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CHAPITRE
6: COPINES COMME COCHONNES.
Carole était en route pour la
maison de Mélanie:
- " Luc, mon petit mari, est bien naïf. Il se doute bien que
j'ai eu quelques aventures avant notre mariage, mais il n'a jamais su
que si j'ai loupé mes études de vétérinaire,
c'est que je passais plus de temps à remplir mon cul que ma tête.
Il y avait souvent deux ou trois garçons dans ma chambre d'étudiante,
et parfois aussi des filles. Il y en avait même une qui était
raide dingue de moi, et la pauvre a mal supporté qu'elle n'ait
pas été la seule. Mais depuis que nous sommes mariés,
je me suis beaucoup calmée. À part quelques aventures -la
dernière en date aurait pu être avec Denis, s'il ne s'y était
pas pris comme un manche-, il n'y a rien eu de sérieux, jusqu'à
l'épisode d'hier, avec Mélanie. Je crois qu'avec l'âge
-j'ai trente-six ans- je serais plus tentée par les filles. Je
me demande même si ce qui me séduit le plus en Luc, ce serait
pas justement son côté fille et chochotte, et petit enfant
aussi. Peut-être que les deux me manquent... J'ai raconté
à Luc que Mélanie m'avait embrassée, mais c'est plutôt
moi. A vrai dire, je l'ai presque violée, mais elle s'est vite
laissée faire. Je l'ai caressée longuement, jusqu'au bout,
sur mes genoux. Elle s'était mise entièrement nue pour jouer
avec son chien et elle a joui en silence, sur ma main, en m'embrassant.
Je l'ai lavée dans sa baignoire et l'ai mise au lit. C'est peut-être
mon manque d'enfant qui transparaît encore... Elle m'a embrassée
en me faisant promettre de revenir le lendemain, ce que je fais. Comme
elle m'a confié un double des clés, je peux rentrer à
l'improviste. Elle veut que je la surprenne pour la violer. Hier, j'étais
plutôt réticente, mais après les confidences de Luc,
je ne vais plus me gêner... C'est son fantasme, il faut que je fasse
avec. À ce sujet, je me demande ce que Luc fabrique avec nos voisins.
Ça a l'air assez glauque. L'histoire de sa fondue... Heuurk! Va
savoir ce que c'est, exactement! Il va falloir que je tire ça au
clair, ce soir en rentrant. Enfin, si c'est son truc de servir de paillasson
et de poupée gonflable à un couple, et qu'on me casse pas
mon jouet, pourquoi pas. Tant qu'ils m'entraînent pas dans leurs
délires... Quoique ça à l'air bien parti pour. Surtout
avec le numéro que je leur ai servi... S'ils me violent, je saurais
qui leur en aura donné l'idée! J'adore montrer mon cul,
mais avec art. Luc ne se prive pas de me mitrailler et d'envoyer ses meilleures
photos à ses copains. Certaines sont vraiment très "
hard ", mais ça me gêne pas. Au contraire, j'aime faire
profiter de mon corps, d'autant plus que je me trouve assez... voluptueuse.
Bon, j'ai quelques rondeurs disgracieuses, mais apparemment, ça
ne gêne pas grand monde. Il faut dire que je suis très gourmande...
"
Carole s'approcha doucement de la maison
de Mélanie. Elle entra dans le jardin sans faire de bruit et la
repéra dans sa chambre, regardant la télé. Le chien
était dans son panier, dans la cuisine, la porte fermée.
Carole se dit que c'était plus prudent: si elle devait agresser
sa maîtresse, il valait mieux qu'elle ne se fasse pas dévorer
par son toutou, par pur réflexe de défense. Elle entra silencieusement
dans le hall, sur la pointe des pieds. Dès que Mélanie la
vit dans l'embrasure de la porte, elle se mit à crier. Elle tenta
de se lever, mais Carole était déjà couchée
sur elle. Elle tenta de l'embrasser, mais Mélanie criait toujours.
Elle lui administra une paire de claque en l'insultant:
- " Ta gueule, salope, ou je te crève! Je veux juste te baiser,
et je me tire. Alors fais pas chier! "
Mélanie était ravie:
elle attendait désespérément sa princesse charmante
en se passant en boucle les scènes les plus chaudes de " Dominique
fait du ski ", quand elle se fait agresser par une camionneuse lesbienne.
Elle balbutia, en essayant d'être la plus terrorisée possible:
- " Oui Madame, mais ne me faites pas de mal, je vous en prie! Je
vous paierai! Pitié! "
- " Tu me prends pour une pute? Je suis venu te baiser, et je te
baiserai! Ça fait longtemps que j'ai envie d'éclater ton
joli petit cul! " Carole était excellente comédienne,
mais il y avait un fond de vérité dans ses propos. Elle
sortit quelques accessoires de son sac -elle avait trouvé le temps,
avec son gâteau et ses essayages de penser à ça- pour
lui faciliter la tâche: Elle la bâillonna avec un foulard
et une petite balle, puis l'attacha aux quatre coins du lit avec de la
ficelle, bras et jambes écartés.
Mélanie tenta bien de se rebeller,
mais elle se prit quelques grosses claques sur les cuisses, ce qui la
fit bien crier malgré son bâillon. Carole contemplait son
oeuvre. Elle se débarrassa de son imperméable et s'exhiba
de façon provocante devant les yeux fiévreux de sa complice:
elle se caressait la poitrine et le pubis en se trémoussant lascivement.
Le regard de Mélanie allait de ses seins qu'elle avait presque
libérés -on pouvait voir ses tétons à présent-
à son string luisant de désir. Carole se plaça à
quatre pattes au-dessus d'elle, ouvrit le chemisier de sa victime, lui
dégrafa son soutien gorge et frotta ses gros tétons durcis
sur sa poitrine menue. Lorsque ses tétons furent également
devenus gonflés, elle écrasa ses jolis petits seins sous
le poids des siens, en de larges mouvements circulaires. Carole avait
une furieuse envie de l'embrasser à pleine bouche:
- " Si j'enlève ton bâillon, tu me promets de la fermer?
Sinon je t'arrache les tétons avec les dents! " Mélanie
secoua énergiquement la tête, de façon affirmative.
Elle lui défit son bâillon et l'embrassa brutalement, en
lui enfonçant la langue au fond de la bouche. Elle se débattait.
Carole était très excitée:
c'était la première fois qu'elle violentait une femme. Elle
a déjà eu affaire à des hommes un peu trop "
pressants ", mais ce coup-ci, elle était de l'autre côté.
De plus, c'était un plaisir partagé:
- " T'es bonne, ma chérie! Je sens que je vais prendre beaucoup
de plaisir avec toi! " Elle se tourna, dégagea son string
su le côté de sa vulve luisante et s'accroupit sur la bouche
de sa victime, le dos contre les barreaux froids du lit. Elle lui tira
brutalement les tétons, ce qui lui arracha un cri:
- " Vas-y, sois pas timide! Bouffe-moi la chatte! Je suis chaude!
" Mélanie était assez maladroite. Sans doute sa première
expérience homosexuelle. Carole releva la jupe plissée:
- " Mais elle n'a pas de culotte, la cochonne! Et en plus, elle bave!
" Elle se jeta entre ses cuisses écartées pour la lécher
goulûment. Mélanie était trop haute dans le lit pour
pouvoir encore atteindre le sexe de son amie, et elle dût se contenter
de la vue, ce qui n'était pas si mal... De plus, elle commençait
à être passablement excitée, et elle se demandait
si elle n'allait pas avoir un orgasme tout de suite: en effet, Carole
avait juste commencé à la caresser de ses doigts quand elle
se mit à crier. Elle retenait son plaisir car elle ne voulait pas
que ce soit si rapide. Mais Carole ne se laissait pas impressionner si
facilement:
- " Eh bien, tu appelles au secours? Tu ne vas pas t'en tirer si
facilement. " Elle se leva et alla fouiner dans ses tiroirs, les
mettant sens dessus dessous. Elle savait ce qu'elle cherchait et où
chercher, mais elle faisait durer le plaisir. Mélanie était
inquiète. Elle était d'un naturel maniaque:
- " Mais qu'est-ce que tu fais? Tu fous tout en l'air! " Carole
revint vers elle à grands pas et lui mit deux claques:
- " Ta gueule! Je t'ai dit de te taire! " Et elle la bâillonna
de nouveau. " C'est comme ça que Luc te préfère!
" Elle reprit son manège et tomba enfin sur le trésor
de Mélanie: toute une panoplie de godemichés et vibromasseurs.
Elle faisait l'inventaire comme si elle était toute seule.
- " Comment ça se regarde, ce truc? Qu'est-ce qu'y vont pas
inventer... Vache, le machin! Tu as déjà réussi à
te le rentrer? " Elle regarda Mélanie qui secouait la tête
sur les côtés.
- " T'inquiètes pas. Avec moi, ou ça passe, ou ça
casse! Ça me rappellera le taureau de Papa... Et ça, comment
ça marche... Ah, ça se branche. Et bien, on va essayer tout
ça. Alors, heureuse? " Mélanie lui jeta un regard plein
d'inquiétude. Pourtant, Carole, sous ses dehors bourrus, était
d'une grande délicatesse, surtout en ce qui concerne le sexe. Elle
installa son matériel entre les pieds de Mélanie et commença
par essayer un vibromasseur: elle débrancha une rallonge et y connecta
l'adaptateur secteur. Elle manipula l'interrupteur et le lâcha presque
quand il se mit à vibrer:
- " Ouah! Ça secoue dans tous les sens, ce truc! Tiens, on
peut le régler... Ah, mais ça vibre et ça bouge d'avant
en arrière! Tu m'en diras tant! Voyons... Mmm... C'est agréable...
Je vais demander ça au père Noël. " Elle se l'était
appliqué sur le sexe et testait les zones les plus... réceptives.
Elle avisa une boîte de préservatifs excitants parmi ses
trouvailles. Elle affecta de questionner Mélanie d'un ton agressif:
- " Tes capotes, c'est pour tes jouets, je suppose? Tu dois pas te
faire sauter souvent... " Elle acquiesça. Carole chaussa un
préservatif sur son vibromasseur et le planta dans le vagin de
Mélanie, à la puissance maximum. Elle se trémoussa
vivement. Carole rectifia le tir:
- " Ouais, on va baisser un peu. Et si je te chatouillais les amygdales?
" C'est comme ça que Luc appelait les petites lèvres
et le clitoris de sa chère épouse.
- " Dis donc, ça à l'air de te plaire... " Elle
continua quelques minutes puis entreprit de lui dilater le vagin en lui
introduisant à nouveau le vibromasseur, à la puissance maximum.
Elle ne se laissa pas attendrir pas les gémissements et les mouvements
de sa victime.
Lorsqu'elle estima qu'elle était
à point, elle présenta le gros godemiché à
l'apparence réaliste d'un pénis et l'enfonça par
petits coups. Il était décidément trop gros. Elle
se rabattit su un modèle plus raisonnable, en verre, le chaussa
d'un préservatif et pénétra Mélanie avec,
cette fois bien plus facilement. Elle se mit à explorer son petit
trou, les doigts lubrifiés par sa cyprine abondante, et constatait
qu'il était en pleine forme: la thérapie animale avait fait
des merveilles. Elle utilisa tout de même du lubrifiant pour pousser
plus avant son exploration. Mélanie semblait vouloir coopérer,
bien que Carole n'y allât pas de main morte: Elle agitait ses doigts
en tous sens, tout en manipulant le godemiché. Son trou fut bientôt
disposé à recevoir le vibromasseur. Carole détacha
les mains et le bâillon de Mélanie et la fit descendre un
peu:
- " Maintenant, tu vas t'occuper un peu de moi. " Elle la chevaucha
de nouveau et reprit son activité entre ses cuisses. Elle mit le
vibromasseur sur maximum en pénétrant ses deux orifices.
Mélanie gémissait de plaisir, le visage enfoui dans la fente
épanouie de sa compagne. Elle ne tarda pas à jouir bruyamment.
Carole se redressa et la bâillonna de son sexe.
Elle se retira de son amie et éteignit
le vibromasseur en laissant ses jouets bien en place, puis vint se recoucher
sur elle, lui faisant un gros câlin et l'embrassant tendrement:
- " Alors, ça t'a plu, ma chérie? " Mélanie
était sur un petit nuage:
- " Oh oui... Je n'ai jamais connu un tel plaisir. Je ne croyais
pas que c'était encore possible, à mon âge... "
Carole lui serra le cou:
- " Dis-donc, Mémé, tu veux que je t'étrangles
avec tes bas à varices? " Elle l'embrassa.
- " Tu es encore très séduisante, et franchement, tu
le fais pas, ton âge. Luc me parle souvent de toi, et si tu savais
tout ce qu'il a envie de te faire... " Carole ne mentait pas. Luc
avait en effet envie de lui faire plein de choses, mais plutôt du
genre ligotée-sur-des-rails ou enduite-de-miel-au-soleil. Elle
était flattée, la pauvre.
- " C'est vrai? J'espère que tu ne vas pas être jalouse,
mais je le trouve aussi assez à mon goût, ton petit mari.
S'il n'y avait pas son humour... "
- " Mais non, je suis prêteuse... Par contre, pour toi qui
aime te faire violenter, ça collerait pas: Son nouveau truc, c'est
de se faire humilier et utiliser comme un de tes godes par un couple.
" Mélanie avait l'air intéressée:
- " Ah bon? Tu peux m'en dire plus? Qui c'est? je les connais? "
Carole se méfiait de la langue de commère de Mélanie.
- " Je n'en sais pas plus. Je te le dirai, s'il est d'accord. Je
ne crois pas qu'il veuille que tout le village soit au courant. "
Mélanie avait l'air rêveuse: elle se voyait chevaucher Luc,
harnaché comme un poney:
- " Ça pourrait être intéressant... Je n'ai jamais
essayé ça... Dis, tu peux m'enlever mes godes? Je commence
à avoir un peu mal. " Carole la libéra complètement,
jeta les préservatifs et rangea le " matériel ".
Mélanie sursauta:
- " Mon dieu, Chérie! Je t'ai complètement oubliée!
Tu n'as pas pris ton plaisir? Excuse-moi, je n'ai vraiment pas l'habitude
qu'on s'occupe de moi aussi bien... je suis un peu égoïste.
" Carole revint l'embrasser:
- " Je t'aime beaucoup, mais je suis une vilaine allumeuse. Mon truc,
c'est de montrer mon cul, ça m'excite terriblement. J'adore me
faire mouiller toute la journée, à la moindre occasion.
Je suis un peu exhibitionniste, et j'aime faire semblant de ne pas voir
qu'on me reluque. Je garde tout pour mon mari, que je noie dans mon bon
jus. Il adore boire ma chatte, et il se demande pourquoi je suis si souvent
trempée. Nous faisons l'amour comme des bêtes, malgré
nos dix ans de mariage. Alors, ne t'inquiètes pas pour moi. "
Mélanie était éperdue de reconnaissance envers celle
qui lui avait donné ce bonheur inespéré. Elles se
rajustèrent toutes les deux et Mélanie entraîna Carole
par la main:
- " Viens, ma beauté. Allonge-toi sur le canapé. Tu
es ma princesse. "
Elle s'installa sur le sofa, allongée
sur des coussins moelleux, et se demandait ce qu'elle lui réservait.
Elle mit de la musique -du Gershwin, pas trop le genre de Carole- Et disparut
en cuisine. Elle reparut cinq minutes plus tard, avec du thé et
des petits gâteaux. Jikka la suivait, et alla saluer Carole en lui
sentant le sexe, comme le font si élégamment les chiens.
Il alla se coucher devant la cheminée, évidemment éteinte
en cette saison. Carole allait se relever, mais Mélanie l'en empêcha:
- " Non, reste allongée. C'est moi qui te sers. "
- " Il n'y a qu'une tasse? Tu n'en prends pas? "
- " Non, tout est pour toi, ma princesse. " Les nouvelles activités
de Luc ont dû lui donner envie de jouer les esclaves elle aussi.
Carole n'était pas à l'aise. Non qu'elle n'aimait pas se
faire servir, mais la position n'était pas idéale pour prendre
le thé. Mélanie lui sucra, le touilla, souffla dessus, et
constatait aussi qu'elle ne pouvait pas le boire ainsi. Elle repartit
en cuisine:
- " Ne bouge pas! " Elle reparut avec une paille coudée.
Elle s'agenouilla devant Carole, planta la paille dans la tasse de thé,
et la tendit vers sa bouche. Carole se prêta de bonne grâce
à son jeu en se couchant sur le côté. Ça commençait
à l'amuser. Elle recracha la paille et donna un coup de menton
dédaigneux vers la boîte de gâteaux. Elle pouvait manger
toute la journée. Heureusement, elle ne gardait pas tout sur les
hanches. Son esclave lui tendit la boîte avec un plaisir évident.
La princesse devenait capricieuse:
- " Tu ne crois pas que je vais me servir moi-même! Donne-moi
en un, bonne à rien! Au chocolat! " Mélanie fourragea
dans la boîte et en sortit un biscuit au chocolat au lait, leur
préféré à toute les deux, et lui enfourna
dans la bouche. Elle y mit aussi ses doigts, que Carole suça de
façon provocante. Mélanie tenait la paille à proximité
de sa bouche, de façon à ce qu'elle boive sans trop bouger.
Elle engloutit ainsi quatre ou cinq
biscuits, puis bailla ostensiblement:
- " Je m'ennuie, esclave. J'ai envie de me divertir. Jikka! Au pied!
" Jikka n'était pas très vif, mais répondait
rapidement. Il savait que si on l'appelait, c'est qu'on avait besoin de
ses services, pour finir une assiette ou saillir sa maîtresse. La
dernière fois, ça a été un peu plus long que
d'habitude... Il s'approcha de Carole en remuant la queue. Carole le caressa
énergiquement en lui donnant des petits noms. Elle glissa sa main
sous son corps et commença à le masturber. Lorsqu'il fut
bien à point, il l'envoya vers Mélanie, qui n'était
pas très chaude. Elle venait d'avoir l'orgasme de sa vie et ne
se sentait pas d'attaque pour remettre ça. Carole devint plus pressante:
- " Relève ta jupe, esclave, et mets-toi à quatre pattes.
" Elle s'exécuta de mauvaise grâce. Elle voulait bien
faire l'esclave, mais il y a des limites... Jikka tournait autour, mais
il semblait avoir oublié ce qu'il devait faire. Carole alla chercher
des préservatifs, elle trouvait ça plus sain. Jikka était
sur le dos de son esclave quand elle revint au salon. Elle eut juste le
temps de lui enfiler un préservatif quand il trouva l'entrée
de son vagin. Il se mit à la pistonner énergiquement, et
Mélanie commença rapidement à y prendre du plaisir.
Sa princesse l'embrassa passionnément, longtemps, puis se recula
pour jouir du spectacle:
- " C'est bien assez bon pour une esclave comme toi, n'est ce pas?
" Elle releva un peu sa robe pour que l'esclave en question puisse
constater l'effet qu'elle produisait sur elle. Mélanie était
secouée par son chien:
- " Oui, ma... prin... sesse! " L'acte semblait arriver à
son terme. Carole dégagea le sexe de Jikka d'une main ferme -Il
ne semblait pas d'accord et grognait- et le planta dans le petit trou
de Mélanie qui cria, plus de surprise que de douleur:
- " Non! S'il te plait... " Carole ne se laissa pas attendrir:
- " Justement, ça me plait te voir te faire mettre. Fais-moi
confiance pour la suite... "
Jikka reprit son va-et-vient quelques minutes puis se planta à
fond dans sa maîtresse. Carole se mit à genoux devant Mélanie,
l'embrassant de nouveau, lui caressa les seins d'une main et s'allongea
sous elle pour atteindre son sexe avec l'autre main. Elle la caressa peu
de temps avant qu'elle jouisse de nouveau. Elle continua encore quelques
instants, le temps que son excitation retombe. Ce coup-ci, Jikka se dégagea
tout seul, et alla se recoucher pour faire sa toilette. Mélanie
s'écroula, le visage dans le sexe de Carole. Elle l'embrassait
en le humant, en murmurant:
- " Quel dommage! Tu es si bonne! " Puis:
- " Je voudrais prendre un bain, ça te dit? "
- " D'accord, je t'accompagne, mais moi je ne me lave pas, ce serait
gâcher! Ce coup-ci, c'est moi ta servante! "
Elles allèrent dans la salle
de bains, en se tenant par la main. Carole fit couler l'eau en y versant
du bain moussant. Elles se déshabillèrent toutes les deux,
s'admirant et se complimentant réciproquement. Carole avait gardé
son string et ses escarpins, trop fastidieux à lacer. Mélanie
plongea dans la baignoire et s'abandonna aux mains de son amie. Elle lui
lava les cheveux en lui massant longuement la tête, puis lui caressa
tout le corps avec une éponge naturelle en s'attardant sur ses
petits seins encore bien agressifs malgré son âge, aux tétons
durcis. Mélanie se laissait bercer par ses caresses, les yeux fermés:
- " Tu as bien abusé de moi, tout à l'heure... "
- " Oui, j'avoue, mais tu as l'air d'avoir aimé... J'espère
que je ne n'ai pas été trop brutale, et que je ne t'ai pas
choquée. J'aime bien l'amour violent. Le tendre aussi, bien sûr...
"
- " Par moments, tu m'as vraiment fait peur. Surtout quand tu m'as
mis ce gros gode. J'ai cru que tu allais m'éclater la choupinette.
" Ce mot enfantin dans la bouche d'une femme mûre fit sourire
Carole:
- " Ouais, mais quelle idée d'acheter un truc pareil! Tu l'as
acheté par correspondance? "
- " Oui, si je l'avais vu de près, je me serais méfiée.
Mais peut-être qu'un jour, j'arriverai à me le mettre...
Et dire que lorsque j'ai accouché d'Eric, ça s'était
plutôt bien passé... "
- " Ah bon, tu as un fils? Tu ne m'en as jamais parlé... "
- " Normal. C'est un petit ingrat. On s'est saigné à
blanc pour lui payer des études et maintenant, il vit à
Boston et nous a complètement oubliés. Une carte de temps
en temps... "
- " Luc a des contacts à Boston. Tu veux qu'il envoie quelqu'un
lui casser les rotules? " Mélanie la regarda, horrifiée:
- " Mais tu es monstrueuse! C'est de mon fils que tu parles! "
- " Bah... C'était pour voir si tu l'aimais encore... Bon,
pour revenir à ton pénis d'âne, t'inquiètes
pas, je serai là pour te le tenir. En parlant de jeux coquins,
tu préfères quel rôle: la femme violentée,
la servante, la maîtresse? "
- " Je ne sais pas encore. Tout ce qui ne nous met pas à égalité,
je présume... "
- " Tu n'as pas envie d'essayer un homme? "
- " Bof... Les voir se démener sur moi, ça me donne
la nausée. "
Elle sortit une jambe de la mousse
pour que Carole s'en occupe. Mélanie admirait ses gros seins qui
se balançaient paresseusement au rythme de ses gestes. Elle en
immobilisa un de la main:
- " Tu es vraiment une superbe jeune femme. Comme j'aimerais que
tu sois à moi... " Carole sourit au compliment:
- " Ça te dirait quelques photos de moi? Luc en fait de très
belles. Et elles sont assez cochonnes... "
- " Oui, ça me ferait très plaisir... À défaut
de mieux. " Elle lui caressa la poitrine de plus belle, en la soupesant.
Carole eut une idée:
- " Je sais que tu n'aimes pas les hommes, mais ça te dirait
d'essayer Luc? Il est très doux et ne fait pas vraiment homme.
En fait, d'après ce qu'il m'a raconté, il ferait plutôt
la femme... " La curiosité de Mélanie était
piquée au vif. Elle sortit l'autre jambe:
- " Ce coup-ci, tu en as trop dit, ou plutôt pas assez. Vas-y,
je te promets de rien dire. Sinon, tu pourras raconter à Luc ce
que je fais avec mon chien. " Carole eut un air chagriné:
- " Je lui ai déjà tout dit, même ce qu'on a
fait ensemble. C'est là qu'il m'a tout raconté. Enfin, sauf
un truc qu'il avait sciemment dissimulé, et qui m'intrigue au plus
haut point. C'est aussi pourquoi j'ai accepté de te céder.
" Mélanie eut l'air désabusée:
- " Si j'ai bien compris, tout le monde se tient par les couilles,
si j'ose utiliser cette expression vulgaire, mais c'est celle que je trouve
la plus appropriée. Enfin, ce qui est fait est fait. Alors! Raconte-moi
tout! " Carole lui raconta ce que Luc a bien voulu lui raconter.
Elle eut à peu près la même réaction, l'air
rêveur:
- " Eh ben dis donc! Quelle histoire... J'aurais bien voulu voir
ça... "
- " Si ça t'intéresse, il paraît que ça
a été filmé, et que d'ailleurs, en ce moment -s'il
n'est pas en train de se faire faire des misères- il ferait un
montage vidéo. Je t'en reparlerai, s'il veut bien nous le montrer,
bien sûr! " Mélanie en était tout émoustillée:
- " Tu parles que ça m'intéresse! Dire qu'il ne se
passe jamais rien dans ce trou! " Elle regardait la pendule depuis
un bon moment, de plus en plus souvent. Elle eut un accès de mélancolie:
- " Bientôt sept heures... Je vais encore bouffer toute seule,
comme une vieille conne... " Les larmes lui montaient aux yeux: le
sentiment que sa vie lui filait entre les doigts et qu'elle la regardait
sans rien faire pour la retenir.
Carole la saisit par les épaules
et la fixa dans les yeux. Elle prit l'accent voilé du parrain corse:
- " Oh petite! Tu vas pas manger toute seule ce soir. Tu vas bien
trouver quelque chose à donner à becqueter à tata
Carole! Hé oui! je m'incruste... " Mélanie passa des
larmes au rire:
- " C'est vrai? Ça c'est chouette! " Et elle l'embrassa,
faisant voler quelques flocons de mousse dans l'air. Elle prit une expression
mi-contrarié, mi-coquin pour lui faire remarquer:
- " Dis donc, mauvaise fille, tu ne m'as pas nettoyée partout!
" Carole s'excusa humblement:
- " C'est vrai, maîtresse, je vous prie de me pardonner. "
Là-dessus, elle lui frictionna vigoureusement les oreilles avec
l'éponge.
- " Hiii! tu es folle! Arêêête! " Elles se
mirent à rire comme des petites folles. Puis Carole la caressa
délicatement là où elle ne l'avait pas encore été,
longuement, sans vouloir lui donner du plaisir, juste lui procurer une
sensation agréable.
L'idée du repas qui approchait
titillait Carole:
- " Et qu'est ce qu'elle va me faire de bon, la laissée pour
compte? "
- " Oh, rien de fantastique, j'en ai peur. Je fais la cuisine en
quantité, et je congèle les restes. On verra ce que j'ai
à te proposer... " Carole était pilotée par
son estomac -son deuxième cerveau- et essuya vigoureusement les
cheveux de Mélanie, qui avait compris le message:
- " Ma petite chérie a faim, on dirait... " Elle sortit
du bain et se laissa éponger le corps. Elle sortit le sèche-cheveux
de son tiroir et lui tendit. Carole lui sécha la crinière
et la lui coiffa:
- " Tes cheveux sont très beaux. Un peu raides, mais très
épais. Ils vont bien avec ta coupe. Tu te fais des colorations?
"
- " Tu parles! J'avais déjà des cheveux gris à
vingt-cinq ans! " Elle lui donna une nuisette vaporeuse et un déshabillé
pour qu'elle l'aide à les enfiler. Carole remit sa robe, ce qui
ne prit que quelques secondes. Elle commençait à être
un peu tachée. C'est salissant, le blanc. Même quand il n'y
a pas beaucoup de tissu
Mélanie entraîna son amie en cuisine et lui énuméra
les plats, la tête dans le congélateur:
- " Alors, on a: coq au vin, et... coq au vin, et... puis c'est tout?
Ah! Je parie que mon Paulo a embarqué des réserves pour
manger chez sa poule. À tous les coups, elle est meilleure au lit
que derrière les fourneaux! " Elle était plutôt
contrariée, l'ancêtre:
- " Je n'ai que ça à te proposer, avec des pâtes.
Ça ira? "
- " Mais ce sera parfait, mon petit coeur de velours! Moi, je mets
la table pendant que tu fais ton frichti. " Elle était pleine
de bonne volonté, mais comme elle ne savait pas où étaient
rangés les couverts, elle ouvrait toutes les portes et les tiroirs
en lui demandant sans arrêt où se trouvait ceci ou cela,
ce qui agaçait fortement miss rangement. Mélanie sortit
rapidement le nécessaire sur la table, et lui laissa le soin de
la dresser, tout en surveillant ses pâtes. Elle était aussi
très tatillonne sur leur cuisson. Une fois la table mise, Carole
vint enlacer la cuisinière qui avait revêtu un charmant tablier
rose à frou-frou pour l'occasion. Elle mit son museau au-dessus
des casseroles:
- " Hmmm... Ça sent bon! C'est bizarre, je ne reconnais pas
l'odeur du coq au vin... " Mélanie lui sourit et lui fit une
bise sur la bouche:
- " C'est normal, c'est une recette personnelle, issue de mon cerveau
malade. " Carole avança une cuillère intrépide
en direction de la casserole:
- " Je peux goûter? " Mélanie la repoussa brutalement,
mais avec le sourire:
- " Non, petite gourmande! C'est même pas fini de dégeler!
Tu verras quand tu l'auras dans ton assiette! "
Elle cherchait du regard une occupation
pour sa petite diablesse, en attendant que ce soit prêt. Elle fixait
la radio, sur une tablette de la cuisine:
- " Tiens, mets nous un peu de musique! " Carole tripota quelques
boutons en se demandant tout haut " comment ça marche ce truc
" lorsque qu'un flot de musette jaillit du haut parleur. Elle coupa
aussitôt le son. Elle regarda la fréquence affichée:
- " Mais quelle horreur! Tu écoutes déjà ça,
à ton âge? " Mélanie était un peu froissée:
- " Ben oui, moi j'aime bien l'accordéon... " Carole
essayait de la convaincre de quitter cette secte:
- " Mais c'est pour les croulants, cette station! Luc appelle ça
Radio déambulateur. " Elle remit le son pour chercher autre
chose, au grand dam de mamie. Un torrent de vociférations de banlieue
parisienne s'échappait à présent du poste:
- " Ça, toujours d'après Luc, c'est Radio Deux-doigts-dans-la-gorge.
" Mélanie la regardait d'un air interrogateur:
- " Ah bon? pourquoi? " Carole se mit deux doigts dans sa bouche
et mima un vomissement forcé:
- " C'est la radio préférée des anorexiques.
" Mélanie la regarda sans comprendre. Carole avait repris
sa recherche et tomba enfin sur sa radio chérie. Elle ne diffusait
que de la musique des années soixante-dix à quatre-vingt-dix,
sans trop de publicité, ni de jeux débiles ou encore de
parlottes sans fin. Elle toisa fièrement son aînée:
- " Alors, c'est-y pas mieux pour le moral , ma bonne dame? "
Elle swinguait au son d'un tube des années quatre-vingt. Mélanie
se força un peu. Elle ne voulait plus passer pour une vieille toupie:
- " Oui, c'est sûr, ça balance plus... " Carole
se déhancha encore sur quelques vieux succès lorsque son
calvaire toucha à sa fin.
Mélanie sonna la soupe:
- " À table! C'est prêt! " Jikka, qui s'était
couché dans son panier de la cuisine -il aimait bien être
près de sa maîtresse- se leva et tourna autour d'elle. Carole,
en tant que vétérinaire, la gronda lorsqu'elle lui promit
la casserole à lécher:
- " Tu vas le faire crever, ton cabot! c'est très mauvais,
ce sel et ces graisses! " Mélanie se braqua:
- " Tu verras si tu dis encore que c'est de la merde quand tu te
seras léchés les doigts! " Carole prit conscience de
son manque de tact:
- " Excuse-moi, je voulais juste te dire que tu vas lui détruire
les reins à la vitesse grand V si tu lui donnes des plats cuisinés.
Fais-moi confiance. " Elle balaya la table du regard:
- " Excuse-moi, tu n'as pas de vin? Je boirais bien un petit bourgogne
ou un côtes-du-rhône avec ça... " Mélanie
était confuse:
- " Heu... Non. Je ne bois pas quand je suis toute seule. Je dois
en avoir à la cave. Si tu en veux, vas-y. Moi, j'ai peur. Il y
a plein de bestioles et de toiles d'araignées. "
Elle lui montra la porte de la cave.
Carole sauta sur ses pieds et descendit les marches prestement. Soudain,
elle poussa un cri d'effroi strident, du genre que poussent les filles
dans les films d'horreur. Mélanie accourut devant l'escalier et
passa son nez à la porte, terrorisée:
- " Qu'est-ce qu'il se passe? Carole? Carole? " Une voix de
petite fille traumatisée lui parvient:
- " Mon dieu! Une araignée! Enorme! Elle... Elle a au moins...
Huit pattes! " Mélanie se rendit compte qu'elle se moquait
d'elle:
- " Mais... Huit, c'est normal! " Carole lui répondit
d'une voix nonchalante:
- " Ah Ouais, t'as raison... J'ai confondu avec les crabes... Allez,
gicle! va sur une autre bouteille! Celle-là, c'est pour ma pomme!
" Elle remonta aussi prestement avec sa bouteille de bourgogne poussiéreuse:
- " J'espère que ton Paulo ne l'a pas mise de côté
pour une grande occasion. " Mélanie la regardait en coin en
souriant d'un air qui voulait dire " Tu t'es bien foutu de ma gueule
":
- " Je n'en sais rien et je m'en fous. Lui ne s'inquiète pas
s'il peut prendre mes petits plats. Tu l'as écrasée, cette
sale bête? "
- " Sale bête? Mais c'est mignon tout plein, ça. En
plus, elle avait du poil aux pattes, comme toi. " Mélanie
lui décocha une tape sur le bras:
- " T'es méchante! Je me suis épilée rien que
pour toi, et j'ai mis une crème pour faire la peau douce! Alors,
dis pas n'importe quoi! " Carole la regardait, les poings sur les
hanches:
- " Tu démarres toujours au quart de tour, ma pauvre fille!
Tu critiques mon homme, mais tu ne te rends pas compte que nous avons
le même humour? "
- " Ah non, je ne trouve pas... Ou la passion m'égare... Bon,
on se met à table? J'ai dû remettre le repas au chaud. "
Carole lava la bouteille et la déboucha
-elle avait repéré le tire-bouchon en mettant la table-
servit deux verres généreusement. Mélanie, qui était
absorbée par son service, ne s'en était pas rendu compte.
Pas tout de suite:
- " Voilà. Bon appétit, ma chérie. Tu me diras
ce... T'es folle! Tu m'en as mis au moins un litre! " Ce qui aurait
été un prodige sachant que la bouteille en contient trois
quarts et que Carole était aussi bien servie.
- " Cool, Mél! Tu prends pas le volant... Goûtons plutôt
ce plat mitonné il y a trois ans... Mmm... " Elle fit tomber
sa fourchette dans son assiette, ouvrit grand les yeux et fit un O avec
ses pouces et ses index. Elle avait l'air d'apprécier...
- " Vache! C'est trop bon! Je sais pas ce que c'est, mais c'est pas
du coq au vin. " Mélanie était flattée. À
part le sens de l'ordre et son âge, elle n'avait pas grand-chose
de plus que son invitée:
- " Disons qu'à la base, il y a du coq et du vin... devine
le reste... " Carole prit une bouchée et remuait ses mâchoires
à la façon d'une poule qui boit:
- " Il y de la coriandre... C'est ce qu'on sent le plus... Du cumin...
De l'oignon bien sûr, et tous les accessoires habituels, mais il
y a un truc qui m'échappe... Un goût de graine... Non, je
vois plus. Ma boule de cristal est éteinte. Rajoutez vingt euros,
et je vous lis l'avenir. " Mélanie était surprise par
le talent de taste-frichti de son amie:
- " Excellent! Il y a deux choses que tu n'as pas trouvées:
il y a du pavot bleu -ton goût de graine- et du paprika. Je crois
que j'ai mis un peu trop de coriandre... "
- " Non, c'est parfait. Il faudra que tu me donnes ta recette, comme
ça je n'aurais plus besoin de venir chez toi. " Mélanie
se rembrunit.
- " Mais je plaisante! Qu'est-ce que tu es " premier degré
"! Bon, goûtons le picrate à Paulo. Mmm... Pas mal mais
j'aurais dû l'ouvrir plus tôt... Ou manger plus tard. "
Le vin aidant, elles se mirent à
rire pour des broutilles. Carole finit le coq au vin, et sauça
la casserole: c'est pas bon pour les chiens. Mélanie sortit le
fromage et le dessert -un flan maison. Carole se frappa le ventre:
- " Bon, maintenant, il faut faire descendre tout ça. Mes
compliments à la cuisinière. " Elle se leva pour aider
son amie à débarrasser, et enfila son tablier pour faire
la vaisselle. D'ailleurs, elle aurait dû le mettre avant de manger,
car sa pauvre robe commençait à collectionner les taches.
Heureusement que c'était un tissu synthétique facilement
lavable. Mélanie la regarda d'un air incrédule, comme si
elle avait enfilé des palmes pour prendre son bain:
- " Mais qu'est ce que tu fais? "
- " Ben.. La vaisselle, pardi! Pourquoi? "
- " J'ai un lave-vaisselle. Il n'y a qu'à rincer les assiettes
et la casserole, à ranger le tout dans... Tu m'écoutes?
" Carole avait déjà commencé. Et rapidement
fini:
- " Voilà! Tu laisses égoutter, un coup de chiffon,
on en parle plus. Un lave-vaisselle, c'est nul: Ça consomme de
l'eau, de l'électricité, la vaisselle pue, il faut la laver
avant, bien la caler pour pas la casser, ça fait du bruit, et après
il faut la ranger. Non merci. En plus, j'adore la vaisselle. Ça
me donne les mains douces... " Elle passa une main sous le peignoir
de Mélanie et lui caressa un sein. Elle répondit au quart
de tour, d'une voix langoureuse:
- " Tu veux faire l'amour? " Carole lui déposa un rapide
baiser sur les lèvres:
- " Non, j'ai envie de danser. Tu n'aurais pas des disques qui pourraient
faire l'affaire? "
- " La radio, ça va pas? " Ils avaient attaqué
une rétrospective des années cinquante:
- " Non, ça c'est trop vieux. Même pour toi. Il faudrait
de la musique du genre qu'on écoutait tout à l'heure...
" Mélanie réfléchit intensément. Elle
avait l'esprit un peu embrumé: la bouteille était morte:
- " Oui... Je crois que j'ai ce qu'il faut, au grenier. Des disques
que j'écoutais avec mon fils, il y en a à lui aussi, je
crois. Je reviens. "
Elle était trop grise pour
se rappeler qu'elle avait peur aussi au grenier. Elle redescendit avec
une grosse valise. Carole en avait profité pour pousser les meubles,
le tapis, et dégager le tourne disque qui était difficile
d'accès. Mélanie posa la valise poussiéreuse sur
sa table en acajou, preuve supplémentaire qu'elle n'était
pas dans son état normal. À peine ouverte, Carole se jeta
dedans et en sortit une pile conséquente:
- " Ouais, ça, ça doit être chouette! Je me souviens
vaguement des titres et des groupes, et je me souviens aussi que j'aimais
ça. Voyons... " Elle essaya plusieurs disques, retrouva plusieurs
morceaux oubliés, et fit une pile d'une dizaine de quarante-cinq
tours à côté de la chaîne. Elle poussa le volume
près du maximum -elle s'en était déjà servie
et connaissait ses limites-, plaça le premier disque et se mit
à se déhancher furieusement en chantant:
- " One for me, one for you... " Un tube des années soixante-dix,
relégué aujourd'hui au rang de jingle publicitaire pour
une marque de lait en poudre. Quelle déchéance... Carole
levait les bras au ciel, le visage noyé dans ses cheveux de feu,
ce qui faisait remonter sa robe. On aurait dit une danse en l'honneur
d'un dieu païen. Mélanie la contemplait, subjuguée,
et se disait:
- " Mon dieu! Qu'elle est belle! Si elle pouvait n'être rien
qu'à moi... Mais je crois qu'elle dépérirait, comme
un oiseau en cage. Bah! Profitons des belles surprises de la vie... Tant
que je peux encore. " Elle lui sourit, mais Carole était en
transe, les yeux fermés. Jikka, qui avait suivi sa maîtresse
au salon, fit machine arrière et s'isola dans la cuisine. Il aimait
bien Carole, mais elle était décidément trop remuante
et bruyante pour lui. Le morceau finissait, et elle se dirigeait en dansant
vers la platine. Elle rouvrit les yeux et cria à son amie:
- " C'est chouette ces vieux trucs! Faudra que je me fasse une compil
sur CD! " Mélanie lui souriait toujours, sans répondre,
comme on sourit à un enfant qui joue au square. Elle aurait presque
pu être sa fille...
Carole enchaîna sur un disque
de Roxy Music, et se mit à onduler, les bras à l'horizontale
ce coup-ci, en chantant:
- " Don't stop! Don't stop the dance... " c'était une
version longue, et elle chantait le refrain en fixant Mélanie dans
les yeux, comme si c'était des mots d'amour. Elle, elle se tenait
debout près du canapé, se trémoussant vaguement.
Carole lui lança:
- " Hé! Mel! Tu fais du ski de fond ou quoi? Remue ton petit
cul, lève les cuisses! Come on, move your ass! " Ce qui voulait
dire en français " Je t'en prie, mets-y un peu plus de cur.
" Ce commentaire désobligeant la poussa à passer à
la vitesse supérieure. Carole lui adressa un pouce levé.
À la fin de la chanson, Elle vint lui glisser un baiser sur la
bouche, et lui fit d'une voix langoureuse:
- " Ça te plait? C'est aussi pour toi que je danse... "
- " Oui, beaucoup! Tu es un régal à regarder: tu es
si belle et si sensuelle... " Carole était repartie changer
de disque:
- " Arrête! Tu te fais du mal!... Tiens, ça c'est pour
toi: " Les divas du dancing ". Ça devrait te plaire.
" Elle connaissait la chanson par coeur. Elle l'avait apprise par
jeu il y a quelques années, et les paroles coulaient toutes seules:
- "...Les yeux dans les yeux fais-les tourner... et fais-toi désirer...
Toi qui connais si bien le coeur des femmes... Tous les mots qui les enflamment...
" Elle attira Mélanie à elle, prit ses mains et l'entraîna.
Elles dansaient toutes les deux, Carole lui chantant sa chanson. Mélanie
commençait à se dérouiller, ou s'enhardir, toujours
est-il qu'elle se démenait allègrement. À la fin
du morceau, elles s'enlacèrent et éclatèrent de rire.
Carole remit un titre bien rythmé, " Rock the boat ",
qu'elles honorèrent toute les deux, puis un slow: " Everybody
needs to learn sometime " des Corgies. Elles s'enlacèrent
comme des lycéennes. Carole descendit ses mains des hanches aux
fesses de sa cavalière. Mélanie en fit autant, mais elle
avait l'avantage de la nudité de Carole, qui n'avait que son string
sous sa robe extracourte. Pour ainsi dire rien. Elle se laissa aller à
épancher son coeur solitaire à son oreille:
- " Je t'aime, ma chérie. Tu m'offres une deuxième
jeunesse. Ta jeunesse. " Carole était touchée, et aussi
un peu inquiète. Bien sûr, elle l'aimait également,
mais pour elle, l'amour était un jeu qui se jouait à plusieurs.
Luc faisait la banque:
- " Je t'aime aussi, mon petit bouchon... Tu veux qu'on aille s'allonger
un peu? " Le slow se terminait.
- " Oui, s'il te plait. J'ai tellement envie de toi... "
Elles se rendirent dans la chambre
de Mélanie -Paul et elle faisaient chambre à part depuis
un bon moment- et réalisèrent qu'elles avaient laissé
la télé allumée, le son coupé. Dominique se
faisait violer en boucle par la camionneuse lesbienne pour la six cent
vingt troisième fois. Mélanie mit fin à son calvaire.
Carole était intéressée par cette fonction inconnue
du magnétoscope, mais Mélanie avait mieux à faire
que de lui expliquer son mode d'emploi. Elle l'embrassa fougueusement
et la coucha sur le lit:
- " On s'en fout! J'ai terriblement envie de toi! " Elles se
déshabillèrent, et cette fois Carole ne garda que ses escarpins,
au grand déplaisir de son amante qui voulait aussi jouir de ses
pieds. Elle s'en excusa:
- " C'est chiant à mettre et à enlever. Promis, la
prochaine fois, tu pourras en faire ce que tu veux! " Mélanie
s'allongea entre ses cuisses et pénétra sa vulve luisante
de ses petits doigts agiles. Elle voulut aussitôt boire à
sa source mais Carole l'en empêcha:
- " Non! Je me réserve pour Luc. " Par dépit,
Mélanie remonta et embrassa ses beaux seins en les pétrissant.
Elle n'en démordait pas:
- " C'est dégueulasse. Tu m'as fait les pires outrages, et
moi, je ne peux rien te faire. Et ton cul? Je peux jouer avec, au moins?
"
- " Si tu veux, mais ça ne me donne aucun plaisir. Enfin,
je trouve ça quand même agréable, quand je n'ai pas
mal. "
- " Alors, tourne-toi, et lève tes fesses. Je vais essayer
de tirer quelque chose de toi. " Carole s'exécuta et lui présenta
sa large croupe blanche. Mélanie l'écarta pour embrasser
son petit trou, lui aussi noyé par sa cyprine. Elle l'embrassa
et le lécha longuement, dardant sa petite langue de vipère
pour l'amadouer. Carole, le visage sur l'oreiller, se laissait aller au
plaisir. Mélanie était très douce et ne la forçait
aucunement, pourtant elle l'interrompit brutalement:
- " Excuse-moi, mais il faut que j'aille aux toilettes. " Elle
se leva et se rua dans les W.C. Lorsqu'elle ressortit, Mélanie
l'attendait à la porte:
- " Tu choisis mal ton moment... "
- " Te plains pas, je t'ai fait de la place. Je me lave et j'arrive.
" Mélanie la retint par le bras:
- " Tu es si sale? "
- " Non, mais c'est un principe chez moi. Je reviens de suite. "
En effet, quelques minutes plus tard, elle avait repris sa position sur
le lit. Mélanie était un peu aigrie:
- " Tu sens le savon, maintenant! J'aimais tant ton odeur! Tant pis...
J'espère qu'elle va revenir vite. " Elle la mouilla abondamment
de sa langue et reprit où elle en était arrêtée.
Quand elle estima que Carole s'était assez détendue, elle
y risqua un doigt, puis deux, puis trois...
- " Je vais chercher un gode. Ne bouge pas, ma chérie. "
- " Non, j'en ai pas envie. Continue avec tes doigts... J'aime les
sentir bouger en moi... "
- " D'accord, mais je vais chercher du gel. Tu risques d'avoir mal.
"
Elle était de retour quelques
secondes plus tard et enleva le reste de ses bagues. Elle lui lubrifia
l'orifice et se frictionna les mains avec le gel. Elle reprit ses pénétrations,
bien plus faciles maintenant. Carole se sentait de plus en plus ouverte
et de plus en plus pleine. Elle ressentit soudain un point dur, qui la
conduisit au bord de la douleur. Mélanie s'arrêta, consciente
d'aller aux limites de ce qu'elle pouvait supporter:
- " Je te fais mal? Dis-le, surtout. Je veux juste te faire du bien...
"
- " Oui, un peu... Vas-y doucement... ne pousse pas si tu vois que
je résiste. " Mélanie recula un peu puis avança
par à-coup. Soudain, Carole se sentit soulagée, et se mit
à aller et venir de la croupe. Son amante était satisfaite:
- " J'ai réussi à te mettre toute ma main! Mon poignet
était dur à passer, mais maintenant, ça va tout seul.
Tu aimes? " Carole haletait:
- " Oh oui, c'est bon
Je n'ai jamais pris autant de plaisir
avec un homme par là! Pourtant, je me suis déjà fait
enculer plus d'une fois! C'est très agréable de se sentir
si pleine. Je sens que tu vas me faire jouir si tu continues! " C'était
bien le but avoué de Mélanie. Elle aussi prenait du plaisir
à voir son bras aller et venir entre ses fesses. Carole semblait
approcher de l'orgasme sans jamais arriver à le déclencher.
Mélanie sentait l'exaspération dans les râles de son
amie et décida de lui caresser le clitoris. Sa vulve gouttait sur
le lit en un long fil. Carole jouit instantanément, violemment.
Mélanie l'accompagnait en pétrissant son clitoris et en
bougeant son poignet en tous sens. Elle resta un moment en elle, puis
se retira pour lécher et embrasser à nouveau son petit trou
dilaté. Elle pouvait à présent entrer sa langue entière
dans son anus grand ouvert. Elle se retira et contempla la belle croupe
béante qu'elle venait de vaincre et murmura, plus pour elle que
pour Carole:
- " Ma belle enculée... " Elle se laissa tomber à
côté de son amante. Carole se coucha sur elle et l'embrassa,
encore en état second:
- " Tu m'as baisée divinement. Je n'aurais jamais cru prendre
tant de plaisir par derrière. Maintenant, à moi de te faire
l'amour. Je te ferais tout ce que tu voudras. "
Mélanie ne réfléchit
pas longtemps. Elle y pensait sans arrêt pendant qu'elle l'avait
pénétrée de son poing:
- " J'ai juste envie de ta langue: Je voudrais que tu me fasses jouir
rien qu'en me léchant. pas de caresses, pas de doigts, rien. Je
sais que ça peut être très long, mais c'est un vieux
fantasme... " Carole lui sourit:
- " Mais pas de problème, mon coeur! J'ai tout mon temps...
" Elle lui mangea ses petits seins, puis s'arrêta:
- " Dis, j'ai une idée. J'ai vu que tu avais des petites bouteilles
de champagne à la cave... " Mélanie était un
peu inquiète:
- " C'est possible, pourquoi? "
- " Je t'explique: quand j'étais jeune et encore vierge, j'ai
eu des rapports avec le médecin de mon village -un beau mec d'une
cinquantaine d'année. Ça c'est limité à quelques
attouchements et un peu de sexe oral -pour nous deux. Une fois, dans son
cabinet, il m'a fait m'allonger sur la table d'examen, m'a mis les pieds
sur les étriers pour bien m'ouvrir comme pour une visite gynécologique,
a débouché une bouteille de champagne et l'a bu -pas tout!-
dans ma chatte. Le souvenir de sa langue et des petites bulles ne n'a
pas quitté. Je n'ai jamais renouvelé l'expérience,
et j'ai envie d'essayer sur toi. Je peux? " Mélanie, toujours
à l'affût de nouveautés, était emballée:
- " Oui! Vas-y! Je vais mettre une serviette sur le lit, on ne sait
jamais. " Mélanie préparait le lit. Un cri strident
retentit à la cave, ce qui la fit pouffer:
- " Ah là là! Quel numéro! " Carole reparut
avec une bouteille de trente-sept centilitres à la main, l'air
dépité:
- " C'est que du mousseux. J'espère que ce sera assez bon
pour ta choupinette. " Elle avait repris son expression avec malice.
Carole avait du mal à placer
son amie de la façon adéquate. Finalement, elle la plaça
le bassin au bord du lit, sous une pile d'oreillers, ses pieds sur ses
épaules. Elle lui versa un filet de champagne en haut de la vulve,
ce qui la fit bondir:
- " Ahhh! C'est froiiid! " Carole se dit que les bons souvenirs
ne valent que par ce qu'ils sont: des bons souvenirs. Elle lui planta
le goulot dans le vagin et y versa quelques gorgées. Mélanie,
malgré ses convulsions, faisait tout pour être agréable
à son amie. Carole lapait le mousseux qui sourdait de son amante,
et trouvait le mélange des saveurs plaisant. Elle vida la bouteille
ainsi. Mélanie y trouvait aussi un plaisir évident, le premier
choc passé. La bouteille terminée, elle enfouit son visage
dans le sexe de sa complice pour l'en caresser. Elle la léchait
largement, profondément, dardant sa langue dans ses orifices, mordillant
ses nymphettes et son clitoris, doucement, sans passion affichée.
Accroupie, le visage entre les cuisses de son amie, elle sentait encore
son petit trou se contracter spasmodiquement, et regrettait que Luc ne
soit pas là pour en profiter. Elle lui aurait réservé
le meilleur accueil... Elle léchait Mélanie depuis un bon
moment, assez pour avoir des douleurs dans la langue, et ne ressentait
chez elle aucune trace de début d'orgasme. Elle aurait bien voulu
essayer autre chose, mais elle s'était promis de respecter sa volonté.
Elle mordilla alors plus fort ses parties tendres, ce à quoi elle
semblait plus réceptive. Elle hâta la cadence et l'amena
en fin de compte assez rapidement à une jouissance assez intense.
Carole la mordilla encore plus fort pendant l'orgasme, ce qui fit redoubler
ses cris. Carole embrassa son sexe et s'allongea à côté
d'elle. Mélanie s'excusa:
- " Tu vois, j'étais assez longue. Heureusement que tu t'es
mise à me mordre, sinon tu y serais encore. Je suis désolée,
j'avais jamais fait ça avant. "
- " Ne t'excuses pas. C'est pas grave. On a réussi quand même.
"
Elle restèrent enlacées
quelques minutes, sans rien dire. Carole rompit le silence. Quelque chose
lui trottait dans la tête depuis un moment:
- " Dis, ça te dirait si je te sortais? "
- " Où ça? Au restau? En boite? "
- " Je pensais d'abord à un bar branché. Je pensais
au " Lolitas et mentalos ". Je crois que c'est aussi une boîte.
Je te préviens, c'est un bar à touffes. " Mélanie
ouvrit des grands yeux:
- " Un quoi? Un bar à pouffes? " Carole eut un sourire
amusé:
- " Mais non, à touffes! A choupinettes comme tu dis
C'est un lieu de rencontre pour lesbiennes. Si tu veux le savoir, je n'y
ai jamais mis les pieds. Je pensais que ça pouvait être rigolo,
entre copines... " Mélanie était inquiète:
- " On risque pas de nous voir? "
- " T'inquiètes, c'est un coin tranquille, dans une petite
rue sympa de Nemours. Ça m'étonnerait que tu y croises quelqu'un
du village. Surtout une de tes copines bigotes. " Mélanie
se laissa tenter, du bout des lèvres:
- " Bon, d'accord. On ne risque rien? " Elle fixait malgré
elle la télé éteinte où elle avait vu Dominique
se faire violer par une hommasse.
- " Mais non! Je serais là pour te protéger. Demain
soir, ça te va? "
- " D'accord. Tu penses manger avec moi? "
- " Je crois pas. Je voudrais souper avec mon homme. Je ne voudrais
pas le laisser en liberté trop longtemps. Enfin, je te rappelle
s'il y a du changement. " Mélanie était dépitée,
de plus elle sentait que son amie était en train de la quitter:
- " Tu veux revoir ma scène préférée
avec Dominique? "
- " Allez! Soyons folles! un petit coup pour la route! "
À suivre dans " La carotte
Nantaise 7: Sexe, mensonges et vidéos. "
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