|
|
Laure se dirigeait vers les vestiaires
de la salle de sport du Lycée Hugo. Le cours d'EPS était
le dernier de la journée. La jeune fille avait la tête dans
les nuages, elle avait passé la dernière demi-heure du cours
a regardé discrètement les garçons qui jouaient au
foot pendant qu'elle et ses camarades couraient autour du terrain. Elle
avait alors commencé à rêver un peu, se voyant nue
au milieu des joueurs, qui la dévoraient des yeux en rapprochant
peu à peu
Etre livrée, assaillie et asservie, telle
étaient ses fantasmes. Elle sentait peu à peu son corps
s'alanguir, et elle finit sa course dans une sorte de torpeur langoureuse,
avant de regagner les vestiaires.
La douche ne la calma malheureusement
pas
Elle s'attarda alors un peu, tandis que les autres filles quittaient
peu à peu les douches pour se rhabiller avant de quitter le Lycée.
Une fois qu'elle fut sure d'être
seule, Laure s'abandonna alors à nouveau à sa rêverie.
Toujours nue, elle se dirigea vers les bancs
Elle s'imagine de nouveau
être livrée aux garçons de sa classe, sans défense.
Ce n'était pas la première fois qu'elle se caressait dans
les vestiaires après le cours. Cela faisait environ deux mois déjà
qu'elle avait pris l'habitude de ces séances de fin de semaine.
C'était à vrai dire sa seule étrangeté. Laure
est une fille de 18 ans équilibrée, déléguée
de sa classe de terminale, populaire parmi ses compagnons de classe. Elle
était brillante, et très mignonne, assez grande, les cheveux
châtains, coiffée au carré, une poitrine généreuse
et ferme, la peau mat
Toujours vierge pour l'instant, elle se fixait
le bac en première priorité, bien qu'elle eut déjà
quelques copains
Mais tout ça n'allait pas très loin.
Pas exactement le genre de fille qu'on imagine se branlé dans les
vestiaires, en rêvant qu'elle est la cible d'une sorte de viol collectif
Mais après tout, ses écarts
lui semblait assez inoffensifs, une façon de se détendre
après les cours
Et puis, elle ne craignait rien, personne,
pas même les profs ne s'attardait en salle de sport le vendredi
soir. Et il n'y avait pas de concierge, la porte se fermant d'elle-même.
Elle mis alors son walkman, et se laissa allée, les yeux clos,
se caressant les seins d'une main et le sexe de l'autre, les cuisses largement
écartées de part et d'autre du banc, de plus en plus fort
à mesure que montait en elle la jouissance
Un bruit la fit soudain sursauter,
et elle découvrit avec horreur qu'elle n'était pas seule.
Orane était la, la regardant d'un il moqueur.
- Enfin, tu réalises, dit-elle
en souriant, ça fait un bon ¼ heure que je t'observe.
Largement le temps de prendre quelques souvenirs, ajouta t'elle en tapotant
son appareil photo.
Laure se recroquevilla soudainement,
essayant maladroitement de couvrir sa nudité de ses bras. Elle
fixait l'appareil d'Orane, rouge de honte, ne sachant que dire.
- Avec ça je suis sure d'avoir
du succès au club photo
ricana la jeune fille.
Orane était la rivale de Laure
depuis la seconde. Les deux jeunes filles étaient en compétition
aussi bien pour leurs classements scolaires, leurs popularités
au sein de la classe ou pour savoir aussi qui était la plus sexy
C'était une fille de type asiatique, grande, la taille fine, de
petits seins, les cheveux très long, flottant librement dans son
dos. Leur rivalité ne transpirait que rarement, toutes deux faisant
preuve envers l'autre d'une hypocrite politesse.
- mais que fais-tu ici, parvint enfin
à dire Laure
- J'avais oublié mon pull. Tu avais l'air bien trop occupé
pour faire attention à mon arrivée. Par chance, j'avais
mon appareil, à cause de la réunion du Club, aujourd'hui.
Alors, j'ai immortalisé cet instant. Maintenant, si tu veux bien
m'excusée, je dois aller prendre mon bus. Ne t'inquiètes
pas, tu verras le résultat des photos sur tous les murs du Lycée
dès lundi
Au revoir, ajouta Orane en quittant la pièce.
Laure se rhabilla alors très
vite, la tête en feu. Elle savait qu'Orane n'hésiterai pas
à mettre son projet à exécution
Laure serait
alors anéantie et deviendrai la risée du Lycée tout
entier. La brillante élève enviée et admirée
de tous se branlant dans les vestiaires comme une traînée.
Sa nudité s'étalant aux yeux de tous. Dans une petite ville
comme Semur, sa vie deviendrait un calvaire
Sans compter avec la
réputation de son père, notable de la ville
Tout son
univers était brutalement anéanti. Une fois vêtue,
elle courra alors derrière Orane, prête à tout pour
récupérer les photos.
Laure rejoignit Orane à l'arrêt
de bus. Quelques élèves étaient aussi présent,
et Laure craignait qu'Orane ne leurs ait déjà parlée.
La voix tendue et âpre elle dit :
- Tu dois me rendre ces photos ou
je te jure que tu va le regretter
Orane se raidit
- Ho, mollo, dit-elle en haussant
le ton, tu ne parais pas en mesure d'exiger quoique que soit. C'est
toi qui
- Moins fort murmura alors Laure, en jetant un regard inquiet aux autres
élèves présents.
- Tu ne peux rien faire ou je dis à tout le monde pourquoi tu
traînes dans les vestiaires après les cours.
- Je t'en prie
Laure était terrifiée, toute sa colère
évaporée.
Orane avait les cartes en main, et
toutes deux le savaient.
- Excuses moi, bredouilla alors
Laure, baissant les yeux, mortifiée, mais tu ne dois pas les
montrer, je t'en prie
ajouta t'elle les larmes aux yeux.
- Et pourquoi je ne le ferais pas, alors que j'adorerai te voir humiliée
devant tout le Lycée ?
- Par pitié, je te donnerai tout ce que tu veux
- J'ai déjà tout ce que je veux, mon père est aussi
riche que le tien. De plus, ajouta perfidement la belle asiatique, ce
que je veux, c'est juste montré ton vrai visage. C'est toi la
salope qui te branle au vestiaire, pas moi.
Laure blêmit sous l'insulte,
mais fut soulagée qu'Orane ai baissé la voix sut la fin
de sa phrase. Elle avait peut être une infime chance de la convaincre.
- Je ferai tout
tout ce que
tu veux, mais je t'en prie, rend moi les photos
articula douloureusement
Laure, la tête de plus en plus basse.
- Hahaaha, tu fais déjà un peu moins la fière,
rigola Orane. Ok, je suis une fille sympa, et si tu me le demande à
genoux, ici, immédiatement, je te promets d'y réfléchir...
- Oh! Non-pitié, Orane pas ici, pas devant eux
supplia Laure
en regardant les autres élèves présents.
- Alors tant pis, d'ailleurs mon bus arrive. A lundi, donc, ma petite
Laure
fit Orane en se détournant, un large sourire éclairant
sa face
Laure vacilla. Mieux valait une légère
honte que l'humiliation suprême
Elle hésita encore
un instant, mais Orane lui tournait ostensiblement le dos, apparemment
décidée et si sure d'elle, alors qu'elle-même se sentait
brisée
Ses dernières brides de fierté s'évaporèrent.
- Attends Orane, attends, je vais
le faire, dit Laure en s'agenouillant.
Les élèves présents
lui jetèrent un regard étonné et amusé.
- Je te supplie à genoux,
Orane, ne montre pas les photos
Tu vois, je ferai tout ce que
tu veux, mais ne le fait pas, s'il te plait
murmura Laure, les
yeux baissées.
Orane savourait ce moment
Elle
n'en avait pas cru ses yeux, tout à l'heure, en voyant cette garce
se caresser à fond devant elle
Elle avait alors aussitôt
décidé de sauter sur l'occasion en prenant son appareil,
et elle avait pu prendre une dizaine de clichées avant que Laure
ne l'aperçoive. Et maintenant, elle avait Laure en larmes, à
genoux, prête à tout pour récupérer ces photos
Elle se reprit alors le contrôle des pensées qui se bousculaient
dans sa tête. En jouant finement, elle aurait tout pouvoir sur Laure.
Sur sa rivale. Cette pensée l'excitait au plus haut point. Mais
pour le moment, il valait mieux la laisser mijotée un peu.
- Je préfère ça,
dit-elle en jetant un il sur Laure. Je t'appellerai demain pour
te dire ce que je décide
Je te conseille de ne pas trop
t'éloigner de ton téléphone.
Sur ce, elle tourna les talons et
monta dans son bus, laissant Laure seule, toujours à genoux.
Episode
2
|