Laure ne dormit pas de la nuit. La
pensée de ces horribles photos d'elle étalées à
la vue de tous la mettaient au supplice. Elle savait par avance qu'elle
ferait tout ce que voudrait Orane. Tout plutôt que ce cauchemar.
Et au fond elle tourbillonnait la pensée qu'elle méritait
plus ou moins la situation dans la quelle elle se trouvait. Mais pourquoi
avoir pris cette manie de se caresser les vendredis soir au Lycée
! Laure se méprisait. Encore heureux qu'Orane n'ait pu lire ses
pensées à ce moment là. Oui, elle ferait tout pour
qu'elle ne divulgue pas son secret. Et elle tremblait à cette pensée
Orane était la dernière personne à qui elle souhaitait
être livrée pieds et poings liées.
Elle regarda encore une fois la pendule
du salon. 11 h 30. Et Orane n'appelait toujours pas. Qu'attentait-elle
donc ? Laure était tendue et nerveuse, littéralement tourmentée.
Cette attente l'exaspérait. Et Orane le savait.
Elle appela à 18 H 00. Laure
se rua sur le téléphone, et soupira de soulagement en entendant
la voix d'Orane
- Bien, dit-elle sèchement,
j'ai décidé de te donner une chance, par pure pitié.
Sois chez moi dans un ¼ heure. Dis à tes parents que tu
passeras la soirée chez moi, pour réviser. Je t'expliquerai
ce que j'attends de toi en échange de ma discrétion..
Laure essaya de parlé, mais
Orane avait déjà raccroché. Alors, l'esprit vide,
elle laissa à mot à ses parents, pris son scooter, et partit
chez La jeune fille.
***
Elle sonna au portail de la maison d'Orane. Celle ci lui ouvrit peu à
prés, et lui ordonna de la suivre. Orane conduisit Laure au salon,
et s'assit dans un épais fauteuil de cuir. Elle portait une jupe
légère, de fins escarpins à talons et un chemisier
noir. Son maquillage étirait l'oblique de ses yeux. Elle était
magnifique ainsi, et Laure se sentit mal à l'aise dans son pull
sans forme et son jean moulant.
- Non, toi, tu reste debout, dit-elle
brusquement lorsque Laure fit également mine de s'asseoir. Et
tu écoute ce que j'ai à dire.
Laure obéit en rougissant.
Orane lui tendit une liasse de photos. C'était pire que tout ce
qu'elle avait imaginé. On voyait tout. Son sexe ouvert, le clitoris
dilaté, ses doigts rentrés à moitié dans sa
chatte, l'autre main pinçant et étirant son téton.
Mais le pire était l'air extasié qu'elle affichait, la bouche
ouverte, la langue à demi sortie. Une vraie fille de porno
- Joli, non ? Tu peux garder celles
ci, si tu veux, j'en ai tiré d'autre, et j'ai le négatifs.
Pour l'instant, je les garde pour ma collection privée. J'adore
l'air de salope que tu as quand tu jouie
Mortifiée, Laure ne releva
pas l'insulte.
- En revanche, je veux bien ne les montrer à personne si, pour
le reste de l'année scolaire, tu t'engages à être
mon esclave dévouée et obéissante.
Laure déglutit avec peine. Il restait six mois avant le bac.
- Comment saurai-je que tu ne les
montreras jamais ?
- Il faudra bien me faire confiance. Et je te confirai le négatif
après le bac. Si tu refuses, sort immédiatement de chez
moi. Si tu accepte, tu te mets à genoux, les mains dans le dos.
Tu as dix secondes.
- J'ai ta parole ? murmura Laure.
- 7 secondes.
Laure céda. Elle pouvait déjà
gagner un sursis. Après elle aviserait. Ses genoux touchèrent
le tapis, ses poignets se croisèrent dans son dos. Elle se livrait
à Orane.
- Si tu savais depuis le temps que
je rêve de cet instant, s'exclama-t-elle. Tu feras tout ce que
je veux, tu seras mon jouet ! Sinon, tu sais ce qui t'attend, non ?
- Oui, murmura Laure, les joues en feu
- Alors je veux que tu le dises. Que tu dises " Moi, Laure Clermont,
déclare être l'esclave et le jouet d'Orane de Bréot.
"
Laure répéta la phrase
avec peine, en bredouillant.
- Plus fort, je n'entends rien
- Moi, Laure Clermont, déclare être l'esclave et le jouet
de Mademoiselle Orane de Bréot
- Encore, articules bien
- Moi, Laure Clermont, déclare être l'esclave et le jouet
de Mademoiselle Orane de Bréot dit enfin Laure d'une voix forte
et claire, en fixant Orane dans les yeux.
- Baisses le regard, garce. Quand nous serons seules, tu devras toujours
baisser les yeux, compris !
- Oui fit-elle en s'exécutant
- Et tu devras aussi me vouvoyer, et tu m'appelleras Mademoiselle Orane,
compris.
Laure n'avait jusqu'alors jamais connue
pareille humiliation. Mais elle ne pouvait s'empêcher d'obéir,
redoutant ce dont était capable le jolie asiatique. Au fond elle,
elle était même reconnaissante envers le silence d'Orane,
et redoutait de lui déplaire et qu'elle ne change d'avis.
- Oui Mademoiselle Orane dit-elle.
Orane fut étonnée de
la soumission aussi rapide de Laure, d'habitude si fière. Son regard
autrefois altier était à présent celui d'une biche
apeurée. Elle était aussitôt rentrée dans le
rôle du gibier. Orane se dit qu'il serait stupide de ne pas en profitée.
Elle avait toujours rêvé d'être une maîtresse
entourée d'esclaves, et le fait qu'il s'agisse de Laure rendait
la situation encore plus agréable. Et encore plus excitante.
- Parfait. Mes parents seront absents
ce week-end. Nous serons plus tranquilles. On dirait que ta vie va devenir
bien différente, à présent, n'est ce pas ma petite
Laure ?
- Oui, Mademoiselle Orane souffla Laure.
Orane était de plus en plus
exaltée. L'instant était crucial. Elle devait maintenant
définitivement asseoir sa suprématie.
- Maintenant, Laure, tu vas te déshabiller
intégralement
- Comment, mais
Laure ne s'attendait pas du tout à ça.
- Tu m'as très bien entendue ! Après tout, cela ne paraissait
pas te gêner tant que ça hier. Allez hop, à poil
! Comme la traînée que tu es !
- Je ne
commença Laure.
Elle n'eut pas le temps de finir sa
phrase. En un éclair, Orane était sur elle, et lui balançait
une gifle retentissante.
- Tu sais que ma patience est très
limitée, Laure, ne m'obliges pas à répéter
mes ordres. A moins que tu ne préfère arrêter là
Et en subir les conséquences.
- Non, pardon, je ne
pleura Laure.
Une seconde gifle, encore plus forte,
lui renversa la tête en arrière.
- Pardon qui ?
- Pardon Mademoiselle Orane reprit Laure en se frottant la joue.
- Alors fit-elle en se rasseyant, c'est ta dernière chance. A
poil !
En tremblant, Laure, totalement vaincue
et soumise, fit passer son pull par-dessus sa tête. Puis, toujours
à genoux, elle entrepris de défaire un à un les boutons
de sa chemise. Elle fut bientôt en soutien gorge, rougissant de
honte de se sentir si vulnérable devant Orane qui la dévorait
des yeux. Elle lui apparut alors terriblement supérieure à
elle-même, habillée, assise bien droit dans son fauteuil,
alors qu'elle-même, à ses pieds, retirait un à un
ses vêtements comme autant de relique de sa dignité perdue.
Elle n'hésitas qu'un instant avant de retirer son soutien gorge.
A l'air libre, ses tétons se dressèrent soudainement, tandis
qu'une chaleur sourde montait dans son ventre.
La situation était bien trop
similaires à ses fantasmes secrets et refoulés. Elle se
rendit compte avec horreur que cela l'excitait d'être humiliée
de la sorte par sa rivale. Il ne fallait absolument pas qu'Orane s'en
aperçoivent. Baissant complètement la tête, elle se
redressa afin d'ôter son jean.
- Non, non, les esclaves comme toi
se déshabillent à genoux devant leur maîtresse.
Par respect, tu comprends.
- Oui, Mademoiselle fit rapidement Laure en reprenant sa position initiale.
Orane se régalait de voir Laure
se tortillée maladroitement pour enlever son jean moulant. Elle
avait immédiatement senti le trouble de celle-ci, et s'en amusait
énormément.
- C'est un plaisir de voir tes grosses
loches se dandinées ! Allez, plus vite.
Laure se dépêcha alors,
ses seins remuant plus avant alors qu'elle luttait pour s'extraire de
son jean moulant. Elle y parvint finalement, et était à
présent en slip de dentelle mauve et en socquettes blanches.
- J'ai dit intégralement
à poil ! insista Orane, sans aucune pitié.
Et Laure obéit. Docilement.
Révoltée par son abjecte soumission.
- Tu as la chatte très poilue,
dis-moi. Non, te caches pas, met les mains sur la tête, oui voilà.
- Ecartes les jambes, plus que ça, bombe la poitrine.
Laure obéissait mécaniquement.
Définitivement matée, elle écoutait les commentaires
d'Orane, qui la détaillait comme une marchandise.
- Tu as vraiment tout d'une poufiasse,
avec tes grosses loches et ta chatte poilue
Je me suis toujours
demandé ce qu'on te trouvait. Tournes toi que je vois ton cul.
- Prosternes toi, la tête entre les bras, les fesses bien relevées.
Comme Laure n'obéissait pas
assez vite à son goût, elle se leva pour lui assener quelques
claques sur les fesses. Celle ci ne résista pas, et prit rapidement
cette pose grotesque.
-Tu as un joli cul, je te l'accorde,
dit-elle en appuyant la semelle de son escarpin à la naissance
de la raie. Si tu ne veux pas le voir rougir, je te conseille d'obéir
plus vite. Si je ne suis pas satisfaite de tes services, esclave, je
pourrais ne plus te faire de faveur.
- J'ai compris, Mademoiselle.
- Ne bouges plus. Je vais te prendre tes vêtements, je te les
rendrais plus tard, tu n'en auras pas besoin entre temps, OK.
- Comme vous désirez, Mademoiselle Orane.
Laure ne bougea pas d'un pouce, en
entendant le pas d'Orane qui emmenait ses vêtements. Totalement
abasourdie par le tournant qu'avait pris sa vie en moins de 24 heures.
Celle ci revint peu après avoir les avoir enfermé au placard,
une longue règle de plastique à la main..
- Allez, debout, et suis-moi
Orane la conduisit à la cuisine,
et lui tendis un petit tablier blanc qui ne cachait rien de sa nudité
et un bonnet de bonne, ainsi qu'une ridicule paires de claquettes rose
vif.
- C'est à notre cuisinière,
mais elle n'est pas le Week-end. Alors, c'est toi qui le remplaceras
et qui seras ma bonniche, ok !
- Oui, Mademoiselle Orane.
- Oui, quoi ?
- Oui, je serai votre bonniche dit Laure en enfilant les accessoires.
- Alors, au boulot, j'ai promis à mes parents qu'ils trouveraient
la maison nickel à leur retour. Tu vas nettoyer le carrelage,
et tu as intérêt à ce qu'il brille, ordonna-t-elle
en lui assenant un coup de règles sur la cuisse.
- Et pas de balai pour toi, tu passeras la serpillière à
quatre pattes.
La règle lui cingla de nouveau
la cuisse, plus fortement. Laure sursauta sous le coup de la douleur,
et tomba à genoux.
- Tu as vingt minutes ajouta Orane.
Tu me rejoindras ensuite au salon, en m'apportant un verre de vin. Si
le sol n'est pas nickel à ce moment, je te fais rentrer chez
toi à poil.
Laure resta seule dans la cuisine,
la tête lui tournait
La cuisine lui paraissait immense.
Episode
3
|