Tirer d’un livre écrit originalement
en anglais, par Diane Vera, intitulé " The lesbian S/M safety
manual " édité par Pat Califia de Lace/Alyson Press,
Boston, 1988, réimprimer en 1990
A l’intérieur de la subculture S
et M, plusieurs personnes utilisent les mots " soumis(e) "
et " esclave ". pour décrire plusieurs différents
concepts. Quand un(e) soumis(e) dit : " Je veux être
ton esclave! " quelques fois il (elle) veut juste dire, qu’il (elle)
veut être attaché(e), baillonné(e), et fouetté(e).
Plusieurs dominantes professionnelles font référence à
leurs " pas si soumis que ça " client sous le terme
" d’esclaves ". Àl’autre extrémité,
il y a des gens qui souhaitent devenir des " servants(es) "
personnel, propriété(e) d’un(e) Maître(sse) , et dont
l’unique but de leur existence, est d’existé pour leur Maître(sse)
pour son plaisir et le servir. Entre ces deux extrêmes, il y a plusieurs
nuances de " soumission ".
1. LE(LA) MASOCHISTE NON SOUMIS(E) OU LE(LA)
FETICHISTE SENSUEL(LE) : Non intéressé(e) par la servitude,
l’humiliation ou de " donner " le contrôle à
autrui; il (elle) est intéressé(e) seulement par la douleur
et/ou une sensualité plus " épicée "
, toujours sous son propre contrôle et terme, pour son plaisir personnel.
(Désir de recevoir seulement que des sensations corporelles et nullement
intéressé(e) d’être utilisé pour servir un partenaire
aux besoins " sadique ")
2. LE(LA) PSEUDO SOUMIS(E), NON ESCLAVE :
Non intéressé(e) de " jouer à l’esclave ",
mais intéresser au autre rôle de soumission, comme les scènes
de professeur d’école, infantilisme, travestisme forcé. Souvent
intéressé(e) par l’humiliation, mais non de servir un(e) Maître(sse)
même en jeu. Va largement décider du jeu et des règles.
3. LE(LA) PSEUDO SOUMIS(E), ESCLAVE PAR
JEU: Aime " jouer "
à l’esclave. Aime se sentir soumis(e) et servir un(e) Maître(sse)
et dans certains cas, aime être utilisé pour satisfaire son partenaire
aux besoins sadiques, mais dans tout les cas, sous ses propres termes et conditions.
Dicte largement le déroulement de la scène. Souvent des adeptes
fétichistes comme par exemple les admirateurs de pieds(foot fetish).
4. LE(LA) VRAI(E) SOUMIS(E), NON ESCLAVE:
Donne le contrôle à son partenaire (d’une façon temporaire
et sous certaines limites négociées). Trouve sa satisfaction
dans les aspects de la soumission autre, que de servir ou d’être utilisé(e)
par un(e) Maître(sse). Excité(e) par le suspense, la vulnérabilité
et/ou de donner la responsabilité à son partenaire. Ne contrôle
pas ou très peu la scène, excepté dans les détails
larges, mais recherche son plaisir direct (contrairement d’avoir du plaisir
de plaire au dominant).
5. LE(LA) VRAI(E) SOUMIS(E), ESCLAVE PAR
JEU: Donne le contrôle à son partenaire (d’une façon temporaire
et durant certaines scènes, d’une façon brève et sous
certaines limites négociées.) Trouve sa satisfaction de servir
et d’être utilisé(e) par son(sa) dominant(e), mais seulement
pour le plaisir, souvent érotique. Peu aimé ou non, la douleur.
Si aime la douleur, l’aime d’une façon indirecte (être utilisé(e)
par un(e) partenaire aux besoins sadiques et le(la) soumis(e) met peu de limites
à cet aspect de la scène).
6. ESCLAVE COURT TERME, SANS SE COMETTRE
MAIS PLUS QU'UN JEU SOUMIS(E): Donne le contrôle à son partenaire
(normalement sous certaines limites et restrictions), pour servir et être
utilisé par le dominant, pour des occasions aussi bien érotiques
que non érotiques, mais seulement quand le(la) soumis(e) en a envie.
Peu également devenir esclave " à plein temps "
mais pour une période déterminée comme par exemple plusieurs
jours, mais peu décider d’arrêter quand il (elle) le veut. Peu
avoir ou pas, une relation à long terme avec un(e) Maître(sse),
sauf que le(la) soumis(e) a le dernier mot pour quand il(elle) va servir son
Maître(sse)
7. A TEMPS PARTIEL, CONSENSUEL MAIS VRAI(E)
ESCLAVE: A une relation avec un(e) Maître(sse) et se considère
propriété du (de la) Maître(sse) en tout temps. Veux obéir
et satisfaire le(la) Maître(sse) autant dans les activités quotidiennes
non érotiques qu’érotiques. Va souvent consacrer de son temps
à d’autre activité tel que le travaille, mais son(sa) Maître
aura le premier choix sur son temps libre.
8. ESCLAVE A TEMPS PLEIN, CONSENSUEL: À
part de quelques règles de base, et limite, l’esclave considère
d’exister seulement pour le plaisir et le bien-être du(de la) dominant(e).
Par contre, l’esclave va exiger d’être considéré(e) comme
la plus grande possession de son(sa) dominant(e). Sa situation étant
pas très différente de la situation traditionnelle de la femme
au foyer, excepté que dans la philosophie S et M, sa position est consensuelle.
Ce qui est encore plus vrai, si l’esclave est mâle. Àl’intérieur
de la philosophie S et M, un esclave va entrer dans une relation avec un(e)
dominant(e), après avoir considéré(e) avec soin cette
relation, à cause de la magnitude du don de soi, et du pouvoir donner
au dominant(e). L’esclave est aussi encore plus conscient des dangers de ce
type de relation, et va y entrer après entente extrêmement claire
et précise, plus encore, du type d’entente que peut précéder
un mariage.
9. ESCLAVE TOTAL(E), CONSENSUEL ET SANS
LIMITES: Une fantaisie idéale, qui n’existe probablement pas dans la
réalité. (Excepté pour certain type de religions ou sectes,
ou le consentement est induis par lavement de cerveau., donc pas consensuel.)
Certains puristes S et M vont dirent qu'un(e) esclave n’est pas un esclave,
si il(elle) n’est pas prêt à faire N’IMPORTE quoi qui peut lui
avoir été ordonné(e), par son(sa) dominant(e). L’auteure
de ses lignes a rencontré des gens qui se disent esclaves sans limites,
mais l’auteure a ses raisons de douter de la véracité de ces
affirmations.