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CHAPITRE
5: BAPTEME PAIEN.
Ça faisait un quart d'heure
que Denis et Diane m'attendaient, Ils avaient eu le temps de se changer
en des tenues d'été plus décontractées. Ils
avaient aussi préparé ma venue, le salon avait un peu changé
d'aspect: la disposition des meubles d'abord, et ensuite de nouveaux objets
étaient disposés au sol et sur une grande table. Ils m'accueillirent
avec beaucoup d'affection, je dirais même de l'amour. Ils me déshabillèrent
entièrement tous les deux en silence, et m'embrassèrent
la bouche et le corps ensemble. C'est Diane, comme à l'accoutumée,
qui parlait:
- " Tu ne peux pas savoir à
quel point tu nous as fait du bien. Notre amour était presque mort,
et maintenant, nous nous aimons comme jamais auparavant. Tu as révélé
notre sexualité, et nous faisons l'amour avec une intensité
telle que j'ai cru mourir. "
- " À vrai dire, nous avions bien cru que vous vous étiez
entretués ce matin... "
- " Ça n'en n'était pas très loin. C'était
très violent... Mais vous avez pu vous en rendre compte... "
- " Oui... J'espère que nous n'avons pas brisé l'ambiance!
" Elle rit:
- " Non, rassure-toi! Votre duo comique a détendu l'atmosphère.
Nous étions -enfin, surtout moi- au bord de la crise de nerfs.
"
Elle alla s'asseoir sur le canapé, près du téléphone
et Denis, en face d'elle, dans un fauteuil. Elle m'invita à la
rejoindre de sa voix autoritaire:
- " Viens t'asseoir près
de moi. À mes pieds. Et tu la fermes tant que tu es à ma
botte. " Je vins m'agenouiller près d'elle, et me mis à
masser ses pieds avec dévotion. Elle décrocha et composa
un numéro. J'entendais sonner à l'autre bout de la ligne,
longtemps, puis une voix nasillarde répondit. Je ne comprenais
pas, mais je me doutais que c'était une voix féminine. Diane
était très excitée, mais d'une excitation contenue,
comme si elle préparait une énorme surprise. Ce n'était
pas loin d'en être le cas:
- " Allo Tatie? C'est moi, Diane,
ta petite nièce... Très bien, et toi? ... Oh, je ne sais
pas combien, mais ça fait un moment... " Elle activa l'amplificateur
sur la base du téléphone pour que nous profitions de la
conversation. Je découvrais la voix de sa tante, qui avait l'air
d'être une femme charmante:
- " ...ariage de ton cousin François, ça fait bien
quatre ans. Je suis contente d'avoir de tes nouvelles. Mais que me vaut
ton appel? "
- " Tatie, tu te souviens quand je vous avais surpris lors d'une
de vos soirées... spéciales, quand j'avais une dizaine d'année?
" Gisèle eut un petit rire:
- " Et comment... Petite canaille! Tu nous avais fait une peur bleue.
Mais je suis fière de toi, tu as bien tenu ta langue... "
- " Et mes promesses. Tu te souviens de celle que je vous ai faite?
"
- " Heu... Non, plus vraiment. Tu sais, le temps a passé depuis...
C'était quoi? "
- " Tonton Serge est dans le coin? "
- " Non, il est parti faire une course en ville... Il ne devrait
pas tarder. Je crois qu'il m'a ... Attends! je vois la voiture qui s'engage
dans l'allée. Il sera bientôt là. Alors, de quoi tu
parlais? "
- " Je préfère vous en parler quand vous serez tous
les deux. "
Elles échangèrent quelques
souvenirs en attendant l'arrivée de Serge. Gisèle s'agita.
Elle cria, probablement par une fenêtre:
- " Chéri, viens vite! C'est la petite Diane! " À
Diane:
- " Il arrive. Je l'ai attrapé au vol, il allait repartir
bricoler. Tu le verrais courir! Il t'aime vraiment beaucoup. Moi aussi,
bien sûr! " Je les entendais discuter de manière fort
joyeuse entre eux. Ils réussirent à activer leur amplificateur
après plusieurs tentatives:
- " C'est toi ma chérie? C'est tonton Serge! Ça va,
mon petit coeur? " Diane était aux anges. Elle était
repartie dans son enfance, chevaucher boul... Heu... Bullet.
- " Très bien, Tonton Serge! Tatie a eu le temps de te parler?
"
- " Oui, mais je n'ai pas tout compris. Tu as un secret à
nous révéler? "
- " Non... Tu te souviens, quand je vous ai surpris tous les deux,
lors d'une soirée, quand j'étais gosse? "
- " Oui, très bien. On en reparle souvent, tous les deux,
quand on évoque le bon vieux temps... "
- " Mais aussi, tu m'avais fait faire une promesse... Tu t'en souviens?
" Je les entendais murmurer tous les deux, un petit moment.
- " Non, désolé. Même ta tante, qui a plus de
mémoire que moi, ne vois pas de quoi tu parles. Rafraîchis-nous
la mémoire, s'il te plait... "
- " Je vais essayer de te citer d'après mes souvenirs: "
C'est un jeu de grands que les petits enfants ne peuvent pas comprendre.
C'est comme quand tu joues au docteur avec tes petits camarades. Un jour,
tu comprendras. Ce jour-là, promets-nous de nous le dire, ça
nous fera très plaisir... "
Serge parut déçu:
- " Ah ça... Je ne voudrais pas te vexer, mais tu as passé
l'âge. Tu aurais dû savoir ça depuis longtemps... "
Diane raffermit sa voix:
- " Je ne vous parle pas de savoir, mais de comprendre. J'ai su ce
que vous faisiez vraiment quand j'ai eu seize ans. Là, je n'avais
pas du tout envie de vous le faire savoir. J'ai eu la révélation
hier. Je suis devenue une maîtresse, et en ce moment même,
mon esclave me masse les pieds. " Serge bredouilla:
- " Je... Ça alors... Ma chérie! Quel bonheur! Je...
C'est une grande nouvelle! " Gisèle prit le téléphone:
- " Oh ma grande! Comme je suis heureuse! C'est Denis, ton esclave?
"
- " Non, c'est mon voisin. Denis nous regarde en ce moment. Ils étaient
en train de s'envoyer en l'air quand je suis rentrée, Je me suis
sentie en position de force. Je l'ai dominé rapidement, et il s'est
laissé faire de bon coeur. Nous en profitons maintenant tous les
deux, mais c'est moi qui décide de tout, tout se passe selon mon
bon vouloir. "
- " Comment tu l'appelles, ton jouet? "
- " Je l'appelle petite pute, salope, conasse, traînée,
souillon... " Gisèle s'attendait à une autre réponse
:
- " Heu... Oui, si tu veux... Mais tu ne lui as pas donné
un nom? "
- " Ah non, je n'y ai pas pensé. Là, je ne vois pas.
"
Diane s'adressa à moi:
- " Comment tu t'appelles, petite conne? " Je baissais les yeux:
- " J'aimerais beaucoup que vous me donniez un nom de fille, maîtresse.
" Elle rit:
- " Vous l'avez entendue, cette petite sotte? Elle aimerait! Qu'est
ce que j'en ai à faire, de ses goûts! Enfin
Je veux
bien céder à ton dernier caprice. De toute façon,
tu savais déjà que tu étais notre poupée gonflable
Je vais te donner un nom de femelle en chaleur, de star du porno ou de
pute. Voyons... Un nom qui finit en A ... Sonia... Non, j'ai une amie
qui s'appelle comme ça... Alicia... Je ne crois pas en connaître.
Ce n'est pas trop courant
Voilà, tu t'appelleras Alicia.
J'espère que ton nouveau nom te plait, tu n'en auras pas d'autre.
"
- " Oh oui, maîtresse, je l'adore déjà. Vous
avez beaucoup de goût. "
Gisèle se mit à rire:
- " Eh bien! Tu l'as bien dressée! Je sens que vous allez
faire de grandes choses, tous les trois! " Diane se rengorgea:
- " Et bientôt tous les quatre! Sa femme est sur le point de
me tomber dans la main comme un fruit mûr. Et quel fruit! Je t'enverrai
des photos, c'est une vraie statue grecque. Avec des gros seins majestueux.
Vous avez une boîte E-mail? "
- " Oui, C'est
segi@toobinsurf.fr. Tu notes? " Diane griffonna
rapidement l'adresse sur un bloc à côté du téléphone.
- " C'est fait. Dites, j'ai envie de lui faire une cérémonie
officielle, qu'est ce que vous en pensez? " Gisèle monopolisait
la conversation: Elle était aussi la maîtresse de Serge:
- " Mmm... C'est une bonne idée. Dans le genre baptême
ou rite initiatique, ce serait pas mal. J'en fais encore quelquefois.
Tu sais, on nous envoie encore des esclaves à " éduquer
" de temps en temps, il nous reste encore ce plaisir
"
- " Oui, je vais cogiter la chose. Je vais voir si j'ai ce qui faut
à la maison. Si on pouvait le faire ce soir, ce serait bien. "
- " Dis-moi, ma grande, tu pourrais passer à la maison? Je
crois qu'on aurait plein de choses intéressantes pour toi. Nous
ne recevons plus beaucoup, maintenant, et nous avons beaucoup de matériel
qui pourrait exalter tes fantasmes les plus fous. "
- " Eh bien, je dois passer demain à une centaine de kilomètres
de chez vous, je ferai un saut. Par contre, je risque de passer tard.
"
- " C'est pas grave, tu sais bien qu'on vit la nuit... On va trier
les affaires qui pourraient t'intéresser. Et Serge a plein de tenues
qu'il ne peut plus mettre. Il commence à faire ridicule dedans.
Tu as ses mensurations? "
- " J'allais justement les prendre. C'est gentil. À demain,
sûrement! Bisous! " Elle raccrocha:
- " Tu vois, tu as de la chance, il paraît que je suis une
bonne maîtresse. Maintenant lève-toi, il faut que je prenne
tes mesures. "
Elle prit un double mètre de
couturière sur la table et se mit à me mesurer sous tous
les angles. Elle avait fini de remplir son calepin:
- " Suis-moi. " Elle m'entraîna dans sa chambre et ouvrit
quelques tiroirs. Elle me fit essayer ses sous-vêtements. Je réussis
à rentrer dans un vieux soutien-gorge extensible, une paire de
collants, deux culottes -un peu grandes quand même. Elle me fit
essayer ses vêtements, mais aucun ne m'allait: je nageais dans les
jupes et shorts et coinçais dans les hauts.
Diane était contrariée:
- " Il va falloir te faire une garde-robe. J'espère que les
tenues d'Oncle Serge t'iront... " Elle eut une illumination:
- " Suis-moi au grenier: Je dois avoir des fripes qui traînent.
" Nous sommes montés au grenier. Il était propre et
bien rangé -par rapport au notre- et très chaud. Heureusement,
ma maîtresse n'avait pas jugé utile de me rhabiller. Elle
ouvrit quelques malles, et en sortit quelques articles, également
pour elle. Elle fixa son attention sur une robe de mariée, assez
ringarde, mais aux formes assez floues pour pouvoir m'aller:
- " Essaye-la. " J'étais un peu réticent. Je ne
connaissais pas son histoire, ni qui l'avait portée. Elle lisait
dans mes pensées:
- " N'aie pas peur, ce n'est pas la mienne, ni celle de ma mère!
C'est une robe que j'ai achetée dans un lot à la salle des
ventes. Je pensais faire une affaire... Montre-moi que je ne l'ai pas
achetée pour rien. "
J'enfilai la robe, elle m'allait à
peu près. Un peu vide toutefois au niveau du décolleté:
L'ex-propriétaire devait faire un certain tonnage, comme moi
Elle parut plaire à Diane:
- " Ah! Elle te va bien! Il faudra que je t'achète des soutiens-gorge
rembourrés, tu fais un peu plate quand même. J'adore les
gros seins. J'aimerais bien avoir ceux de Carole... "
- " Vous les aurez bientôt dans les mains, maîtresse...
" Elle rit:
- " C'est pas ce que je voulais dire, conasse! Mais ça me
fera bien plaisir quand même... mais voyons le reste... Ah, mais
je me souvenais pas qu'il y avait tout ça! " En effet, il
y avait, bien emballés, tous les accessoires de la mariée,
la virginité exceptée. Il y avait même une petite
culotte avec un coeur brodé sur le devant.
Elle lut un papier de la salle des
ventes qui était resté à l'intérieur:
" Moi, Maître Ferguin, commissaire-priseur, Bla-Bla-Bla...
Mettre en vente Bla-Bla-Bla... robe et trousseau de mariée complet,
jamais porté Bla-Bla-Bla... Ah! Je me souviens: c'est un lot de
meubles que j'avais acheté à un prix fort intéressant
-le prix, parce que le reste, merci- suite à une tragédie
familiale, une hécatombe l'avant-veille d'un mariage... Une triste
histoire, si je me souviens bien
"
Je mis la panoplie complète:
la culotte, le porte-jarretelles, les bas, la jarretière, le bouquet,
le chapeau à voilette. Seul le soutien-gorge -assez commun- et
les escarpins -du trente-huit- ne m'allaient pas du tout. Les bas étaient
assez courts, le porte-jarretelles me serrait un petit peu -je n'étais
pas gros, mais je n'avais pas une taille de guêpe- et la jarretière
tombait. Mais l'ensemble plut à ma maîtresse:
- " C'est ma foi pas mal. Je vais faire quelques retouches rapides,
ça devrait aller. Déshabille-toi et redescendons. Nous avons
encore du travail. "
Nous sommes redescendus dans le salon.
Denis n'était pas resté inactif, Diane avait dû lui
donner des instructions. La grande table était dégagée
et quatre cordes étaient posées aux coins. Diane me la désigna:
- " Installe-toi, sur le dos pour commencer. " Ils entreprirent
de m'épiler, chacun d'un côté, à l'orientale.
Ils me pétrissaient un pain mou et collant sur la peau, me débarrassant
rapidement de mes poils, pas très luxuriants il est vrai. Je me
retournai pour le côté pile. On aurait dit qu'ils faisaient
ça le week-end sur les marchés tant ils semblaient à
l'aise et adroits. J'étais épilé de partout, sauf
entre les fesses et le pubis. Diane écarta son mari de la suite
des opérations:
- " C'est moi qui fais le plus douloureux. Et c'est moi qui dois
la faire crier. " À moi: " Mets-toi au bord de la table
et écarte les cuisses. "
Denis m'attacha les chevilles aux pieds
de la table. Diane se plaça derrière moi:
- " Ecarte les fesses! " J'obéis et poussai rapidement
des cris à chaque arrachage de poils. Je comprends pourquoi les
femmes ne sont pas chaudes pour se faire épiler de partout. Ça
pique... Une fois tout rose, Denis me détacha et je me retournai
pour m'allonger au milieu de la table. Là, il m'attacha en croix,
bras et jambes écartés. Diane reprit son jardinage. Je crois
que c'était encore pire devant, j'avais l'impression que ma peau
partait avec. Là, j'étais plus rouge que rose, et bien sûr,
je criais tout ce que je pouvais. Diane aimait beaucoup. Une fois totalement
désherbé, Ils me frictionnèrent avec des huiles parfumées
qui calmèrent immédiatement mes brûlures -Diane se
réservant encore les morceaux nobles. Elle me fit changer de position:
- " Mets-toi à quatre pattes sur la table. Mon chéri
va s'occuper de toi pendant que je retouche tes vêtements. Je reste
ici quand même, je ne voudrais pas rater ça. Chéri,
fais bien attention à ne pas abîmer la table."
Elle s'installa sur le canapé
avec les pièces à reprendre et son nécessaire de
couture. Denis s'absenta quelques instants et revint avec un seau d'eau
chaude, des serviettes et une bassine. Il la plaça derrière
moi, entre mes jambes et me fit un lavement à quatre reprises avec
un clystère assez ancien, sûrement une trouvaille de Diane.
L'eau était assez chaude et me procurait une sensation assez agréable,
avant d'être en quantité trop importante et de me donner
des frissons et des crampes dans le ventre. Une fois vidé, il me
lubrifia, ce qui adoucit un peu une sensation diffuse de brûlure.
Denis débarrassa et nettoya
la table, après m'en avoir fait descendre. J'attendais, nu, debout
à côté de Diane. Elle avait retouché sommairement
les coutures, ce qui ne lui avait pas pris trop longtemps. Elle me tendit
les vêtements à essayer:
- " Ça te va, j'espère? " En effet, c'était
à peu près ça.
- " Oui, maîtresse, c'est parfait. "
- " Eh bien alors, prends tout ça et suis-moi. "
Je l'ai suivie à l'étage,
dans une pièce de taille moyenne qui ressemblait à une chambre
d'appoint, équipée comme au début du (vingtième)
siècle. Elle ne devait pas beaucoup servir, et servait plutôt
de débarras
Elle me laissa là quelques minutes et
revint avec une petite valise, une perruque blonde et un coffret en bois,
assez lourd apparemment. Elle posa le tout sur une petite table -en fait
un cabinet de toilette à l'ancienne, avec un miroir, un broc et
une jatte- et ouvrit le coffret. Il contenait de vieux bijoux sans valeur,
oxydés, noirâtres et pleins de vert-de-gris. Elle piocha
dedans et me tendit des anneaux à essayer, un par un:
- " Non, mets-le à ton annulaire... La main droite. Essaye
celui-ci... Non... Celui-là... Ah?... Non... "
J'en trouvai une dizaine à ma
taille -j'ai des mains fines et assez féminines, comme beaucoup
de choses, Diane en choisit le plus abîmé. Ce devait être
du plaqué argent il y a longtemps... Il était assez discret
et était orné d'une tête de femme, un peu comme sur
un camée, un profil de beauté grecque. Comme je le détaillai
sous toutes les coutures, enfilé à mon doigt, Diane s'enquit
de mon avis:
- " Alors, celui-là te plaît? "
- " Oh oui! Beaucoup, Maîtresse! Avec cette jolie bague, je
ne pourrai plus ne pas penser à vous! " Elle gloussa:
- " Quelle vilaine petite flatteuse! Tu ne vas pas m'attendrir comme
ça... "
- " Je ne recherche que votre satisfaction, maîtresse... "
- " Bien. Rends-moi l'anneau. Assieds-toi à la table. "
Elle m'essaya la perruque. C'était un modèle bas de gamme,
du genre qu'on trouve dans les farces et attrapes. Diane dût voir
ma grimace -involontaire- dans la glace:
- " Elle n'est pas très belle, en effet, mais c'est tout ce
que j'ai pour le moment. Je l'ai trouvée dans les affaires de mon
fils. Lui aussi aime bien se déguiser! " La longueur de mes
cheveux l'ennuyait, ils dépassaient. Comme c'est un domaine qui
débordait sur ma " vie civile ", elle me questionna sérieusement:
- " Heu... Il faudrait que je te coupe les cheveux... Pas à
ras, hein, juste un peu court. Ça te dérange pas? "
- " Non, vas-y! Pour tout dire, Carole me tarabuste depuis des mois
pour qu'elle puisse me déboiser un peu. Elle aime les hommes virils,
les G.I. Joe. " Je me contemplai dans la glace, avec ma perruque
blonde, à côté de ma robe de mariée. Je faisais
plutôt " Barbie se marie " que " G.I. Joe sauve le
monde libre... ". Elle me défricha à la tondeuse. Ce
devait être elle qui coiffait Denis. J'avais à peu près
la même coupe, mais en plus court. J'essayai la perruque: Impeccable.
J'aurais fait fureur au carnaval de Dunkerque*.
Vint ensuite le maquillage. Elle fit
plusieurs essais, de diverses teintes et techniques. Elle finit par trouver
ce qu'elle cherchait:
- " Regarde bien, car ce sera à toi de te maquiller. Tu devras
t'entraîner. Je te renverrai si le résultat ne me plait pas.
Si tu es vraiment trop mauvaise, et qu'il faille que je le fasse moi-même,
je te le ferai. Après t'avoir fouettée, bien sûr...
" Elle m'appliquait divers produits à la suite des autres,
dans un ordre précis. Heureusement, j'ai pu prendre des notes.
Rien que le maquillage a pris trois quarts d'heure d'essais divers, mais
ça valait le coup: elle avait réussi à masquer tout
mon -petit- côté masculin. J'avais une petite bouche sensuelle
et pulpeuse, de beaux yeux en amande, bien fardés, des longs cils
noirs, des sourcils fins et crayonnés, un visage doux et attirant...
Je succombai au syndrome de Narcisse. J'étais attirée par
mon reflet, fascinée, et je pris une voix féminine. Depuis
plusieurs années, à l'insu de Carole, pendant ses absences,
je mettais ses vêtements trop grands pour me travestir, et affinais
ma voix. Je m'étais même enregistrée pour pouvoir
juger de son effet. J'avais une voix assez grave et chaude, très
féminine. Pas une voix de fausset ou de folle
Je m'étais
fait beaucoup d'effet, d'autant que je me faisais des propositions indécentes
sur la bande... Ça sert d'avoir une pomme d'Adam sous-développée.
Ce soir serait mon grand soir. J'espérais
être digne de la malheureuse à qui je devais la robe. Malgré
l'interdiction, je me risquai à parler:
- " Si j'osais, Maîtresse... "
- " Oui? "
- " Vous avez des doigts de fée. Vous avez fait de moi une
fille tout à fait désirable... " Elle sourit:
- " Oui, je ne suis pas mécontente de moi... J'ai réussi
à te rendre présentable. " Elle me contempla sous tous
les angles pour trouver ce qui clochait en moi:
- " Tes petits seins sont mignons, mais il va falloir que je rembourre
un peu ta robe. Je vais essayer de remplir mon vieux soutien-gorge et
que ça ait l'air naturel. Mais c'est du provisoire: je vais faire
de toi une vraie femme. " Elle me démaquilla et m'enleva la
perruque:
- " On te préparera après dîner. Je veux laisser
la surprise complète à Denis. " Elle fourrageait dans
le coffre à bijoux:
- " Descends rejoindre Denis dans son bureau. S'il te touche, tu
lui diras d'attendre ce soir. De ma part. Tu sais où c'est? "
- " Non maîtresse, je n'y suis jamais allée. "
" Heu... Passe par la cuisine, ce sera plus simple pour toi. Tu traverses,
et c'est la porte au fond à gauche. "
Je suis descendu, entièrement
nu, en quête de Denis. Il était dans un petit réduit,
le local ou était le système de surveillance. J'entrai,
il y avait juste de la place pour deux. Je dis sobrement:
- " Me voici. " Il s'empressa de caresser mon sexe. Il était
plus à l'aise avec moi quand Diane n'était pas là.
Je le repoussai gentiment:
- " Maîtresse Diane vous prie de bien vouloir patienter jusqu'à
ce soir. " Il semblait à la fois déçu et excité
par mon refus.
- " Elle a raison: je bande en pensant à toi depuis ce matin.
Enfin, maintenant, je pense surtout à Carole... Ce doit être
une belle salope, non? "
- " Oui, et je l'aime beaucoup. Je veux ce qu'il y a de meilleur
pour elle, qu'elle soit heureuse. "
- " Bien. Pensons à autre chose, sinon je vais finir par jouir
sans même me toucher... Au boulot! J'ai presque fini de sauvegarder
les vidéos. Au fait, tu peux parler librement. Ce sera plus simple.
" Je jetais un oeil sur la régie numérique. Elle datait
un peu, mais c'était du très haut de gamme. L'ex-proprio
devait travailler dans les services secrets, ou quelque chose comme ça.
- " Il y a combien de vidéos? "
- " Il y en a une douzaine. Mais rassure-toi, les caméras
se déclenchent que si une présence est détectée.
Elles vont de quelques secondes à deux heures... "
- " Quand même... Ça fait du travail... et un paquet
de caméras... "
- " Figure-toi qu'il y en a une vingtaine! On a mis du temps à
les repérer, elles sont noyées dans le décor. Le
type qui habitait là avant était parano. Mais tu l'as connu,
peut-être? "
- " Non. Je ne connaissais que les propriétaires précédents,
c'était mes voisins. Je suis parti longtemps... " Denis avait
fini:
- " Ça y est! On va sur mon ordinateur, maintenant. "
Denis avait un superbe logiciel de
montage vidéo, mais ne savait visiblement pas s'en servir. Je lui
expliquais:
- " Le plus simple, c'est d'activer plusieurs fenêtres en même
temps, et de choisir le meilleur plan. Tu vois... " Nous avions les
yeux rivés sur le moniteur tous les deux... C'était la première
fois que je me voyais dans un film porno. L'image était relativement
de bonne qualité. La caméra était un peu aveuglée
par les points lumineux des photophores, mais l'effet n'était pas
désagréable. Le son, par contre, était faiblard.
Un panneau de contrôle permit de l'amplifier et de le rendre plus
clair. Ce n'était pas génial, mais le tout donnait un côté
" images volées " assez séduisant. En utilisant
les zooms numériques et le traitement de l'image, cela donnait
un résultat tout à fait convaincant. Le montage vidéo
se fit plus rapidement que j'aurais cru, le plus pénible était
d'obtenir l'effet recherché sur le spectateur sans y succomber
soi-même. Denis et moi étions dans le même état.
Il lâcha, d'une voix sourde:
- " Quand même, ma Diane, quelle belle salope
Putain,
qu'est-ce qu'elle m'excite quand elle fait sa chienne comme ça
"
La chienne en question vint apprécier
l'avancée de notre chef d'oeuvre, un soutien-gorge à la
main:
- " Alors, mes chéris, ça donne quoi? " Je lui
repassais le début - qu'elle n'avait pas vu en direct- jusqu'à
son arrivée, sa " prise en main " et le premier orgasme
de Denis. J'avais même laissé le " pipi au bois ".
Elle était enchantée:
- " C'est merveilleux! vous avez fait là un travail de pro!
J'en suis toute moite... et vous aussi! " Elle avait mis ses mains
sur nos sexes en entrant dans le pantalon de Denis. Elle reprit:
- " Tiens, je suis venu te faire essayer ton soutien-gorge. Je me
suis donné du mal, j'espère que ça va aller. "
Je tournai le dos à Denis pour qu'il n'en voie rien. Diane avait
rembourré le bas de son soutien-gorge pour remonter mes petits
seins. Le résultat était plutôt satisfaisant, mais
elle avait l'air dubitative. Elle voyait que je caressais mon soutien-gorge
avec plaisir:
- " Qu'est-ce que tu en penses? C'est bien? "
- " Oh oui Maîtresse! Je ne pensais pas que vous auriez pu
obtenir un tel résultat! Voyez les beaux seins que ça me
fait! " Denis tendait le cou, mais il ne vit rien. Diane semblait
convaincue par mon enthousiasme.
- " Bon, si ça te plait... Enlève-le. Vous avez assez
travaillé... À table, c'est prêt. "
Nous sommes passés dans la salle
à manger. J'étais toujours entièrement nu, et j'avais
un peu froid dans leur vieille maison. Diane était assise en face
de Denis, moi à côté de lui. Elle me dictait mes règles
de bonne conduite au fur et à mesure:
- " Tiens-toi droite, les deux mains sur la table, les yeux baissés
Tu ne parleras pas, à moins qu'on t'adresse la parole... Tu mangeras
si on pense à te donner quelque chose. Tu ne réclameras
pas
Tu n'aura que ce qu'on voudra te donner, et tu le mangeras
Tu te laisseras faire sans rien dire si on a envie de toi, ou de te peloter.
Tu feras le service, si on te le demande, et après, tu t'occuperas
de nous
Bien sûr on fera de toi ce qu'on voudra, et ce à
chaque instant. "
La table était superbe, bien décorée, la belle vaisselle
était de sortie. Un chandelier de chaque côté de leurs
assiettes les baignait dans une atmosphère romantique. Diane avait
servi l'entrée, une terrine de coquille Saint-Jacques, accompagnées
de fruits de mer, le tout arrosé de vin blanc. J'étais exclu
de leur couple. Ils mangeaient les yeux dans les yeux, se roucoulant des
promesses et des mots doux, se caressant du pied sous la table. Moi, j'avais
les yeux baissés sur mon écuelle de porridge en terre cuite,
posée à côté d'une méchante cuillère
en bois. Je sentais la bonne odeur me monter aux narines. J'avais faim,
et malgré la dramatique simplicité de mon repas, je sentais
qu'il avait été préparé avec beaucoup d'amour
: elle y avait rajouté un peu de vanille
Je lui avais confié
une fois que c'était un truc de ma maman pour donner plus de goût
Cette délicate attention me
fit pleurer en silence dans mon coin. Diane s'en aperçut et je
sentais le trouble dans sa voix:
- " Mais tu pleures, petite sotte! Débarrasse les assiettes
et va chercher la suite dans le four. " Je m'exécutai, toujours
les yeux baissés. Les assiettes étaient chaudes. Je n'ai
pas trop compris ce que c'était, mais ça sentait très
bon. Il y avait de la viande en sauce, genre madère, avec divers
légumes bien préparés autour. Je regagnai ma place.
Diane me donna le feu vert:
- " C'est bon, tu peux manger. Mais ne fait pas de bruit. J'ai horreur
de ça. " J'avais à peine commencé à manger
ma bouillie que Denis posa la main sur ma cuisse et me la pétrissais
sans douceur, tout en continuant à deviser avec son épouse.
Je tentais de me dérober, mais Diane s'en aperçut:
- " Mais laisse-toi faire, idiote! " Elle se rappela ses propres
consignes: " C'est bon, tu peux te laisser peloter, maintenant! Je
suis là! " Je me laissai donc faire. Il m'enleva ma cuillère
qu'il posa dans mon porridge pour mettre ma main gauche sur son sexe.
Je continuai à manger de la droite tout en le masturbant doucement,
son pantalon dégrafé. Denis était curieux de voir
ce que lui préparait son épouse, et lui en fit part. Diane
ne voulait pas trop en dire:
- " Tu verras bien. La cérémonie que j'ai imaginée
se passera entre elle et moi. Tu serviras de témoin, et... d'instrument.
Je crois que nous allons bien nous amuser. " Elle se tourna vers
moi:
- " C'est bon, nous avons fini. Va chercher le fromage. " Je
me levai en léchant ma main mouillée par le sexe de Denis
et rapportai la suite. Puis vint le dessert -une part de gâteau
au chocolat qui me disait quelque chose- et le café. J'eus à
peine le temps de finir mon écuelle. Ils sirotaient leur café
quand Diane demanda à son époux:
- " Tu t'es déjà fait sucer sous la table, mon amour?
" Denis était émoustillé:
- " Ah non, jamais! Mais j'ai bien envie d'essayer. Tu crois que
toi aussi, tu pourrais te faire lécher? "
- " C'est justement ce que je me demandais... À toi l'honneur,
mon chéri. " A moi :
- " Salope, viens sucer mon homme! " C'était aussi ma
première fois. Je pris beaucoup de plaisir à engloutir le
sexe de Denis en les écoutant discuter tranquillement. Diane me
caressait du pied, délicatement. Lorsqu'elle sentit l'orgasme de
Denis approcher, Elle enfonça brutalement son gros orteil dans
mon trou bien lubrifié, ce qui nous fit crier ensemble, lui de
plaisir, moi de douleur. Je finissais de le nettoyer quand Diane, passablement
excitée, s'impatienta:
- " Allez, viens me lécher, salope! C'est à moi de
jouir maintenant. " J'enlevai sa jolie petite culotte rose et bien
mouillée et elle avança son bassin pour m'offrir sa vulve
à manger. La dernière fois, -la veille- elle avait encore
un tampon, mais je sentais qu'elle avait dû faire l'amour très
récemment. Peut-être avant que j'arrive? Elle écarta
les cuisses et posa ses talons sur mon dos. Je lui prodiguais de grands
coups de langue appuyés, des fesses au clitoris. Elle soupirait
très fort, et grogna à l'adresse de Denis:
- " Caresse-la avec ton pied, elle sera encore meilleure. "
Denis était moins doué que Diane pour les caresses et me
faisait assez mal. Comme je me suis vite rendu compte que mes cris l'excitaient
beaucoup, j'exagérais la douleur que je ressentais. Elle jouit
intensément en poussant des grognements obscènes, mon visage
enfoui dans son sexe. Nous sommes restés ainsi tous trois, de longues
minutes. Ses pieds commençaient à me faire très mal
quand elle bougea:
- " Allez, débarrasse la table, va te débarbouiller,
et monte dans la chambre. Je te rejoins. "
Une fois rafraîchie, j'attendais,
assise à ma table de toilette, passant les produits de maquillage
en revue. J'entendais parler et déplacer des meubles en bas. Diane
vint me rejoindre quelques minutes plus tard et m'ajusta mes sous-vêtements,
soutien-gorge, culotte, porte-jarretelles, bas et jarretière, m'enfila
ma robe et vérifia le décolleté qui semblait lui
convenir enfin. Elle me maquilla d'un geste sûr et rapide, elle
ne mit qu'un quart d'heure ce coup-ci:
- " Tu verras, ça a l'air compliqué, mais toi aussi
tu y arriveras vite. La perruque, maintenant. " Elle avait dû
lui donner un coup de laque ou de je-ne-sais-quoi, toujours est-il qu'elle
était beaucoup plus belle. Et moi aussi, par la même occasion.
Diane tenait d'autres vieux bijoux dans les mains:
- " Maintenant, la touche finale. " Elle me passa un collier
du même tonneau que la bague, assez " art déco ",
ainsi que de lourds pendants d'oreilles, à clips heureusement.
Les fixations avaient l'air récentes:
- " Je t'ai bricolé les boucles d'oreilles. Je ne crois pas
que tu aurais apprécié que je te les perces. Voilààà...
Tu es toute belle. " Je me coiffai du chapeau en rabattant la voilette
sur mon visage. Je me contemplais en pied dans la glace d'une grande armoire.
Les larmes me montaient aux yeux. Je lui volais un baiser sur la joue
et me répandant en remerciements:
- " Oh, maîtresse! Merci infiniment! Je fais une superbe mariée.
Je suis prête pour la nuit de noces! "
Diane me couvait d'un regard amusé. Elle n'avait rien dit pour
le baiser:
- " Tu sais, Si je te rends à peu près belle, c'est
plus pour nous que pour toi... Enfin, si ça te fait plaisir aussi,
tu seras peut-être un peu plus servile... " Elle sembla se
souvenir de quelque chose. Elle redescendit en courant chercher un objet
au salon. C'était le tube de lubrifiant. Elle me fit mettre en
position:
- " Relève ta robe et penche-toi en avant. Baisse ta culotte,
écarte les fesses... voilà. Je crois que tu en auras bien
besoin. " Elle m'avait encore lubrifiée abondamment.
- " Attends ici que je t'appelle. Tu descendras alors l'escalier
très doucement, qu'on prenne bien le temps de te regarder. Ah!
j'ai oublié les chaussures. Je vais te donner mes mules: elles
sont blanches aussi, avec un revers de fourrure. C'est du trente sept,
mais tu t'en contenteras. " Elle sortit et referma la porte. Elle
l'entrouvrit quelques secondes plus tard, me jeta les mules par terre,
en passant juste la main par la porte entrouverte. Je l'entendais se changer
bruyamment dans sa chambre, redescendre au salon, puis s'agiter encore
en ayant une discussion animée avec Denis. Un léger murmure
et le calme revint.
Soudain, la voix forte et claire de
Diane résonna dans la maison:
- " Faites comparaître l'esclave! " C'était très
théâtral, j'adore les mises en scènes. Elle devait
s'adresser à des gardes imaginaires... Je me présentais
en haut des marches. Elle était assise sur ce qui figurait un trône,
au milieu du salon, face à l'escalier. En fait je n'en voyais qu'une
tenture rouge sous elle. Diane était impériale; elle avait
revêtu une tenue de cheval d'avant guerre, un costume d'amazone:
une veste en tweed sur une chemise à jabot, une longue jupe droite,
des bottes de cheval, une cravache dans une main, un document dans l'autre.
Elle était coiffée d'un chapeau à large bords et
devait mourir de chaud. Elle avait sûrement trouvé sa panoplie
au grenier, elle aussi
Denis se tenait à ses côtés,
en retrait. Il était entièrement nu, une cape et une cagoule
genre bourreau, noirs, et visiblement improvisés. Quoique je ne
pouvais pas voir son visage, je me rendais compte par l'aiguille de son
excitomètre que je lui faisais mon petit effet...
Je descendais les marches tout doucement,
en ondulant des hanches. C'étaient mes premiers pas de femme en
public... Arrivée en bas des marches, Diane me fit signe de m'arrêter.
Elle saisit son appareil photo -dans son métier elle était
amenée à l'utiliser souvent- et pris quelques clichés:
pas très protocolaire, mais on manquait de personnel
Elle me fit m'agenouiller juste devant
elle, Je relevai ma robe et l'arrangeai autour de moi pour ne pas la froisser.
Ma maîtresse parla, s'aidant de son parchemin:
- " Esclave, tu es ici pour devenir la propriété pleine
et entière de Maître Denis et Maîtresse Diane. Es-tu
d'accord? "
- " Oui maîtresse, Si vous me faites l'honneur de m'accepter.
"
- " Dans ce cas, je vais te lire tes obligations et tes droits: tu
dois obéissance à tes maîtres, faire ce qu'ils jugeront
bon de te faire faire. Tu ne parleras que si tu y es invitée, si
tu le juges absolument nécessaire pour bien servir, ou pour invoquer
les limites de loyauté " Je ne voyais pas ce que c'était.
Elle continua:
- " Tu les serviras comme tu serviras toutes les personnes visitant
tes maîtres. Tu ne te plaindras ni réclameras. À table,
tu te tiendras la tête baissée, les mains jointes et tu attendras
qu'on te dise de manger ce qu'on te donnera, ou de servir. Ce sera la
posture que tu devras tenir quand tu ne serviras pas. Tu seras utilisé
pour l'agrément de tes maîtres, et seras prise ou battue
comme bon leur semblera. Esclave! Consens-tu à servir sans réserve
tes nouveaux maîtres? " Elle brandit sa cravache.
- " Oui Maîtresse, j'y consens avec joie et me remets entre
vos mains, à votre discrétion. "
- " Alors qu'il en soit ainsi! " Elle me frappa les joues de
deux coups de cravache cinglants. Je restai stoïque, mais ne put
retenir mes larmes.
- " Esclave! Tends la main droite! " Elle me passa l'anneau
que j'avais essayé plus tôt:
- " Ceci est ta marque d'esclave. Désormais, tu répondras
au nom D'Alicia. " Elle continua:
- " Esclave Alicia! Tu es depuis peu de temps au service de tes maîtres,
mais tu les as déjà trahis en cachant des choses que pourtant
ta maîtresse t'a ordonné de révéler. Tu seras
donc punie. Tu ne pourra ni demander grâce ni invoquer les limites
de loyauté. Tu seras battue et torturée selon la fantaisie
de tes maîtres, le temps qu'ils jugeront utile. Esclave Alicia!
Contestes-tu cette décision? " Encore " les limites de
loyauté"
en fait, c'était les limites de ce que
je pouvais supporter sans crier " pouce! " si mon traitement
devenait intolérable.
- " Non, maîtresse. Je suis coupable, et je ne demande qu'à
racheter ma faute. Je m'en remets à votre justice. " J'avais
trop parlé, et gâché un peu ses effets:
- " Esclave Alicia! Tu seras donc tourmentée ce soir même,
en lieu et place d'une fête que tout esclave mérite à
l'entrée au service d'un nouveau maître. " Le coup de
la fête, c'est pour me rendre la punition plus amère. Je
n'ai jamais entendu parler de fête à cette occasion
La cérémonie était déjà finie:
- " Bourreau! Punis-la comme elle le mérite! "
Denis-le-bourreau me releva sans ménagement
et m'allongea à plat ventre sur la grande table, en travers cette
fois, de sorte que j'avais les pieds par terre et la tête au bord
de la table. Il m'entrava les mains derrière le dos, m'enleva ma
culotte et m'écarta les cuisses au maximum en attachant mes chevilles
aux pieds de la table. Il releva ma robe sur le dos, offrant à
sa vue ma croupe encore rose gainée de lingerie fine. Diane tendit
la cravache à Denis, tira une chaise, tomba la veste de tweed décidément
trop chaude et vint s'asseoir devant moi:
- " Bourreau! cent coups de fouet pour cette catin! " Les coups
tombaient sur mes fesses, mes cuisses et le bas de mon dos, très
espacés. Il choisissait avec soin l'endroit suivant, et me faisait
très mal. C'était une punition, et je me dis que c'était
normal de souffrir autant. Diane ôta délicatement mon chapeau
et prit ma tête dans ses mains pour mieux voir les larmes qui naissaient
aux coins de mes yeux. Elle me fixait avec un plaisir évident,
guettant mes sursauts et mes gémissements de douleur. Elle ressortit
son appareil et repris quelques clichés. J'essayais de faire bonne
figure.
Elle me parla doucement, comme on console
un enfant:
- " Tu as mal, n'est ce pas? "
- " Oui, maîtresse. J'espère que... ahh! ...mes souffrances
vous agréent. "
- " Au fond, tu es une bonne esclave. Il ne faut plus nous décevoir,
tu sais? Il faudrait encore qu'on te punisse, et nous avons mieux à
faire. " Elle continuait à contempler mon visage:
- " Tu es très belle, et tu nous fais très bien l'amour.
Je suis heureuse de t'avoir achetée. "
- " Je vous demande pardon, maîtr... Aie! ...tresse! Pardon!
"
Elle ne dit plus un mot jusqu'à la fin de mon supplice, se contentant
de me sourire en se caressant sous sa longue jupe. Je vis alors qu'elle
portait des bas noirs. Les coups cessèrent. J'avais perdu le fil,
mais je devais avoir eu mon compte. Diane se releva:
- " Bourreau! As-tu envie de déshonorer cette petite salope?
"
- " Oui madame! " Ça faisait longtemps qu'il attendait...
- " Alors va dans sa bouche. "
Ils échangèrent leur
place. Je suçai Denis avec application. Etant entravée,
je ne pouvais ni le caresser ni le guider, et il se mit à s'enfoncer
en moi de plus en plus profond, sans prêter attention à mes
plaintes. Diane, de son côté, m'avait enserré le sexe
comme la veille dans une cordelette et y avait suspendu quelque chose
d'assez lourd. Elle entreprit de me sodomiser avec un objet, et je crus
reconnaître la bougie de la veille qu'elle m'enfonça de plus
en plus profondément. C'est vite devenu très douloureux,
presque insupportable, quoique je fus vaste et bien lubrifiée.
J'étais à peine remise de mes aventures de la soirée
précédente...
Elle arrêta lorsqu'elle estima
qu'elle m'avait assez dilatée. Elle me glissa un lien sous le ventre
et y attacha mon gode improvisé pour le maintenir en place. Elle
le renfonça encore un peu car il avait dû ressortir. Elle
m'administra encore une vingtaine de coups de cravache, le temps que Denis
jouisse dans ma bouche. Elle devait être fortement excitée
car elle me faisait très mal, bien plus que Denis. Je continuai
à le sucer en gémissant encore quelques instants, le temps
que son érection diminue.
Diane avait assez attendu:
- " Viens me faire l'amour, mon gros loup! " Elle lui arracha
le peu de tissu qu'il avait sur lui et elle commença à se
déshabiller également. Elle devait avoir très chaud,
je sentis une bouffée de chaleur et de transpiration à côté
de moi. Une odeur de vieux vêtements, aussi... Elle me banda les
yeux pour que je me voie rien de leur étreinte, et m'enfourna une
petite pomme dans la bouche, maintenue par un bâillon. Je ne pouvais
que les écouter et imaginer leurs ébats: Ils se caressaient
et s'embrassaient furieusement à mes côtés. Denis
lui souffla:
- " Non! Garde tes bas et ton soutien-gorge. J'adore la lingerie,
c'est si rare que tu en mettes... "
- " J'ai chaud, mon amour... Mais je veux bien souffrir pour toi...
" Ils s'affalèrent sur le canapé, derrière moi.
Je me rendis compte qu'ils n'avaient pas fait l'amour ensemble hier :
ils s'étaient seulement servis de moi, tous les deux. J'étais
tout ouïe, malgré ma position inconfortable et les douleurs
lancinantes qui me taraudaient. Denis, qui venait de prendre son plaisir,
était un peu à la traîne de Diane, et avait du mal
à avoir une nouvelle érection:
- " J'ai envie que tu me suces aussi, ma chérie... "
- " Non, tu sais que j'aime pas ça... pense au cul d'Alicia...
regarde comme je l'ai bien défoncée... Mais lèche-moi,
toi... bouffe-moi! " Diane avait encore des blocages qui contrariaient
leurs rapports, ce qui ne l'empêchait pas d'avoir un vocabulaire
très cru quand elle était excitée. J'étais
là pour satisfaire leurs goûts respectifs sans qu'ils aient
eux-mêmes à payer de leur personne... Enfin, surtout en ce
qui concerne Diane. Denis, lui, ne refusait rien, pour l'instant. Il lapait
son épouse qui avait l'air d'apprécier:
- " Oh oui... Vas-y bien à fond... Non, pas là, j'aime
pas... Oui, c'est mieux... Prends-moi, maintenant... Tu n'es pas assez
dur... Mets-toi à quatre pattes, je vais te caresser... Oh, mais
tu aimes ça, quand je te mets mes doigts... Tu aimes bien te faire
traire, aussi... Allonge-toi, tu es assez dur maintenant. " Denis
avait son mot à dire:
- " Non viens par là, j'ai envie de te prendre en levrette!
"
- " Pas comme ça. Je sais ce que tu as en tête: tu ne
pense qu'à m'enculer. Tu la baiseras comme ça tant que tu
veux, mais pas moi. " Denis était déçu:
- " Bon... allonge-toi sur le canapé, alors... " Elle
ne répondit pas, je supposais qu'elle avait accepté. Ils
poussaient des soupirs profonds, au rythme des craquements du sofa. Cela
dura quelques minutes jusqu'à ce que Diane atteigne la jouissance.
Elle était encore plus crue au début de son orgasme:
- " Oui! oui! Vas-y! Baise-moi à fond! Défonce-moi!
" Suivi par une série de cris déchirants. Le calme
-entrecoupé de mes gémissements- était retombé.
Elle devait rompre le silence quelques
instants plus tard:
- " Ça va pas, mon chéri? Tu n'as pas pris ton plaisir?
Pourquoi tu regardes son cul, tu as envie de finir en elle? " Denis
semblait soucieux:
- " Non... Je vais voir, je crois qu'il se passe quelque chose de
pas normal. "
- Laisse-lui savourer le goût de la désobéissance...
"
- " Je vais voir quand même. " Il s'approcha de moi et
estima que je devais souffrir plus que de raison. Je me trémoussais
pour échapper à mes tourments, mais je ne parvenais qu'à
enfoncer toujours plus la bougie et à resserrer le noeud coulant
qui asphyxiait mon sexe et mes testicules:
- " Tu n'as pas été de main morte! Tu as trop serré
tes cordes! Et ces marques!... " Il me libéra de ma bougie.
Je me sentais grande ouverte, et le soulagement fut immédiat. Par
contre, lorsqu'il détacha mon sexe étranglé, le retour
de la circulation me donna l'impression d'avoir des lames de rasoir dans
les veines. Denis rejoignit son épouse sur le canapé, et
les craquements reprirent. Diane chercha à stimuler son mari:
- " Allonge-toi par terre, je vais te finir. "
- " D'accord, mais mets-toi à l'envers. J'adore regarder ton
cul bouger. Tu pourras me peloter les couilles plus facilement, aussi.
"
Les halètements reprirent, et Denis finit par succomber aux assauts
de son épouse. Elle lui dit juste après:
- " Enlève ton doigt, tu me fais un peu mal. " C'était
décidément une idée fixe. Apparemment, on avait la
même, tous les deux
Elle se leva et vint inspecter ma
croupe. Elle fit quelques commentaires, teintés d'une satisfaction
non dissimulée:
- " Ah oui! Je t'ai bien baptisée, petite salope. Ton cul
gardera longtemps les marques de ta honte. " Elle fouilla mon cul
endolori de ses doigts jusqu'à me faire crier. Mais j'étais
toujours bâillonnée:
- " Ah oui, je t'ai bien dépucelée! Je pourrais t'enfoncer
mon poing, si je le voulais... Mais c'est peut-être le désir
de mon époux? Tu veux que je la défonce pour toi, mon chéri?
" Denis avait pitié de moi:
- " Viens me rejoindre, mon amour. Laisse-la toute seule dans son
coin, je crois que ce sera sa meilleure punition. " Elle retira ses
doigts, m'embrassa les fesses, puis me les tapota:
- " Je sens qu'on va tirer beaucoup de plaisir de toi... Tu prends
quelque chose, chéri? " Denis lui répondit:
- " Je vais prendre un whisky... " Elle servit deux verres,
s'absenta pour aller chercher des glaçons, et entraîna son
mari à son retour:
- " Viens, chéri, montons refaire l'amour. Je prends la bouteille
et les glaçons. "
L'alcool les avait rendus très
gais. J'entendais rire, chanter, et ils avaient mis de la musique. Ensuite
des supplications, des cris, des mots à voix basse, puis, plus
rien. Je restai écartelée sur ma table pendant une éternité,
les fesses offertes à personne. Seules les brûlures lancinantes
des coups me tenaient compagnie. La porte de la chambre finit par s'ouvrir
et Diane vint me voir en titubant. Elle avait les seins nus, mais avait
gardé ses bas. Elle était ivre, le propos mal assuré:
- " Tu es toujours là, ma chérie? Tu aurais dû
venir jouer avec nous... Ah ben non... " Elle m'enleva mon bandeau
et mon bâillon, non sans mal. Je recrachai la pomme qui roula par
terre. Elle me détacha les pieds, remit ma belle robe en place,
et me délia les mains toujours attachées dans le dos. Je
commençais à être sérieusement ankylosée.
Elle tenta de prendre un air digne,
se redressa et fit en roulant des yeux pour tenter de recouvrer une vue
qui n'était pas dédoublée :
- " Ta punition est levée. Tu as bien supporté tes
tortures. Je te libère. " Diane eut une idée, un peu
brumeuse:
- " J'étais descendue pisser, mais je me rends compte que
j'ai jamais fait dans une belle fille comme toi
Non, ce serait abuser
Viens! " Elle m'entraîna à sa suite et me laissa devant
les toilettes. Elle me fit mettre à genoux le temps qu'elle fasse
pipi, la porte ouverte. Elle fut longue à se lâcher -sans
doute à cause de l'alcool- et me confia en riant :
- " Dis donc, je me sens plus pisser ! " Elle finit tout de
même par faire entendre un jet d'urine dru dans la cuvette. J'adore
ce bruit, si féminin
Elle se releva, tira la chasse et se
planta devant moi:
- " Je veux encore me faire manger le minou par mon mari. Nettoie-moi
bien, que je sois impeccable. Je veux pas sentir la pisse. " J'écartai
les pans de ma belle robe pour ne pas qu'elle marche dessus. Je fis sa
toilette -elle en avait bien besoin- pas trop longtemps car je l'excitais
beaucoup. Elle s'arracha à mes coups de langue à regrets:
- " Va te changer. Tu peux partir, maintenant, on te rappellera.
Bon, je vais me recoucher. Ferme derrière toi. "
Elle remonta en titubant. Je l'ai suivie
dès qu'elle eut refermé sa porte et rentrai dans la chambre
qui m'était maintenant réservée. Je contemplais mes
sévices dans la grande glace. Seuls se voyaient les coups de cravaches
de Diane, quelques marques rouges. Je me croyais en sang, je suis certainement
trop sensible. Je m'admirai longuement et je regrettais que ma nuit de
noces ne se soit pas passée comme je l'aurais voulu. Je m'installai
à ma table de toilette pour me démaquiller et je jetai un
oeil sur les produits que Diane m'avait apportée: ils étaient
de très grande qualité. Mon maquillage avait très
bien tenu malgré les mauvais traitements que nous avions subis
tous les deux. J'aimais aussi beaucoup les vieux bijoux que je portais
Je fis tout de même quelques retouches de maquillage, histoire de
m'entraîner, puis me démaquillai et me déshabillai.
Je quittai cette peau féminine à regrets
Une fois changé, Je frappais
à la porte de leur chambre: je les entendais discuter paisiblement
et un rai de lumière filtrait sous la porte. Ils me répondirent
en choeur et joyeusement, et me prièrent d'entrer. Ils étaient
allongés, nus tout le deux: Diane avait finalement retiré
ses bas et s'appuyait sur la poitrine de Denis. Je les trouvais très
beaux ainsi. Elle était légèrement dégrisée:
- " Tu t'es remis de ta punition? "
- " Oui, mais je vous avoue que j'ai eu très mal. Je commençais
à paniquer juste au moment où Denis est venu me délivrer.
"
- " Je crois que j'y suis allée un peu fort. Mais c'est une
punition, et je t'avais prévenu que ça allait être
terrible... En plus, c'était ton baptême, c'était
pour que tu n'oublies pas d'obéir à tes maîtres. "
- " J'en suis conscient, je ne vous reproche rien. Je regrette juste
ma nuit de noces... " Ils rirent tous les deux. Moi, j'étais
sérieux. Denis:
- " Moi aussi! Ne m'en veux pas, Diane, mais Alicia est très
désirable... "
- " Mais non, je ne t'en veux pas, mon chéri! je sais qu'avec
elle, tu trouveras le plaisir que tu ne prends pas avec moi... Sans aller
voir ailleurs ! " Je pris congé:
- " Je vais y aller, il est tard. Carole va m'attendre. À
demain, peut-être? " Diane fit la moue:
- " Je ne serais pas là demain, mais tu peux venir jouer avec
Denis, et finir cette vidéo. Il y aura celle de ce soir, aussi...
"
Je quittai la maison en refermant la porte sur moi et en bloquant le portillon
comme Denis m'avait montré. Comme hier, je rentrais à la
lueur de ma lampe de poche en évitant les escargots, toujours aussi
nombreux -seuls manquaient à l'appel ceux que j'avais écrasés
la veille. Il était presque minuit et Carole n'était toujours
pas rentrée. Je consultais les messages de mon téléphone
et jetai un oeil sur mon ordinateur: rien d'urgent. Je fis ma toilette,
me déshabillai, enfilai une robe de chambre et l'attendais dans
le lit avec un bon bouquin, Ouissecasse toujours en manque d'amour sur
les genoux. Mes fesses me faisaient encore mal...
À suivre dans " La
carotte Nantaise 6: Copines comme cochonnes. "
* Il y est d'usage que les hommes se travestissent en femme.
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