Histoires Des Invités

 

Scénario 1

Par Thierry D.

 

Il s'agit d'une femme mal dans sa peau et qui pour des raisons qui lui sont propres demande à être dominée de temps en temps. Pour cela elle appelle son maître et lui demande à recevoir le fouet. Son maître répond par l'affirmative: "Bien, j'envoie une équipe vous chercher".

Peu de temps après deux costauds, blouson de cuir, cheveux courts et brassard rouge "Sécurité" autour du bras sonnent chez elle. Elle est habillée de manière sage, mais a posé une mini-jupe en cuir, bas et talons sur le canapé. Disons qu'elle a la quarantaine, plus très belle, plus la femme avec laquelle on est plein d'égards.

"A poil" disent les malabars qui lui font face. Malgré sa pudeur elle doit baisser la jupe, enlever ses sous-vêtements devant eux. Ils inspectent soutien-gorge et petite culotte à la recherche de limes, lames de rasoir ou autres objets interdits, lui demandent d'écarter les cuisses et fouillent son vagin toujours à la recherche d'objets interdits, puis, désignant les vêtements sur le canapé lui intiment l'ordre de s'habiller.

Avec un peu de chance cela fait de longues minutes qu'elle leur fait face. L'excitation initiale a laissé place à l'impression plus vraiement agréable d'avoir demandé quelque chose dont on se passerait bien. Se sentant prête à craquer, avec courage elle provoque une réaction violente. Voilà qu'elle devient insolente et en les regardant droit dans les yeux elle dit "non, je veux bien vous suivre, mais pas habillée en pute, j'ai ma fierté"

Comme prévu l'un des costauds lui décoche une gifle qui la fait vaciller et lui crie "Non mais pour qui tu te prends? Tu n'est qu'une salope habillée en bourgeoise. Nous venons chercher une pute, tu vas t'habiller comme on te dit conasse".

C'était probablement ce qu'elle attendait: être clairement obligée à mettre ces habits et ne pas les mettre de son propre chef. La giffle l'a un peu sonnée et la voilà donc qui enfile ses bas, sa mini et chausse ses talons sous le regard lubrique des deux hommes.

L'un d'entre eux sort une paire de menottes Rivolier, les menottes officielles des gendarmes, munies de leur chaine de conduite. Avec courage la femme, apeurée mais excitée leur lance dans un dernier effort de défi: "Ah non, je veux bien vous suivre, mais pas menottée!"

Inévitablement les deux hommes se jettent sur elle. Par réflexe elle cherche à leur échapper, mais elle est vite plaquée contre le mur. C'est alors qu'elle craque, panique et se débat, mais les hommes sont les plus forts, en nombre et en corpulence et ont tôt fait de la menotter. Ils la menottent par devant, afin qu'elle voit bien ces menottes et qu'elle soit vue comme tenue en laisse et les suivant docilement comme un chien. Ils sortent une clef de sécurité et verrouillent les serrures.

De toute façon elle sait que si elle se débattait trop, ils la jetterait hors de son appartement, nue et l'obligeraient à s'habiller dans le couloir, avec le risque que les voisins la voient par l'oeilleton de la porte. Donc la partie est perdue pour elle et, terrorisée elle ne dit plus rien et se laisse conduire. Les malabars la tirent donc dans le couloir et referment la porte derrière.

L'humiliation augmente lorsqu'elle est tirée par la chaine dans la rue. La peur produit une extrème docilité. Elle avance sans broncher entre les deux hommes que l'on prend pour des membres d'un service de sécurité. Dans la rue tout le monde la regarde, voit les menottes en acier qu'elle ne peut cacher, par exemple parce qu'elle n'a qu'un vêtement à manches courtes. A un arrêt de bus c'est vingt personnes qui la regardent. Elle baisse la tête pour ne pas croiser leur regard.

Qui est cette femme plus très jeune, habillée de manière provocante ? Qu'a-t-elle commis ? Un vol, une escroquerie ?

Que peut-elle faire ? Si elle crie au kidnapping, les hommes vont simplement la laisser dans la rue et disparaître avec les clefs de son appartement. Elle restera menottée en mini de cuir, bas et talons dans la rue, au milieu des gens à attendre la police et lui expliquer qu'elle est maso. Non, vraiement il n'y a rien à faire pour échapper à son sort. Autant se résigner et être docile.

Après avoir marché une distance qui lui semble infinie, on ouvre un porche et on entre dans la cour intérieure du domicile du maître. Elle a bien demandé à ce qu'on vienne la chercher, mais à ce moment là elle préférerait être venue seule et habillée de manière anodine. Les hommes sonnent et le maître leur ouvre. Tout le monde entre. Le maitre examine la femme, l'attrape par la laisse des menottes, se fait remettre les clefs et donne congé aux hommes en leur demandant de revenir deux heures plus tard.

Alors il prie la femme de le suivre. Il lui fait subir le tourment habituel. Il sait que ce tourment doit être insuportable, au point que la femme se débatte de toute ses forces, crie et supplie d'arrêter. Ce n'est pas qu'elle y trouve du plaisir à ce moment là, mais cela est nécessaire à la panique précédant. S'il ne s'agissait que d'être trainée dans la rue, il n'y aurait pas de peur, tandis que si elle est convaincue qu'elle va souffrir, son coeur bat la chamade et elle regarde avec ses yeux épouvantés s'il existe la moindre chance de fausser compagnie aux hommes qui la conduisent.

La fin est simple: Les hommes reviennent comme prévu deux heures après, ils trouvent la femme dans un canapé, épuisée. Ils devinent les fesses et les reins zébrés sous ses vètements. Ils sortent les menottes et la chaine. La femme comprend et se lève lentement, le regard vague et las et leur tend docilement les poignets qu'elle approche l'un de l'autre et se laisse menotter sans bouger et sans opposer la moindre résistance. Lorsque les hommes sortent, elle les suit docilement, repasse dans les rues où elle avait été dévisagée deux heures plus tôt, retrouve son appartement. Les hommes la libèrent et repartent en silence. Elle s'assied dans le canapé, épuisée mais apaisée car lavée de toute colère contre elle-même.

ŠLE CERCLE BDSM 2007