressemblait pas trop au maître sévère
et aimant dont m'avait parlé Salomé
Il semblait
assez timide, et pour tout dire, plutôt falot.
Dame Aurore reprit:
- " Ses trois virginités -j'en garantis l'intégrité
sur l'honneur- seront mises aux enchères l'une après
l'autre, et seront consommées ici même, à la
vue de tous, ou derrière ces paravents, comme il vous plaira.
Lord Lyndon, Je vous saurais gré de tenir vos engagements
"
Il hocha lentement la tête en signe d'agrément. Elle
reprit:
- " Au fait, vos amis Canadiens sont bien sûr conviés
à participer aux enchères
"
Monsieur sourit poliment en secouant l'index en signe de désapprobation.
- " Comment, Maître Pierre, Vous n'êtes pas tenté
par une jeune vierge, si belle ? "
Il rit :
- " Si, Madame, mais à ma manière. Je veux qu'elle
vienne à moi librement, et gratuitement ! "
Tous rirent, et sa compagne s'écria, visiblement en forçant
son accent Québécois:
- " Câlice ! Tu vas nous faire prendre pour des gratte-cennes****,
là ! "
Les rires reprirent de plus belle. Dame Aurore ramena un peu de
calme et de solennité:
- " Bien
Quelqu'un a une question à me poser,
avant que nous commencions? "
Lord Lyndon leva la main et prononça, avec un fort accent
de Cambridge:
- " Je parle en pounds. "
Dame Aurore grimaça:
- " Les enchères se font en Euros
Accepteriez-vous
qu'Alicia convertisse votre enchère ? Elle est assez habile
avec les chiffres
"
Il hocha de nouveau la tête lentement, un petit sourire satisfait
aux lèvres. J'ai cru voir, comme je le servais, que je ne
lui étais pas indifférent, bien que je sois une proie
de moindre choix
Je me postai à son côté,
légèrement inclinée pour recueillir ses offres,
les mains sur les genoux.
Dame Aurore lança les enchères:
- " Mesdames et Messieurs, la première virginité
mise en vente se soir est celle de ses charmantes lèvres.
Regardez comme elles sont bien pleines, et si bien dessinées
" Firmin s'était approché de Salomé et
avait arraché son bâillon sans ménagement.
- " Alicia lui a fait répéter longtemps la pratique
de la fellation pour qu'elle soit digne de vous recevoir. Mais comme
ce sera sa première fois, je vous prie d'être indulgent
et de penser que ce sera également la première fois
qu'un sexe passera ses jolies lèvres. Imaginez sa surprise
quand vous prendrez votre plaisir en elle! La mise à prix
est de deux cents Euros, et cela les vaut bien. Et même bien
plus ! "
Les mains se levèrent timidement, et Lord Lyndon renchérit.
C'est vrai que je calculais rapidement, mais je faisais tout de
même une grossière approximation. Il fallait en outre
que je traduise de l'anglais
Seulement, pour utiliser ma meilleure oreille, j'avais eu la mauvaise
idée de me poster à côté de Maître
Pierre, le joyeux Canadien. Il me caressait avec insistance, ce
qui me déconcentrait passablement; d'autant plus que la salle
avait les yeux fixés sur moi à chaque enchère
que je lançais -ainsi que sur la pauvre Salomé, bien
seule au bout de sa chaîne
Les renchérissements se firent de plus en plus rares, et
Lord Lyndon remporta l'enchère:
- " Une fois
Deux fois
Adjugé à Lord
Lyndon pour neuf cent soixante Euros! Félicitations! Vous
désirez prendre possession de votre lot tout de suite ? "
Il secoua la tête lentement. Le montant étrange de
l'enchère était dû au fait que je devais convertir
les Livres Sterling en Euros, ce qui déstabilisait un peu
les autres participants. D'ailleurs, certains regardaient Lord Lyndon
d'un sale il, se disant que sans lui, les enchères
ne seraient certainement pas montées si haut
Mais Maître
Karl semblait satisfait: Il pouvait offrir de beaux cadeaux à
sa maîtresse. Quel cynisme
J'avoue que j'en avais un
peu la nausée.
[...]
Dame Aurore me glissa à l'oreille, comme je déposai
devant elle sa tasse de bon café -je reconnaissais là
la patte de mon épouse:
- " Offre une fellation à Maître Karl. Je lui
dois bien ça... " Je tirai une chaise vide à
côté de lui pour pouvoir me glisser sous la table,
et j'eus la surprise d'y retrouver Ombre, l'épouse de Maître
Christian et l'occupante de la chaise en question. Elle était
agenouillée entre ses jambes et lui caressait le sexe et
les cuisses à travers son pantalon avec dévotion.
Elle m'accueillit avec un sourire timide, un peu honteuse d'être
surprise en action.
Ombre n'était pas très jolie, brune, la trentaine,
petite et mince, les traits tirés et les yeux cernés,
petit bustier et jupe serrée noirs, mais elle avait une telle
tête de victime qu'on avait envie d'abuser d'elle de façon
éhontée. Je lui rendis son sourire en engloutissant
le sexe de Maître Karl qui semblait très gêné,
à la façon dont je le sentis se raidir sous mes assauts.
Carole rajouta à son embarras en lui lançant à
voix haute pour que toute la tablée en profite:
- " C'est une bonne suceuse, hein ? C'est moi qui lui ai tout
appris! "
Quelle vanité
D'accord, je l'ai longtemps observée,
mais de là à s'en attribuer tout le mérite
Ombre me fixait avec intensité, la tête couchée
sur le genou de son maître qui lui caressait distraitement
la joue. J'avais l'impression qu'elle voulait me dire quelque chose,
en tout cas, le spectacle que je lui offrais semblait la troubler
au plus haut point.
J'avais terminé mon service et j'allais me relever quand
elle m'attira contre elle et me vola un baiser. Elle se blottit
aussitôt contre le genou de son maître, l'air apeuré.
La pauvre fille semblait assez perturbée
Dame Aurore m'accueillit triomphalement comme je m'extrayais de
dessous la table. Moi qui voulais être discrète
- " Mais revoilà notre petite perle aux multiples talents!
Tu sais ce qu'on fait aux belles perles comme toi ? On les enfile
! "
Je ris poliment à sa boutade, que j'avais déjà
faite à mon épouse, d'ailleurs. Par contre, le reste
de l'assemblée -à qui était en fait destiné
ce trait d'esprit- rit franchement. Elle me poussa brutalement par
l'épaule pour me faire regagner ma place:
- " Les enchères vont reprendre
Lord Lyndon va
avoir de nouveau besoin de tes services ! "
Dame Aurore reprit son étrange rôle de commissaire
priseur:
- " Mesdames et Messieurs, la seconde virginité mise
en vente sera celle de ses fesses. " Firmin fit plier Salomé
à l'équerre, la tête contre le mur, les cuisses
grandes ouvertes. Une vue splendide
Je compris alors comment étaient disposées les chaînettes
autour de ses cuisses : elles portaient des pinces qui écartaient
ses grandes lèvres et l'ouvrait en grand. Et apparemment,
il y en avait encore d'autres, devant
- " Voyez comme elles sont bien rondes, bien pommées
et délicieusement fendues ! Elle est entièrement épilée,
préparée avec grand soin à recevoir le meilleur
enchérisseur d'entre vous. Bien sûr, si une maîtresse
désire participer aux enchères, pour en jouir elle-même
ou par le truchement d'un de ses esclaves, elle est la bienvenue.
C'était également valable pour l'enchère précédente,
je suis désolée de ne pas vous l'avoir précisé
plus tôt, j'espère n'avoir lésé aucune
d'entre vous
"
Devant l'assistance féminine qui secouait la tête
en souriant, rassurée, elle poursuivit :
- " La mise à prix est de quatre cents Euros: Qui dit
mieux ? "
Personne ne leva la main. Tous les yeux étaient braqués
sur Lord Lyndon qui se servait tranquillement un verre de grand
cru -ainsi qu'à son amie Canadienne à qui il faisait
du charme. Il la faisait trop boire, ce qui la rendait très
gaie. Elle riait d'ailleurs beaucoup, ce qui m'exaspérait
un peu: l'heure était grave pour Salomé et moi
Son compagnon, lui, gardait les yeux fixés sur la croupe
offerte de ma petite maîtresse et semblait avoir une foule
de projets pour elle
Il leva brusquement la main :
- " Cinq cents ! "
Sa compagne, visiblement éméchée, perdit toute
contenance et lui lança, en anglais :
- " Garde ton argent pour me faire faire les boutiques ! Des
petits culs, tu en a plein à la maison !... " Ou quelque
chose comme ça
Dame Aurore la gronda :
- " S'il vous plaît
Un peu de tenue, je vous prie
! Ne troublez pas la marche des enchères ! "
Ombre -qui avait regagné sa place- leva timidement la main,
à la grande surprise de l'assistance et de la maîtresse
des lieux :
- " Eh bien, Ombre ? Qu'y a-t-il ? Tu veux placer une enchère
? "
Elle hocha rapidement la tête et baissa les yeux. Maître
Christian nous confia :
- " Elle tient à m'offrir quelque chose de précieux
pour mon anniversaire
J'espère que ses pauvres économies
y suffiront... "
Ils eurent un bref échange de signes, tous les deux: Ombre
était sourde et muette
Dame Aurore se moqua ouvertement d'elle :
- " Comme c'est touchant! Une esclave qui offre les maigres
gains de sa prostitution à son maître qui mène
grand train! Je saurais m'en souvenir, la prochaine fois que je
te louerai: je ferai venir plus de monde! "
Ombre la remercia en inclinant la tête: elle devait lire
sur les lèvres
Par contre, j'ignorais que Dame Aurore
se livrait à un tel trafic: Heureusement que Diane m'avait
affirmé qu'elle avait considérablement ralenti son
activité
Les enchères avaient repris, plusieurs mains s'étaient
levées -sauf celle de Lord Lyndon - quand Carole claironna:
- " Mille Euros ! " Le cri de mon épouse l'avait
tiré de sa torpeur et il me chuchota aussitôt son enchère
à l'oreille, directement en Euros cette fois:
- " Deux mille Euros. "
Un brouhaha accueillit son offre : Il frappait fort
Ombre
recroquevilla sa petite silhouette sur sa chaise : son espoir d'offrir
un tel présent à son maître s'était envolé
à tire-d'aile
Dame Aurore tenta de remettre un peu d'ambiance :
- " Eh bien, ne me dites pas que ce joli petit lot est au dessus
de vos moyens ! Je vous connais bien, et surtout vos goûts
! Pensez-y bien : vous serez le premier à franchir sa porte
dérobée ! "
Carole, qui avait de nouveau bu plus que de raison, se leva et
lança, le feu aux joues :
- " Trois mille ! " Elle y tenait vraiment, à prendre
le joli petit cul de Salomé
Quitte à dilapider
l'argent de notre ménage. Diane en riait presque. Ma pauvre
petite maîtresse, elle, sanglotait au bout de sa chaîne:
être vendue comme une esclave n'est pas une épreuve
agréable, surtout au bénéfice d'une rivale
Pendant tout ce temps, Maître Pierre -le Canadien- avait
poursuivi l'exploration mes dessous. Il s'était aventuré
un peu trop loin à mon goût: non pas que je n'aime
pas ça, bien au contraire, mais il retira vivement sa main
quand il atteignit mon intimité, après m'avoir tapoté
par trois fois une de mes fesses rebondies comme pour me dire "
Tu m'as bien eu, coquine
"
Lord Lyndon reposa son verre de Bordeaux et me chuchota :
- " Cinq mille Livres. "
Les jeux étaient faits
Dame Aurore adjugea la seconde
vente, sans aucune réaction de l'assistance qui m'a parue
tout de même un peu dégoûtée. Lord Lyndon
déclina de nouveau l'offre de la maîtresse des lieux
de consommer immédiatement son lot. Maître Karl, le
vin aidant, semblait très joyeux de la tournure que prenaient
les choses...
[...]
Firmin m'interrompit d'un geste :
- " Demain, si tu veux bien. Au fait, ça commence à
jaser, à table: il paraît que tu n'es pas une fille
Même Dame Carole a semblé choquée quand on le
lui a appris! Je la comprends
Apprendre ça, après
tant d'années de mariage!... Petite cachottière, va
! " La chose semblait l'amuser, il tenait sa revanche. Il sortit
de la cuisine avec les cafés, me laissant le soin d'apporter
les pâtisseries.
C'est vrai que je ressentais une certaine hostilité à
mon égard, à présent. Oh! Rien de flagrant,
mais juste une impression que les regards se détournaient,
que quelque chose se passait derrière mon dos
Lorsque je tendis le dessert à Ombre -dont les yeux s'arrondirent
de gourmandise- Maître Christian me prit l'assiette et la
posa à ses pieds. Son épouse, qui avait mangé
à table jusqu'à présent, se jeta dessus avec
avidité. Il me remercia d'un ton plein de sous-entendus:
- " Merci, Alicia
"
D'une façon de me faire comprendre que j'usurpais mon prénom
Dame Aurore fit sonner son verre de cristal:
- " Mesdames, Messieurs, la dernière virginité
mise en vente se soir est la plus précieuse, celle qu'une
jeune fille digne de ce nom porte fièrement dans sa corbeille
nuptiale... "
Je surpris mon épouse à acquiescer avec conviction:
elle ne devait pas se souvenir à quel moment ni de quelle
façon elle avait perdu sa fleur... " Vu l'importance
de la chose, et comme vous savez certainement qu'un hymen déchiré
peut se reconstruire par la chirurgie, je demande à maître
Luc, chirurgien de son état, de nous confirmer ce que j'avance
sur l'honneur. "
Firmin détacha Salomé qui traîna tristement
les pieds jusqu'au chevalet sur lequel il l'allongea, sur le dos,
les cuisses grandes ouvertes. Bien sûr, elle avait toujours
les mains menottées derrière elle et les fers lui
meurtrissaient les reins. Maître Luc, la soixantaine bedonnante
mais alerte, chaussa ses lunettes pour aller scruter l'intimité
de ma petite Maîtresse offerte. Après quelques instants,
il regagna sa place en acquiesçant:
- " Je confirme que cette jeune fille est bien vierge et n'a
subi aucune intervention chirurgicale d'aucune sorte. Je n'ai noté
que quelques traumatismes récents dus à son éducation
ici... "
Éducation... Quel euphémisme...
Une fois Salomé reconduite à son anneau, Dame Aurore
lança de nouveau les enchères:
- " La mise à prix est de huit cents Euros. Huit cent
Euros pour faire couler son jeune sang et vous en repaître!
"
Elle aussi avait dû abuser de la boisson... Elle se croyait
au bal des vampires?
L'ambiance devenait de plus en plus tendue, entre les maîtres
qui me jetaient un regard noir -à cause de mon sexe et de
ma complicité forcée avec Lord Lyndon- et les femmes,
un peu ivres -pour la plupart- qui riaient à tout propos...
Je commençais à me sentir de plus en plus mal, avec
une envie de disparaître sous terre; jusqu'à Sultan
qui m'avait mordu la main, à la plus grande joie de sa maîtresse.
Seules, Ombre et les " choses " me vouaient encore une
certaine adoration...
Pour la dernière fois de la soirée, je pris mon poste
à côté de Lord Lyndon. C'est avec grand plaisir
que je sentis de nouveau la main légère de Maître
Pierre courir sur ma cuisse pour jouer avec mes jarretelles. Il
avait dû avoir pitié de mon air malheureux...
Cette fois, plus personne ne prit le risque d'enchérir,
à part mon épouse, assez éméchée
mais fidèle à elle-même, et qui devait se croire
au marché aux bestiaux de son pays. Elle cria, en tapant
du poing sur la table:
- " Mille! Et c'est mon dernier mot! "
Lord Lyndon me glissa à l'oreille, calmement:
- " Deux mille. "
Quelques soupirs parmi l'assistance et le silence se fit, agrémenté
de quelques murmures et raclements de gorge.
Dame Aurore semblait consternée:
- " Eh bien? Pas d'autres offres? Allons! Le plus beau lot
de la soirée! Montrez-vous sportifs! Une fois
Deux
fois
Adjugé à Lord Lyndon pour deux mille Euros.
Mais c'est bien dommage... Mes félicitations, My Lord. Je
vous rappelle que vous devez prendre possession de vos lots dans
la soirée, avant minuit, ou ils seront perdus. " Il
hocha la tête pour lui confirmer qu'il avait bien les règles
des enchères en tête puis il se tourna vers moi, la
main sur une de mes hanches:
- " Je prendrais bien un Brandy, à présent, ma
chérie
Tu bois avec moi, nous fêtons notre collaboration
si fructueuse! "
Alors là, avec plaisir! J'avais bien besoin d'un remontant.
Et quel honneur
Comme je servais deux Brandys plutôt généreux
le sourire aux lèvres -ce n'était pas moi qui régalais-
Firmin me rejoignit en cuisine, l'air mauvais:
- " Alors, on trinque avec les Maîtres ? Profite-en bien,
ma jolie, tu riras moins quand
Couic ! "
Il ne réussit pas, cette fois, à me briser le moral.
Je pensais plutôt à Salomé, et je me disais
qu'en étant agréable à Lord Lyndon, il serait
peut-être plus doux avec elle
Il me laissa à peine poser le plateau sur la table devant
lui qu'il me prit sur ses genoux, m'arrachant un glapissement ridicule.
Cela fit rire la tablée qui, l'alcool aidant, avait retrouvé
un peu de bonne humeur.
Il me chuchota à l'oreille:
- " Tu sais que tu es une bien jolie demoiselle? "
Je tins à l'avertir de ma condition réelle, au cas
où il n'aurait pas compris ce qui se disait tout autour de
la table :
- " Je me permets de vous signaler, My Lord, que je ne suis
pas une fille comme les autres. Je suis même plutôt
spéciale
"
Il me sourit avec malice:
- " Je sais cela : je t'ai vue nue. Ne dis plus rien, et trinquons!"
Il leva son verre en ma direction, et je lui tendis le mien. Je
lui rendis son sourire cordial, heureuse qu'il m'aime pour ce que
j'étais vraiment: une fille amoureuse, et désirant
ardemment être aimée et désirée
Nos verres vidés, juste avant qu'il me repose à terre
en soupirant -je fais mon petit poids- je l'implorai :
- " Soyez gentils avec ma petite maîtresse, My Lord.
Elle est terrorisée! "
Il me répondit sur un ton glacial qui me fit aussitôt
regretter mon audace:
- " Premièrement, ce n'est pas ton affaire. Deuxièmement,
tout dépendra de la qualité de ta préparation,
passée et à venir. Viens avec moi. "
Lord Lyndon s'arrêta devant Dame Aurore qui lui tendit un
feuillet plié en deux dans une soucoupe. En retour, il lui
tendit un chèque rempli à la va-vite et m'entraîna
aux côtés de Salomé: La pauvre était
sur le point de s'évanouir, depuis le temps qu'elle patientait
debout, enchaînée par les poignets
Lord Lyndon
lui caressa brutalement un de ses seins arrogants et posa ma main
sur l'autre. Je le caressai du bout des doigts, sensuellement, si
sensuellement qu'il s'arrêta pour mieux jouir du spectacle.
[...]
Inconsciemment, je croisai le regard de Carole qui me souriait
avec nostalgie. Je savais qu'elle se revoyait superviser l'accouplement
de deux rongeurs quelconques, dans sa ferme natale... Je lui rendis
discrètement son sourire et baissai les yeux sur mon ouvrage.
Salomé se crispait et s'était refermée. Le
moment venu, la peur d'avoir mal, ou l'humiliation de se donner
ainsi à un inconnu et en public la tétanisait. Je
pris le parti d'aller lui parler, à genoux devant elle:
- " Sois forte, ma chérie, pense à ton Maître!
Prend du plaisir, ouvre-toi! " À court d'arguments,
je l'embrassai passionnément en lui caressant un sein. Elle
poussa un gémissement étouffé par ma langue,
puis de longs soupirs. Il était entré en elle, profondément,
et la maintenait par sa chaîne dorée.
Salomé renversa sa tête en arrière, dans un
état second : elle éprouvait un plaisir nouveau et
intense... Je la sentis vibrer dans mes bras, jusqu'à ce
que Lord Lyndon grognât de plaisir et s'immobilisât.
Salomé se retourna et lui sourit, heureuse que ce se soit
si bien passé. Je crois qu'elle l'aurait bien remercié...
[...]
Minuit approchait, et Dame Aurore rappela ses obligations à
Lord Lyndon :
- My Lord, je tiens à vous rappeler que vous devez consommer
votre lot restant avant le douzième coup de minuit. Après,
ce sera trop tard! "
Il regarda la pendule et haussa un sourcil : plus que dix minutes
! Il m'attira à lui pour me donner ses consignes que je partageai
avec Firmin : Sa participation me semblait indispensable si je voulais
qu'elle soit prête à temps : Il fallait en effet sangler
Salomé sur le chevalet, dans la position qu'elle avait dû
adopter pour son examen. Par contre, variante amusante, il voulait
qu'elle ait les mains attachées aux chevilles...
La pauvre fut rondement saucissonnée et littéralement
pliée en deux comme un gibier fraîchement abattu. Je
pus alors contempler la totalité des bijoux qui ornaient
son intimité, les pinces visiblement assez lourdes qui lui
maintenaient les lèvres grandes ouvertes, tirées par
des chaînette enserrant ses cuisses. Carole aime bien que
je lui offre un bijou de temps en temps, j'apprécierai beaucoup
qu'elle en porte du même genre
Et moi aussi, j'aimerai
bien en porter !
Je m'affairai à la préparer le plus rapidement possible
de ma langue frétillante, mais ce n'est pas le genre de chose
qui s'expédie aussi rapidement... Elle était assez
bien épanouie suite au traitement qu'elle avait subi un peu
plus tôt, mais son vagin me semblait trop contracté.
Je n'eus pas le loisir de pousser mes préliminaires plus
avant: le premier coup venait de retentir et je sentis une main
ferme -celle de Firmin- me tirer en arrière par l'épaule
pour laisser la place à Lord Lyndon qui la pénétra
doucement, s'enfonçant un peu plus à chaque coup égrené
par l'horloge. Salomé sanglotait, geignait et grimaçait,
plus par frustration de voir expédiée sa défloration
par un inconnu que de douleur, à mon avis.
Au douzième coup, il la pénétra violemment
et à fond, lui arrachant un ultime cri qui se termina dans
des pleurs. Là, j'avoue que la douleur avait dû prendre
le pas sur les autres ressentiments...
Il acheva de prendre son plaisir en elle, plus doucement, et se
retira sans un mot. Il la regarda sangloter quelques instants, me
fit retirer son bandeau et lui demander :
- " Salomé, pourquoi pleures-tu ? "
Elle le fixa, les yeux pleins de larmes et de désespoir
:
- " Parce que j'avais promis ma virginité à mon
Maître et époux que j'adore! "
- " C'est ce que tu as fait, tu la lui as offerte : c'était
son bien, et il en a disposé à sa guise... "
Cela me faisait un drôle d'effet de servir d'interprète
dans une situation pareille...
- " Mais... Je ne prends pas de contraceptif... Je ne veux
être enceinte que de mon époux, pas de vous! "
[...]
Salomé arborait un sourire béat malgré les
larmes qui brillaient sur son visage rougi quand Firmin la raccompagna
dans sa chambre. J'admirai sa jolie croupe ronde et dorée
quand elle franchit la porte de la salle, et je notai un filet de
sang dans un repli de ses fesses.
[...]
La maîtresse de maison -à double titre- me coula un
regard mielleux et me fit signe d'approcher :
- " Viens près de moi, ma bonne Alicia
"
Une fois à côté d'elle, elle me saisit le poignet
d'une main de fer et ne me lâcha plus, à me faire mal
:
- " Mesdames, Messieurs, à titre de consolation, comme
vous n'avez pas pu -pour l'instant- profiter de la belle Salomé,
je vous offre cette fille. Elle est bien moins attrayante, mais
bon
Je vous propose une mise à prix de cent Euros.
Celui ou celle qui remportera l'enchère pourra en user toute
la nuit, à sa discrétion
Allons-y ! J'attends
votre meilleure offre ! "
Derrière nous, Firmin fermait les paravents et remuait son
matériel : je pressentais que ce devait être pour moi
Le moins qu'on puisse dire, c'est que ça ne se bousculait
pas au portillon
Je ne pouvais pas croire qu'une maîtresse
aussi matoise et aiguisée qu'elle n'ait pas entendu les rumeurs
qui circulaient autour de la table : Je ne pouvais voir -à
quelques exceptions près- que des mines hostiles. Dame Aurore
semblait très déçue :
- " Hé bien ? Vous la trouviez si appétissante,
tout à l'heure
Maître Jacques ? "
Pas de réponse.
Elle baissa ses prétentions :
- " Cinquante Euros ! "
Ombre leva aussitôt la main bien haut, s'aidant de son autre
bras à la manière d'une jeune écolière.
Maître Christian entra dans une colère noire et leva
la main au dessus d'elle en une terrible menace. Elle rentra la
tête dans les épaules et se protégea le visage
:
- " Tu m'insultes, putain! Comment peux-tu m'offrir un tel
cadeau! Un travesti! À moi, ton maître! "
Maître Luc exprima ce que tout le monde pensait tout bas
:
- " Il est vrai que nous avons tous l'impression d'avoir été
quelque peu grugés par la qualité de cette
Demoiselle.
Sauf peut-être vous
"
Il s'était adressé à mon épouse qui
s'était vanté de bien me connaître. Elle baissa
les yeux en ravalant sa salive. Cela faisait bien longtemps que
je ne l'avais pas vue aussi abattue, compatissant à mon désarroi.
Comme la fois où nous avions appris ensemble notre stérilité
irrémédiable
Ombre avait repris un peu d'ascendant sur son maître et semblait
lui crier dessus en langage des signes. Il finit par lever les mains
en riant:
- " Ah bon, dans ce cas, c'est d'accord! " à Dame
Aurore: " Ombre veut se la payer pour la nuit, si c'est dans
vos prix. Pour une fois qu'elle se paye une pute
Ça
va la changer d'être la cliente, pour une fois ! Déjà
qu'elle épuise vos malheureux invités
"
Elle me dévorait des yeux en me souriant : elle avait gagné!
Dame Aurore semblait ennuyée par la tournure des évènements
: À part une esclave perturbée, personne ne voulait
de moi. Elle reprit les enchères, à l'envers:
- " Quarante ?... Trente ?... Vingt ?... Dix ?... Un ? Un Euro
?... Non ?... "
Maître Luc, qui se dévoua pour être le porte
parole de la tablée, se leva :
- " Madame, Malgré tout le respect que nous vous devons,
même pour un Euro, personne n'en voudra
"
J'avais déjà les yeux humides, mais là, c'était
trop. Je fondis en larmes, toujours tenue d'une main ferme.
Carole vint à mon secours, touchée par ma détresse
:
- " Moi, j'en veux bien! Venez, Maîtresse Diane! "
Elle m'entraînèrent toutes les deux derrière
les paravents où attendait Firmin, triomphant :
- " Mesdames, vous trouverez tout ici pour satisfaire vos désirs.
Pensez seulement à lui mettre le bandeau quand vous aurez
fini et à nettoyer ce que vous aurez utilisé, par
courtoisie envers les maîtres suivants
S'il y en a !
"
Il m'énervait un peu à faire son petit chef, le petit
coq de basse-cour
Une fois seules, Diane et Carole s'agenouillèrent à
mes côtés -elles m'avaient fait mettre à genoux-
et m'embrassèrent avec passion. Carole me murmura, des trémolos
dans la voix:
- " Comme je t'aime, mon amour, mon chéri! Si tu savais
tout le plaisir que tu me donnes, sans même que tu t'en rendes
compte
"
Diane me pinça la joue et affecta de ne pas laisser transparaître
ses émotions:
- " Pleure pas, gamine, on ne t'as pas encore touchée
Allonge-toi sur le lit ! "
Je m'exécutai avec bonheur : cela faisait un petit moment
que je n'avais pas goûté à un bon lit moelleux.
Mais elles ne me chouchoutèrent pas de la façon que
j'avais espérée : Carole avait relevé ma robe
bien haut et me maintenait fermement en position, ma tête
entre ses genoux: nos jeux de lutte innocents pratiqués depuis
l'enfance avaient trouvé une raison d'être : toutes
ces années à me terrasser pour le plaisir n'étaient
que de l'entraînement en vue de ce jour
[...]
Je reconnus la douce voix de Maître Luc qui s'abaissa à
me sucer un peu avant de me prendre ainsi que le couple de Canadiens
qui chuchotait en me faisant répéter le Kama-Sutra
sur la machine infernale de tonton Serge : Je crois qu'ils étaient
bien plus intéressés par elle que par moi
À
part quelques attouchements et une bise sur la joue et les fesses,
je n'eus pas droit à grand-chose de plus de leur part avant
qu'ils ne m'abandonnent dans une position assez humiliante, liée
sur le ventre, les cuisses bien ouvertes. D'ailleurs, le visiteur
suivant alla droit au but, sans aucun préliminaire : j'ai
adoré la position
Un autre encore préféra
ma bouche
pour commencer.
Vint Dame Claudine et son sultan. Elle ne s'embarrassa pas de précautions
et m'ôta mon bandeau avant de me détacher :
- " Ça fait un moment que j'attend ça
À
quatre pattes, par terre! " J'étais presque nue, je
n'avais gardé que mes bas et mon soutien-gorge que je rajustai,
un de mes tout petits seins s'étant échappé
suite à un pelotage brutal. Ma culotte et ma robe gisaient
à terre depuis bien longtemps déjà
Dans la position demandée par Dame Claudine, je la voyais,
accroupie, flatter son fidèle " toutou. " Elle
lui caressa la tête et ouvrit son short en grand en m'adressant
un sourire carnassier :
- " Tu as déjà vu le sexe de mon sultan
Il est beau, non ? "
Sans crier au chef d'uvre, oui, il était pas mal,
en effet
Mais j'en ai vu des plus beaux, dans ma jeune carrière
de travesti soumis
- " Oui Maîtresse, très beau. J'espère
qu'il prendra beaucoup de plaisir en moi. Je ferai tout mon possible
pour que ce soit le cas
"
Elle me décocha un sourire méprisant :
- " Tu n'as rien à faire. Tends ton cul, ça suffira
! "
Elle encouragea son Sultan quelques instants en le masturbant sensuellement
et lui caressant les fesses et ses gros testicules qui pendaient
hors de son short. Je compris quelques instants après qu'elle
venait de lui installer un anneau à la base de ses bourses,
ce qui le faisait ressembler un peu plus à un chien:
- " Tu vois, cette chienne ? Elle est toute à toi, mon
chéri. Bouffe-lui le cul! "
Il avait dû prendre cette injonction au premier degré
car il me mordit vraiment les fesses, puis il me sentit la croupe
plutôt bruyamment. J'ai même failli éclater de
rire quand il éternua deux fois comme un chien qui abuse
de son flair.
J'avais une vue directe sous la jupe de Dame Claudine accroupie
à côté de moi, et sur ses dessous, un boxer
-elle aimait décidément les chiens- de dentelle transparente
blanche qui jurait avec son tailleur austère. J'eus un sursaut
de peur quand elle braqua brusquement ses yeux dans les miens, mais
elle sembla ravie que je m'intéresse à son intimité
: D'une de ses mains élégantes, elle releva un peu
sa jupe pour mieux l'écarter tout en me fixant, un petit
sourire complice aux lèvres. Je ne voyais pas très
bien, mais cela m'excitait d'autant plus, sans compter les effluves
de sa chaude intimité diffusant à travers la fine
dentelle et qui me parvenaient par bouffées
Je fus tirée de ma contemplation par les mains de Sultan
posées sur mes épaules, suivies immédiatement
par son sexe qui cherchait maladroitement son chemin. Il se frottait
un peu partout, et Dame Claudine lui vint en aide, très maternellement:
- " Attends, mon Sultan, je vais te la mettre
Attends,
calme-toi! " Il ne se laissait pas vraiment faire, et lui grognait
même dessus
Je ne sais pas si j'aurais apprécié
beaucoup s'il s'était agi d'un vrai chien
J'aurais
trop peur, et je trouve ça plutôt malsain. Cela dit,
si c'est le souhait d'un maître, je crois que je l'accepterai
volontiers, en fin de compte. Et puis, Mélanie l'a bien fait,
après tout, pourquoi pas moi
[...]
Je m'étais rhabillée et je commençais à
me croire définitivement seule -et affamée- quand
le bruit du goulot d'une bouteille sur un verre me détrompa.
Je pris le parti de risquer un il sur le côté
d'un paravent et je vis Maître Karl -qui me vit également-
lever son verre dans ma direction. Il était en compagnie
d'Ombre, assise à cinq chaises de distance, inquiète
et contrariée que son lot soit déprécié
de la sorte.
Comme je restais figée derrière mon paravent, il
m'invita cordialement:
- " Approche, Alicia ! Viens me tenir compagnie! "
Il tira même une chaise pour que je m'asseye à côté
de lui. Je ne me fis pas prier, j'avoue que sa prestance me fascinait
et m'attirait. Ombre, en me voyant lui sourire béatement
et m'installer pour un petit moment, s'effondra sur la table, la
tête dans les bras en poussant un profond soupir.
Maître Karl rit:
- " La pauvre commence à se désespérer
! Si tu avais vu sa tête à chaque nouvelle personne
qui se levait pour aller te voir ! "
Je lui glissai un regard charmeur :
- " Et vous, maître, êtes-vous venu me voir ? "
- " Pas ce soir, mais oui, je t'ai déjà vu nue,
et je t'ai prise, aussi... Je t'avouerai que je ne suis pas attiré
par les filles comme toi, d'habitude, mais tu dégages une
telle sensualité, une telle féminité
"
J'étais profondément flattée. J'ai dû
rougir
Il me confia :
- " Tu sais, tout était joué d'avance
Tout
le monde savait qui j'étais et que j'allais remporter ces
enchères bidon ! Enfin, tout le monde sauf Salomé,
toi, les soumis et mes pauvres amis Canadiens que j'ai attirés
dans ce traquenard
Je m'étais changé en arrivant
ici en les faisant patienter dans un des bâtiments, à
l'entrée du domaine : Je leur avais fait croire que c'était
une réunion d'nologues; ils adorent notre vin, Pierre
dit que ça lui fait mieux sentir le sang français
qui coule dans ses veines
Comme ils trouvaient ma tenue excentrique
-pour le moins dire- je leur ai affirmé que c'était
l'uniforme de notre confrérie: ils ne m'ont pas cru, bien
sûr, et ils m'en voulaient un peu de les faire débarquer
ainsi dans une telle soirée
Ah, J'oubliais tes deux
maîtresses dans la liste des exclus du secret
La magnifique
rousse, je crois que c'est ta femme ? "
Je me gonflai d'orgueil:
- " Oui, et j'en suis très fière, bien qu'elle
n'ait pas toujours de bonnes manières
"
- " En tout cas, elle voulait absolument ma petite Salomé
Tu as vu comme elle s'accrochait ? "
Je souris à cette pensée, la revoyant taper du poing
sur la table
Il continua :
- " Pour revenir à cette soirée
Tout le
monde -ou presque- savait déjà que tu étais
un travesti, bien que ton épouse nous ait expliqué
que tu te sentais une vraie fille. "
Cette fois, j'étais un peu surprise
C'est vrai que
j'avais trouvé un peu gros que personne ne s'en rende compte
plus tôt, et surtout que Dame Aurore ne semblait pas s'être
aperçue de la révolte qui grondait
Il continua : " Tout a été prémédité,
sauf ça, peut-être
"
Il me désigna Ombre du menton qui me souriait timidement.
Il plaça sa main devant sa bouche pour ne pas qu'elle puisse
lire sur ses lèvres :
- " Méfie-toi d'elle : Elle est dangereuse, et assez
folle, imprévisible. Un vrai chat sauvage. "
Mon estomac se manifesta trivialement, et je m'en excusai :
- " Pardonnez-moi, Maître, mais je n'ai pas mangé
depuis cet après midi, et il est tard
" Il se
leva :
- " Tu as raison
Je vais te laisser te restaurer. Je
vais retrouver mes amis au salon, puis j'irai me coucher. J'irai
rendre visite à Salomé, cette nuit. Au fait, merci
pour tout ce que tu as fait pour elle. Tu t'es vraiment surpassée
! "
Je repensai à cette soirée, et à tous ces
détails qui ne collaient pas
Je me suis tout de même
bien fait avoir !
Je lui répondis sur un ton certainement trop irrévérencieux,
mise en confiance par cette complicité et tous ces mensonges
révélés :
- " Mes leçons ne lui ont pas servies à grand-chose,
à voir la façon dont vous l'avez déflorée
"
Il cria aussitôt, pris d'un accès de colère
:
- " Sale putain ! Je te fais l'honneur de ma compagnie, et
toi, tu me critiques, moi, un Maître ?! Excuse-toi immédiatement
! "
Voilà ce qui arrive quand un Maître est trop gentil
Il était très sympathique, mais il savait se faire
respecter le moment venu.
Je me jetai à ses genoux, implorante :
- " Maître ! Je vous demande humblement de me pardonner
! Non, je ne le mérite même pas
Punissez moi
selon votre fantaisie ! Je me remets entre vos mains
"
Il était grand temps que l'on s'occupe sérieusement
de mon éducation, elle laissait vraiment à désirer
J'avais le désir secret qu'il me prenne sur la table, devant
Ombre, mais il m'envoya chercher à côté du chevalet
de soumission l'ustensile de mon choix pour me punir.
Je m'agenouillai devant lui et le lui tendit, la tête baissée
:
- " Voici, Maître, L'objet de votre plaisir qui m'a causé
le plus de tourment. J'espère pouvoir ainsi racheter ma faute
"
L'objet en question, long et cylindrique, ressemblait vaguement
à une des brosses à cheveux de Carole, mais bien plus
lourd et généreusement garni de pointes aux bouts
arrondis. Je n'ai pu le sentir qu'une fois sur ma peau, mais je
n'ai pas trop apprécié
Maître Karl semblait satisfait :
- " Je vois que tu es sincère, petite servante, tu n'as
pas choisi le plus facile
Comme tu sembles être redevenue
raisonnable, je te laisse également choisir l'endroit le
plus douloureux. Sache que j'ai déjà décidé
de la façon dont je vais te corriger, je ne retiendrai pas
mes coups, quoi que tu choisisses !
- " Merci de me laisser le choix, Maître
"
Il me laissa embrasser ses bottes et me releva du pied. J'en avais
profité pour réfléchir un peu :
- " Maître, avec votre respect, j'ai choisi mes fesses
comme réceptacle de votre juste châtiment. "
Il rit :
- " Excellent choix ! Ta Maîtresse Diane m'a confié
que tu adorais ça
Prépare-toi et couche-toi
sur la table ! "
J'ôtai donc ma culotte humide de tant d'assauts, relevai
ma robe sur mes reins et me frayai une place sur la table pour m'y
appuyer, la croupe offerte, prête à recevoir ma punition.
Mes fesses s'ouvrirent brutalement sous des mains fermes. Maître
Karl lâcha, sur un ton badin :
- " Les autres Maîtres t'ont bien déshonorée,
ont dirait
Il est vrai qu'il est très dur de te résister
Vraiment
très dur ! Tiens tes fesses toi-même. "
Il m'empala d'un coup et je poussai un râle de plaisir. Je
croyais que l'abus de pénétrations serait pénible,
mais c'était tout l'inverse : il m'en fallait encore plus,
encore plus gros, toujours plus profond
Je me surpris même
à espérer le phallus monstrueux de Dame Aurore.
Le Maître se retirait longuement puis m'embrochait brutalement
à nouveau, jouissant de la vue de mon orifice béant
et affamé. J'adorais être à lui, et je me pris
à rêver à d'autres Maîtres bien plus cruels
Soudain, au lieu de la douceur de son membre que j'accueillais
avec bonheur, je ressentis une terrible douleur qui me contracta
sur le battoir qu'il venait de m'introduire. Je hurlai, plus de
terreur que de douleur.
Maître Karl me cracha :
- " Alors, ma petite pute, on confond récompense et
juste punition ? Je vais te laisser méditer sur les conséquences
de ta tentative maladroite d'échapper à ton dû
"
Il me tordit le bras comme j'essayais de me défaire de mon
horrible pal :
- " Non ! considère-toi comme entravée. "
Je battais l'air de mes bras en de maladroits moulinets qui renversèrent
quelques verres. À travers mes larmes, je vis Ombre, les
bras croisés sur la table. Elle attendait, comme on attend
le bus.
Maître Karl tira une chaise à côté de
moi et finit lentement son verre en m'observant avec un certain
plaisir.
- " Tu apprécies ton traitement, j'espère
"
J'avais envie de lui hurler de m'enlever cette horreur, mais je
savais que c'était bien la dernière chose à
faire. La voix pleine de sanglots, je m'entendis lui répondre
:
- " Oh oui, Maître ! J'espère que
vous aussi
Vous aimez
"
Il laissa tomber, désabusé, une moue de dégoût
au coin des lèvres :
- " Même pas
Mais viens plutôt achever ce
que tu as commencé, avec ta bouche. Tu ne diras plus de propos
déplacé, ainsi ! "
Je fus assez longue à m'installer entre ses cuisses : chaque
mouvement était une vraie torture et je geignait continuellement.
Cela retentissait aussi sur la qualité de mon travail, et
j'en eu des plaintes de Maître Karl :
- " Allons, applique-toi un peu ! Dame Carole nous avait vanté
tes mérites, mais je crois qu'elle a exagéré
l'étendue de tes talents ! "
Je pris sur moi d'évacuer l'horrible supplice qu'il m'infligeait,
me concentrant uniquement sur la fellation gourmande et amoureuse
qu'il était en droit d'attendre. J'en éprouvais du
plaisir également et je sentis m'ouvrir un peu, libérant
la pression des épines sur ma peau si tendre à cet
endroit
Des talons aiguilles claquant sur se parquet se rapprochèrent
:
- " Maître Karl ? Vous êtes encore ici ? "
C'était la voix de Dame Aurore, embarrassée. Le Maître
émit un grognement, et les talons se rapprochèrent
:
- " Ah oui, vous êtes là
J'étais
venue vous dire que la suite est provisoirement compromise. Des
problèmes techniques
"
Maître Karl semblait contrarié. Moi qui étais
sur le point de le satisfaire
- " Cela sera fait demain matin ? "
- " Demain, oui, certainement, comptez sur moi. Vous voudrez
y assister, je présume ? "
- " Non. Que ce soit fait. Et bien fait, selon mes exigences.
Vous n'avez pas le droit à l'erreur. "
- " J'en suis pleinement consciente. Vous nous retrouverez
au salon, quand vous en aurez terminé avec elle ? "
Elle parlait bien sûr de moi
- " Attendez-moi, j'aurai peut-être besoin de vos services.
"
Dame aurore s'accroupit -j'entendis craquer ses articulation- pour
effleurer douloureusement le manche de mon battoir qui dépassait
sous ma robe :
- " Mmm
Elle doit souffrir terriblement ! Elle a dû
vous manquer de respect pour vous pousser à lui infliger
ça
"
Maître Karl se vida enfin dans ma bouche avec satisfaction
et reprit ses esprits :
- " Oui
Elle n'a pas apprécié la façon
dont j'ai honoré mon épouse et a cru bon de me le
faire savoir
Vous pourrez lui enlever ? Je crains d'être
maladroit
"
- " Vous ne semblez pas familier de ce genre d'outil
Quand on sait s'y prendre, c'est très aisé !... Mais
Comment donc l'avez-vous mis ? "
- " Comme ça
Elle était ouverte en grand,
attendant son plaisir, cette petite truie inconsciente
"
Dame Aurore poussa un cri horrifié :
- " Mon Dieu ! Mais ce n'est pas comme ça qu'on l'installe
! Je vous expliquerai une autre fois. "
Il se rhabilla :
- " Je suis encore un jeune Maître, vous savez
J'ai soif d'apprendre. Alicia, relève toi ! "
Je me relevai tant bien que mal, la contraction de mes fesses amplifiant
terriblement la douleur.
J'étais un peu trop recroquevillée à son goût
et il me cria en me secouant par un bras :
- " Allons, tiens-toi droite ! J'aime qu'une femme se tienne
droite devant moi. D'ailleurs, Dame Aurore, grâce à
vous, je vais pouvoir à présent inculquer cette règle
à mon épouse, et dès cette nuit ! "
Maître Karl se rassit devant moi, amusé, et me fit
d'une voix câline :
- " Tiens, puisque tu m'as bien donné du plaisir, je
t'ordonne d'en prendre aussi. En tout cas, Dame Carole avait raison,
tu suces comme une vieille pute édentée ! "
Du plaisir ? Mais je voulais surtout ne plus souffrir !
Comme je ne répondais rien, Dame Aurore me décocha
une bourrade à l'épaule :
- " Répond à ton Maître ! "
Je pleurais, je voulais tant être dans les bras réconfortants
de Carole
- " Bien, Maître
"
Je ne pus dire que cela et me masturbai laborieusement en serrant
les dents. Mon sexe était inutilisable, et je devais montrer
un spectacle bien pitoyable.
Dame Aurore, qui pressentait que cela risquait de durer longtemps,
attira son pair derrière moi :
- " Venez, Maître Karl, je vous montre
Vous dévissez
l'embout muni d'un anneau -oui, ça peut servir à contraindre
les soumis rebelles, comme cette folle, là bas- ensuite vous
tirez, l'âme du manche sort et les picots se rétractent.
Bon, c'est toujours un peu douloureux à retirer, mais au
moins, vous ne forcerez pas. Je vous attends, mais prenez tout votre
temps
"
Les talons s'éloignèrent et Maître Karl se
rassit, se servant un nouveau verre de brandy :
- " Tu n'es pas très obéissante
Tu refuses
de prendre le plaisir que je t'ordonne de prendre ?! "
Je pleurais et sursautais souvent en sentant les picots bien ancrés
en moi : Comment allait-on me soulager de cette abomination ? je
ne voyais qu'une douleur encore bien plus atroce
Ou la mort.
- " Je suis désolé, Maître, mais je souffre
trop
Je n'en peux plus. Pitié
"
Il me frappa la cuisse :
- " La pitié s'implore à genoux ! Et reste bien
droite ! Tous le temps ! N'oublie jamais ça quand tu seras
sous mon toit ! "
Je m'agenouillai donc en tremblant de douleur, m'appuyant au rebord
de sa chaise pour ne pas tomber. Le manche de mon battoir ou de
je ne sais quoi toucha le sol et m'arracha un cri.
Je renouvelai ma supplique, en larmes :
- " Pitié, Maître ! libérez-moi ! "
Il me tapota la joue et goûta lentement mes larmes du bout
du doigt :
- " Tu sais pourquoi je te fais ça ? "
- " Pour me punir
"
Il me reprit en me giflant :
- " Maître ! "
- " Pour me punir, Maître
"
- " Et de quoi, petite truie ? "
- "
D'avoir été insolente, de vous avoir
critiqué
"
- " Non, Alicia
"
Même en ces circonstances, je ne pus m'empêcher de
penser que le ton lent et doucereux qu'il employait avec moi m'évoquait
celui de l'ordinateur de " 2001 l'odyssée de l'espace
" HAL 9000 -pardon pour la référence cinématographique
Cela m'exaspérait d'autant plus que je manquais de tourner
de l'il.
- " Je ne vois pas pourquoi, Maître
"
- " Allons, je te l'ai dit, quand je t'ai offert le jouet que
tu as choisi toi-même
"
Je n'avais plus les idées très claires, et pris quelques
instants pour répondre :
- " C'est parce que je vous ai menti, Maître. Mes fesses,
c'est l'endroit que je préfère. "
Il soupira profondément et continua sur le même ton
lancinant :
- " Voilà qui est mieux
Tu es donc consciente
que tu méritais d'être punie aussi pour ça ?
"
Je compris aussi que ses questions sans fin procédaient
également de la torture :
- " Oui, Maître, j'en suis consciente. "
- " Tu estimes avoir été assez punie pour ça
? "
- Oui, Maître, sauf votre respect
"
Il reprit sa voix ordinaire que j'aimais tant :
- " Bien ! Voilà pour cette faute-là. À
présent, revenons sur l'incident qui m'a fait te punir :
comme je sais par tes Maîtresses que c'est là ton jouet
préféré, tu vas aller me chercher la cravache,
là-bas, et tu me demanderas de te frapper où tu estimes
que cela te fera le plus mal. Mais demande-le moi comme si c'était
une faveur spéciale, mets-y tout ton charme
Tu as compris
? Il faut que tu me donnes envie de te corriger. "
- " Oui, Maître. J'espère ne plus vous décevoir
"
Je me relevai, droite comme ces apprenties mannequins qui marchent
avec une pile de livre sur la tête, et allai quérir
à petits pas la cravache, là-bas, si loin
Une éternité à pleurer et à serrer
les dents.
À mon passage, Ombre, toujours les bras croisés,
me jeta un petit sourire interrogateur qui semblait me demander
si j'en avais encore pour longtemps
Maître Karl m'attendait, les bras croisés également,
jouissant visiblement du spectacle que je lui offrais. Je ravalai
mes pleurs et m'efforçai de paraître très langoureuse
:
- " Maître Karl, je suis désolée de vous
importuner, mais j'aurais quelque chose à vous demander
"
Comme moi, il jouait la comédie :
- " Ah oui ? Et quoi donc, ma petite ? "
- " Vous me feriez un très grand honneur si vous vouliez
m'honorer de vos coups
Vous êtes un Maître très
séduisant, et j'aimerai beaucoup que vous leviez la main
sur moi
Pardonnez mon audace, Maître... "
- " Bien, j'y consens
Dis m'en plus sur tes désir
secrets, ma jolie. "
Je sanglotai de plus belle, mais tentai de garder le même
ton enjôleur :
- " J'aimerais beaucoup que vous me frappiez très fort
sur le sexe
Aussi longtemps que vous voudrez
Mais enlevez
moi ça, par pitié !!! "
Il se leva, satisfait, et fit mine d'ignorer ma détresse
:
- " Eh bien c'est d'accord ! Mais je ne t'enlèverai
pas ton " hérisson " tout de suite, ton plaisir
n'attend pas !
Maître Karl me fit relever ma robe bien haut et écarter
les cuisses pour me frapper à de nombreuses reprises de bas
en haut, effleurant douloureusement au passage l'objet monstrueux
qui me ravageait les entrailles.
Il s'arrêta pour me demander :
- " Tu aimes ton traitement, je te frappe assez fort ? "
J'articulai avec peine :
- " Oui, Maître, mais libérez-moi, je vous en
supplie !... "
- " Bien sûr
Mais comme tu as été
très gentille et que tu m'as bien fait plaisir, agenouille-toi
devant la chaise et pose-y bien tout ce qu'une jolie fille comme
toi ne devrait pas avoir
"
Je m'appliquai à lui obéir en tout point : lui seul
pouvait mettre fin à mes souffrances, même au prix
d'autres aussi terribles
Je fis donc reposer mon sexe et mes testicules sur le rebord de
la chaise, me tenant aussi droite que je le pouvais. Maître
Karl posa sa botte sur l'assise et me dit froidement :
- " Ne bouge pas : je recommencerai autant de fois qu'il le
faudra. "
Et il m'écrasa lentement de la pointe de sa botte en tournant,
comme on écrase un mégot de cigarette.
Curieusement, malgré cet océan de douleur dans lequel
je surnageais, j'en ressentis un profond plaisir quelque part dans
mon ventre. Je devais manquer d'entraînement, mes Maîtresses
avaient été jusqu'alors plutôt douces avec moi
Voyant qu'il m'avait enfin domptée, il reprit la cravache
et m'en assena de nombreux coups sur mon petit membre bien humide
à présent.
Il cessa et me fit mettre de nouveau à plat ventre sur la
table. Je grimaçai en le sentant agiter et manipuler ce que
j'avais pris naïvement pour un vulgaire battoir - j'avais appris
à mes dépens que c'en était également
un- mais je ressentis soudain un grand soulagement : les pointes
avaient cessé de me torturer
Enfin presque : Elles
ne rentraient pas à fond.
Maître Karl finit de me libérer assez douloureusement,
comme promis par Dame Aurore, et je m'effondrai à ses pieds
que je baisai, en larmes :
- " Oh merci, Maître, merci de m'éduquer si bien
! "
Il rit :
- " Que penses-tu de la
des déflorations de mon
épouse, à présent ? "
La douleur insoutenable disparue, ne restait qu'un immense plaisir,
une ivresse que ne connaissent que ceux qui savent de quoi je parle
:
- " Vous avez été parfait ! Vous lui avez apposé
votre sévère empreinte de Maître au plus profond
d'elle-même, par toutes ses bouches qui vous réclameront
sans trêve ! Ne prenez pas cela comme un affront, mais je
l'envie terriblement, ma petite Maîtresse, d'avoir un Maître
tel que vous
"
Sans un mot, le sourire aux lèvres, il me remit gentiment
ma culotte et me pris sur ses genoux comme il l'avait fait plus
tôt :
- " Tu vois, j'ai fait ça pour que tu comprennes que
je suis un bon Maître, et que je voue ma vie à mon
épouse, ma princesse, ma chienne, ma reine, mon esclave soumise
Qui elle, voue sa vie à son Maître. Et c'est également
pour te dire à quel point tu es appréciée par
ceux qui te rencontrent, et à quel point je t'attends chez
moi. "
Il m'embrassa et me serra si fort dans ses bras que j'en fus transportée
de bonheur.
Il rajouta :
- " Ne parle surtout pas de ce que je viens de te faire à
Salomé. Cela ne la concerne pas, pour l'instant du moins.
Au fait, pour répondre à la remarque qui t'a coûté
quelques désagréments, je ne suis pas de ton avis
: ma Salomé m'a très bien accueilli, grâce à
toi, et tes leçons nous seront profitables de longues années.
Tu viendras terminer son éducation sexuelle chez nous, et,
cette fois, tu pourras jouir intégralement d'elle, sans réserve.
"
L'idée d'abuser de ma petite Salomé sans modération
me transporta de joie :
- " Oh merci, Maître, c'est un immense honneur. Mais
Pardonnez mon audace, mais il me semble que ce serait à vous
de profiter d'elle, à présent qu'elle vous est toute
ouverte
"
Il me sourit :
- " En effet
mais je veux qu'elle soit parfaite le jour
où je déciderai qu'elle sera digne de me donner du
plaisir, et ce n'est pas mon rôle de lui enseigner ces choses.
Je jouis autrement plus de la tourmenter, et ses orifices sensibles
sont un terrain béni pour moi
Bien, je te laisse, je
suis attendu. "
Une fois son fardeau reposé au sol, il sortit de sa noble
démarche, sans un regard pour nous deux.
Je restai un moment immobile, toujours surveillée par Ombre
qui avait plutôt l'air d'une gentille fille, un peu simplette
comme la petite servante qui est allée passer un week-end
chez un antiquaire aigri
Je me baissai -toujours bien droite- pour ramasser l'objet de mes
tourments afin de l'examiner de plus près : son mécanisme,
quoique très simple était très ingénieux,
et les picots étaient bien moins agressifs que je ne l'avais
cru lorsque qu'il était en moi.
Une vague de désir sur mes reins me fit frémir à
cette pensée : Je ne savais vraiment pas ce que je voulais
!
Je le nettoyai soigneusement et le remis en place, chantonnant
gaiement l'air de " Dominique " Puis allai m'asseoir sagement,
bien droite sur ma chaise à côté d'Ombre, toujours
à attendre.
o§O§O§O§o
Après plusieurs minutes, trouvant le temps bien long, je
me relevai. J'ignorais si j'avais le droit de manger, mais je finis
par aller fouiner en cuisine et Ombre se retrouva derrière
moi, sans un bruit. Elle porte bien son nom
Il restait du gâteau, aussi je lui en coupai une part, plus
pour m'en débarrasser que pour lui être agréable
: elle me rendait nerveuse, à me coller de si près
Elle battit des mains de plaisir à ma délicate attention,
mais elle refusa d'aller m'attendre à table. Pour ma part,
me sentant coupable d'une telle initiative, je me contentai de quelques
reliefs de repas des Maîtres pris dans leurs assiettes empilées
sur la desserte : des os de côtelettes à ronger, des
morceaux de pain souillés et quelques légumes
Ombre semblait vouloir me parler, et je commençais à
regretter de ne pas avoir appris le langage des signes. Et Dieu
sait si j'ai appris une foule de choses aussi insolites qu'inutiles
À vrai dire, j'avais commencé pendant quelques semaines
dans un bouquin, -inspiré par un épisode de "
La petite maison dans la prairie ", mais sans interlocuteur,
je me suis vite arrêté... J'ai quand même quelques
restes.
Au fur et à mesure que le temps passait, Ombre se montrait
de plus en plus pressante et ne me quittait pas des yeux. Elle avait
posé sa main sur la mienne et ne me lâchait pas.
Elle finit rapidement son gâteau et fouilla dans son petit
sac à main qu'elle finit par retourner sur la table : des
bonbons, du maquillage, des préservatifs, des mouchoirs,
un petit tube de lubrifiant, un tampon, de la monnaie et quelques
billets de banque. Elle rassembla soigneusement son argent puis
compta et recompta laborieusement sa petite fortune.
Elle finit par le pousser vers moi d'un air malheureux et plein
d'espoir. Je compris qu'elle n'avait pas assez : un peu plus de
trente euros, à vue de nez
Loin des cinquante euros
de l'enchère.
Je fis glisser l'argent dans la poche de mon tablier en lui souriant,
et elle m'en rendit un immense, lumineux : elle savait qu'elle avait
beaucoup de chance que j'accepte son obole
Elle me parla beaucoup en me faisant moult signes, ce que je compris
comme étant des compliments et des propositions indécentes.
J'étais un peu malheureuse de ne pas comprendre le quart
de ce qu'elle me disait
Elle, par contre, me comprenait fort
bien en lisant sur mes lèvres, pour peu que je ne mastiquais
pas en parlant. J'ai ainsi appris qu'elle n'entendait que du bruit,
mais ne comprenait pas. Comme je lui demandai des nouvelles de son
maître, elle émit pour toute réponse un son
trivial avec sa bouche, accompagné d'un haussement d'épaules:
cela ne devait pas la préoccuper beaucoup
Elle rit
en me désignant la place où trônait Dame Aurore
et me fit un geste obscène en faisant coulisser un index
dans l'autre, refermé en un cercle. Je ne croyais pas que
ce soit le cas. Quoique
Mon repas à peine expédié, elle me tira par
la main en me demandant ma chambre -elle avait fait signe de vouloir
dormir en appliquant ses deux mains à plat sur sa joue inclinée.
Enfin, s'allonger, plutôt. En passant dans le hall, j'entendis
plusieurs personnes discuter au salon : je suppose que tous les
invités devaient s'y trouver
Je la guidai à travers les longs couloirs et les escaliers,
la tenant par la main. Arrivées à quelques mètres
de ma mansarde, elle me lâcha et me précéda
pour se laisser tomber sur ma miteuse paillasse comme s'il s'agissait
d'un bon lit mlleux. Elle me sourit, amusée:
- " C'est mon lit ! "
J'ôtai ma robe et m'allongeai à ses côtés
sur l'étroit matelas. Ombre se jeta sur moi et m'embrassa
furieusement en me mordant les lèvres et le cou. Je me rendis
vite compte que plus j'évitais ses coups de dents, plus elle
mordait fort. Je pris donc mon parti de subir stoïquement ses
morsures, dans la mesure du supportable.
Elle se défit rapidement de ses vêtements, ne gardant
que sa petite culotte de coton : elle était plutôt
maigre, je pouvais voir ses côtes jouer sous sa peau claire
qui ne devait pas voir souvent le soleil. Elle ne portait pas de
soutien gorge, ses petits seins en forme de citrons étaient
libres.
Ombre revint à l'attaque en m'arrachant mon soutien gorge
; elle fut un peu surprise de découvrir qu'il était
passablement rembourré mais s'empressa de l'essayer sur elle.
Il était trop grand: Ombre était assez fluette, du
genre Olive, la fiancée de Popeye, mais plus petite -surtout
les pieds
Elle s'admirait dans la glace -plutôt le morceau
de miroir- caressant sa poitrine subitement devenue plus conséquente
sous tous les angles. Elle me dit quelque chose en souriant. Je
lui souris en retour, mais je n'avais pas compris. Je crois qu'elle
s'aimait bien comme ça...
Ma cliente se coucha sur moi et entreprit de m'embrasser les seins,
et, bien sûr, de me mordre les tétons. Je gémissais
de plus en plus fort, mais je la laissais faire. Jusqu'à
ce que cela devint insoutenable. Là, je la serrai fort contre
moi et l'attirai contre ma bouche pour l'embrasser tendrement dans
le cou : je ne voulais ni la brusquer ni me rebeller, je sentais
confusément qu'elle risquait de devenir déchaînée
si je la contrariais.
Ombre ôta ma culotte et fit la moue : elle me tendit sa main,
le pouce et l'index assez rapprochés pour me signifier qu'elle
s'attendait à plus conséquent. Je lui répondis
avec une mine de chien battu :
- " Eh oui, je suis désolée
Je suis comme
ma maman m'a faite. Je suis obligée de faire avec, mais je
te promets de te donner tout le plaisir que je peux. Tu as payé,
tu es en droit de le réclamer. "
Elle hocha la tête en m'adressant un sourire carnassier et
se jeta sur mon sexe. Elle me mordilla du bout des dents et me lécha
abondamment. C'était la première fois que je subissais
un tel traitement, somme toute assez agréable, bien que cela
ressemblait assez aux débuts de Chloé avec moi. Je
restais toutefois assez crispée, elle avait la morsure facile
Elle avait d'ailleurs commencé à prendre mes testicules
dans sa bouche et à tirer dessus. Je sais bien qu'il était
prévu qu'on m'en soulage, mais pas de cette façon
!...
[...]
À suivre dans " La carotte Nantaise 28: Vivisection...
Halte! "
* Héros du jeu vidéo " Half-life. " Pour
ceux qui connaissent
** Toute ressemblance avec des personnages existants est bien
sûr totalement fortuite et involontaire ... Le hasard est
facétieux, non ?
*** voir le chapitre 18 : mais qui garde les enfants ?
Retrouvez l'intégralité du livre tiré de cette
édifiante histoire sur le blog de l'auteur,
http://fr.netlog.com/Claude_Deon/blog
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