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Laure avait mal au genoux, cela faisait
déjà un bon moment qu'elle astiquait le sol de la cuisine.
Elle leva les yeux en s'essuyant le front. Elle avait presque finit, quand
elle entendit un tintement derrière elle. En se retournant, elle
vit Orane qui tenait à la main une clochette d'étain.
- C'est ainsi qu'on sonne les bonniches
dans ton genre. Dès que tu entendras ce son, cela signifiera
que tu devras immédiatement te mettre à ma disposition.
- Bien, Mademoiselle fit Laure.
- Je vois que tu n'as pas respecté le délai ! gronda Orane.
Il y a déjà cinq bonnes minutes que j'attends mon verre.
- Je
je vous prie de m'excuser, bégaya Laure. Elle savait
qu'Orane mentait et qu'il restait encore un peu de temps, mais elle
n'osait pas protestée.
- Je croyais pourtant avoir été claire dit Orane d'une
voix glaciale en se rapprochant de Laure, les bonniches feignantes sont
renvoyées !
Orane saisit Laure par les cheveux,
et la traîna littéralement jusqu'à la porte d'entrée.
Laure n'eut pas le temps de se débattre, et se retrouva sur le
seuil de la porte. Terrifiée. Orane allait mettre sa menace à
exécution, et la forcée à rentrer dans cette tenue.
- Non-pitié, supplia-t-elle
en se traînant aux pieds de la belle brune. Pas ça, j'ai
fait tout ce que vouliez. Pardon, pardon, je jure qu'a présent
je vous obéirai à la perfection. Vous pourrez faire tout
ce vous voudrez de moi, je serai une bonniche idéale
Une
esclave dévouée
Je vous en supplie Maîtresse,
laissez moi être votre esclave !
Au fond elle-même, Laure était
stupéfiée de prononcer de telles paroles. Ce qui lui paraissait
encore hier comme étant impensable semblait à ce moment
presque naturel face à l'inflexible volonté de sa rivale.
- Vraiment ? Voyons, puisque tu
es incapable d'être une servante, peut être pourrais-tu
faire un bon paillasson ironisa Orane en tendant son escarpin vers le
visage de Laure.
Laure hésitas un court instant,
avant de déposer lentement un baiser sur le cuir de la chaussure.
- Je ne t'ai demandé de baiser
mes pompes, mais de les nettoyer ! Je veux voir ta langue bien sortie
!
Alors Laure se pencha en avant et effleura
de sa langue le cuir craquant, elle frissonna et quelque chose explosa
dans sa tête quand elle appuya plus fortement sa bouche contre le pied
d'Orane, elle ne savait pas qu'elle était capable de se comporter comme
une chienne docile, cette révélation la troublait beaucoup.
Orane admirait le spectacle de cette
belle lycéenne bourgeoise quasiment nue, prosternée devant elle, ses belles
fesses rondes offertes, qui embrassaient ses escarpins avec ferveur.
- Lèche-les, nettoie-les bien pour
qu'elles brillent, je veux que ta langue n'oublie rien, lèche ma salope,
lèche aussi la semelle, je veux qu'elles soient impeccablement propres,
ensuite tu les sécheras avec tes mamelles, oui avec tes jolis seins
fermes et doux, tu vas frotter tes gros nibards contre le cuir de mes
chaussures!
Laure rougit d'humiliation, elle se
mit à lécher les chaussures avec application en s'efforçant de nettoyer
la plus grande surface possible comme une bonne ménagère consciencieuse,
elle insista sur les petites taches de boue, jusqu'à les dissoudre complètement.
Orane appréciait le travail avec satisfaction. Elle se pencha pour flatter
le cul de son esclave, Laure tressaillit involontairement de plaisir sous
la caresse. Quand elle eut terminé, elle se redressa pour prendre chaque
pied d'Orane sur sa poitrine, elle comprima ses seins lourds pendant que
sa jeune maîtresse faisait aller et venir la chaussure contre la peau
douce, les boucles éraflaient les mamelons déjà endoloris.
- Voilà qui est bien mieux
se délecta Orane, je pense que je pourrai peut être bien
tirée quelque chose de potable d'une gourde comme toi, finalement
- Merci Mademoiselle répondit Laure, sincèrement reconnaissante
- Ne te réjouies pas trop vite ! Tu mérites une punition,
ça t'apprendra à bâcler ton travail. Allez, ouste,
au salon ! Et à 4 pattes, sur les avant-bras. Plus vite, au trot
!
Laure se démenait sur l'épaisse moquette,
les coudes et les genoux rougis par les frottements. Orane accompagnait
chacune de ses exhortations d'un coup sec sur ses fesses à l'aide de la
règle en plastique.
- Grimpe sur la table basse, la tête
entre les bras, le cul bien haut.
Laure s'exécuta et plaça sa tête entre
ses avant-bras. Orane pinça alors la base charnue d'une de ses fesses
et tira dessus pour l'obligée à bomber d'avantage sa croupe.
- Plus haut le cul ! Et écartes bien
les cuisses !
Laure poussa un cri étouffé en prenant
immédiatement la pose requise. Elle était consciente de sa posture obscène
qui ne cachait rien de son intimité. Les lèvres de sa chatte se sont décollées
et elle sentait les nymphes qui sortaient doucement en se gonflant. Passive,
elle regardait ses seins que la pose faisait pendre. Ses tétons étaient
enflés et durs. Cette exhibition forcée devant sa rivale ne la laissait
pas insensible, et cela la mortifiait. Orane brisa le silence
- Alors, Laure, que mérite
les mauvaises élèves qui ne s'appliquent pas suffisamment
sur leur travail ?
- Une
Une fessée répondit Laure qui avait parfaitement
compris ou voulait en venir la jeune asiatique.
- Exact ! Et ne t'avises pas de protéger ton cul avec tes mains,
compris.
- Oui, Mademoiselle gémit Laure.
Elle se crispait, attendant le premier
coup. Elle sentait le regard d'Orane fouillée chaque recoin de son vagin
et de son anus largement ouverts. La rondelle brune, élargies par sa cambrure,
était largement visible sur sa peau légèrement mate. Les nerfs à vif,
elle attentait le bon vouloir de Mademoiselle. La première la claque la
surprit, et ce fut bientôt une avalanche de gifles qui s'abattit sur son
derrière. Orane y allait de bon cœur. Laure se tortillait en vain pour
éviter les coups. La douleur était terrible, mais elle restait néanmoins
prosternée, le cul en l'air. La chaleur qui irradiait ses fesses se propageait
lentement vers ses cuisses, à l'intérieur de son ventre. Cette fièvre
gagna bientôt son vagin tout entier. Ses sanglots se transformaient en
petits gémissements qu'elle trouvait abjects de sa part, et ce à mesure
que son sexe devenait poisseux. Laure essaya en vain de lutter contre
son émoi. Orane visait maintenant directement entre ses cuisses, frappant
avec un plaisir sadique les lèvres gonflées du sexe. Cela faisait un bruit
spongieux qui la mettait aux anges.
- Voyez-vous ça riait-elle,
il suffit qu'on lui touche lui cul pour que notre petite vicieuse de
Laure s'enflamme. Tu es encore pire qu'une chienne, ma parole, tu dégoulines
de mouille. Tu n'as pas honte, dis-moi ?
Orane lui envoyait maintenant de petites
pichenettes vicieuses sur son clitoris gonflé. A chaque coup, Laure avait
la sensation qu'une décharge électrique traversait son corps et était
secouée de spasmes. Elle lutta de toutes ses forces afin d'empêcher le
plaisir de l'envahir. Si elle jouissait, se disait-elle, le triomphe de
son ex-rivale serait total, elle la posséderait alors corps et âme. Mais
en vain. Jamais ses séances de masturbations ne lui avaient permis de
ressentir un plaisir aussi pur et intense. Sa jeune maîtresse alternait
caresses et coups avec virtuosité, faisant coulisser deux doigts dans
sa chatte tout en lui pinçant méchamment le gras de la cuisse. Les moqueries
et les insultes résonnaient dans sa tête. L'orgasme qu'elle éprouva fut
phénoménal, et la laissa pantelante, les jambes en coton. Son corps était
encore parcouru de longs frissons quand Orane se plaça devant elle. Elle
n'avait rien perdu de sa superbe, et lui enfonça sans ménagement ses doigts
dans la bouche.
- Nettoie-moi tes cochonneries !
Tu viens de te comporter comme la dernière des truies, tu t'en rends
bien compte j'espère.
Laure ne répondit pas. Veulement, elle
léchait sa propre mouille qui maculait les doigts d'Orane. Encore sous
le choc d'une jouissance comme elle n'en avait jamais connue, elle se
sentait dans la peau d'un animal domestique qui témoigne son respect pour
la main de sa maîtresse, pouvant dispenser aussi bien les coups que les
caresses.
- As tu encore des doutes sur ta
condition d'esclave ? lui demanda Orane.
- Non, dit-elle en continuant d'embrasser les doigts de sa maîtresse.
- Personnellement, cela ne m'étonne guère, continua Orane
en souriant, tes airs de sainte nitouche ne m'ont jamais trompée.
Ceci dit, je ne pensais quand même pas que tu serais d'emblée
si docile. Ni que tu puisses être aussi chaude du cul. Quelle
salope tu fais ! J'ai bien vu que tu as commencé à t'exciter
dès que je t'ai fais mettre à poil. Allez, avoue, sale
petite gouine !
- Oui, Mademoiselle balbutia Laure
- Oui, quoi ? Je veux te l'entendre dire insista Orane, à moins
que tu ne préfère que j'en parle demain au lycée.
- Oui, cela m'a excité
murmura Laure
- Plus fort " Oui, Mademoiselle, cela m'as excité me montrer
mon gros cul de chienne ", allez répète, à
haute et intelligible voix.
- Oui Mademoiselle, cela m'as excité me montrer mon gros cul de chienne
Laure dut ainsi répéter
chaque phrase que lui dictait la jeune fille, buvant jusqu'à la
lie le calice de son humiliation. Orane lui tirait l'oreille chaque fois
qu'elle hésitait, bafouillait ou parlait trop bas.
- Oui, Mademoiselle, j'aime exhiber
mes loches de vache
- Oui, Mademoiselle, j'aime qu'on me rougisse ma croupe de salope par
une fessée
- Oui Mademoiselle, je suis une chienne en chaleur qui aime qu'on la
tripote
- Oui, Mademoiselle, j'ai mouillé comme la dernière des
putes
- Oui Mademoiselle, je suis une petite gouine vicieuse qui jouie quand
on la branle
- Merci Mademoiselle Orane d'avoir eu la patience de punir la pétasse
prétentieuse que je suis, et la bonté de me faire jouir
- Non Mademoiselle, jamais je n'avais jouie aussi fort lorsque je me
branlais comme une catin dans les vestiaires.
En prononçant ces mots, Laure s'en
imprégnait involontairement, et ne les trouvait pas si éloignée que ça
de la vérité. Elle ne voyait plus en Orane la rivale ou même la camarade
de lycée, mais quelqu'un d'infiniment supérieure à elle-même, une des
ces implacables divinités anciennes qui dispensait au gré de ses humeurs
la joie ou la désolation chez ses adorateurs. A l'inverse, elle se sentait
elle-même faible et grotesque, incapable de contrôler les pulsions de
son corps. Comment avait-t-elle pu autrefois se croire au-dessus d'Orane
? Sa place était effectivement celle de l'esclave, elle le savait maintenant.
Elle était vaincue, brisée, la honte et la soumission avaient remplacé
sa fierté et sa volonté.
Episode
4
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