Histoires Des Invités

 

Histoire Au Féminin

Par Jacques

(attention, cette histoire comprend des scène de scato)

 

"Fesses !... O !... Fesses de femme... Fesses de vraie femme !... Jamais je ne me lasserai de vous aduler en pensée... Ai-je tant démérité que je n'aie jusqu'alors trouvé l'âme sœur, celle à qui je ferais don de ma bouche et de ma langue afin de choyer à loisir et autant qu'elles le méritent, les plus belles hémisphères qu'on puisse imaginer...

"J'ai vingt-sept ans. Je suis douce et affectueuse... Photo jointe."

N'y tenant plus, j'avais publié cet « encart » dans une revue très particulière et sadomasochiste de surcroît. Ma photo était un nu de plain pied. En fait, j'attendais et j'espérais que mon petit texte attirerait l'attention de quelque créature qui pourrait se montrer intéressée par ma quête...

Dans les jours qui suivirent, j'eus trois réponses. La première personne n'avait rien à voir avec ce que j'attendais. La seconde me proposait bien de tenter un essais, mais en présence de son compagnon... Enfin la troisième...

C'était une missive qui sans aucun doute abondait dans mon sens. Une photo y était jointe. Grande, assez forte, la femme était de dos et se retournait un peu. Elle portait des cuissardes ainsi qu'une gaine qui laissait à nu son imposante poitrine très ronde et lourde ainsi qu'un postérieur à vous en couper le souffle. Elle avait beaucoup de hanches ce qui fait qu'elle était très forte à cet endroit, l'endroit de toute ma convoitise. Je n'en pu qu'admirer longuement ces rondeurs charnues... Mais il y avait aussi cette longue chevelure qui lui descendait presque jusqu'à la taille et la faisait ressembler à une beauté scandinave. La fièvre au corps, je lus:

"Mademoiselle,
"Je n'irai pas par quatre chemins car je crois être vivement intéressée par votre annonce en ce qui concerne le don que vous souhaitez faire de votre bouche et de votre langue...
"J'ai la quarantaine et vis seule en compagnie d'une personne qui m'aide à différents travaux mais que je considère néanmoins comme une amie.
"Je ne demande qu'à prendre contact en vue d'une relation durable mais j'espère cependant plus de précisions de votre part. N'ayez pas peur de vous confier sans détour.
"Même si je suis de tendance dominatrice, c'est en premier lieu les termes de ce que vous avez écrit qui m'intéressent. Alors confiez vous et une lettre plus détaillée suivra.
PS: Je suis rousse naturelle, ce qui n'est pas évident sur la photo.

C'est alors que je pris mon courage à deux mains...

"Madame,
"Merci mille fois d'avoir répondu dans le sens que j'espérais. Alors je me livre...
"C'est en effet à mes yeux ce qu'il y a de plus beau que le postérieur d'une femme. Bien qu'encore jeune, je suis femme de la tête aux pieds, je ne me lasse pas d'admirer sur la plage les plus beaux séants. Je ne vois plus que ces rondeurs onduler doucement, pleines à souhait et pleines de charme, vacillant l'une contre l'autre et ma joie est à son comble lorsqu'elles sont séparées seulement par la fine bande d'un string... Alors j'imagine ma langue immiscée bien à l'intérieur et rien qu'en pensée, me caressant à peine des doigts, j'atteins l'orgasme... C'est là ma seule jouissance et ne voudrais plus jamais en avoir d'autre si ce n'est qu'en vivant la réalité de ce fantasme affolant...
"Je ne peux donc m'empêcher de jeter mon dévolu sur ces splendeurs. J'imagine tous les hommages que je serais capable de rendre... Je voudrais aduler la cause de mon fantasme durant des heures... Je ne parle pas ici des quelques occasions que j'ai eues jusque là et qui m'ont déçues, pas tant du fait que mes partenaire n'aimaient pas dominer, que par celui qu'elles ne semblaient pas attacher d'importance aux caresses que je leur prodiguais, ce qui m'ôtait toute envie d'assouvir une soif inextinguible d'adorer ce qu'à mes yeux un corps de femme a de plus beau...
"Jamais je ne saurai assez bien décrire ce désir qui me hante. Je serais douce, câline, caressante, non pas seulement de ma bouche et de ma langue, mais de mes doigts. Celle qui me ferait l'honneur d'adorer son corps ainsi, celle-là n'aurait pas à le regretter dans la mesure où elle-même souhaiterait vraiment de tels attouchements... Et je ne parle pas que de ses parties charnues qui seraient mon Maître, mais aussi de son sexe, de son ventre, de ses pieds et de tout autre endroit qu'elle voudrait bien confier à ma folle convoitise. Mais j'aimerais tant qu'au fond de la profonde vallée, son anus fût bel et bien mon Maître absolu. Pour avoir l'insigne honneur de lui rendre tant d'hommages, mon adorée, selon son désir, aurait bien sûr le droit légitime de me faire souffrir sans pitié en me fouettant par exemple, puisque je serais à elle... Et moi, je n'existerais plus que pour la servir et lui être agréable en tout et pour toujours...
"Après ces explication parfois maladroites, sachez à présent Madame que votre photo me comble et me donne vraiment envie de vous appartenir totalement, de vous aduler partout et dans l'attente, je me languirai de vous sans cesse...
"Bien à vous,
"Caroline

Deux jours plus tard, cette missive m'arriva…

"Douce Caroline,
"Merci de votre réponse que j'ai lue avec beaucoup d'attention et je vous assure que vous n'êtes pas maladroite, bien au contraire et je dois même vous dire combien votre texte m'a plu.
"Je n'avais connu de tels attouchements, ceux dont vous parlez, qu'avec mon mari au temps où il se complaisait à me servir quelque peu d'esclave. Me rendre hommage comme vous le décrivez était une chose dont il raffolait. Mais un jour il m'a quittée. C'est alors que j'ai appris à mieux connaître deux amies dont les tendances m'attirèrent énormément. L'une d'elles possède deux esclaves femelles et c'est alors que je me suis rendue compte à quel point je pouvais être friande de certaines caresses, celles-là même qui font l'objet de notre correspondance. Et je dois avouer qu'au féminin, ça m'a semblé encore meilleur qu'avec mon mari. En fait, je ne veux plus entendre jamais parler des hommes...
"Mais allons droit au but..."
"Ce pourquoi vous semblez éprouver tant de désirs inassouvis représente à mes yeux une caresse dont je crois ne jamais devoir me lasser... D'une manière réciproque, je n'aimerais pas quelqu'un qui ne prenne pas de plaisir dans l'entreprise que nous savons. J'ai revécu l'expérience de léchages incessantes en abusant d'une langue servile par ci par là et c'est ce qui m'a vraiment donné envie d'avoir à moi un sujet qui m'appartienne en propre... Mais jusqu'à présent, rien de tel...
"Comme je vous l'ai dit, je vis en compagnie d'une servante qui se prénomme Minia et dont je ne dirais pas qu'elle me sert vraiment à tout ce que nous pensons vous et moi. En fait, c'est moins une bonne à tout faire qu'une amie et en tous les cas, sûrement pas une personne passive. Elle serait plutôt le contraire... Nous somme complices dans l'amour auquel nous nous adonnons sans partage et sur un même pied d'égalité si je puis dire...
"A quoi bon vous cacher à présent que je serais enchantée de faire votre connaissance et de pouvoir en quelque sorte donner suite à vos fantasmes... Deux personnes éprouvant cette même envie réciproque sont peut-être rares... D'une esclave, l'on doit pouvoir tout exiger, du moins c'est mon avis, mais là, ensemble, nous avons un tel point commun, un tel desiderata... Alors je ne vous cacherai pas combien vous avoir comme instrument de plaisir me comblerait vraiment car cette question m'a trop longuement travaillé l'esprit. Une personne qui saurait aduler mes fesses nuit et jour si besoin était me ravirait au plus haut point. Puisqu'il semble bien que pour vous comme pour moi ce soit le point le plus sensible, alors je suis prête à vous prendre sous mon aile... Oui, je veux bien tenter cette expérience, sachant qu'elle devrait être aussi longue que fructueuse si j'en juge par votre désir invétéré à abonder dans mon sens en me servant d'objet. Mais puisque autant vous y faites allusion, je voudrais vous avoir également comme esclave totale, vouée au fouet et à tous autres traitements que je jugerai utiles et qui pourraient être dégradants, voire cruels, sachant que, pour une très grande part, vous trouveriez votre compte dans les câlineries toutes particulières que vous auriez à me rendre...
"J'espère que votre réponse me confortera dans nos intentions mutuelles... Mais au point où nous en sommes, vous pourriez aussi bien me téléphoner... Appelez quand vous le voudrez...
"Jane


"Madame,
"Encore mille merci pour votre missive qui m'a fait chaud au cœur. Je préfère que vous ayez ma lettre en main car je serais trop émue, mais je vous appellerai demain...
"Je souhaite être à vos pieds et ne plus être désormais que cet instrument, cet ustensile de vos moindres désirs, aussi pervers puissent-ils être... Je ne veux plus être qu'une bouche et une langue pour vous satisfaire en tout, une esclave docile, votre lécheuse, votre siège humain, votre carpette, le ravissement de vos sens, la douceur même qui caresse votre peau sans jamais se lasser.
"J'imagine que me châtier avec cruauté comme vous le dites, ajouterait à exacerber vos sens encore plus, alors j'accepte bien sûr de devenir votre esclave et j'ose imaginer combien la douleur me sera bonne malgré la souffrance dans la mesure où elle sera pour vous un agréable excitant alors que je ne vous adulerai que mieux partout de ma langue... Je serai tellement amoureuse de votre corps que je n'aspirerai plus qu'à souffrir pour vous être agréable... Je sais maintenant combien je rêve de l'esclavage dans la souffrance en plus de vous aduler. Sans aucun doute, ce sera pour moi la volupté...
"Votre esclave et votre chienne, si vous le souhaitez...
"Caroline

En attendant, imaginant qu'une conclusion était proche, je préparais un sac de voyage avec un peu de vêtements et réglais quelques affaires courantes... Enfin arriva l'instant redouté... Il était dix heures du matin. Etait-ce trop top? Aurait-elle reçu mon courrier ?...

La sonnerie retentit plusieurs fois. Je dus reconnaître à l'évidence qu'il n'y avait personne. Je recommençais à onze heures. Cette fois, on décrocha après trois coups... Je me mis à trembler. La voix me dit:

"Bonjour...
"Bonjour Madame... C'est Caroline à l'appareil...
"A oui !... ne quittez pas, je vous passe Madame...
" !...

Je compris qu'il s'agissait de Minia. Puis...

"Bonjour chère Caroline. J'ai bien reçu votre lettre...
"O !...

La voix me paraissait douce, très douce...

"Ne soyez pas troublée... C'est bien ce que vous souhaitiez n'est-ce pas ?...
"O oui Madame... Je...
"Appelez-moi Jane. Ceci simplifiera notre relations...
"Oui Jane ... Heu !...
"J'ai trouvé votre missive très belle... Elle m'a plue Caroline. Elle m'a beaucoup plue... Oui, elle abonde vraiment dans mon sens et à tout point de vue ...
"Merci Madame... Heu... Merci Jane. J'en suis vraiment heureuse...
"Ainsi êtes-vous prête à concrétiser ...
"O oui Jane!... Je ne peux vraiment pas dire la contraire...
"Mais disposez-vous de temps... Je veux dire... Etes-vous libre ?...
"Tout à fait Jane. Je suis libre comme l'air. Il est vrai que je ne vous l'avais pas dit mais je n'ai aucune attache...
"Moi aussi je suis totalement disponible... Pourrions-nous convenir d'un rendez-vous ?
"Absolument... Jane!...
"Je préfère un rendez-vous car je veux vous laisser le choix de vous rétracter et il en est de même pour moi. Bien que je ne doute nullement que vous me plaisiez, les photo sont une chose et la réalité une autre... Alors je vous propose...
"Je ferai comme vous l'entendrez...
"Ne soyez pas déjà si passive ma douce Caroline. Il faut absolument que je vous plaise car dans le cas contraire, moi-même je n'y trouverai pas mon compte. Et comme je vous l'ai laissé entendre, je souhaite quelque chose de durable, de très durable même... Il est certain que pour l'instant nous paraissons en accord sur deux points. Votre désir de me rendre heureuse comme je le souhaite, ainsi que pour y ajouter un piquant extraordinaire, votre volonté de vivre dans l'asservissement avec tout ce que cela comporte...
"C'est tout à fait exacte Madame... Heu Jane!...
"Bon... Etes-vous prête à venir dès maintenant ?
"Oui Jane, tout à fait prête !...
"Vous avez un train qui arrive à D... demain dans l'après-midi. Voyez cela et rappelez-moi aussitôt que vous connaissez votre heure exacte d'arrivée...
"Oui Jane!...

Tout ceci était tellement beau que je n'en étais pas encore revenue...

Je pris sur le champs toutes dispositions pour mon train. J'avais à peine une heure trente de voyage et j'arriverais à seize heures trente. Lorsque j'en fis part à Jane, elle me dit:

"Vous trouverez un petit café. Demandez le Plaza car il est dans une rue adjacente. Je vous y attendrai à une table de la terrasse et s'il y a trop de monde, nous irons dans une petite sale au fond...
"C'est entendu Jane. A bientôt...
"A bientôt Caroline. Je meure d'impatience de vous voir...
"Moi aussi Jane!...

Au téléphone, j'étais beaucoup moins hardie que par lettre... Qu'est-ce que ça allait être de vive voix ?...

Le Plaza se trouvait en effet dans une rue assez près de la gare. A la terrasse, je ne vis qu'un couple. C'est donc moi qui m'installais la première, juste à l'opposé des deux personnes. Puis une voiture arriva. Je me dis que ça pouvait être elle et mon cœur se mit à battre. Le cabriolet se rangea un peu plus loin que le Plaza et Jane en descendit.

Elle me fit un petit signe de loin car elle aussi m'avait reconnue. Je pris sur moi pour me décontracter. Elle s'approcha en balançant des hanches. On aurait dit une star avec sa capeline et sa longue robe fuseau jaune orange qui la moulait à ravir. Ses long cheveux roux étincelaient au soleil. Je constatais qu'elle était forte en effet mais on ne l'aurait pas classée parmi les grosses à cause de sa haute stature... Et peu m'importait. Je me dis que je la trouvais formidable. J'en rougis même et elle s'en aperçut alors que je me levais et qu'elle me dévisageait à son tour avant que de m'embrasser comme elle l'aurait probablement fait à une amie.

Bien que plus petite qu'elle, j'étais loin d'être mal fichue avec ma jupe assez courte mais bien taillée ainsi qu'un corsage d'où semblait vouloir émerger la naissance de mes seins qui, bien qu'ils n'aient rien de comparable à ceux de Jane, étaient gros et fermes...

- Vous êtes très jolie Caroline. Ne rougissez pas comme ça car je vais me sentir gênée...

En même temps, elle me donna une petite tape et ajouta:

- Allez !... Décontractez-vous. Il fait beau et c'est ce qui compte. Vous êtes heureuse, ça se voit. Voulez-vous que nous restions là ?
- Oui... C'est calme pour l'instant...

Alors nous nous sommes assises.

Le garçon s'approcha et nous avons commandé deux bières. Avant qu'il revint et que Jane eût réglé, nous sommes restées un moment sans parler, puis elle prit ma main et me dit:

- J'ai tenu à ce rendez-vous pour que nous causions vraiment. Ça va mieux ?
- Oui Jane!... Ça va... Ouf !... Quelle aventure !...
- Oui Caroline !... Quelle aventure... D'abord avant de poursuivre... N'y aurait-il pas quelque chose qui vous déplaise en moi...
- O non Jane. En ce qui me concerne, je suis vraiment ébahie... Mais vous Jane ?

Je parus soudain plus rassurée. Comme sa voix était douce... O je l'aimais cette voix... Elle me fit ses plus beaux yeux pour répondre :

- Vous me plaisez beaucoup ma chérie. Alors ce premier cap passé...
- Parlons ?...
- Oui !...

Nous bûmes une gorgée puis elle reprit ma main puis l'autre et me regarda franchement dans les yeux.

- Avez-vous des questions à mon sujet ?
- O J'en aurais, oui, certes, mais peut-être des choses que je découvrirai au fur et à mesure...
- Oui... C'est comme vous voulez... Où je vis... Bon...

Elle serra mais mains puis les caressa. Enfin elle les relâcha et se cala dans son siège comme pour prendre du recul. Puis elle dit:

- Je crois que vous allez me plaire ma chérie... O ma douce...
- Vous me plaisez tellement vous aussi...

Puis après un temps:

- Minia s'est absentée hier pour deux jours. Elle est allée dans sa famille. Mais autrement, nous ne nous quittons pas. Nous sommes amantes jusqu'au bout des ongles. Elle est de votre âge. Grande et bien fichue. Un peu plus grande que vous et moins forte que moi...

Elle eut un sourire.

- Je l'aime vous savez mais je crois que je vais vous aimer tout autant...

Elle me caressa la joue avec une extrême douceur.

- O ce minois... Comme vous êtes fraîche...

Puis elle ajouta comme à regret en se renfrognant:

- Quinze ans nous séparent...
- O mais non !... Quelle importance !...
- O mais si... Mais bon...

Elle se détendit à nouveau...

- Ma maison n'est pas grande mais elle est très confortable. Il y a même une piscine, un petit parc, quelques fleurs... Un jardinier vient de temps à autres pour s'occuper de tout ça ainsi que d'éventuels travaux. Mais nous sommes toujours prévenues de son arrivée.

Elle s'esclaffa:

- Il ne faudrait pas qu'il nous surprenne... C'est un homme âgé et bien brave. De toute manière il téléphone et sonne lorsqu'il arrive. Il y a une grille et un répondeur. Et puis le terrain est tout entouré soit d'un haut mur par endroits, soit d'épaisses futaies... Mais comme je suis bavarde...
- Mais non Jane!... Moi, je bois vos paroles...

Elle eût un petit sourire, puis elle poursuivit:

- Pour le reste, Minia s'occupe très bien de la maison. Un grand salon, un bureau et trois chambres. Nous avons chacune la nôtre. Mais vous... Bon...

Je compris que moi ce n'était pas ou ce ne serait pas pareil et j'en fus heureuse... Puis elle ajouta en prenant encore mes mains :

- Oui, vous, ce ne sera pas la même chose...

Je clignais des yeux d'une manière entendue. Elle continua:

- Voilà le décor presque planté. Minia fait aussi très bien la cuisine. Et puis je l'aide un peu pour diverses choses. A part ça, j'ai mes deux fameuses et uniques amies. Nous nous voyons assez souvent... Je vais chez elles et elles viennent.

Pour la première fois, j'eus envie de l'interrompre...

- Et celle qui...
- Celle qui possède deux esclaves femelles ?... Oui, c'est Audrey...

Je hochais la tête.

- Camille et Julie. Vingt et vingt-deux ans. Audrey en a dix de moins que moi. Comme je vous l'ai dit c'est grâce à elle si... Et puis je n'étais pas vraiment de tempérament dominant. Et là, figurez-vous que j'y ai pris goût... O je ne suis qu'un amateur mais... J'aime... J'aime beaucoup. Et même notre autre amie commune, Muriel, en vient à partager nos jeux... Enfin ma douce chérie, vous verrez... Bon... J'ai été assez bavarde. Alors parlez-moi de vous et ensuite, posez-moi toutes les questions que vous voudrez...

Je pris un temps puis commençai...

- O moi c'est très simple... Orpheline de bonne heure, j'ai eu la chance d'être élevée par une vieille et bonne Nanou décédée depuis cinq ans. Je n'ai jamais manqué de rien et suis à l'abri du besoin. C'est après le départ de ma Nanou que j'ai découvert certaines joies avec des personnes de mon sexe. J'ai rencontré plusieurs jeunes femmes mais je ne laisse derrière moi que des aventures... Alors désormais, si vous le voulez Jane, je serai toute à vous.
- Mais au point de vue sadomasochisme ?
- J'y ai pris goût plus récemment. Avec une tendre amie d'abord, mais elle ne prenait pas assez son rôle au sérieux.
- Mais est-ce vraiment un rôle Caroline ?...
- Je... Enfin j'aurais au moins aimé qu'elle le joue, mais j'ai bien vu qu'elle le faisait pour m'être agréable. Alors nous avons rompu.
- Autre chose ?
- Oui, dans la revue que vous savez. Un contact qui m'avait paru intéressant mais qui fut hélas sans lendemain. Puis j'ai décidé de mettre cette annonce...
- O comme vous avez bien fait... Mais ce contact ?
- C'est moi qui me suis lassée la première. Elle était pourtant jeune et jolie et nous faisions bien l'amour. Mais j'ai senti que sans être une dominatrice née, elle n'était pas trop partie prenante et à cette époque, c'est vraiment ce que je recherchais.
- Et c'est ce que vous recherchez toujours ?
- O Jane, je vous supplie de me croire, depuis que je vous ai rencontrée, je ne recherche plus rien ni personne. Je crois vraiment que j'ai envie de vous aimer et je m'en remets aveuglément à ce que nous avons écrit et dit, à ce que nous sommes vous et moi...
- Comme je vous comprends ma douce chérie... Moi aussi je crois que je vais vous aimer follement... Mais maintenant demandez-moi ce que vous voulez...
- En fait, rien de particulier. J'ai une terrible envie d'être à vous. Je pense aux deux esclaves d'Audrey. Elles sont heureuses n'est-ce pas ?
- Elle le sont, vous pouvez me croire. Mais il se peut que je ne souhaite pas suivre les mêmes méthodes que mon amie... Vous vous souvenez m'avoir écrit à la fin de votre dernière lettre: "Votre esclave et votre chienne, si vous le voulez..."
- Oui !
- Vous le pensiez vraiment ?
- Oui... Ah... C'est le mot "chienne" ?... Je pensais plus à "Chienne lécheuse"
- Seulement ?
- Non en fait...
- En avez-vous rêvé ?
- De devenir une véritable chienne ?
- Oui... Dites-moi franchement.
- Je... C'est à dire... Oui mais sans m'être vraiment représenté...
- Vous savez Caroline, il est des esclaves qui sont servantes dociles, ou bien accortes soubrettes, ou d'autres pouliches ou même chiennes. Mais moi je vous veux vous Caroline !... Une véritable chienne dort dans un chenil ou bien une niche ou bien elle passe la nuit attachée au lit de sa Maîtresse et mange dans une gamelle. Je n'exclurai rien pour vous de tout ça Caroline si l'idée m'en prenait, mais ce que je souhaite, c'est vous d'abord. La Caroline que j'ai en face de moi. Vous pouvez très bien être mon esclave totale comme je l'ai écrit et puis venir avec moi, sortir, vivre en quelque sorte sans jamais oublier votre condition et c'est bien vous dire que je n'exclus rien en ce qui vous concerne, ce que j'aurais par exemple le droit d'exiger de vous dès notre retour à la maison...
- Oui, je vois...
- Vous n'êtes pas trop déçue ?
- Absolument pas Jane chérie... Rien ne me décevra jamais venant de vous. Aucune parole, aucun geste, car oui, je vous aime déjà... Je vous ai aimée dès le premier contact. Me permettez-vous de vous appeler ainsi ?
- Oui bien entendu car c'est sorti de votre cœur. Le "Maîtresse" comme usité si souvent peut être exclus mais je souhaiterais que nous continuions le vouvoiement.
- Oui Jane. Mais pour en revenir aux deux ?

Cette fois, Jane pouffa de rire.

- A oui... Et bien j'ai été si contente de les trouver pour assouvir une certaine soif que... Enfin je ne devrais pas critiquer... Mais bon ... Elles vivent nues et portent un collier comme des chiennes (encore une fois, ce qui ne m'empêcherait pas à votre encontre...). Elles mangent dans une écuelle (même remarque...). Et elles sont régulièrement fouettées (alors là...).

Je me pris à rire moi aussi. Nous nous étions parfaitement comprises Jane et moi. Tout était donc pour le mieux et je piaffais d'impatience. Celle qu'en pensée je ne nommerais non pas "Maîtresse" mais "Jane chérie" ou encore "Jane adorée", s'en aperçut. "Allons" dit elle. Vous avez un bagage ?

- Je l'ai laissé à la consigne.
- Et bien allez le chercher et rejoignez-moi vite à la voiture.

Ce qui fut dit fut fait. Jane avait retiré sa capeline qu'elle avait balancée sur le siège arrière et je n'en admirai que mieux son ample chevelure rousse. Dis minutes plus tard nous étions sur la route, conversant telles deux vraies amies que nous étions devenues...

Dans mon for intérieur, je devais avouer que j'avais peut-être rêvé d'une sorte de vie dans la servitude et l'esclavage et que ce n'était pas tout à fait ce que me proposait Jane. Mais c'était en oubliant ma vraie passion. Une telle esclave, attachée, muselée même, pouvait-elle bien assumer ses devoirs... Et les pouliches... Je me les étais imaginées, ruant dans leur brancard, tirant des charrettes... Et fouette cocher !... J'avoue que j'aurais aimé... Mais Jane ne m'avait-elle pas affirmé que rien n'était exclus ?...

Il y avait une cinquantaine de kilomètres à parcourir et nous causâmes de choses et d'autres. Jane me dit qu'elle faisait ses courses en nourriture et autres tous les quinze jours avec Minia.

- Vous pourrez venir aussi. Je voudrais que vous soyez toujours en ma compagnie, que vous ne me quittiez pratiquement plus...
- Mais Minia ne sera pas jalouse ?
- Je fais l'amour avec Minia et le ferai encore. Je l'aime beaucoup je vous l'ai dit. Mais vous, je sens que ce sera différent. Du moins je souhaiterais que ce le soit vraiment. Minia ne m'appartient pas en propre. Mais vous, vous serez vraiment à moi... Vous saisissez la différence ?
- O oui Jane chérie et je dois dire que cette perspective m'enchante. Je vais être à vous comme un objet ?
- Oui, mais pas comme un vulgaire objet, mais le plus délicieux, le plus tendre qui puisse être...
- O Jane !...
- Vous savez, les esclaves d'Audrey sont aussi des objets. Mais ils réagissent en tant que tels. Ne m'avez vous pas écrit que vous parveniez à jouir dans certaines conditions ?
- Oui...
- Et bien Audrey leur interdit très souvent la jouissance. Ses deux esclaves en sont souvent privées durant des jours entiers...

Je n'avais rien à répondre à ça... Devant mon silence, Jane tourna la tête.

- Je vois que vous auriez peut-être aimé...

Alors je fis:

- Il me semble qu'une esclave doit mieux servir si elle est en manque...
- En manque de jouissance ?... A oui !... Mais je ne tiens pas spécialement à ce que ce soit le cas pour vous. Je vous veux libre, naturelle, mais pas en manque... Et le fait d'avoir joui ne devrait pas vous empêcher de m'aduler... Si vous n'en aviez plus envie, je saurais patienter...
- Non !... O non !... M'écriais-je !
- Il semble ma chérie que vous ne souhaitiez pas une telle situation...
- Je vous obéirai en tout. J'émettais là juste un point de vue... Je m'en excuse...
- Mais non. Si vous le souhaitez vivement, je pourrai vous défendre de jouir...
- Pardonnez-moi... Mais je me plierai à votre volonté.... A toutes vos volontés.
- Mais moi je ne vous aimerai vraiment que si notre accord est parfait. Il est vrai qu'une esclave peut rester sans jouissance si c'est le vœu de sa Maîtresse, mais il est vrai que mes désirs, tels que je les conçois passeront par une certaine, non pas une certaine mais une très grande harmonie entre nous. C'est ainsi que je vois les choses... Si tel est votre plaisir que l'interdiction de jouissance, je n'irai pas contre...
- Mais je ne l'envisageais que dans la mesure où vous, mon amour chéri, ma Maîtresse absolue, en seriez heureuse, plus heureuse même parce que plus excitée de m'imposer cette chose... Comme le fouet par exemple... Et de la même manière qu'il me plairait d'être fouettée très sévèrement et sans raison même si je souffre beaucoup, il me plairait aussi d'être en manque total de jouissance, pour le plaisir seul de ma Jane chérie...
- Alors en conclusion ma douce, ma très douce, je dirai que rien, absolument rien n'est exclus...
- Oui mon aimée...
- Oui, tant il est vrai que notre relation pourrait devenir inextricable. Vous, souhaitant que je vous fouette dans la mesure où moi, par une espèce de cruauté sadique, j'en jouirais de plaisir rien qu'à vous voir vous tordre de douleur sous les coups et ce serait là vos délices, pendant que moi, je ne souhaiterais vraiment vous faire mal que parce que je saurais combien vous êtes heureuse de m'offrir votre souffrance... De ce fait, ne risquerions-nous pas de tourner en rond à trop nous poser de question ?...
- Oui mais c'est bien vous qui aviez parlé la première d'esclave totale, ce en quoi je suis tellement d'accord... Une esclave vouée au fouet et à tous autres traitements que vous jugeriez utiles et qui pourraient être dégradants... Et vous parliez même de cruauté, ce en quoi j'étais aussi totalement partie prenante...
- Alors disons-nous une fois pour toutes que tout ceci doit être réciproque. J'ai peut-être eu tort de vouloir prendre trop de recul vis-à-vis de ce que j'aurais à vous faire subir ou non. Je vais vous dire ce que je crois mon cher ange... Nous sommes tellement en accord que chacune, par amour sans aucun doute, veut tout donner à l'autre... Laissons donc parler nos sentiments, laissons se réveiller nos instincts, nos fantasmes, sachant que ce que l'une offrira à l'autre sera pour sa compagne ce qu'il y a de plus beau et surtout de plus authentique... Oui... le plus vrai, le plus authentique est en fait tout ce qui compte à mes yeux. Sachez enfin que mon seul désir à présent sera de vous avoir toujours en ma compagnie...
- O oui... O mon amour, o ma Jane, j'exulte de bonheur... Et cette fois, je me languis encore plus...
- Nous ne tarderons pas d'arriver. Il est vrai qu'avec toutes ces explications, j'ai conduit plus lentement, mais je ne le regrette pas. Et d'ailleurs, je crois bien que désormais je ne regretterai aucun instant passé en votre compagnie... Mais le moment vient... Je vous l'assure...
- O Jane chérie, ce moment si attendu, ne devrait-il pas être couronné...
- Le moment ?...
- Celui-là même où je vous verrai nue...

Jane parut réfléchir un instant, mais j'ai supposé à juste titre qu'elle avait compris... J'ajoutais:

- Pour moi, ce sera un instant inoubliable...
- Et vous voudriez que pour cette circonstance tout à fait exceptionnelle à vos yeux, je vous fasse beaucoup souffrir c'est bien ça ?...

Elle n'eut pas besoin de me regarder pour sentir combien j'acquiesçais...

- Je le ferai mon tendre amour. Avant que de vous apparaître nue, et après... Je comprends que vous souhaitiez garder cette image de moi et ce sera dans les cris et les larmes... Ensuite de quoi nous célébrerons ça au champagne...
- O oui Jane adorée... Ce programme me plaît... O comme il me plaît... Quel bonheur, mais quel bonheur !...
- Je ne vous demande pas si vous êtes excitée...
- C'est ce que j'appelais "me languir"... Oui, je suis très excitée de tout ça...
- Voulez-vous appeler un chat un chat et me préciser si vous mouillez ?

Je n'eus qu'à peine besoin de porter mes doigts sous ma jupe pour constater...

- Oui Jane, je mouille... Mais puis-je vous demander ?
- Moi ?... O mon ange, bien sûr. Et il me tarde que vous portiez vite votre langue là où vous savez... Mais en fait, c'est moi qui m'offrirai à vous et je tiens à ce que vous fassiez comme bon vous semblera... O mon amour, ce sera l'instant de notre union et je m'offrirai à vous, à votre langue, à votre bouche, à vos doigts, à vous toute entière... Oui, à vous... Je serai toute à vous après que vous m'ayez offert votre souffrance...
- Oui mon amour... Et puisque nous en somme aux confidence, qu'il me semble que je ne veuille plus avoir quelques pensée intérieure sans vous en faire part, je me dis combien je n'en reviens pas de vous avoir rencontrée. Combien notre union si soudaine semble forte et soudée... C'est incroyable ne vous semble-t-il pas ?
- Si, et je ressens la même chose que vous. Mais pourquoi ces choses là n'arriveraient-elles pas ?... C'est un grand amour qui naît. J'en suis certaine. O ma chérie, je veux vous aimer à la folie. Je ne sais pas pourquoi mais moi aussi je vous choierai. Je vous adulerai... Vous me rendez folle voilà tout...
- Folle d'amour, de celui que je vous porte également, mais aussi des caresse que j'aspire tant à vous donner... O vite... Vite Jane chérie... Je n'en puis plus...

Nous sommes enfin parvenues au Havre. La maison est très jolie, entourée de hauts murs sur le devant. J'ai ouvert puis refermé sur la voiture un lourd portail. La cabriolet s'est rangé devant le perron. J'ai avancé à pieds en franchissant les quelques trente mètres qui séparent le portail de la maison. Jane est sortie. Elle porte à nouveau sa capeline. Je hâte le pas. Nous tombons dans les bras l'une de l'autre. Je me sens toute petite mais en fait, je ne dois faire qu'une demi tête de moins qu'elle. J'ai fermé les yeux. Je sens sa bouche sur la mienne. Notre baiser va durer longtemps, mais après tout, nous ne pouvions pas faire autrement. Jane me serre très fort. Après que sa bouche aie fondu sur mes lèvres à demi ouvertes, après que nos lèvres se soient longuement effleurées les unes contre les autres avec douceur, j'ai senti sa langue me pénétrer. J'ai chaviré encore plus. La pointe de sa langue me titille en s'activant et je lui rends ses caresses moi aussi de mon organe lingual. Nos deux langues jouent à cache cache l'une autour de l'autre et s'activent de plus en plus alors que nous échangeons nos salives. Je suis en transe. Je n'en peux plus. Je chancelle presque. Jane me prend enfin par le bras et me conduit à l'intérieur...

Nous sommes restée joue contre joue un moment dans le hall. Puis nous avons pris un escalier. Quelques instants plus tard, nous sommes dans sa chambre. Notre chambre comme elle avait laissé entendre... La pièce est assez grande. Un lit à baldaquins trône au milieu. Une armoire, une commode... Mais ma vision se trouble pour ne revenir qu'à elle, mon tendre amour. Elle reste vêtue sans même retirer sa capeline puis elle ouvre l'une des portes de l'armoire d'où elle décroche un fouet. C'est en fait une longue badine. Je suis un instant troublée mais je me ressaisis vite. Mon amour me dit:

- Voulez-vous ?

Je comprends que je dois enfin me dévêtir devant elle. Je laisse choir à terre le peu de vêtements que je portais pour apparaître nue comme Eve. Le regard de mon amie ne m'avait pas quitté. J'en suis infiniment troublée. Elle me sourit puis murmure à demis mots:

- O comme vous êtes belle ma Caroline !...

Pour m'être heureusement regardée plus d'une fois dans une glace, je savais que mon corps était bien fait. Des cuisses charnues et rondes à souhait, un ventre plat et des seins oblongs et fermes bien qu'assez volumineux. Je portais des cheveux courts et bien coiffés. Je lus dans le regard de mon aimée un sourire qui en disait long et Jane ne pouvait qu'être franche dans le compliment qu'elle venait de m'adresser.

- Merci Jane chérie...

Puis je me suis mise tout naturellement à genoux à deux mètres du lit, dans un endroit de la pièce où je le pensais, Jane aurait envie de tourner autour de moi pour mieux m'atteindre... Je me suis dressée bien droite, les bras en l'air. Enfin j'écarte mes genoux presque au maximum afin de mieux stabiliser ma position. N'ayant pas attendu d'ordre, j'ai ainsi l'impression que c'était moi qui m'offre...

Jane ne dit rien et elle me contourne effectivement plusieurs fois...

Le premier coup a été décoché avec une telle rapidité que je ne l'ai pas vu arriver. J'ai senti une douleur vive dans les reins presque aussitôt suivi d'une autre puis d'une autre... J'ai dû avoir un rictus à la bouche. Puis au quatrième coup, j'ai poussé un cri. Dès qu'elle me fait face, je regarde Jane qui me sourit et ce sourire m'encourage. Cette fois, j'ai vu l'envolée de son bras qui s'était tendu et se détend avec force pour atteindre ma poitrine. Je constate combien ça fait mal... Très calmement, mon amie me dit:

- C'est un fouet en osier tressé. J'ai le même en plus court pour les actions plus rapprochées. Audrey trouve que c'est ce qu'il y a de mieux et de plus efficace pour faire souffrir sans se fatiguer à frapper très fort... De plus, l'application répétée à un même endroit ne tarde pas de faire éclater la peau sans toutefois que cela saigne mais ça laisse des traces qui sont très longues à disparaître...

Je n'ai pu m'empêcher de sourire à Jane. J'ai mal et je sais que ce n'est que le commencement et malgré tout, je suis vraiment heureuse de lui offrir cette souffrance que j'avais si souvent évoquée en pensées. Jane me dit encore:

- Laissez-vous aller à crier si besoin est ma chérie. Soyez naturelle. Je ne vous demande pas de retenir vos cris comme Audrey l'exige souvent de ses esclaves...
- C'est promis Jane adorée...

Deux autres coups sont partis vers mes seins. Je frémis vivement. Ça brûle... C'est à la limite du supportable...

- Aïl aïl !...
- Oui cher ange... Tiens !... A oui... Que vous êtes belle et que vous m'excitez !...

Maintenant, Jane se campe à nouveau derrière moi et cette fois, ce sont mes fesses qui sont atteintes. Je ne compte même plus les coups. "Swift"... "Swift"... Le claquement sec et mat retentit plusieurs fois. Là encore ça fait très mal... Puis...

Me faisant face, Jane me regarde. Ses yeux brillent. Quelques larmes ont coulé sur ma joue. Elle s'approche puis les essuie de sa langue, puis elle prend mes lèvres... Je m'abandonne toute à ce second baiser qui ne dure pas aussi longtemps que le premier... A brûle pour point, je m'entends murmurer:

- Est-ce que cela vous a excitée mon amour ?

A brûle pour point elle me répond:

- Oui... Beaucoup petite chérie...

Je lui souris en disant:

- O merci Jane!... Merci... Comme ce fut bon pour moi, bien que si douloureux...

Elle me fixe d'un air un peu narquois... Je me demande... Oui.. Je sais... Ce n'est pas fini. Je sais que je vais devoir encore souffrir, et beaucoup même... Mais là...

Puis elle est descendue, me laissant pantoise. Je ne bouge pas. Je médite. Je ferme le yeux. Je ne cherche plus à comprendre. J'ai mal partout mais je suis bien...

Elle revient peu de temps après. Mais peu m'importe le temps... Elle tient un plateau avec une bouteille de champagne et deux coupes qu'elle dispose sur une table basse.

A moins d'un mètre de moi, et avec des gestes lents, Jane se dévêt enfin. Elle fait glisser sa robe sous laquelle elle porte une combinaison qu'elle retire aussi pour m'apparaître en soutien-gorge, porte-jarretelles et slip... Je suis émerveillée par ce corps opulent. Comment expliquer combien j'ai toujours été attirée par les fortes femmes...

Sa poitrine grosse et ronde émerge du soutien gorge presque trop petit qu'elle dégrafe. J'ai soudain la vue de ces deux rondeurs que j'aurais envie de comparer à deux grosses outres aux trois quart pleines... Je suis aux abois mais je m'interdis bien de bouger. Je croise le regard de mon aimée dans lequel je vois tant d'amour... Elle prends ses deux seins à pleines mains et les soupèse un instant... Comme ils sont lourds...

Puis Jane va se pencher pour faire glisser son slip, ce qui donne encore plus de volumes à ses seins, ensuite de quoi, elle tourne sur elle-même afin que nulle partie de son corps ne me soit cachée. Durant un instant, je n'ai d'yeux que pour le fessier rebondi, si imposant, mais aux rondeurs parfaites. Pour moi c'est l'euphorie... J'en ai l'eau à la bouche. Je boue littéralement. Je sens que je vais devenir folle. J'ai envie de bondir, d'écarter de mes doigts ces splendeur afin d'insinuer mon museau entre elles... Alors je m'entends dire :

- O Jane chérie !... Je vous aime !... Comme je vous aime !... Comme je vous désire !... Vous serez mon amour n'est-ce pas ?
- Oui ma Caroline... Je serai votre amour... Votre unique amour...

En un éclair, je me demande ce que Minia pensera de tout ça... Mais bon...

Jane, comme si elle avait lu mon désir, écarte doucement de ses doigts les deux mappemondes et je distingue le profond sillon au fond duquel j'aperçois la rosette, petite bouche qui un instant s'ouvre un tantinet. Alors je murmure:

- Jane !... O Jane !... Jane !...

...Puis je ferme les yeux afin de garder le souvenir de cette vision. Puis je les rouvre.

Jane me regarde. Elle murmure:

- Je vous plais à ce point ma chérie ?
- O Jane, je ne trouve pas les mots...

Je devine qu'elle gardera ses bas, son porte-jarretelles et ses chaussure. Elle se campe devant moi, fière, hautaine, les mains sur les hanches. Puis elle dit:

- Je suis heureuse Caroline, vraiment heureuse que vous me désiriez tant...
- O Jane!... Jane!... Vous ne pouvez savoir !... Je suis folle de vous...
- Vous aussi vous me plaisez tellement... l
- O mon amour, fouettez-moi s'il vous plaît !

Elle reste de face. Je vois ses seins osciller. C'est encore plus excitant. Alors je me tiens vraiment droite, fière et hautaine. Jane se campe à près de deux mètres comme si elle voulait prendre beaucoup plus d'élan et me frapper plus fort. C'est ce qu'elle va faire. Je ne peux m'empêcher de pousser un cri. Une longue balafre m'a atteinte sur le ventre. Puis mon adorable tortionnaire recommence, une, deux fois coup sur coup au même endroit. J'ai envie de hurler mais je me laisse seulement aller à sangloter. Mes pleurs n'y font rien et deux autres coups tout aussi forts m'atteignent en pleine poitrine. C'est encore pire... Je sanglote à nouveau. Enfin Jane s'attaque à mes parties charnues et à mes reins avec la même force. Me laissant aller, je finis par hurler. C'est alors que mon amour s'acharne encore et encore... Enfin, après un nombre de coups que je ne saurais dénombrer, le supplice cesse. Jane laisse son fouet et me tends ses bras grands ouverts. Je me redresse. Je sens les délices de tout son corps contre le mien. ma joue contre son sein, puis elle prend ma bouche comme la première fois, longuement, très longuement. Je gémis, je chancelle... Je suis bien... Elle murmure après ce baiser où j'ai encore bu sa salive:

- O mon amour, mon amour, comme moi aussi je vais vous aimer... C'est de la folie nous deux, je vous le jure... Mais je vous ai faite souffrir ?
- Oui Jane chérie... Comme ce fut bon... Vous avez aimé, vous ?
- Oui Caroline... O oui !... Tellement !... J'ai tellement aimé...
- Alors c'est merveilleux. tout est bien Jane adorée. Tout est pour le mieux... Puis-je penser qu'ensemble nous allons être les plus heureuses qui soient ?
- O oui alors... Vous le pouvez Caroline... Vous le pouvez...
- O mon amour, je me sens meurtrie de partout !...

Elle me guide vers la glace de l'armoire où je me regarde... Force m'est de constater que la longue badine a fait des ravages. Au fond, j'en suis terriblement heureuse mais j'en tremble encore. Jane n'y est vraiment pas allée de main morte... Elle me caresse aux endroits les plus sensibles et rien que le doux contact de ses doigts sur la peau me fait sursauter. Elle m'enlace encore. Nos lèvres s'unissent à nouveau puis elle me dit:

- O je devine combien c'est douloureux...
- O Jane, ça n'a pas d'importance au contraire si la souffrance que vous m'imposez contribue à votre bonheur... En tous les cas, elle contribue absolument au mien...

Puis nous nous assoyons autour de la petite table Bien calée dans mon fauteuil, je me dis et me répète que je n'aurais pas souhaité que les choses se passent autrement. Il est évident que ma folie masochiste m'entraînera vers des sommets beaucoup plus durs et j'en viens à souhaiter que Jane ira d'elle-même beaucoup plus loin en effet.

Et puis je suis dans un état de surexcitation permanent. Le corps de ma tendre amie m'a rendue complètement folle. Rien qu'en la regardant, le sang me monte aux tempes. Comme elle est belle... J'avais tellement rêvé d'un tel corps que je m'étais toujours demandé si un jour je réaliserai mes fantasmes avec une telle créature, compte tenu de mes souhaits, autant masochistes que de lécheuse invétérée...

Je vais savoir contenance garder et me contenter d'admirer ses magnifiques seins osciller au moindre mouvement. Puis je fermes les yeux un instant et me remémore son fessier...

Jane emplit nos coupes puis elle lève la sienne. Je l'accompagne.

- A nous deux mon amour !
- A nous deux Jane chérie !... O comme je suis heureuse !...
- Alors à notre bonheur !... Et j'ose dire, à notre union.
- O oui Jane adorée... C'est notre union que nous scellons...

Je la regarde et sans que nous ne nous soyons donné le mot, sans cesser de nous regarder, nous buvons notre coupe lentement mais d'un trait. Une fois que nous l'avons déposée, elle prend mes deux mains qu'elle se met à embrasser à plusieurs reprises, puis je lui dis:

- N'est-ce pas moi qui devrait baiser des lèvres l'adorable main qui m'a châtiée ?

Alors elle me tend sa main droite qu'à mon tour je couvre de baisers fous en disant:

- O comme je vous aime !... Comme je vous aime !...

Jane nous sert une seconde coupe. Alors que je commence à sentir les effets de la première, nous buvons cette fois plus modérément.

Après que nous en avons terminé, Jane va s'allonger de tout son long sur sa couche dans une position des plus lascives.

J'avoue que je suis un peu prise de court. Alors j'emplis d'abord ma coupe de champagne puis je m'approche de Jane en m'assoyant sur le rebord du lit et j'entreprends de lui asperger les seins et le ventre de gouttelettes par petites chiquenaudes de mes doigts que je trempe dans le champagne. Puis je répands cette fois plus de liquide en le déversant doucement sur le ventre qui forme un creux à l'endroit du nombril. Je pose la coupe sur la table de nuit puis me mets à caresser la peau de mes doigts en remontant du vente jusqu'à délicieuse poitrine que je masse doucement. D'ailleurs tout n'est que douceur dans mes gestes. Enfin je me penche au dessus du visage de Jane, couvrant son buste de ma poitrine en lui faisant comme un body-body puis je viens lui dévorer les lèvres qu'elle m'offre...

C'est juste un très tendre baiser cette fois car ma bouche va vite redescendre vers les seins. dont je me mets à sucer les pointes avec gourmandise. Puis en même temps que mes mains massent le ventre mouillé, ma bouche s'en donne à cœur joie sur la poitrine toute entière, titillant sans cesse d'une pointe de langue chaque centimètre carré de peau tout en allant progressivement vers le ventre...

...Sous de tels attouchements, mon aimée se pâme littéralement. Elle glousse bientôt de plaisir tout en oscillant du bassin. Alors je sais que je ne dois pas trop retarder l'instant de lui donner un plaisir plus grand encore... Cependant, je m'attarde plus longuement sur le nombril. Mais Jane écarte largement ses jambes. Je glisse à croupetons entre elles et j'approche ma bouche du triangle roux... N'y tenant plus, je fouille de mes doigts juste un peu la toison pour écarter les lèvres humides du vagin et débusquer le bouton turgescent. Toute ma bouche s'empare du fruit et ma langue se met à titiller le bouton comme au rythme du plaisir de Jane qui tangue doucement...

- O chérie, chérie... Votre languette... Comme elle est bonne !... Oui !... O oui !...

Puis Jane ne tarde pas à pousser un cri. C'est comme une longue plainte qui retentit. Elle se crispe puis de détend soudain anéantie. Alors je ralenti les titillations de ma langue, mais ses mains s'arc-boutent à ma tête et je comprends l'invite...

Avec autant d'ardeur qu'à l'instant, je poursuis ma quête de son bonheur qui monte encore en doux gémissements en même temps que mon aimée s'active pour atteindre bientôt un second orgasme qui la fait se tordre et gémir longuement jusqu'à en pleurer...

- O chérie, chérie, c'est trop bon !... Oui !.... Ah !...

Ses mains me font comprendre que je dois ralentir les mouvements de ma langue mais que ma bouche doit rester plaquée à sa conque toute humide de désir... Mois je suis aux anges et dois-je le dire combien je mouille aussi ?... Et c'est Jane qui me fait remarquer:

- Mais vous n'avez pas joui !
- O mon amour chéri... C'est vous ma jouissance... Et j'en suis toute trempée...

Puis je vais pour joindre à nouveau mes lèvres à ses lèvres, mais elle me repousse gentiment de la pointe des doigts.

- Non !... N'est-il pas temps à présent...!
- O...!
- Oui...! Ne l'avez-vous pas mérité et moi aussi ?
- Moi non !... Je ne mérite rien. Je ne suis rien mon amour chéri ou du moins ne veux rien être que votre servante, que votre objet de délices... O comme je vous aime !...

J'ai un geste en même temps qu'un regard vers le fouet qui est resté à terre... Elle me sourit :

- Ouvrez l'armoire. Vous trouverez l'autre. Comme je vous disais, il est beaucoup plus pratique...

L'instrument est en effet une copie conforme du premier, mais plus fin et d'une longueur qui ne dépasse pas soixante à soixante-cinq centimètres.

- J'aurais tellement aimé souffrir encore, mais en même temps...

Elle me prend la badine des mains.

- Allongez-vous sur le dos, jambes bien écartées. Passez cet oreiller sous vos reins... Là... Vous êtes bien ?
- Oui Jane chérie. Je suis bien...
- Vous allez enfin pouvoir honorer votre Maître, mes parties charnues... Mon anus...
- O oui !... Oui !... Jane !... O Jane !...

Debout, me tournant le dos Jane m'enjambe en plaçant bien ses pieds de chaque côté de mon buste puis elle s'agenouille. Je n'ai plus d'yeux que pour le magnifique fessier qui se trouve ainsi très près de mon visage. Je porte mes doigts tremblants vers les deux hémisphères en soupirant. Le spectacle alors est inoubliable. Je caresse fébrilement la peau et c'est Jane elle-même qui écarte de ses doigts les deux rondeurs pour débusquer la magnifique vallée. Je tremble de désir en apercevant pour la seconde fois le sphincter qui s'ouvre un peu et je murmure:

- O comme c'est beau !... Comme c'est beau !...

Cette boursouflure un peu rouge violacé, tant objet de ma convoitise m'émeut terriblement. Instinctivement, je tire ma langue. Lentement, Jane replie ses genoux et s'accroupit. Tout en caressant ses fesses, c'est moi maintenant qui les maintiens écartées. Toute ma bouche va entrer au contact de l'anus au moment où une vive douleur me surprend sur le gras des jambes.

- Allez ma petite chienne lécheuse... Ne me faites plus attendre Maîtresse !...

Je suis ravie qu'elle m'ait appelée ainsi mais un second coup m'atteint au même endroit puis un troisième alors qu'ivre de bonheur, j'aspire, je suce, je lèche le pertuis en poussant de faibles plaintes, autant dues à mon plaisir qu'à la souffrance que je ressens...

Et je ne cesse alors de titiller l'antre que je voudrais chérir tant et plus. Ma langue s'active, la pointe pénètre dans le rectum pour en ressortir puis entrer à nouveau...

Soudain, la douleur est si vive que je hurle mais je me crispe afin de poursuivre mon office. Je m'arc-boute, je m'accroche... Un deuxième coup ne peut m'empêcher un second cri tout aussi strident et pour cause. Mon amour chéri vient de s'acharner en plein sur ma vulve. O Jane, je l'ai voulue cette souffrance, mais c'est trop atroce... Et un troisième...

J'ai fermé les yeux. Je lèche, je lèche comme une folle... Je fais mille folie à mon Maître, puis j'enfonce mon nez, puis j'offre à nouveau ma bouche. C'est une véritable fête malgré la douleur...

Jane a cessé de me battre. Maintenant elle se trémousse et se frotte sur mon visage tout entier. Avec acharnement, elle s'active sur ma tête, instrument de ses délices. En effet, j'ai le nez enfoncé entre ses fesses alors que toute ma bouche s'est emparée de son fruit. C'est elle ma Jane qui cette fois pousse des cris sous mes attouchements linguaux en se balançant sur moi au rythme de son désir et ma langue la conduit inéluctablement vers des orgasmes successifs...

Sans doute afin de mieux s'exciter, Jane me frappe encore, et sur le gras des jambes et sur le sexe. Je n'ai même plus la force de crier mais je pleure de toutes mes larmes en geignant sans cesse comme une bête.

Ivre de jouissance, Jane s'effondre sur ma tête et je lui lèche de nouveau l'anus. Elle ne dit rien. Elle se laisse faire, animée encore de petits soubresauts, résultat de sa trop longue chevauchée vers le plaisir. Puis elle murmure:

- O comme c'est bon... Continuez !...

Encouragée, je poursuis mes caresses linguales. J'apprends à le faire doucement, avec régularité... Nous restons ainsi quelques minutes puis mon amour se sépare de moi. Puis elle me dit:

- O comme j'ai aimé, comme j'ai aimé !... Et vous ?
- Ce fut merveilleux mon amour...
- J'en suis heureuse pour nous deux mon ange... Et je suppose que vous n'avez plus guère envie de jouir...

Je porte mes doigts à ma vulve. C'est en effet très sensible.

- Essayez tout de même en me léchant les pieds !

Jane s'allonge nonchalamment sur le dos, laissant pendre ses pieds. Je m'agenouille docilement et je prend un à un les pointes des pieds dans ma bouche pour bientôt les sucer et force est de constater qu'en faisant ce qui m'es commandé, je parviens progressivement à retrouver l'envie du désir... Alors je murmure:

- O mon amour, comme c'est bon... Oui !...

J'active mes doigts et je sens monter progressivement ma jouissance. Je me sens alors obligée de la faire partager à Jane en criant:

- Je jouis !... Je jouis !...
- C'est bien ma chérie... Et votre langue entre mes orteils est un délice.

Aussi longtemps qu'elle ne me dit rien, je poursuis mon office. Même après la jouissance, je n'éprouve que le désir de rendre ma Maîtresse heureuse, elle qui vient de m'appeler sa chienne... Mais j'imagine que cette attitude ne fera pas trop partie des habitudes de mon aimée, mais peu m'importe...

Après un temps, elle me caresse doucement le visage puis elle me dit:

- Merci... O merci... Maintenant voulez-vous venir vous étendre près de moi ?
- Oui mon amour...

Nous sommes allongées côte à côte. Elle prend ma main qu'elle caresse tendrement. Je ferme les yeux comme elle doit le faire elle-même. J'imagine que nous allons goûter un moment de détente après tant de folies. Nous allons rester là près de cinq minutes dans cette douce quiétude puis elle me dit enfin:

- Caroline, ma Caroline... Allez-vous vraiment être heureuse ?
- O oui Jane!... Vraiment... J'avais tant espéré de tels moments... C'est si beau Jane. Le bonheur que je ressens est immense. Jamais je ne pourrai être aussi heureuse qu'en ce moment... O Jane chérie, je ne demande qu'a vous adorer jour et nuit, dans la jouissance comme dans la souffrance...
- C'est beau ce que vous dites... Mais je suis bien cruelle n'est-ce pas ?
- O non !... Non !... C'est indispensable si ça vous donne de la joie, si mon supplice exacerbe vos sens...Vous êtes la créature de mes rêves et moi désormais, je vous appartiens. Je suis l'objet dont vous pouvez disposer à loisir, comme vous l'entendez. Autrement, où serait notre vérité ?
- Vous avez raison. Mais vous aimez tant me lécher ?
- O oui... A votre anus délicieux, cratère exhalant, mystérieux, Je ne souhaite plus que lui rendre sans cesse hommage... O ma Maîtresse, pour avoir l'insigne honneur de vous lécher, de vous choyer de ma langue, de vous aspirer, je souhaite souffrir jusqu'à l'extrême... Mais aussi bien votre sexe adorable et vos pieds dont je suis également l'humble servante...
- Comme c'est beau !...
- J'ai tant aimé vous dispenser le bonheur de ma langue en titillant votre bouton. Je ne veux qu'être douceur à vos endroits que je chérirai plus que tout... Mais à l'esclave en échange, par réaction opposée, ne devrait-on pas torturer le vagin pour mieux la faire souffrir, distordant les lèvres vulvaires par des pinces auxquelles sont placés de gros poids, en leur enfonçant des aiguilles même rougies au feu ?...

A ce moment, les doigts de mon aimée crispent les miens mais elle ne dit mot, alors je poursuis...

- Que de contrastes dans l'amour éperdu de deux êtres qui s'affrontent...
- L'esclave n'en a-t-elle pas besoin pour vivre sa plénitude ?
- Il semble bien que vous, vous en ayez besoin mon amour lorsque vous dites "souffrir jusqu'à l'extrême afin d'avoir l'insigne honneur"... Je peux vous comprendre Caroline... Oui, je vous comprends et soyez assurée que je ne vous décevrai pas... N'ai-je pas été cruelle au point de fustiger vos parties génitales ?
- O Maîtresse !... Ma Maîtresse adorée... Comme j'ai souffert et comme je souffre encore, mais comme ce fut bon...

Puis nous nous sommes levées. Jane passe un peignoir et me propose de faire de même. Bien que j'ai préférer rester nue, j'obéis.

Alors, durant que mon aimée prépare un petit dîner, je vais aller chercher mon sac et ranger le peu de choses dans l'armoire de notre chambre. Puis je redescend pour mettre le couvert. Puis Jane apporte deux petits candélabres dont elle allume les chandelles. Une toute petite lumière tamisée... Voilà un endroit bien intime que je n'oublierai jamais...

C'est un bon repas chaud qui me réconforte...

- Vous avez besoin de prendre des forces mon amour chéri...
- O oui !...
- Pardonnez-moi d'être tant opposée à cette idée de "chiennerie" qu'Audrey impose presque en permanence à ses deux amours d'esclaves... C'est leur plénitude à elles, certes, mais l'amour se perd. Moi Caroline, je veux vous aimer plus que tout comme vous-même voulez m'aimer. Au lieu de vous enchaîner dans une cave humide, j'ai besoin de vous avoir à mes côtés, toujours, à chaque instant . Il n'en reste pas moins que vous pouvez tout m'offrir, tout m'abandonner et comme je vous disais, ça n'est pas exclus mais je ne souhaite pas que ce soit notre règle de vie de tous les jours.
- Alors nous serons comme un couple ?...
- Non pas "comme" Caroline... Mais nous serons un couple si vous le voulez.
- O oui !... Je le veux !...

Je la regarde. Mes yeux brillent et en disent long sur mon envie de lui rendre à nouveau hommage. Elle me dit:

- Vous avez mal à votre vagin ?
- Oui !... C'est très douloureux, mais ça ne m'ôte pas l'envie de vous désirer follement !...

Je ferme les yeux un instant. Jane me demande:

- Où êtes-vous à présent mon amour ?
- Ma langue est bien au creux de vos fesses...
- Coquine... Comme je vous aime !...
- Ma cruelle !... Je vous adore !...
- Ainsi donc aurai-je la possibilité de m'endormir tous les soirs, votre langue rivée à mon anus ?
- Ou contre votre vagin mon aimée, mon nez respirant vos senteurs... Je pourrai même vous lécher sans cesse jusqu'à ce que vous vous endormiez...
- O ma chose... Mon petit ange !...
- Oui, votre chose, votre esclave, votre objet !... En plus d'être le réceptacle de votre jouissance, ma bouche ne devrait-elle pas chaque mois, assister vos moments délicats... Oui bien, tellement avide de vous, ne se délecterait-elle pas de votre rosée matinale ou encore ne devrait elle pas vous permettre de vous soulager à tout autre moment du jour ou de la nuit ?...
- Ce sont des choses tellement naturelle... O mon ange, doutiez-vous un seul instant que...
- Pardon ma Maîtresse adorée... Non mais j'avais ce désir de vous redire jusqu'à quel point je vous appartenais... Et puis après tout, ce sont des choses que l'on aime faire ou non, et enfin, pourquoi ma mie ne devrait-elle pas savoir combien j'y serais sensible...
- O oui... Et moi je pense au fait que vous pourriez même prendre votre nourriture à même mon ventre, ou sur mes seins ou encore entre mes fesses où même en léchant mes doigts de pieds après qu'ils se soient attardés dans votre assiette ?
- O mon aimée !... Le voulez-vous maintenant ?
- Mes pieds !... Oui petite chienne !...

Jane s'est retournée. Mon assiette contient encore de la purée et de la sauce... Sans hésiter, je la prends et la place aux pieds de Jane en m'agenouillant. Elle pose alors un pied dans ma nourriture en l'écrasant de ses doigts... Dès qu'elle les retire, je me penche à peine pour bien les sucer, les lécher partout jusqu'à ce qu'il soient nets et qu'elle recommence ainsi plusieurs fois de suite et avec son autre pied...

Elle rit aux larmes en murmurant:

- Aurai-je ainsi encore besoin de me laver ?

Toute heureuse, je fais:

- O !... Non mon amour...
- Je n'aurai même plus besoin de m'essuyer après l'un ou l'autre besoin...

Mes yeux brillent de joie et des larmes coulent sur mes joues...

- O mon amour !... Comme je vous aime... C'est la félicité... Oui, c'est vraiment la félicité... Vous êtes mon havre, ma paix, tout mon bonheur...
- Je sais à présent combien notre accord est parfait...

Mais l'idée que Minia existe me revient soudain et je ne peux la taire...

- Quand va-t-elle revenir ?
- Demain... O mon ange... Comme je comprends... A présent il faut que nous en parlions... Tout a été différent en si peu de temps...
- Je ne veux pas être la cause...
- Oui, certes... Vous ne serez la cause de rien, vous qui êtes désormais toute ma passion... Du reste n'est elle pas au courant ?... C'est bien elle qui vous a répondu au téléphone et je n'ai pas hésité ensuite de lui donner plus de détails bien qu'à ce moment là nous ne sachions pas, ni elle ni moi, jusqu'où tout ça nous conduirait...
- Des détails sur notre désir mutuel ?...
- L'adoration pour votre Maître ?
- Oui...
- Avec elle, je n'ai jamais eu de telles caresses puisque nous sommes sur un pied d'égalité. Mais en effet, elle a pu comprendre puisque je ne m'étais pas cachée et que je lui avais même montré votre insertion... Mais c'est tout ce qu'elle a su. Mais c'était assez significatif, n'est-il pas vrai ?
- En effet...
- Alors demain mon cher ange, je lui dirai que vous êtes devenue mon esclave et puis nous verrons bien, mais sachez que désormais, c'est vous et vous seule mon véritable amour... Vous ne serez pas jalouse n'est-ce pas ?
- O non... Mais... Vous lui ferez l'amour devant moi ?
- Vous n'y verriez pas d'inconvénient ?
- Non mon amour, ma vie... Quelle esclave, quelle chienne serais-je donc alors ?... O je vous aime !... Comme je vous aime !...
- Je ne sais pas comment elle réagira, mais peut-être prendrai-je plaisir à vous fouetter devant elle, à vous humilier... Vous vous traînerez à nos pieds à toutes les deux. Si elle le souhaite, vous la lécherez tout comme vous me le faites. Je sais que vous aimerez... N'est-ce pas que vous aimerez ?
- O oui !... Oui mon ange, ma Maîtresse adorée...

Tout n'est-il pas dit ?...

Nous passons encore de merveilleux moments à nouveaux nues sur notre couche puis, recroquevillée derrière elle, ma bouche restera longtemps rivée à son sexe puis à son anus, bien entre ses fesses, la pointe de ma langue ne cessant de titiller le pertuis et c'est ainsi que je sombre subrepticement dans une douce torpeur...

Etais-je plus fatiguée que ma douce Maîtresse pour dormir autant ?

Lorsque j'ouvre les yeux, je suis seule. Je m'étire un moment puis je passe mon peignoir. Dans mon for intérieur, je murmure : « Où êtes vous mon amour ?... Où êtes vous ?... »

Je sais que j'aurai la réponse en bas. Elle est là. Je lui souris. Elle me dit :

- J'ai préparé le petit déjeuner sur la terrasse...
- ! ! !

A me yeux interrogateurs, elle répond :

- J'ai voulu vous laisser vous reposer. Vous dormiez si bien...

Je m'approche d'elle et lui tend mes lèvres. Je goûte ce premier baiser avec fougue. Puis je murmure :

- Alors que vous auriez pu me réveiller à coup de fouet !...
- Je le ferai Caroline... Je le ferai...

Je glisse alors le long de son corps pour lui rendre un juste hommage. A peine l'ai-je effleurée de ma langue qu'elle me presse de m'écarter. Avec grâce, me tournant le dos, elle place un genoux sur le divan et relève son peignoir. Alors je m'agenouille derrière elle pour admirer une fois de plus son séant, les deux mappemondes qu'elle écarte en disant :

- Léchez-moi bien mon derrière puis venez vite recueillir ce que j'ai distillé pour vous...

Toute gémissante de joie, j'insinue ma bouche puis me mets à titiller avec ardeur et délicatesse à la fois le cratère qui frémit délicieusement, s'écartant de lui-même pour laisser échapper un vent que je reçois en poussant un long soupir d'aise. Quelques secondes plus tard, c'est toute ma bouche qui s'est ouverte pour boire l'ondée... C'est mon nez alors, bien enfoncé dans l'anus de mon aimée qui reçoit d'autres douces effluves... Je suis aux anges...

Après que je l'ai bue, Jane éprouve vite l'orgasme qui la libère enfin... Puis elle me dit :

- Merci !... O merci mon ange !... Vous avez aimé ?
- Votre urine ?... O mon amour !... Comme ce fut bon !... Et ces délices... Comme je voudrais les respirer sans cesse !... O oui j'ai aimé !... Vraiment !...
- J'en suis heureuse !... Alors venez !...

Ce disant, elle me prend par la main. Un copieux petit déjeuner nous attend. Il fait beau. Les oiseaux chantent. Je suis la plus heureuse qui soit et je la sens heureuse elle aussi. Je lui dit :

- Votre bonheur, c'est ce qui compte désormais à mes yeux...
- Le votre aussi Caroline...

Après nous être restaurées presque en silence, nous débarrassons. J'aide Jane tout simplement. Elle fait le peu de vaisselle et je l'essuie. Puis elle retourne sur la terrasse où je l'accompagne. Elle s'est installée dans une chaise longue. Elle me fait signe d'en prendre une moi aussi en disant :

- Nous allons avoir une magnifique journée...
- Oui Jane!...

...Mais je me campe près d'elle à genoux. Je prend sa main que je baise avec respect. Elle se laisse faire un long moment puis :

- Au fond, j'aimerais que vous soyez nue. Vous n'auriez pas froid?
- Non!... O non!
- Oui mais... Peut-être pourriez-vous porter une gaine ?
- J'en ai un en latex blanc. C'est plutôt comme une large ceinture...

Jane me fait un geste de la main...

- C'est bien. Allez. Et si vous avez des chaussures assorties...

Je fais signe que oui. Elle ajoute enfin :

- Ramenez la cravache. La badine courte...
- Oui Jane!... Je reviens...

Moins de cinq minutes plus tard, je viens m'agenouiller à ses pieds en lui tendant le scion mais elle dit :

- Levez-vous maintenant!...

Elle me regarde avec attention puis me fait:

- C'est ainsi que je vous veux pour l'instant. Cette petite gaine vous serre assez pour bien mettre en évidence votre délicieux fessier et vos chaussures rehaussent votre maintien...
- Merci mon amour...
- Tournez-vous encore ?

Je le fais en m'approchant assez près d'elle pour qu'elle se mette à me frapper les cuisses sans violence excessive mais avec fermeté.

- Ecartez vos fesses de vos doigts... N'ayez pas peur d'être impudique.

Je m'exécute en imaginant Jane scruter ma raie culière. J'en rougis un peu au moment même où je sens la morsure du scion juste à cet endroit délicat...

Je me cabre. De sa main libre, Jane a pris mon poignet et m'enjoint de m'agenouiller alors qu'elle ordonne :

- Ecartez encore plus !... Oui !...

Je retiens mes cris. La douleur est très vive. Enfin elle cesse et je sens les doigts de mon aimée investir mon rectum... Deux doigts au moins qu'elle fait pénétrer sans ménagement. Je me crispe un peu puis je me pâme... Le va-et-vient me procure une curieuse sensation. Ayant posé son fouet, de son autre main, Jane me caresse également par devant. Je ne peux que m'abandonner à ses caresses, toutes ses caresses...

- Oh... Jane !... O ma Jane !... O ma Maîtresse adorée...

Enfin elle prend ma bouche qu'elle dévore. Sous de tels attouchements, je jouis au moins deux fois coup sur coup. Je suis en transe. Je ne suis plus qu'une proie pantelante et naturellement consentante... Je murmure :

- Je suis bien !... O comme je suis bien !... Et comme je vous aime !...
- Oui mon ange... Moi aussi je vous aime... O ma mie... Ma tendre chérie...

***


J'enfonce mon museau de chienne entre les adorables fesses, jusqu'à la corolle du sphincter puis je lèche un moment pour l'aborder ensuite d'une autre manière. Le sphincter de Jane est beaucoup plus accueillant que je n'aurais pu le croire. Deux de mes doigts entrent assez facilement et après que je les aie un peu remués dans son anus, je les ramène à ma bouche pour les sucer, les mouiller plus encore de ma salive afin qu'à nouveau ils pénètrent ma Maîtresse, ce qui semble bien faire son ravissement si j'en juge par les ondulations de son bassin et ses faibles gémissements même discrets...

Puis toute ma bouche et retournée à l'antre après que j'aie une fois de plus léché mes doigts. La pointe de ma langue parvient à pénétrer un peu dans le cratère. Puis c'est à mon tour de gémir de bonheur et de joindre mes feulements à ceux de mon amante au moment où d'adorables parfums envahissent mes narines... Un souffle me surprend bien que je l'aie tant espéré... Un autre le suit, presque tonitruant... Toute ma bouche grande ouverte est là pour l'aspirer, m'en repaître si agréablement ajoutant encore une plainte à nos plaintes lascives et qui témoignent du plaisir mutuel que nous nous procurons Jane et moi... Puis je murmure :

- O Jane !... Jane !... Comme c'est bon !... O !...
- Oui mon aimée, oui mon ange chéri...

Un instant plus tard, je me dis intérieurement combien nous sommes unies, n'existant plus que l'une pour l'autre, chacune pour le plaisir de l'autre... En effet, comme pour m'être encore plus agréable encore, pour encore mieux répondre à mon attente, Jane se force à nouveau afin d'expulser d'autres vents de son anus, d'autre pets que j'accueille avec la même folie délirante...

Puis j'enfonce à nouveau deux de mes doigts dans le petit trou alors que de l'autre main je saisis le fruit dont une extrémité blanche pointe... Juste après avoir retiré mes doigts, je tente d'enfoncer l'extrémité de la banane en appuyant doucement sur la pelure... Force m'est de constater que ça entre... Il ne me reste plus qu'à forcer doucement sur la pelure alors que ma mie affirme :

- O...! Je la sens... Je la sens...
- Oui mon âme... J'y parviens... Oui, elle pénètre bien...!

Quelques instant après, tout a pénétré...

- Comme c'est frais. C'est bien mon petit ange... Mais en attendant qu'elle séjourne en moi, voulez-vous venir vite vous repaître à ma source ?... Je... Je ne peux plus attendre...
- Si je veux !...

C'est toute une offrande que mon aimée me fait de son corps et j'en suis ravie... Alors que par devant ma bouche a pris possession du fruit délicat qui s'ouvre, la pointe de ma langue titille à peine le bouton que de l'urètre s'écoule la rosée attendue que je recueille avec fougue et empressement. O comme c'est bon et tellement excitant tout à la fois...! Durant quelques trop courtes secondes, je vais me délecter jusqu'à la lie de ce nectar qui sourde en moi jusqu'au fond de mon gosier et que j'avale avec délectation...

Après m'être repue, je la regarde médusée, murmurant comme à regret...

- O mon amour, comme ce fut bon !...

Doucement, elle me caresse le visage. Je baise ses mains. Elle me dit :

- Ne soyez pas triste ma mie. Je vous donnerai tout de moi...

Alors je ne peux m'empêcher de lui expliquer ce que je viens de ressentir...

- C'est normal mon ange. Je ressens la même chose. Nous n'allons former plus qu'un... Jamais au grand jamais je n'avais moi aussi éprouvé pour aucune autre ce que j'éprouve pour vous. Je vous aime Caroline, je vous aime...
- O moi aussi je vous aime o ma Jane !...

Alors, comme il avait été convenu, je suis descendue préparer le petit déjeuner. Je vais faire chauffer l'eau pour le thé puis du lait. J'enfourne quatre croissants dans le four. Je dispose la théière, un seul grands bol et une assiette sur un plateau sans oublier la poire à lavement et la casserole de lait plus que tiède...

Revenue dans notre chambre, je dépose le plateau sur un guéridon. Impudiquement, Jane m'offre ses fesses. Je ne peux me soustraire à l'invite qui consiste à recueillir dans la poire une bonne rasade de lait. Je l'ai fait en retirant la canule que je replace aussitôt pour en enfoncer la pointe dans le rectum et ça entre comme dans du beurre... Jane glousse de plaisir au fur et à mesure que j'appuie sur la poire et que le liquide la pénètre. Je vais recommencer quatre fois cette opération. Puis Jane me fait signe que c'est bien. Alors, avant qu'elle ne se retourne enfin, je la nettoie bien de ma langue avec l'idée qui ne me quitte plus que je ne perds rien pour attendre et dire que je m'en pourlèche les babines d'avance est largement en dessous de la vérité...

Une fois que mon aimée est bien assise dans son lit, je dépose le plateau. Je la sers. Je lui tend ses croissants qu'elle déguste lentement. Puis elle boit à petites gorgées. Je ne la quitte pas du regard. Elle n'est pas sans le remarquer...

- Tant d'admiration, d'attention à mon égard me comblent mon amour. Mais vous ?... N'avez-vous pas faim ?

Elle me montre un croissant des yeux.

- Vous pouvez même en prendre deux...

Alors, puisqu'elle m'y autorise, j'en prend un que je vais déguster à genoux devant elle. Puis elle se penche... Elle ouvre la petite porte de sa table de nuit pour, à ma surprise, en ressortir une sorte de vasque. C'est un ustensile de porcelaine blanche, aussi large qu'un grand plat. Elle est ronde, lisse à l'intérieur et peu profonde. Elle comporte une large base pour la poser, comme une coupe à fruits. Elle me dit :

- C'est si bien adapté pour se soulager n'importe où qu'il m'arrive de prendre plaisir, avant même que de me lever, de m'accroupir dans mon lit, bien au dessus pour me laisser aller d'une envie matinale.

J'en suis bouche bée alors qu'elle verse un peu de thé dans ce récipient...

- Vous savez mon ange, il vous faut bien vous restaurer. Je veux que mon esclave adorée ne manque jamais de rien. Essayer de boire, là comme ça, les lèvres en coupe...

Je parviens sans problème à faire ce qu'elle me dit. Puis je murmure :

- Mais ne devrais-je pas ?...

Elle me montre du doigts.

- Coquine !... Bien entendu... Mais vous devez aussi prendre des forces. Déchirez donc le dernier croissant quand vous aurez tout bu...

Mon aimée s'étire. J'ai fait ce qu'elle m'a commandé. J'ai dévoré le premier croissant de bon appétit et bu mon thé, les lèvres rivées à la vasque. Puis, comme Jane me l'a dit, je déchire le second croissant en plusieurs morceaux...

- C'est excitant n'est-ce pas !...
- O ma Mie... O oui !... Comme c'est excitant...

Jane elle aussi s'est bien restaurée. Puis elle est soudain animée de contorsions de son bassin alors qu'elle porte les mains à son ventre. Je la débarrasse de son plateau durant qu'elle se dandine encore. Je lui dis en souriant :

- C'est urgent?
- Oui Chère...

Me tournant le dos, Jane s'agenouille au bord du lit, cuisses largement écartées. O comme j'ai faim et soif d'elle... Elle ouvre de ses doigts son si majestueux fessier... J'en suis toute retournée...

Le plus naturellement du monde, je présente la vasque sous elle alors que la corolle de l'anus s'arrondit. Des bruits incongrus se font entendre en même temps que quelques éclaboussures blanches sortent de l'antre sans que j'en sois le moins du monde offusquée. Je pousse tout juste une plainte lascive... Puis l'anus de plus en plus boursouflé laisse aller un filet du bouillon pointu. Je vois le sphincter s'écarter, s'ouvrir et poindre la pâte molle de la banane... Je ne peux m'empêcher de murmurer encore :

- O ma Mie !... Ma Mie !...
- Oui mon ange... O mon cher ange... Je me soulage !... Tenez !... Je me soulage !

Accompagnée encore de bruits, une autre partie du fruit vient ainsi que plusieurs éclaboussures de lait... Puis alors que la banane se trouve entièrement expulsée, le liquide jaillit comme libéré... Puis Jane semble se retenir et murmure :

- Vous allez vous délecter de moi n'est-ce pas mon cher Amour !...
- O oui !... O ma Mie !...
- Alors maintenez bien la vasque sous moi mais approchez vite votre bouche afin de vous repaître à la source...

C'est avec une joie indicible que je plaque mes lèvres contre l'anus de ma Maîtresse... Presque aussitôt sort le lait auquel je trouve un goût curieux. Cependant, j'avale avec ivresse tout en fermant les yeux... Puis la petite bouche se rétracte, se referme et je lèche, je lèche l'anus de ma Mie avec passion... Puis je m'aperçois avec joie que c'est une espèce de pâte molle que je nettoie... Nul doute sur sa consistance. Nul doute, mais pourquoi donc aurais-je le moindre doute ?...

A peine ai-je avalé un peu du produit que je murmure :

- O mon Amour !... Ma tendre chérie !... Comme c'est bon !...

...Puis d'ajouter dans une sorte d'euphorie :

- C'est vrai... Rien n'est plus vrai... Je le pense réellement... O comme j'ai faim et soif de vous, de votre anus, de vos nymphes !...
- Oui mon cher ange... Mais...

Elle me repousse gentiment... J'ai compris que j'avais à maintenir la vasque bien en dessous. C'est alors pour mes yeux un spectacle magnifique, un instant choisi, un moment inoubliable...

La vasque est assez grande pour que sans risque mon Amour puisse se soulager, avec une certaine retenue cependant... C'est à ce moment là que chuinte d'entre ses lèvres vulvaires un liquide mordoré qui vient se mélanger au peu de lait, à la banane et humidifier les morceaux de croissant. Puis la petite bouche de l'anus s'ouvre grandement pour laisser gicler ce qui est encore du lait mais très coloré, devenant peu à peu comme une pâte liquide...

J'en suis rouge de honte et de plaisir... Mon envie de la boire te de la manger ne tarit pas. Même l'odeur qui émane de ce qui sort de son anus me ravit... Maintenant, c'est vraiment pâteux... Il semble que le lait a été entièrement expulsé pour faire place à la matière, aussi molle soit elle...

Plusieurs choses plus ou moins grosses sont ainsi tombées dans le récipient. O comme je suis heureuse que nous en soyons arrivées là... N'est-ce pas là une véritable chienne, celle qui va se délecter d'un si merveilleux petit déjeuner ?... Alors je murmure :

- Je suis votre chienne n'est-ce pas ?
- Entre autre, oui mon ange... Mais vous êtes mon amour. Mon bien le plus précieux... Celle qui m'aime et que j'aime. Je sais maintenant combien vous allez aimer vous repaître de ces présents que je vous fait !...
- Oui o oui mon Amour... Mon tendre Amour... J'ai soif et j'ai faim de vous... Vraiment !...

Elle s'est soudain retournée. Elle me dit :

- Vous ne m'essuierez qu'ensuite. Du reste, j'ai encore assez envie. Mais allez maintenant ma chérie... O oui !...
- Voulez-vous me fouetter ?
- Non !... A moins que vous-même le vouliez vraiment. Mais non !... Allez !... Faites-moi plaisir !...

Elle me regarde tout près, si près de moi que j'en frémis de désir. Je ferme les yeux pour prendre de mes doigts des morceaux de croissants enduits de la matière... Avec ivresse, je porte la nourriture à ma bouche. Je sais que je n'aurai nul dégoût, nul haut le cœur. Je suis bien trop empreinte d'un désir morbide à me régaler de ce festin...

J'ai rouvert les yeux et regarde mon aimée qui affiche un petit sourire en voyant avec quelle frénésie je prends d'autres aliments en bouche. De la banane engluée, puis je me penche pour laper, pour déguster encore cette nourriture, ma nourriture...

Le fond de la vasque est maintenant lisse et force m'est de constater que je n'ai eu aucun mal à faire place nette... Jane ne m'a pas quitté des yeux. Je sens la caresse de ses deux mains sur mes joues...

- O mon ange !...

Je la regarde et lui souris.

- Vous avez aimé à ce point ?

J'acquiesce en sourcillant puis je dis :

- Oui ma Maîtresse chérie. J'ai même adoré...
- N'était-ce pas là un nouveau pas de franchi pour vous ?
- C'est vrai o ma Jane chérie... Et comme ce fut bon... Vous, vous avez aimé me regarder ?
- Oui !... Beaucoup...

Puis Jane se retourne. Elle me dit en clignant des yeux :

- Vous savez, je ne dois pas être très propre. Mais ce n'est pas la peine de m'essuyer avant que...
- Oui fis-je, terriblement émue...

Je me suis allongée sur le dos, un oreiller sous ma nuque puis elle m'a enjambé. Quel spectacle à nouveau !... Mes mains commencent par caresser les deux splendides mappemonde alors que je les écarte subrepticement pour découvrir la vallée profonde, délicieusement souillée des reste de l'envie de mon aimée...

Instinctivement, je tire la langue. Malgré ce que je viens d'ingurgiter, je m'en pourlèche les babines. Puis j'entends Jane murmurer :

- Après tout, essuyez-moi bien. Je suis certaine que vous en avez envie...
- O oui !... Merci Jane chérie !...

C'est alors que toute ma bouche et ma langue fondent sur le pertuis pour le lécher, le nettoyer avec fougue... Puis bientôt le sphincter de Jane s'ouvre... Ma bouche est maintenant soudée à l'anus que ma langue ne cesse de titiller alors que j'ouvre grandes mes lèvres. Je suis comme une offrande et mon attente n'est pas longue... Une grosse chose est soudain expulsée pour pénétrer entre mes lèvres tout aussitôt... Je ne peux que prendre en bouche puis commencer d'avaler afin de laisser place à ce qui m'envahit encore... Je me vautre dans cette ignominie et à ma grande surprise, je ne suis nullement écœurée... Dire que je me délecte de la grosse envie de Jane serait le mot juste... Je geins, je crie mon bonheur dans le même temps... Je m'active, je frotte mon visage contre le sillon tout en ne perdant pas une bouchée de ces merveilles dont je me repais à satiété... Je titille en même temps de ma langue, je suce, j'aspire de la pointe de mes lèvres entre deux poussées... Suis-je devenue folle pour aimer à ce point ?... Non !... Terriblement amoureuse seulement...

Un peu plus tard, les fesses de mon aimée sont bien propres. Je ne peux m'empêcher de crier ma joie...

- O mon amour, ma Maîtresse !... Vos délices fondaient dans ma bouche... O comme ce fut bon ma chérie...
- O ma toute douce, ma tendre chérie... Merci de tant aimer ce qui vient de moi !...
- Mais je vous aime tant mon ange... O je suis folle... Folle de vous, de tout votre corps... Oui c'est si bon... C'est tellement délicieux...
- Jamais je n'aurais pensé en arriver là... Jamais je n'y étais parvenue avec aucun être... Pouvez-vous imaginer ?

Je dus paraître interloquée. Alors je fis :

- Mais les esclaves d'Audrey...
- C'est vrai, elle le font... Mais pas toujours de gaieté de cœur ... Mais vous...

Je me fis chatte pour répondre :

- O ma Mie... Je voudrais tant vous expliquer...
- Oui ?
- Je le sais désormais, c'est d'un amour fou dont je vous aime... C'est avec ce même amour insatiable que je désire aduler toute votre personne, tout votre corps des pieds à la tête. Je voudrais ne plus être qu'une bouche qui se fonde en vous... Alors ce que vous avez bien voulu m'accorder fait partie d'un tout. En fait, c'est bien d'un immense désir que je me rassasierai de tout, absolument de tout ce que vous me ferez l'insigne honneur de me donner comme une offrande... Je suis ainsi et je n'y puis rien. O Jane, vous êtes désormais toute ma vie, tout mon amour. Je n'aimerai plus jamais que vous... Voilà...
- For bien mon ange. Et moi je serai comblée... Je serai la personne la plus comblée qui soit, et grâce à vous... Et je vous aime tellement!...

Après m'être longuement lavé les dent et pris un bon bain de bouche, je suis descendue faire la vaisselle durant que mon aimée est restée dans sa (dans notre) chambre...

Peu de temps après, Jane me surprend à la cuisine. Alors que je suis devant l'évier, elle m'enlace la taille d'une main tout en malaxant mes seins de l'autre. Je tourne la tête et nos lèvres se joignent. Puis je m'écarte et me prosterne à genoux...

Jane porte des chaussures et des bas, mais surtout une gaine luisante de veau noir qui la moule complètement jusqu'au cou, mais sa particularité est de laisser à nu ses deux seins grâce à de larges ouvertures ainsi que son généreux fessier.

C'est à ce moment que le téléphone sonne. Je suis rouge d'émoi et de désir en la voyant s'éloigner. Je l'entends parler d'assez loin et ne distingue pas tout à fait mais il doit s'agir de Minia!...

...Puis elle se rapproche et me fait un signe.

- Venez mon ange !


Je me redresse et la rejoint au salon.

- C'était Minia. Elle arrive à onze heures trente. Je vais aller la chercher au train.
- ? ? ?

Elle regarde sa montre.

- Voudrez-vous venir avec moi ou bien...
- Je peux rester pour préparer...
- Oui... Je vais vous expliquer...

Rapidement, j'apprends à connaître la cuisine, l'emplacement des ustensiles etc. Et puis il y a une grande quantité de provisions au congélateur et pour certaines, il n'y a qu'à réchauffer.

- Vous mettrez le couvert pour trois dans la salle à manger.
- Oui Jane chérie...

Sans pour autant se changer, mon amour a passé un imper noir qui cache sa tenue si érotiques... Puis elle me dit :

- En fait, je suis très gênée pour Minia!... Je... Vous êtes au moins son égale. En fin de compte, je ne crois pas que je tolérerais qu'elle vous domine...

Jane paraît embarrassée. Elle vient vers moi et m'enlace. Elle prend tendrement mes lèvres puis elle ajoute :

- J'ai comme une curieuse impression mon amour... En fait, je ne sais pas trop comment nous allons nous y prendre...


Son regard m'interroge comme pour me dire : « Vous n'auriez pas une idée vous ?... »

- Je... O Jane chérie, je ne sais... Vous aviez dit que vous prendriez plaisir... Mais... Seriez-vous gênée devant elle ?...
- En fait... Oui !... Peut-être bien... N'est-ce pas un comble ?... Aurais-je honte que vous soyez là à mes pieds devant elle ?... Oui il me semble...
- Mais...
- Oui ma chérie ?
- Habituellement, lorsque vous êtes en tête à tête...

Voyant que je semble aussi gênée qu'elle, Jane me dit :

- Ma tendre chérie, je vous en prie, posez-moi toutes les questions que vous souhaitez...
- Lorsque vous êtes seules avec elle...
- Nous sommes pratiquement tout le temps seules...
- Quelle tenue arborez-vous toutes les deux ?...
- Celles-là même qui nous plaisent. Celle que j'ai en ce moment par exemple ou d'autres tout aussi affriolantes...
- Elle aussi ?
- Elle aussi.
- Alors c'est donc moi qui... Ma présence et le fait que j'aie à me prosterner à vos pieds devant elle... Vous ne voudriez pas que je sois votre esclave en sa présence...
- C'est peut-être ça, mais ça ne colle pas avec notre vérité. Ne croyez pas ma chérie que ce soit vous qui dérangiez. Je sais à présent que ce sera elle...
- Parce que vous avez honte devant elle mon amour... Mais le devriez-vous ?...
- Je...
- Porte-t-elle des tenues déshabillées pour effectuer son service ?
- Oui, tout aussi bien...
- Et si vous lui demandiez de ne plus le faire... Si vous marquiez soudain la différence entre elle et vous, juste à ces moments là ?...
- Oui, peut-être...
- Et puis ne devriez-vous pas lui dire toute la vérité en ce qui nous concerne ?... Cette chose si subite qui s'est passée entre vous et moi et en si peu de temps ?
- Notre entente, ce que nous ressentons désormais l'une pour l'autre ?
- Oui !...
- Vous avez tout à fait raison ma chérie... Le mieux est que je la mette au courant. Elle comprendra j'en suis sûre...
- Alors si vous le faites, pour les tenues après tout...
- Coquine... Vous n'y seriez pas insensible !...
- Oui, je l'avoue... Une femme, c'est si beau...
- Et comment verriez-vous que je vous oblige à... Là devant moi...
- Mais c'est vous qui...
- En effet. Mais vous aviez raison. Après lui avoir vraiment avoué, tout semble si différent... Alors !... Vous aimeriez ?
- Oui, bien entendu, si c'est votre désir...
- Et que je vous fouette ?
- Oui !... Naturellement !... Ne suis-je pas votre esclave ?
- Mon esclave à vie !...
- O !... Oui !... Alors votre esclave à vie aurait-elle le droit de vous refuser quoi que ce soit ?
- Mais vous... En seriez excitée ?...
- Oui mon amour. Je l'avoue... J'en serais véritablement excitée...
- Alors tout est bien. Alors nous verrons. Le principal est de la mettre vraiment au courant !...

Chose dite, chose faite. Jane est partie. Je vais avoir le temps de préparer le repas et de mettre le couvert pour trois. Je suis heureuse comme jamais je ne l'ai été. Je suis guillerette. Je chantonne. Malgré la douleur que je ressens presque en permanence entre mes jambes, aussi bien derrière que devant, je ne pense plus qu'à une chose...

Je me revois prosternée devant le pas de la porte, Jane m'offrant sa vulve pour que je la lèche une dernière fois et pour ensuite me tourner le dos... Ses senteurs m'ont encore envahie. Quelles merveilles... Puis elle m'a dit :

- Après tout, vêtez-vous correctement. Je ne dérogerai pas de ce que nous avons dit mais pour un premier contact...
- C'est entendu mon amour... Allez vite... Ne soyez pas en retard...
- Ne vous inquiétez pas... Je vous aime !...
- Je vous aime Jane!... O ma mie !...

Tout ça m'avait retourné l'esprit. Quand je pense au point où nous en étions parvenues mon Amour et moi...

Je n'ai qu'à fermer les yeux pour revoir en pensées les magnifiques fesses de Jane. Alors, machinalement, comme instinctivement, je m'agenouille en fermant les yeux. J'avance mes mains et caresse les deux mappemondes tout en tirant la langue... Je repense à tout ce que mon aimée m'a offert d'elle, de son corps, de son ventre. J'en ai encore le goût bien sûr, mais ce n'est pas désagréable, au contraire... Et je me dis que là encore, il n'était pas aussi évident que mon amour aime à faire ça, qu'elle aime elle aussi ce que d'aucun nommerait abjection et qui pour nous n'en est pas une. Et moi je sais désormais que ce sera comme une drogue dont je ne pourrai plus me passer...

J'en suis là de mes réflexions mais il me faut reprendre pied, me ressaisir. Me vêtir correctement a dit Jane ?... Alors puisque je ne rêve que de lui obéir, je vais le faire...

Une petite robe d'été for attrayante mais sous laquelle je suis nue. Elle galbe bien mes formes que l'on devine seulement. Puis mes pieds nus dans de petites chaussures à hauts talons et c'est tout... C'est discret et c'est bien. Mais devant la glace tout de même, je me poudre quelque peu, accentue mes lèvres de rouge, puis me coiffe. Je me trouve jolie et sans doute conforme à ce qu'aurait souhaité Jane!...

Maintenant tout est prêt et je suis moi-même prête à affronter ce qui va suivre. J'ai une curieuse appréhension mais après tout, Jane n'est elle pas de mon côté ?... N'est elle pas avec moi ma Maîtresse chérie, celle à laquelle désormais je voudrais devoir même jusqu'à l'air que je respire ? Et savoir qu'elle aussi m'aime tellement me rendra plus sûre de moi devant celle qu'au fond je ne devrais pas considérer comme une adversaire...

D'après la description que m'en a faite Jane, je sais que je trouverai Minia très désirable... Et j'ai beau me dire que je ne veux avoir qu'une Maîtresse, j'imagine que quoi que Jane m'impose avec Minia, je le subirai avec délices bien que je m'en défende, que je me défende d'apprécier autant comme je le pense, j'apprécierai... N'est-ce pas là une faiblesse, une faille, un paradoxe ?...

J'en suis encore à mes pensées qu'elle sont déjà là...

Quel beau brin de femme que cette Minia !... Je rougis à peine en lui tendant la main mais elle m'embrasse sur les joues et je lui rend ses baisers sans passion mais tout de même avec une certaine tendresse...

Dès qu'elle a ôté son imper noir, Jane s'approche de Minia qui n'a pas encore retiré le sien, verts clair au demeurant... Les deux femmes s'étreignent car sans doute elles n'ont eu l'opportunité de la faire avant. Leurs lèvres sont soudées alors que Minia caresse les deux seins de mon amour. Une pointe de jalousie me réveille de ma douce torpeur. Puis c'est Jane qui ôte l'imper de la jeune femme qui nous apparaît nue à l'exception d'une gaine mauve qui ne laisse rien ignorer de ses deux magnifiques seins aux pointes carminées. Durant quelques secondes les deux femmes se frottent l'une contre l'autre, s'étreignent bouche à bouche et je peux même distinguer et entendre les claquements de leurs deux organes linguaux... Oui, je crois bien cette fois que je suis jalouse et je ne peux ignorer combien mon amour doit avoir envie de sa partenaire... Ensuite Minia s'est dégagée en disant :

- Puis-je servir Madame...
- Oui !... Caroline va vous montrer...

Dans la cuisine, j'indique à Minia ce que j'ai préparé durant que ma Maîtresse passe à table. Au passage, la jeune femme me lance un baiser dans le cou. Puis elle me dit :

- Vous êtes adorable...

Alors je ne peux m'empêcher de rétorquer :

- Vous aussi Minia?.

Avant que je file rejoindre Jane, elle a un petit clin d'œil.

Je me sens plus décontractée. Avant de m'asseoir, je propose à Jane de retirer ma robe mais elle me dit :

- Non s'il vous plaît. Voulez-vous attendre un peu ?... Je vous ferai signe...
- Oui Jane chérie...

Elle me prend à la main. Elle doit se douter de mon trouble et me dit à voix basse:

- O vous savez mon tendre amour, rien n'est changé entre nous... C'est n'est pas parce que... Jalouse ?
- Oui je l'avoue, mais ça passera... Vous la désirez n'est-ce pas ?
- Oui...
- Et vous le ferez sans moi ?
- Non Caroline à moins que vous n'ayez préféré que je vous enferme à la cave après vous avoir fouettée pour mieux nous exciter elle et moi !... Non Caroline, mon cher ange. Du moins pour l'instant, ce n'est pas ainsi que je vois les choses...
- Oh...
- Certes, je vous fouetterai devant elle et je sais qu'elle ne sera pas insensible à ça, mais pour l'heure, je ne vous quitte plus Caroline. Je vous aime et vous êtes mon bien le plus précieux. Vous le savez n'est-ce pas ?
- Oui Jane!... Pardonnez moi... Je vous aime Jane ...
- Et moi je sais qu'à la rigueur je pourrais désormais vivre sans Minia, mais non sans vous Caroline... Non sans vous...

J'en ai les larmes aux yeux de bonheur.

Minia est revenue. Elle a fait un peu de présentation sur le plat que j'avais préparé puis elle l'a fait réchauffer. Une fois qu'elle est assise, Jane demande :

- Comment la trouvez-vous ?
- Plus que ravissante... Vous avez bon goût...
- Vous au moins ne serez pas jalouse n'est-ce pas ?
- Vous savez bien que non... Mais j'ai tout à fait apprécié que vous me mettiez au courant...

Puis Jane a fait un geste. Alors je me lève et ôte d'un seul coup mais sans précipitation mon unique voile...

- N'est elle pas jolie ?
- O si !...

Minia s'est levée à son tour pour me contourner. Elle me scrute et tend ses doigts pour caresser à quelque endroit où je suis bien marquée puis elle me dit :

- Ça doit vous faire mal...
- Oui !... Assez !...

Elle s'est rassise et je fais de même... Puis comme si de rien n'était, tout en tendant le plat à Jane, elle ajoute :

- Et vous aimez ?
- Oui Minia ... Plus que tout !...

Puis je me reprends pour dire :

- Non... Pas plus que tout... Car celle que j'aime plus que tout désormais, c'est ma Maîtresse et elle est désormais mon unique amour...
- Oh !...

Toutes deux me sourient. Je constate que l'ambiance est à la bonne humeur et à la décontraction. Puis Jane s'adresse à moi :

- Alors ma chérie, j'ai fait comme convenu. J'ai tout dit à Minia!... Tout dit, enfin beaucoup de choses nous concernant vous et moi.

Et Minia d'ajouter :

- Et je ne serai nullement jalouse Caroline. Je serai ici ce que j'ai longtemps été. Tour à tour servante et amante... Mais s'il le fallait et en ce qui vous concerne, je saurai me montrer une courtisane digne de notre Maîtresse...
- Merci Minia. Je n'y verrai aucun inconvénient à partir du moment où mon adorée Maîtresse sera d'accord...

Puis Jane de poursuivre :

- Du reste, vous deux, je dois vous dire que nous devons vivre en toute liberté nos fantasmes, nos aspirations... Nous sommes toutes les trois femmes jusque dans le bout des ongles et nous somme faites pour aimer les femmes. Alors après ce repas, nous nous aimerons follement toutes les trois. Nous nous ferons l'amour sans retenue. Je ne demande pas à Caroline, mais vous Minia!... Le voudrez vous bien ?
- Tout à fait Jane. J'en brûle déjà d'envie et de désir... Je trouve Caro très jolie et très désirable et je dois vous redire combien vous avez eu bon goût...
- Et beaucoup de chance Minia. Beaucoup de chance...

Alors qui fut dit fut fait... Toutes les trois nous nous sommes aimées sans aucun tabou. Il n'y avait plus là ni dominatrice, ni esclave. Nous nous sommes retrouvées Jane et moi et j'ai découvert Minia et Minia m'a découverte. Toutes les trois nues, nous nous sommes vautrées dans l'amour et la débauche. Oui, sans retenue, ma Maîtresse m'a déflorée par derrière à l'aide d'un gode assez gros. Pendant ce temps, je rendais hommage à Minia, par devant mais également à ses splendide fesses et elle me montra qu'elle n'était pas elle non plus insensible à ce genre de caresse...

Puis je me dis que mon adorée Maîtresse avait eu raison que les choses se passent ainsi. C'était en fait pour crever une sorte d'abcès avant l'heure, un abcès qui aurait pu se faire jour si nous étions restées sur la défensive chacune vis à vis de l'autre...

Alors tout était bien...


Le matin nous surprend. Minia ouvre les rideaux. Il fait clair, il fait beau et il est tard... A peine éveillées, nous nous sommes retrouvées Jane et moi. Elle m'a prise amoureusement dans ses bras puis je glisse le long de son ventre afin de lui rendre un juste hommage. Mais elle se retourne. J'ai découvert les draps pour mieux l'admirer à genoux dans une position qu'elle doit préférer car toute ma bouche s'empare bien de sa mangue juteuse alors que mon nez se trouve entre ses cuisses, cherchant à s'insinuer dans le rectum qu'elle m'offre avec frénésie. Tout en la léchant, je goûte un peu de sa rosée matinale durant qu'elle me gratifie de parfums qui m'enchantent... Après qu'elle ait joui, je murmure une fois de plus :

- O Jane, ma Maîtresse chérie, comme je vous aime...

Minia est allée nous préparer le petit déjeuner. Nous le prendrons sur la terrasse. Ma Maîtresse va passer un déshabiller vaporeux. Mais moi, comment dois-je me vêtir ?...

Alors que je lui pose la question, Jane répond :

- Tout aujourd'hui, je vous veux chienne !...

Mon sang n'a fait qu'un tour. Je la regarde ébahie. Je suis aussi étonnée qu'ivre de bonheur. Jane m'avait bien sûr affirmé que rien n'était exclus mais je ne m'attendais pas... O oui !... Quel bonheur... Bien qu'elle les ai dites d'un ton neutre, les paroles de mon aimée martèlent encore mes oreilles. Tellement heureuse donc, j'ai souris...

Je suis sortie du lit pour me prosterner nue devant elle. Elle me toise et son beau sourire m'enivre. Elle fait :

- Un collier et une laisse suffiront !...

Elle cherche dans un tiroir et me passe l'objet de cuir auquel elle attache une courte laisse en chaîne nickelée munie d'une poignée de cuir. Elle la prend. Alors que je n'en suis pas encore revenue, elle fait :

- Comme convenu, nous prendrons le petit déjeuner sur la terrasse mais vous serez à mes pieds...

Je l'ai suivie jusque en bas, marchant comme je le pouvais à quatre pattes.

Minia qui porte elle aussi un déshabiller nous voit au cours d'une allée et venue de la cuisine à la terrasse. Elle a marqué un petit temps mais elle ne semble pas outre mesure étonnée. Jane me montre à elle...

- La chienne que voici restera à mes pieds. Remplacez donc le couvert de Caroline par une grande terrine que vous déposerez à terre !
- Bien Madame.

Quelques instants plus tard, je suis recroquevillée aux pieds de ma Maîtresse. Je les entends toutes les deux deviser tout en se servant leur thé.

- Du lait tiède bien saupoudré de chocolat en poudre suffira...
- Bien Madame.

Bien entendu, il s'agit de moi. Minia vient me verser le lait puis y ajoute le chocolat qu'elle remue avec une cuiller. Ma Maîtresse fait remarquer :

- Ne laissez pas la cuiller. Elle doit laper comme une bête !
- Oui Madame...

Une fois que Minia est allée de nouveau s'asseoir, Jane trempe son pied nu sorti de sa mule dans cette sorte d'écuelle. Puis m'adressant la parole :

- C'est bon la chienne!... Vous pouvez déjeuner...
- Oui Jane !... Je...

A mon grand étonnement, je reçois un bon coup de cravache sur les reins et Jane affirme :

- Une chienne n'a pas la parole...

Jane m'enfourne son pied dans la bouche pour que je le suce. Puis je me renfrogne sur moi-même et commence de laper...

Je dois avouer que ce revirement soudain de mon aimée me surprend agréablement. Veut-elle me faire particulièrement plaisir ou est-ce elle qui a décidé de se faire plaisir ?... Les deux je crois et quelle importance. Les choses sont ainsi. Pour l'instant, je suis chienne... Sa chienne... La chienne de mon aimée, celle à laquelle je me suis donnée corps et âme...

Puis nous nous sommes retrouvées au salon. Alors que je reste aux pieds de ma Maîtresse, cette dernière enlace Minia. Je les vois s'embrasser sur la bouche. Un long baiser qui dure et au cours duquel les deux femmes frottent leurs corps lascivement l'un contre l'autre. Mais peu m'importe après tout. Je ne suis nullement jalouse et je n'ai pas à l'être... Au contraire, je me réjouis pour ma Maîtresse qui change de ton. Au fond, j'en suis ravie. Je suis ravie de son bonheur...

Puis Jane fait en s'adressant à sa servante :

- Aujourd'hui Minia chérie, pas de retenue devant la chienne... C'est ainsi qu'il vous faut la nommer vous aussi jusqu'à ce que j'en aie décidé autrement... Tout comme moi, vous avez tous les droits, du moins tous ceux qu'on peut avoir à l'encontre d'une véritable chienne...
- Comme celles d'Audrey ?
- Absolument... Pour autant que je sache, il vous est bien arrivé de savoir vous y prendre...
- O oui !... Naturellement...


Y aura-t-il une suite ?


A vous de me le dire…

 

ŠLE CERCLE BDSM 2004