Histoires Des Invités

Soumis, c’était écrit (no 2)

Par sévérin

Pendant toutes les années qui ont précéder ma rencontre avec celle qui allait devenir ma femme et ma Maîtresse, je n'ai connu qu'une seule fille et pendant un court moment. Aussi ai-je poursuivi la découverte de la masturbation et de la sodomie sur moi-même.

Les études m'ont conduit à ma vie d'adulte et j'ai rencontré l'Amour. Nous nous sommes mariés et avons vécu plusieurs années sans avoir d'enfant. Je me masturbais parfois et avais un peu oublié la sodomie. Nous faisions l'amour et cela suffisait alors à notre
bonheur. Puis notre premier fils est arrivé. Pour ma femme (à cette époque) le bébé était tout et je me suis senti un peu exclus. Nous n'avons pu faire l'amour pendant quelques temps (on appelle cela le retour de couche, je crois) mais mes besoins étaient les mêmes. Je
me suis donc retourné vers mes premières découvertes. C'est là que commence ma véritable vie, celle que je connais aujourd'hui et que je n'échangerais pour rien au monde. Tous les instants de ce premier jour sont gravés, avec précisions, en moi pour toujours.

Un soir, en revenant du boulot, je désirais prendre une douche autant par nécessité corporelle que par envie coquine. Depuis le midi, je ruminais un désir brûlant de m'enculer. Cela faisait longtemps que ce désir ne s'était plus imposé. J'entrais dans
la douche et laissait couler l'eau chaude sur mon corps. Bientôt la vapeur emplie la salle de bains. Je pris une brosse à cheveux de ma femme, je m'accroupis dans la douche et enduisant le manche de la brosse de salive je l'enfonçais doucement dans mon anus. Quelle sensation douce et merveilleuse. Ecartant une cuisse, je prenais mon sexe dans une main, la brosse dans l'autre et je m'appliquais à coordonner les deux mouvements de va-et-vient. Oubliant tout je me vautrais dans la luxure d'un plaisir longtemps refoulé. Mais j'avais oublié ma femme qui entra à ce moment là dans la salle de bains. L'eau coulait et je ne l'avais pas entendu. Désirant me dire un mot, elle écarta le rideau de la douche et me découvrit tout à mon affaire. Quand je réalisais ce qui se passait, je me relevais en retirant rapidement la brosse mais je ne pouvais pas lui cacher ni l'objet du délit ni mon sexe bandant. Ma femme ne dit rien, elle referma le rideau et sortit en claquant la porte. Mon sexe retomba. Je nettoyais la brosse et finissait de me laver sans aller au bout de mon plaisir solitaire.

En sortant de la douche, je vis ma femme couchée dans notre lit, en train de bouquiner. Je m'approchais pour l'embrasser mais elle refusa mon baiser, se tourna et éteint la lumière. Je restais dans le noir sans bouger, la tête confuse et surtout honteux.

Le matin suivant, la colère de ma femme n'avait pas cessé et nous partîmes au travail chacun de son côté sans un mot.

Le soir, je devais absolument me faire pardonner. J'achetais un bouquet de d'œillets et je préparais des bouchées à la reine, plat que ma femme adore.

Elle rentra avec notre fils. Je lui offris le bouquet qu'elle accepta et mangea avec plaisir le repas. Mais toujours pas un mot. Nous couchâmes le bébé. Enfin seuls !

Je passais dans le salon et j'allumai la télé pour regarder les informations. Ma femme arriva en tenant dans son dos le bouquet d'œillets. Elle s'assit à côté de moi sur le canapé et posa les fleurs sur la table basse devant elle. Je me demandais pourquoi.
Très vite elle prit la parole et se mit à évoquer en riant ce qu'elle avait vu la veille dans la douche. Elle se moqua de moi et me demanda depuis quand j'étais pédé.

Le rouge me monta aux joues d'entendre ce mot si laid dans la bouche de mon aimée. Je voulais lui répondre mais curieusement, je crus me retrouver face à mon copain Pascal, nu devant lui. Ma femme continua à se moquer de moi et décrivit en détails la manière de manier le manche de la brosse dans mon cul. Elle me fit même remarquer qu'il lu semblait que mon sexe était plus gros que lorsque nous faisions l'Amour. Quand j'eus enfin la parole, je lui expliquais tout en détails, (mes besoins physiques importants et constants quelque soit les jours, le plaisir de la sodomie, …) y compris mon aventure avec mon copain. Et là tout a basculé.

Elle m'expliqua qu'elle avait beaucoup pensé à moi et à nous toute cette journée et qu'elle trouvait elle-aussi que notre relation de couple s'essoufflait un peu. Elle me confia que lorsqu'elle était une petite fille, elle aimait beaucoup jouer à la maman qui donne des fessées à ses enfants. Elle me demanda si j'accepterais de recevoir une fessée. Je lui répondis que je l'aimais de tout mon cœur et que j'acceptais. Elle me demanda de me déshabiller et de m'allonger sur ses genoux. Honteux comme la première fois, j'obéis. Mon sexe (je pouvais encore l'appeler ainsi à l'époque) grandit : ma femme rit une nouvelle fois en le voyant. Une fois allongé sur elle, je reçus une
première claque, puis une autre et encore une autre. La correction durant un petit moment.

Et j'aimais cela !

Ma queue resta tout le temps gonflé de désir et de plaisir. Ma femme me demanda de me relever. Elle constata le plaisir évident que j'avais eu. Mais je remarquais sur son visage, un éclat si particulier qu'elle avait lorsque nous avions fait l'Amour et
qu'elle «était bien ». Ainsi nous aimions sans le savoir la même chose.

J'aime ça me dit-elle, je pense que nous allons recommencer souvent. Je ne répondis pas. Je restais debout devant elle, nu et le sexe bandant. Pourtant je n'avais pas encore fini. Elle me demanda de me mettre à quatre pattes devant elle en lui offrant
mon cul. Comme lorsque Pascal m'avait enculer avec ses doigts, j'entendis ma femme cracher et je sentis un jet frais se déposer sur mon anus. Bientôt, quelque chose de dur et de petit força le passage de mes sphincters et s'enfonça en moi. Je compris bien
vite que c'était une tige d'œillet. Tout le bouquet y passa. Mon cul fut bientôt farci au plus profond par le bouquet de fleurs.

Ma femme me demanda si j'aimais, je lui répondis que oui. Elle glissa une main sous moi et me caressa le sexe. Nous finîmes allongés sur le canapé à faire l'amour mais avec le
bouquet dans le cul.

Nous renouvelâmes très souvent cette expérience. Chaque sodomie se faisait avec les objets qui nous tombait sous la main : un goulot de bouteille, un manche de tournevis, toutes les brosses à cheveux de la maison y passèrent une par une et parfois deux en
même temps. Pendant des années, nous avons poursuivi le jeu de la fessée et de l'enculage. Chaque fois cela nous conduisait à l'Amour ensuite.

Et puis en lisant, un journal « Penthouse », j'ai découvert l'existence de magasins spécialisés par correspondance. Nous avons commander des godes, une cravache et aussi des cassettes . Un jour en cadeau, nous avons reçu une cassette porno qui racontait la
soumission d'un esclave mâle face à une Maîtresse. Ce fut le déclic pour nous deux.

Pardon d'être un peu long mais il faut, je pense, bien raconter comment tout cela à commencer. Etre l'esclave de sa femme, esclave par amour, est une chose qui se développe lentement. Je ne crois pas beaucoup aux esclaves qui se soumettent au premier
venu : c'est je crois pur fantasme. Pour moi, le fantasme est réalité mais pour cela, nous avons appris ensemble à devenir chacun ce que nous voulions être au plus profond de nous.

Aujourd'hui, nous sommes dans la quarantaine et nous avons trois enfants. Nous vivons dans le sud de la France, dans le Var, dans un petit village près de Toulon. Nous sommes tous les deux fonctionnaires et nous avons la chance de travailler assez près
l'un de l'autre.

Je vis ma soumission tous les jours de ma vie : je porte des sous-vêtements féminins la plupart du temps sous mes vêtements d'homme. Le matin je me lève tôt, avant tout le
monde, et je me rase la queue et l'anus, puis je me douche et posant obligatoirement trois pinces à linge sur chaque sein : Maîtresse vérifie toujours le rasage et les marques sur les seins. Puis je place, selon les jours, une chaîne de soumission autour
de la taille, un anneau en métal ou en cuir autour de la queue. Mais le mieux est quand je dois porter une ceinture de chasteté.

D'ailleurs, actuellement, je suis en train d'apprendre à ne plus me masturber ni éjaculer sans autorisation. Cela fait aujourd'hui 6 jours que je suis en abstinence : c'est très dur !

Puis je m'habille : un soutien-gorge et des bas à jarretières élastiques en hiver et rien en été. La journée passe. Le soir, dès que j'arrive, je me change et je nettoie mes sous-vêtements. J'enfile un retrousseur sur le prépuce pour avoir le gland retroussé et je me lave l'anus (que désormais j'appelle la chatte). Je place sur les
seins des pinces fines et discrètes. Le reste de la fin de journée se passe avec mes enfants sans qu'aucun ne sache quoique ce soit. Nous sommes très discrets car nous ne voulons pas que nos enfants souffrent de notre vie sexuelle.

Dès que nos enfants sont endormis, Maîtresse reprend tous ses droits et satisfait tous ses besoins. Je redeviens son soumis d'Amour et je jouis des punitions qu'elle m'inflige. Mais il ne faut pas non plus croire que tous les soirs sont identiques : il nous arrivent aussi de faire uniquement l'Amour et puis d'autres soirs, nous nous caressons mutuellement en regardons la télé, comme beaucoup de couples (j'espère !). Mais il n'y a aucun soir ou nous ne ous touchons pas d'une manière ou d'une autre.

Soumis c'était écris No 3

 

©LE CERCLE BDSM 2001